« Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’oppositionA la demande du président du Faso, Roch Kaboré, tous les partis politiques de l’opposition se sont rendus au palais de Kosyam ce jeudi 7 juillet 2016. Conduite par son chef de file Zéphirin Diabré, l’opposition politique s’est entretenue avec le chef de l’Etat sur des questions liées à la situation nationale. A l’issue des échanges avec le président du Faso, le chef de file de l’opposition politique (CFOP) a souligné que les différentes préoccupations ont bénéficié de la part du président d’« une certaine attention ». Le président du Faso qui a reçu en deuxième audience le Balai citoyen, lauréat du prix « ambassadeur de conscience » 2016 de Amnesty International. « Le président du Faso a souhaité rencontrer les partis de l’opposition pour échanger avec eux sur les questions portant sur la vie nationale. Cette rencontre se tient à la suite de l’audience qu’il m’a accordée il y a de cela deux semaines et au cours de laquelle, nous avons convenu d’un nouveau format de rencontres et de dialogues entre le chef de l’Etat et l’opposition dans son ensemble, lequel format nous conduira à avoir deux rencontres par an comme celle que nous avons eue aujourd’hui » a indiqué Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique burkinabè à sa sortie d’audience. Ainsi, faisant l’économie des différents sujets abordés avec le président du Faso, le chef de file de l’opposition a souligné que le chef de l’Etat a manifesté « une certaine attention » à leurs différentes préoccupations. Les problèmes sociaux, c’est la première préoccupation soumise au président. Qu’il s’agisse des questions d’éducation, de santé, d’emploi, les services sociaux de base, le pouvoir d’achat …. il y a selon Zéphirin Diabré, de nombreux problèmes sociaux qui assaillent les Burkinabè. « Il y a une misère sociale que tout le monde constate et nous savons bien que le chef de l’Etat en est conscient, mais il était important pour nous d’attirer son attention et souhaiter qu’il instruise son gouvernement pour qu’il prenne à cœur ces questions » a-t-il indiqué. La situation économique étant également à l’ordre du jour, Zéphirin Diabré a expliqué qu’il était d’abord question des projets annoncés par le chef de l’Etat en la matière. « Le chef de l’Etat en se faisant élire, avait annoncé un certain nombre de projets. Nous souhaitons voir ces projets se matérialiser concrètement afin que l’économie puisse aller de l’avant » a-t-il souligné. Aussi, à ce sujet, Zéphirin Diabré a évoqué la question de la dette intérieure. « Beaucoup d’opérateurs économiques de notre pays ont des factures qui sont en souffrance au niveau de l’Etat. Tout le monde sait que si on ne procède pas au remboursement de cette dette, on ne permet pas à l’économie de respirer » a-t-il noté. Pour cela, l’opposition politique a encouragé le chef de l’Etat à aller dans ce sens et dit être attentif à l’ensemble des mesures que le gouvernement sera amené à prendre. A cet effet, le responsable des partis politiques de l’opposition précise qu’il y a un nouveau référentiel de développement en cours d’élaboration. « Nous sommes attentifs à voir ce qu’il va apporter de plus à la SCADD et si nous sommes sollicités, nous verrons comment apporter notre contribution intellectuelle à l’amélioration de ce document » a-t-il dit. Aussi a-t-il fait remarquer que de nombreux secteurs d’activités de notre pays sont en panne. Ce sont notamment les secteurs agricole et industriel. En réponse à ces préoccupations, l’opposition politique souhaite voir une action politique vigoureuse de relance. La sécurité La question sécuritaire, c’est bien l’une des préoccupations soumises au chef de l’Etat et qui anime les débats des burkinabè. De la circulation des biens et des personnes à l’intérieur du pays aux attaques djihadistes, la crainte des burkinabè est trop grande en la matière, selon Zéphirin Diabré. « Les attentes sont trop fortes. On souhaite voir rapidement une évolution tendant à montrer que nos forces de défense et de sécurité dûment entraînées et équipées font des progrès rapides en la matière » a-t-il ajouté. La question des Koglwéogo n’étant pas en reste, l’opposition politique a