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Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale : Une délégation a rencontré le cardinal Philipe Ouédraogo

vendredi 15 juillet 2016.

 

Dans le souci de bien réussir sa mission, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a rencontré le cardinal Philipe Ouédraogo le mercredi 13 juillet 2016 à Ouagadougou. La délégation était conduite par le président de la commission, Benoît Kambou.

Loin de se substituer à la justice classique, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a été institué pour œuvrer à la pacification de la société par l’apaisement des cœurs selon le président Benoît Kambou. Cette délégation reçue à l’archevêché ce mercredi a exprimé sa ‘’soif’’ de bénéficier du concours de tous les facilitateurs dont l’église catholique, dans l’accomplissement de sa mission. C’est dans cette optique qu’elle a choisi de se rendre à l’archevêché.

Pour le cardinal, c’est avec joie et beaucoup d’espérance qu’il a accueilli cette structure. Il poursuit en signifiant que les attentes du peuple sont multiples en matière de réconciliation, de paix et de justice. « Ce sont des défis majeurs. Nous souhaitons qu’ils soient de bons et fidèles serviteurs de ce peuple, pour frayer des voies, répondre autant qu’ils peuvent à leurs (le peuple : Ndlr) attentes ».

A sa sortie d’audience, le président a confié que cette visite est une première parmi tant d’autres. Concernant le traitement des différents dossiers, il a demandé à ce qu’il leur soit accordé un peu plus de temps. « Nous sommes présentement à une phase où nous procédons au renforcement des capacités des membres afin de pouvoir examiner à fond les dossiers qui nous sont confiés ; 5065 dossiers, qui continuent d’arriver » a –t-il conclu.

Yvette Nadège Mossé (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2016 à 08:15, par CP En réponse à : Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale : Une délégation a rencontré le cardinal Philipe Ouédraogo

    HIE, vous risquez de mettre fin à la sagesse au Burkina Faso. On a déjà vu ces genres de structures et à la clé la journée nationale de pardon. Il faut comprendre que près de 75% de la population burkinabè a moins de 30 ans. Tous ces gens ne sont impliqués ni de près, ni de loin aux inadmissibles crimes de sang et crimes économiques qui ont meurtri et asseché les populations burkinabè et qui ont justifié l’insurrection.
    s’il vous plait VERITE JUSTICE RECONCILIATION. Toute tentative de sauter les étapes seront considérés comme une trahision. meme si des hautes personnalités sont concernées, ils n’ont qu’à dire la vérité ouvertement et le peuple pardonnera. ils pourront garder leur pouvoir car ils seront jugés sur leurs actes d’aujourd’hui. mais personne ne peut contourner la vérité sur les crimes de NORBERT ZONGO ET AUTRES. TOT OU TARD LA VERITE JAILLERA. BON COURAGE A VOUS.

  • Le 15 juillet 2016 à 18:24, par Barka En réponse à : Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale : Une délégation a rencontré le cardinal Philipe Ouédraogo

    Avant de réconcilier il faut commencer à barrer la route à l’injustice.Cette injustice se manifeste dans le partage des fruits de la croissance du pays.C’est le terreau de ce que nous constatons actuellement au Burkina. Prenons le simple cas de l’Administration que je connais bien où dans un même service où certains individus effectuent des missions et d’autres sont oubliés totalement comme si eux sont nés pour vivre malheureux.Comment on puisse comprendre que certains patrons continuent à gérer le bien public comme au temps de Blaise et ne cèdent aucune portion d’avantage à des agents. J n’ai jamais envié le bien d’autrui seulement j’ai horreur de l’injustice.Souvent on n’a pas besoin de beaucoup de ressources pour donner espoir au peuple, seulement une volonté suffit.Nous sommes tous d’accord qu’il faut se sacrifier mais quand le sacrifice se transforme en d’autres choses, c’est grave.