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De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

jeudi 30 juin 2016.

 

Si les caractères pluriethniques, linguistiques et culturels du Burkina Faso sont présentés comme un atout, voire une richesse en général, ils deviennent un facteur de danger lorsque la politique s’en mêle. Ainsi, si la démocratie –par essence- est l’expression de la volonté du peuple, de son pouvoir et de sa vision, le choix des candidats, que ce soit au niveau local, national ou suprême, devait être volontaire et libre. Or, nous assistons depuis la fin des élections de proximité ou municipales à une montée de violence jamais égalée dans notre pays. Pourquoi tant de violence à la fin de ces élections ? Pourquoi de nombreux maires régulièrement élus sont-ils contestés par les populations ?

Nous pensons que outre la faute au législateur que nous avons exposé ici sous le titre : « Violence politique au Burkina Faso : le coupable c’est le législateur », il faut reconnaître que des causes profondes sont ailleurs et nous les avons légèrement abordées. Dans le présent article, nous allons les approfondir un peu plus. Notre but n’est pas d’avoir raison ou de dénigrer quelqu’un mais juste de contribuer à la réflexion générale sur le devenir politique, social et culturel du Burkina Faso.

Ainsi, devant la réponse du genre « il faut accepter les résultats des urnes (…) quelle que soient les modes d’élection » prononcés par Zéphirin Diabré en réaction aux violences, des voix continuent de s’élever pour dire non au sommet au point où on en arrive à se demander « si les élections font la démocratie ». Condamnation de principe ou ignorance des faits, il faut se rendre à l’évidence que la base et le sommet ne parlent plus le même langage. En attendant qu’un étudiant veille bien faire son mémoire sur ce sujet de philosophie politique, nous pensons qu’il faut interroger les bases sociopolitiques de notre société burkinabè. Notre conception actuelle de la société est-elle compatible avec l’exercice de la démocratie ?

Nous partons de l’hypothèse que les Burkinabè sont des xénophobes à l’école de la démocratie. Nous mesurons tout à fait les conséquences de notre hypothèse mais nous estimons à ce stade des choses qu’il faut se regarder dans le miroir et se demander ce qu’on est devenu réellement.

Nous partons d’un certain nombre de faits courants, anodins et triviaaux dans notre vie politique quotidienne sans que tout cela n’émeuve pas grand monde :
Premièrement, les députés à l’Assemblée Nationale sont à 99% des résidents de Ouagadougou qui, au nom de leur ethnie ou leurs origines vont briquer le mandat dans des zones rurales qu’ils considèrent comme « leur fief ». Ils fondent la légitimité de leur candidature sur le fait qu’ils sont ressortissants du village ou de la région et sont communément appelés « fils de la localité ».

Deuxièmement, tout comme les députés, les conseillers municipaux et par déduction les maires sont partout « les fils la région ou du village ». Résident ou non, « le maire doit venir de notre village » et pas d’ailleurs et aucune voix politique n’a encore condamné cette position dangereuse.

Les nombreuses associations de développement de la région... sont en réalité des temples d’intérêt pour politiciens basés dans la capitale. Fonctionnant sur la base de détournement de projets « vers sa région », ces bataillons politiques sont aux mains de puissants fonctionnaires avec leur représentant personnel dans le village ou la localité. La chaise musicale du lendemain des élections caractérisée par la course « à placer le plus de proche » paralyse le fonctionnement normal de l’Etat et tous les cadres dont les protecteurs ou les ressortissants de la région ne sont plus aux affaires rasent les murs. La fonction publique n’est plus seulement politisée, elle est ethnicisée et régionalisée.

Troisièmement, le regain de régionalisme de plus en plus grand et surtout sa banalisation. On entend dire… « c’est normal de nommer un tel parce qu’il est de la région de tel boss du MPP ». Le cancer du régionalisme touche malheureusement la seule région où cela n’existait pas encore par l’effet de la métastase. Ainsi, la Région des Hauts-Bassins et particulièrement Bobo était jusqu’à présent la seule localité qui avait une longue tradition démocratique non fondée sur l’ethnicité et même la nationalité. Avec le parti panafricain RDA de l’époque qui n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui, cette ville a compté de nombreux élus locaux qui n’étaient même pas voltaïques de naissance. De Monsieur Vinama Djibril Thiémounou, natif de Boboro et premier maire élu, à Bourahima Sanou, actuel maire, cette ville a connu des maires et conseillers venant de tout le Burkina Faso : Moosé, Lobi, Samo...

Mais le régionalisme montant dans les autres localités lors de ces dernières campagnes avec son lot d’ethnicité, cela a poussé les Bobo à « refuser les candidats non autochtones » ; ce qui explique « le pourquoi de cela ». Notons qu’à ce jour, nous avons entendu très peu de politiques, que ce soit de l’opposition ou du parti au pouvoir, condamner ces genres de propos. Ils ont tous condamné la violence et nous vous en félicitons mais ils ont tous oublié les causes du mal pour se focaliser sur ses manifestations.