livré son appréciation sur ce sujet. « C’est à l’Etat, dans sa grande souveraineté, de faire en sorte que l’ensemble des facteurs qui ont donné lieu à la naissance de ce phénomène soient éradiqués et de restaurer son autorité » a indiqué Zéphirin Diabré. Une réforme du code électoral Une autre question à l’ordre du jour est relative aux violences électorales et post électorales. En effet, le chef de file de l’opposition a fait le constat d’une vie politique émaillée de violences avec la mise en place des exécutifs locaux. « Ce n’est pas une bonne image de notre pays que nous avons offerte » a-t-il déploré. Ainsi, l’opposition politique « interpelle le chef de l’Etat et son gouvernement afin qu’ils prennent les mesures qu’il faut, pour que les auteurs de ces genres d’actes soient identifiés, poursuivis, arrêtés et châtiés conformément à la loi ». Par ailleurs, une réforme du code électoral est attendue à ce niveau. L’objectif étant que les éléments de configurations politiques qui ont pu entraîner ces problèmes soient revus fermement. « Il n’est pas normal que des vies humaines soient perdues dans nos contrées à cause des questions de postes de maires, il n’est pas normal que nos populations se hachent à la machette pour des questions de mise en place d’un conseil municipal ». La commission constitutionnelle Quant à la question relative à la commission constitutionnelle, l’opposition politique reste sur sa position et ses observations faites lors de la première audience avec le chef de l’Etat. La composition de la commission est l’une des inquiétudes de l’opposition. « Ça été l’occasion pour nous de les répéter et de faire en sorte qu’elles soient prises en compte dans toute évolution qui viendrait d’ici à la mise en place pratique de la commission et dans le fonctionnement de celle-ci pour que les préoccupations soient dûment prises en compte » a-t-il renchéri. La justice La justice, deux questions complémentaires animent le débat sur ce point selon le chef de file de l’opposition. Il s’agit de l’indépendance de la justice et de sa célérité concernant le traitement des dossiers qui sont pendants. Pour ce qui est de la justice, Zéphirin Diabré précise : « nous sommes porteurs d’un message qui est celui que tous les Burkinabè portent : nous voulons une justice qui a les moyens de faire son travail, une justice indépendante, une justice qui agit avec célérité, qui nous explique parfois les décisions qu’elle prend, pour qu’on s’accorde ou on accepte de savoir s’il s’agit d’une décision indépendante ou si elle a été prise sous pression ». Dans cette optique, la question liée à l’incivisme a été abordée. Selon l’opposition, ce phénomène grandissant que certains pourraient appeler « une sorte de révolte des faibles face à un certain nombre d’agissements de l’Etat, face à un mal vivre » doit être éradiqué. La réconciliation nationale Pour ce qui est de la réconciliation nationale, l’opposition politique dit souhaiter que le chef de l’Etat « prenne en charge et à main ce dossier, pour que dans le respect de la justice et de la loi et sans l’oubli de la mémoire historique, on puisse faire en sorte qu’à terme, les fils et les filles de Burkina puissent construire ce pays ». Le financement des partis politiques Les partis politiques ont besoin que les questions de financements de leur campagne électorale soient vues avec attention et pour cela, le chef de file de l’opposition dit déplorer le retard de décaissement de la subvention relevé à l’occasion de la récente campagne. « Pour des raisons que nous ne comprenons pas, la subvention qui revenait aux partis a été pour l’essentiel débloqué près de 3 à 4 jours avant la fin de la campagne ». A cet effet, les critères de répartition feront l’objet d’échanges et des travaux de réflexion au sein de la classe politique sont en vue pour aboutir à de nouvelles formulations. En outre, les questions de rôle et de place de l’opposition politique au Burkina ont été évoquées. Du point de vue de l’opposition politique, il y a des améliorations qui peuvent être apportées pour la « place institutionnelle de cette opposition dans la vie Publique ». La liberté d’aller et de venir L’opposition politique dit déplorer les différentes entraves dont ont été victimes certains leaders de partis politiques de l’opposition (allusion faite à Achille Tapsoba et Zambendé Théodore Sawadogo respectivement président par intérim et trésorier du CDP, ex parti au pouvoir), lorsque voulant se rendre à l’étranger, ils se sont vus interdire de quitter le territoire national. « Je peux dire que la réponse du chef de l’Etat nous a donné satisfaction à ce niveau. Le chef de l’Etat a tenu à nous présenter ses excuses pour ce qu’il appelle des malentendus et des erreurs et a pris l’engagement devant nous, que ces genres d’entraves ne se reproduiront jamais. Ce qui nous a ravi au plus haut point » a laissé entendre Zéphirin Diabré. A cet effet, le porte-parole de l’opposition politique soutient qu’il s’agit de la défense d’un principe, la liberté d’aller et de venir, non pas d’opposants mais pour tout Burkinabè. « Il n’est pas normal, que dans un Etat normal, que des décisions de ce genre soient prises sans fondement juridique. Aucune autorité, quels que soient son niveau, son titre, son pouvoir, n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national….Au-delà du gouvernement, nous voulons que l’ensemble des Burkinabè ait cette compréhension » a-t-il signifié. Le Balai citoyen présente son prix au chef de l’Etat La deuxième audience présidentielle du jour a été accordée au Balai Citoyen. Lauréat du prix « ambassadeur de conscience » 2016 de Amnesty International, le Balai citoyen est allé présenter son prix au président du Faso ce 7 juillet 2016. « Lorsque nous avions reçu ce prix, nous avons dit qu’à travers nous, c’était la jeunesse burkinabè et particulièrement le peuple burkinabè qui a été honoré. Raison pour laquelle, nous sommes venus ce matin pour présenter ce prix au chef de l’Etat, étant le premier magistrat de ce pays » a indiqué Guy Hervé Kam, porte-parole du mouvement. Selon Guy Hervé Kam, ce prix les invite à poursuivre le travail dans le sens du renforcement de la démocratie au Burkina et en Afrique. Aussi, il s’agit d’une interpellation, une interpellation de la jeunesse burkinabè, de la jeunesse africaine à continuer à se battre, à prendre en charge l’avenir de nos pays. Dans cette dynamique, le porte-parole du Balai citoyen a souligné que le président leur a exprimé sa reconnaissance. « Le chef de l’Etat nous a invités à persévérer dans le travail qui nous a valu ce prix et à toujours continuer à mériter la confiance à l’international et au Burkina » a-t-il confié. Nicole Ouédraogo |
Vos commentaires
1. Le 8 juillet 2016 à 07:24 En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Bip up au Balaie Citoyen, la lutte continue !
2. Le 8 juillet 2016 à 07:25, par Cheick Omar En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
« Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national ». Voilà qui est bien dit Zèph. Ces faucons zélés qui dansent autour de Roch Marc Christian Kaboré doivent changer de démarche. On dirait qu’ils ne sont même aller à l’école pour retenir qu’il y a un minimum de règles en matière de liberté d’aller et venir. Pour moi, les excuses du président du Faso sonne comme un désaveu pour l’ex Chérif de Ouagadougou, désormais du Burkina Faso, qui pense toujours qu’on doit gérer la sécurité de notre pays par des sautes d’humeurs teintées de haine et de volonté de vengeance. Heureusement qu’on a un président qui s’affirme au fil des jours. Dieu bénisse le Burkina.
3. Le 8 juillet 2016 à 08:05, par Nobga En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Un CFOP contre-nature, difficile de le diriger. Diabré défend aujourd’hui les putchistes qu’il combattait hier !
4. Le 8 juillet 2016 à 08:08, par Tapsoba R(de H) En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Il semble que ,d une part , le decret de nomination du président de la commission constitutionnelle Me Alidou Ouédraogo(il reste en place) sera repris en tenant compte des observations de l opposition et d autre part,les propositions au sein de cette commision dans le cadre des travaux de ses membres seront adoptées par consensus et non par vote à la majorité relative comme précédemment entendu/lu ça et là.(Yaya Boudani sur RFI ce matin)
Un point important qui méritait d être souligné.