Enfin quatrièmement, 99% des contestations actuelles sont fondées sur le fait que le candidat présenté par le parti n’est pas celui de la population. Cette guéguerre interne au parti cache mal les raisons profondes qui le plus souvent sont criées à la face par les manifestants « on ne va pas accepter un maire étranger chez nous ». Et cette vague de contestation des maires « non autochtones » est aujourd’hui la base de cette contestation, ce qui laisse entendre que les cadres des partis et les bases n’avaient pas les mêmes listes ou n’ont pas la même conception de la démocratie.
Il ne faut pas se voiler la face, car si le sommet prône la démocratie véritable, elle agit comme la base c’est-à-dire la démocratie régionaliste, celle basée sur l’ethnie ou la région, ce que nous avons appelé l’ethno-démocratie.

Nous sommes donc en ethno-démocratie et nous avons forgé ce terme pour caractériser la démocratie africaine et burkinabè dans ses manifestations actuelles. Loin d’être une démocratie de libre choix, l’ethno-démocratie se caractérise par la forte présence des déterminants ethniques ou régionalistes dans la vie politique aussi bien dans le choix des candidats que dans le vote des électeurs.

Ainsi, on adhère à un parti politique sur la base de la région ou de l’ethnie. On vote un candidat, non pas sur la base d’un programme, puisqu’ils n’en n’ont pas et que quand ils en ont, il est distribué comme un gadget entre les membres et cadres du parti. Les journalistes n’en reçoivent presque jamais, peu le lisent et tous se ventilent avec ce papier pendant les meetings.

Les deux maux de la politique burkinabè, ceux qui plombent la vie politique et démocratique en Afrique et au Burkina Faso sont : l’insouciance et/ ignorance de la classe politique et la méconnaissance et/ frustration du peuple.

Ainsi par insouciance, la classe dirigeante croit que le fait d’être ensemble dans un même pays est quelque chose de définitivement acquis. En rappel, le Burkina Faso actuel est une ancienne colonie d’exploitation qui a été supprimé et ensuite reconstruit contre la volonté de certains de ses ressortissants. L’histoire officielle ne parle que de ceux qui ont œuvré pour la reconstitution et semble ignorer ceux qui étaient contre. Il a ensuite été secoué par le Mouvement Autonomiste de l’Ouest (MAO) dont les héritiers sont encore là. Après tout, ce sont les secrets de famille et la partie honteuse de notre histoire.

L’Angleterre vient de quitter l’Union Européenne, ça c’est loin là-bas derrière la mer. Mais sur notre continent, les velléités sécessionnistes ont abouti au Soudan (Soudan du Sud) et en Ethiopie (Erythrée) et les conflits qui sont à nos portes comme la crise casamançaise au Sénégal et la rébellion au Nord Mali ne sont-elles pas des manifestations ethniques dans un contexte démocratique ? Ceux qui se croient fort aujourd’hui par leur ethnie ou leur région doivent se dire que la frustration a des limites et jusqu’à quand les autres vont continuer à avaler des couleuvres.

De même, la méconnaissance de la nature réelle de nos peuples fait que nous importons des kits d’instruments de gouvernance comme la friperie et les voitures « France-au-revoir ». Après les pères-fondateurs avec le parti unique, nous avons connu le socialisme avec les héritiers et ensuite l’ouverture démocratique des années 1990. Les mêmes dirigeants ont réussi la prouesse de se convertir à toutes ces idéologies et passent d’un courant à l’autre. Ils sont forts, ces Africains et ces Burkinabè ! A cette allure, l’Afrique semble suivre l’idéologie politique à la mode et si quelqu’un venait nous proposer autre chose, les grands fétichistes de la démocratie seraient les premiers à changer au gré de leur intérêt.

Et le peuple dans tout ça ? « Le peuple mouton » qu’ils l’appellent en célébrant leur victoire d’être élu au champagne importé. Au moment où « le peuple mouton » n’a que seule référence son village et que le député est à l’Assemblée Nationale parce qu’il est le fils de la région, qui va condamner les élans ethno-démocratiques ?

Nous n’allons pas enfoncer le couteau en évoquant ces juristes rédacteurs des textes qui, faisant partie de cette classe dirigeante, sont frappés, en général, par la méconnaissance des aspirations du peuple et le complexe de l’intellectuel suffisant par déformation professionnelle. On les a vus s’agiter pendant la transition et on les voit encore dans cette « commission » mise en place pour rédiger la nouvelle constitution. Ou ceux qui les ont désignés ne connaissent rien ou ils sont tout simplement complexés devant ces pseudo-intellectuels qui n’ont fait que nous attirer des ennuis depuis le Front populaire jusqu’à la transition.