5. Le 8 juillet 2016 à 08:21, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
’’Le chef de l’Etat a tenu à nous présenter ses excuses pour ce qu’il appelle des malentendus et des erreurs et a pris l’engagement devant nous, que ces genres d’entraves ne se reproduiront jamais’’.
C’est honteux que dans un État organisé, le Chef de l’État en arrive à s’excuser devant son opposition à cause des frasques causées par la Police sous les ordres d’on ne sait quel zélé !!
Par Kôrô Yamyélé
6. Le 8 juillet 2016 à 08:27, par CP En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
HE OUI, ROCH Commence a devenir Président de la Republique en faisant valoir sa force de frappe : la sagesse, l’humilité, la concorde. par expérience, vos proches ne vous donnent plus des conseils pour l’intéret de pays mais pour leur propre intéret. Ce sont vos adversaires qui peuvent vous dire la vérité car ils n’ont que cela a faire. ils ne peuvent prétendre en rien du pouvoir avant les 5 prochaines années. Si blaise avait écouté son opposition, notre pays ne serait pas dans une telle posture. Bon courage à tous. Vive le Burkina Faso.
7. Le 8 juillet 2016 à 08:44, par fils de l’homme En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Très faux Mr Zeph. si les agents de renseignements juge, sur la base d’informations qu’ils detiennent, ils peuvent informer l’autorité centrale pour empecher les mouvements de tout individu. Meme si toi tu a des entrées louches qui peuvent destabiliser le pays, on peut de mettre en lieu sur le temps qu’il faudra sans un jugement. acceptez qu’aucun interet individuel ou de groupe ne prime sur la quietude de la nation.
8. Le 8 juillet 2016 à 09:08, par AO En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Réfléchissez bien ces gens ont été responsable de n’importe quoi dans notre pays. Ils sont tellement égoïstes qu’ils sont capables de tout. Allez en France, c’est cette liberté qui est à la base de l’insécurité.
9. Le 8 juillet 2016 à 09:28, par Valea En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Zeph voyons, qu’est ce que tu penses que Blaise Compaoré puisse dire de bon, de constructif à ces deux compères pour notre pays d’aujourd’hui. Mais il y a une chose qu’il faut dire à Achille Tabsoba, si de par ses agissements avec Blaise Compaoré, il provoque des troubles ici au Faso, il doit savoir qu’il n’échappera pas indéfinement à la colère de notre peuple. Il faut que cela soit clair et Zeph lui-même doit le signifier à ses amis de circonstance.
10. Le 8 juillet 2016 à 09:43, par victoir En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Zeph les honnêtes citoyen ne fuit pas leur pays tu a vu que Achille TAPSOBA a été pris en pleine fuite Zèph ta place n’est pas a coté de ces gens la
11. Le 8 juillet 2016 à 10:03, par MOREBALLA En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Nous avions recommandé aux puissants du pouvoir de l’ex monarchie Blaise COMPAORE de traiter avec beaucoup de civilité à l’égard de leurs camarades politiques d’avant car ils ne savent pas ce que sera fait demain et ceux qu’ils auront à souhaiter des mêmes traitements de civilités. Nous avions voulu traduire aux ex hommes forts que tout était réuni qu’il perde le pouvoir par comment seul le présent en est plus explicite et révélateur. J’ai ceci à dire aux hommes forts du moment, tant que l’eau ne va pas se troubler et se décanter rien n’est acquis. Hier la majorité des dérives du régime de Blaise COMPAORE était orchestrée par le trio RMCK, Salif DIALLO et dans une moindre mesure Simon COMPAORE. Un éclair retour de l’apogée du régime COMPAORE était marqué par le bi clanisme du Rocko et de Gorba (Salif DIALLO). A l’époque être militant du CDP ne suffisait pas car il fallait choisir son camp, celui de Rock ou celui de Gorba. Une fois j’avais eu à le dire : si la guerre se mène au sein du CDP était détournée contre l’opposition politique (de l’époque), elle ne survivra pas un trimestre. Blaise COMPAORE aurait resté au pouvoir comme il l’entendait s’il n’y avait été indécent aux ambitions démesurées de Raoul de se constituer UN CAMP de trop au sein du CDP, au sein de la classe économique et même au sein de l’armée. Les garçons de courses politiques des deux camps de l’époque se donnés l’objet de s’affranchir de la tutelle et d’être eux-mêmes des Califes avec pour guide incontesté et incontestable PAUL FRANCOIS COMPAORE. Je recommande aujourd’hui au pouvoir en place d’arrêter la gouvernance politique de la VOYOUCRATIE, du CDR et bannir tout esprit de la mesquinerie, de la médisance et opter la construction des solides politiques par les véritables intelligences du développement socioéconomique. Si les idées vous manquent, ce n’est pas grave, le diplôme est le fruit de l’intelligence prend la possession de tout d’être qui ne pense à nuire son prochain ; c’est l’utilisation des fruits des intelligences qui peuvent être orientés à des actions nuisibles. Tous qu’ils sont nos hommes politiques sont incapables d’enfouir dans les tréfonds tout esprit rancunier. La suffisance à tout égard de l’ex pouvoir doit suscité un permanent introspection des hommes politiques du moment à rechercher les intelligences d’où qu’ils trouvent pour une réussite plus éclatant, sinon je n’ose pas dire ce que sera fait demain.
12. Le 8 juillet 2016 à 11:15, par ka En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Merci à son excellence monsieur le président Roch Kaboré pour cette humidité, en mettant vos ministres à leur place et à leur responsabilité. Pour cette interdiction de voyagé infligé aux deux larbins qui veulent aller trouver l’introverti Ivoirien Blaise Compaoré et préparer les dynamites pour le Burkina est justifiée, mais il fallait que le ministre de tutelle soit claire avec la justice et le peuple en présentant le motif qui rentre dans le cadre de la sécurité nationale. 50.000 motifs existent pour que la justice interdise ces larbins de sortir du Burkina à cause de la sécurité nationale : Mais dans un pays comme le nôtre dont le favoritisme des postes clés sont donné aux amis et à la famille, et non mettre la compétence en avant, en mettant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, au moment où il faut, voilà les résultats. D’ailleurs si dans un contexte particulier ou le Burkina à besoin des compétences pour avancer, on met des cancres ministres a la place des cornichons, on n’est pas sorti de l’auberge. Son excellence monsieur le président Roch Kaboré est devenu un commis planton des personnes incompétentes pour demander pardon à leur place. Que Dieu tout puissant capable, sauve le Burkina.
13. Le 8 juillet 2016 à 11:16 En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Internaute 7,
on vous dit qu’il faut une décision de justice. La justice seule est compétente. Et jusqu’à présent, la justice n’a rien dit
14. Le 8 juillet 2016 à 11:51, par ziguehi En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
vive zeph. ils sont libres de voyager. le balai citoyen a encore le courage de se présenter au grand jour ? tant que leur mentor de ZIDA ne rentre pas au pays ces gens là sont sans crédits aux yeux du peuple. combien zida a payé depuis le canada pour qu’on vous octroie ce prix de complaisance ? avez vous expliquez à amnsty international que vous avez avec et comme votre mentor zida pillé le denier public après notre insurrection ? dieu dort pas
15. Le 8 juillet 2016 à 12:08, par Solidaritesf En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Cher Internaut 13, il ne faut pas t’ attendre à ce que la justice dise quelque chose ici.
Au Burkina, ce club d’affairistes ne parle que pour sauvegarder ses seuls intérêts égoïstes.