On ne le répètera jamais assez « un constitutionaliste n’est pas un rédacteur de constitution comme un obstétricien n’est pas le père de l’enfant ; il accompagne le couple dans son projet de bébé » . On les voit venir sur leurs grands chevaux… Ils vont dominer les débats et nous sortir des choses que peu comprennent.

En conclusion, nous sommes dans une situation où les dirigeants politiques ont honte d’exposer leurs positions régionalistes et ethnicistes devant le grand public et les militants à la base le font au grand jour et en toute impunité. Pour être élu à l’Assemblée Nationale ou à la mairie, il faut être fils de la région. Lors de la campagne présidentielle passée, Ablassé n’a pas hésité à y ajouter le critère religieux (mooaga musulman du plateau central), ce qui doit interpeler plus d’un en vous disant que ça monte d’un cran. Si ce n’est pas cela de la xénophobie, merci de revoir la définition du concept alors.

Abou Bamba DOUKARE (ABD)
Pour Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 29 juin 2016 à 12:43, par wonou En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Très belle analyse de la situation sociopolitique de notre pays. Elle permet de comprendre bien des choses, de la confection des listes électorales aux différentes élections, de la composition du gouvernement qui se veut un dosage régionaliste et ethnique, aux difficultés de mise en place des exécutifs locaux. Je suis convaincu que nos politiciens connaissent bien la situation. Mais ils ne sont pas prêts à ce que les choses changent parce que leurs pouvoirs s’en nourrissent pour se perpétuer.

  • Le 29 juin 2016 à 12:54, par IBRAHIM En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Les incidents survenus à Gomboro dans la province du Sourou sont essentiellement dus à l’attitude du prétendant à la mairie, en l’occurrence monsieur Moussa Diallo et de son mentor le député Mamadou Diallo .Ils se sont rendus coupables d’attitudes et propos aux antipodes de la démocratie et de l’esprit de cohésion sociale. A Gomboro comme dans l’ensemble des villes et villages de la province du Sourou,les populations en général cohabitent pacifiquement sans discrimination ethnique ou religieuse. Mais le député a malheureusement mis en avant son appartenance ethnique peuhl pour tenter de hisser son frère à la tête de la Mairie. Cela a évidemment frustré les autres composantes ethniques qui s’opposent à l’instauration d’un germe de discrimination ethnique dans la commune. Par ailleurs, la population est hostile au comptable pour une question de délit d’apparence car son revenu du maquis ne saurait justifier l’acquisition du véhicule tout terrain qu’il possède. Il est suspecté de malversations dans les lotissements de parcelles. Le mauvais comportement du député est à la base de la perte de vitesse du MPP dans certaines principales localités comme la vallée du Sourou et même à Gomboro.Ce sont autant de griefs et de maladresses politiques du député et de ses acolytes qui expliquent les violences survenues à Gomboro.Les responsables du MPP devraient situer la responsabilité de leurs militants au comportement déviant.

  • Le 29 juin 2016 à 13:00, par Sidsom En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Très belle analyse. Vous touchez ici un des grands maux de notre démocratie. Vous auriez pu aller plus loin en vous posant les questions suivantes : Pourquoi le président Thomas SANKARA a été assassiné ? Pourquoi Zéphirin DIABRE n’a pas été élu président ?

  • Le 29 juin 2016 à 13:15 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Bonjour votre analyse est trop technique, donc bonne pour des technocrates. Attention je ne dis pas qu’elle est creuse et mauvaise, je reconnais qu’elle est belle et très objective mais adressée à des technocrates. Nous du village, nous voulons un maire local, qui vit nos réalités, qui connait nos us et coutumes, qui peut faire les sacrifices à nos ancêtres, dont la famille est propriétaire terrien dans le village, etc. bref on veut un fils du terroir. Au cas contraire il faut changer la manière de designer les maires sinon il aura toujours des affrontements. Imaginez un peu un gourounsi qui veut être mogho-naba, que lui réservera les mossi ? C’est la même chose pour nos mairies. Je répète il faut changer la manière de designer les maires. Par exemple les conseillers sont élus mais les maires sont nommés par l’administration comme c’est le cas pour les délégations spéciales. Je pense que ça va résoudre un temps soit peut l’ethno-democratie.

  • Le 29 juin 2016 à 13:19, par Somedame En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    En voilà qui accepte ne pas voiler sa face. Félicitation ! C’est honnête. Maintenant Quelles orientation de solutions ?