On doit exiger dorénavant que les juges s’expliquent devant les justiciables tout comme les autres personnalités et institutions de la république au lieu de s’engouffrer sous la soit disant intime conviction pour prendre des décisions totalement indéfendables à tout point de vue. Zéph doit exiger simplement de cette institution, une obligation de communiquer quelque soit l’indépendance que la république va la concéder afin de mieux garantir la transparence et la bonne gouvernance.
Que Dieu bénisse et éclaire toujours notre Président Rock dans ses prises de positions courageuses.
16. Le 8 juillet 2016 à 12:44, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Moi j’aimerais dire à ce rappeur de SMOKEY qu’il est devant le Président de la République du Burkina Faso, Chef de l’État, Chef du Gouvernement et Président du Conseil des Ministres, et que donc il n’est pas sur une scène de danse ou dans son studio, et par conséquence il doit par respect, se décoiffer la tête de son petit chapeau de charlatant !!! Le protocole devrait désormait veiller sur toutes ces incongruités. Sauf les coiffures de type coutumier, réligieux ou d’un titre reconnu comme celle d’officiers, doivent être tolérées. On ne vas pas demander au Moro Naaba, au Nonce apostolique, au Monseigneur ou à l’Imam d’ôter leurs coiffures, mais à SMOKEY oui parce qu’il n’est rien de toux ceux-ci. Alors pourquoi accepte-t-on qu’il arbore ce petit chapeau moqueur enfoncé dans sa bourrasque de cheveux devant le Président ?
Par Kôrô Yamyélé
17. Le 8 juillet 2016 à 13:37, par Nobga En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Vous parlez d’excuses du PF ! Attendez de voir à quoi cela ressemble. Il dit que cela n’arrivera plus ! Qu’est-ce qui n’arrivera plus ? On ne les laisserait plus rentrer dans l’avion, mais on les interdira tout simplement de quitter le pays avec les justifications nécessaires. Ils ne seront donc plus honnis !
18. Le 8 juillet 2016 à 14:56, par BEN En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
heey toi diabler you camldown a bit
je te repond mille fois of course, une autoritee qui a en charge la gestion d,un pays comme l,a votre, surtout si c,est le premier responsable du pays , il a le plein droit de faire descendre des
bandits de leurs velo, ou de leurs motos meme s,ils sont en jet priver ou en boing. Simplement parcequ,il n,y a point de demoncratie en afrique.IL n,y a que des metodes qui fonctiones.et chaque president africain choisi sa maniere. TOI DIABRER tu tremble sur toi pour rien si on te place a la tete du faso de suite tu feras meme may be pire. ce n,est pas de la democratie que vous faites in africa mais de la sorcelerie mechante. ROCK le sait c,est pourquoi ceux qui utilisent descendent des avions sans menagement. quand the people te fait confiance tu dois prouver et etre a la hauteur , et s,il y a des gangsters qui cherchent toujours a ce que ca se gate , bainnn on utilise la methode africaine pour vu que ca profite a leur maitre et eux meme.tu ne poura rien changer par toi meme ni de toi meme,meme si tu arrivais a la tete du faso, c,est un fait>.>>>tu parles de justice ?ou ?ca n,existe nul part.tais toi attendton tour de servir vos maitres/.
19. Le 8 juillet 2016 à 19:50 En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Koro Yamyele m’ etonne toujours par ses incoherences.Le Burkina Faso est un pays laic. Les imamns et autres pretres et pasteurs sont des simples citoyens devant le president. le Burkina Faso est une republique. Il n’ y a pas de Moro Naba ouGogo Naaba devant le president de la chose publique. Si Smokey doit se decoiffer, tout le monde doit aussi se decoiffer. Qu’ enm sais- tu ? Peut- etre que Smokey est aussi le pape de ce en quoi il corit mais qu’ il ne veut pas le rendre pubic. Tu as souvent des idees utiles mais en general, tu raisonnes comme un analphabete agriculteur. A force de manier le fumier, beaucoup est monte dans ton petit cerveau de vieux con.
Cordialement.
20. Le 9 juillet 2016 à 08:07, par lemoine En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Allons seulement vers le Burkina Faso prospère. Parlons peu et utile, agissons beaucoup et bien et que chacun mette réellement du sien. Ceux qui sont assis pour la critique constructive, c’est bien. Ceux qui sont assis seulement pour la critique, de grâce. Le temps n’attend personne, même pas le Burkina Faso. Allons vite vers un Burkina Faso prospère et paisible pour tous.
21. Le 9 juillet 2016 à 14:35, par ka En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Intervenant 19, tu te trompes pour une seule raison : La culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple et son pays. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie et même de sa laïcité. Si le Burkina est rentré sans aucune inquiétude dans les crimes, la corruption a ciel, et le manque de respect de son prochain, c’est parce que nous éloignons de nos continuités des coutumes. La chine qui avance sans reculons pour être le premier pays le plus puissant du monde, a su combiné ses continuités de coutume et modernité, ‘’’exemple salué un étranger ou l’ainé sans baissé la tête devienne un sacrilège,’’’ et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Depuis la nuit des temps, aller dans la cour d’un chef mossi pour le saluer sans ôter son chapeau est une insulte : Et la réaction de mon ami Körö est tout à fait normale, dont Roch Kaboré qui fait partie de la ligné de chef coutumier devait confirmer. Aujourd’hui, si le continent Africain n’avance pas, c’est que son peuple est totalement égaré, parce qu’il a honte de ses continuités des coutumes, ce peuple guerrier et battant s’est abaissé en ayant honte de son passé. Comme me disait toujours mon grand-père, ‘’’comment un arbre peut-il croitre sans ses racines ? Comment un arbre peut-il vivre avec les racines d’un autre arbre ? Le peuple Africain avec des idées à 100% comme celui de l’intervenant 19, est devenu un peuple sans racine, sans culture, disons un peuple venu de nulle part, égorgé par des croyances venu d’un autre monde. L’erreur fatale de l’Africain, et de ne pas croire à lui-même, n’en parlons pas de sa culture ancestrale dont il a honte.
22. Le 10 juillet 2016 à 10:32, par yembi En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
De simples excuses ! sous d’autres cieux le responsable de la securite devrait rendre des comptes mais comme ce n’est personne d’autre que simon de simples excuses suffisent. Continuez seulement a preter le flanc et a tatonner de la maniere que les autres sont partis et vous etes venus, de cette meme maniere vous partirez et d’autres viendront.
23. Le 10 juillet 2016 à 11:19, par Papa En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
Dites-moi il ya quel peche’ que Smokey porte son chapeau devant roch ? Barack Obama, le president le plus puissant du monde recoit ses invites’ avec des chapeaux et pourquoi pas Rock ? Ne montez pas la tete de nos chefs d’etat Africains qui finalement se prennent pour des monarques.
24. Le 10 juillet 2016 à 11:58, par ka En réponse à : « Aucune autorité n’a le droit, en dehors d’une décision de justice, d’interdire à un citoyen de quitter le territoire national », Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition
’’A’’ Papa intervenant 23, je confirme : Mais vois-tu, le manque de respect a son chef, le manque de discipline de tout en chacun, le manque du respect de nos origines et de nos continuités des coutumes, permettent des individus dans le pays de l’homme le plus puissant du monde, de tirer sur un noir déja à terre et sans défense, de tuer plusieurs policiers blancs sans se soucier. Pourquoi les hauts responsables de la chine abaissent leur tête en saluant les étrangers et les ainés, surtout leurs supérieurs ? C’est une continuité de coutume ancestrale et disciplinaire, qui obligent toutes les chinoises et les chinois de se respecter. Roch Kaboré ne fera jamais attention en tant que représentant du peuple Burkinabé, même ne le demandera pas, mais une personne éduquée et discipliner qui croit à nos valeurs culturels comme l’honorable SMOKY, l’ambassadeur internationale et incontournable de notre culture, pouvait montrer l’exemple, ce que voulait simplement dire mon ami Körö, dont je partage sa remarque.