  • Le 29 juin 2016 à 13:34, par LE CITOYEN En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Comme je l’ai dit comme commentaire sur votre premier écrit, il faut accepter et oser indexer l’origine du problème pour avoir une solution. Encore une fois de pus vous faites un long développement inutile sans oser vous attaquer aux causes profondes. remarquez les intronisations de prétendus chefs de canton actuellement dans des régions connus sans chefs au sens moaga (chef administratif conquérant pour la plus par différents des chefs de terre ou tengsoaba" représentants les autochtones et leurs coutumes qui ont été phagocytés ou assimilés de force). Chacun va recréer chez lui ce qui lui est imposé à Ouagadougou ou au plateau mossi pour rendre la monnaie. COMME JE L’AI DIT PRÉCÉDEMMENT NOUS SOMMES A L’ORÉE D’UNE DÉFLAGRATION PROCHAINE SI NOUS N’Y PRENONS GARDE ET NE RÉAGISSONS PAS A TEMPS.

  • Le 29 juin 2016 à 13:57 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Bravo à l’auteur de cet article ! Nous avons intérêt à prendre le contenu très au sérieux !
    Une preuve supplémentaire, lisez la liste de nomination du conseil des ministres de chaque mercredi !!! C’est flagrant !!!!Pauvre de nous !!! Et, le trio, les trois mousquetaires qui nous gouvernent !!! Ça crève les yeux !!! Bref !!!

  • Le 29 juin 2016 à 14:04 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Enfin des gens commencent a dire haut ce que tant de Burkinabe cachent....allons seulement.Il arrive que l’on se sente etranger chez soi.....jusqu’a quand ?

  • Le 29 juin 2016 à 14:38, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    M. DOUKARE Bel écrit comme d’hab.
    Mais à mon avis c’est difficile d’éradiquer le phénomène ethnique ou régionaliste dans la politique, surtout au niveau des élus locaux. A terme d’ailleurs naitront d’autres phénomènes religieux ou corporatifs à l’image des lobbies juif, confrérie musulman ou catholique, propriétaires immobilier, producteurs agricole, industriels .... l’exemple des Francs maçons est aussi proche de nous.

    Ces choix sont les expressions des populations et s’ils sont majoritaires c’est la démocratie. Si les populations préfèrent un ’fils de la région" ou telle catégorie de personnalité à leur tête c’est leur choix et c’est l’expression de la démocratie. Le tout c’est que au niveau national, les politiques de développement du pays ne soient pas colorées. Et ça ne risque pas trop puisque ce sera l’action des differents "fils de la région". Qui va se négliger ? De toute façon les histoires de "fils de la région" ne survivront encore que le temps de une ou deux générations du fait de la mondialisation et des brassages de populations. Et c’est pas exclu que l’on aie un Compaoré président des états unis ou de la Côte d’ivoire dans 50 ans (lol...)

    En fait la démocratie ne veut pas dire le bon choix. C’est juste le choix de la cohésion d’un groupe. Sinon la majorité peut faire le mauvais choix. A ce sujet je suis sûr que beaucoup de forumistes abonderont dans le même sens que moi au sujet des RSS exception de leurs fidèles partisans Kôrô Yam, le vieux Ka et leur cadet Somé lol...

  • Le 29 juin 2016 à 14:38, par Soyons tous honnêtes En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Bel article, écrit avec modération et respect des lecteurs. Pour ma part tant que les politichiens( pardon ! politiciens) vont tenter au nom de l’égoïsme et de l’égocentrisme de manipuler les peuples , tant que ses politich… seront laissés laisse guidon par les responsables et tant que le peuple continuera sa moutonnerie il est à craindre le Chao. Mais comme des moutons ils sont convaincus que ça ne se passera pas chez eux (dans leurs cours, famille, quartier, village, région, ethnie …..) mais ils risquent d’être très désagréablement surpris comme le disait le frère Norbert Zongo, on va tous chier ici, laisser faire seulement.
    RSS, Zephirin,Achille Tapsoba, Ablasse, Tahirou B, Dabilgou V, Benewende Sankara, Bado L, OSC, Chefs coutumiers, Religieux, traditionnalistes, très chers compatriotes, amis du Burkina vous êtes tous interpellés car l’heure est grave. Aux politiciens, de grâce arrêter les calculs politiciens on a n’a plus le temps de jouer à ce jeu

  • Le 29 juin 2016 à 14:58, par L’AFRICAIN En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Très bel article dont le titre pourrait être un sujet de thèse pour nos sociologues, politologues et autres.
    Merci pour cette introduction à la démocratie à l’africaine.

  • Le 29 juin 2016 à 15:25, par vigilance En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Merci d’aborder le sujet que beaucoup de burkinabè feignent d’ignorer. Durant la campagne présidentielle le fait ethnique a été exploité et personne n’a voulu en parler. Si tu n’es pas de telle ethnie tu ne peux être président du Faso.
    Donc à défaut d’être président du Faso, les ethnies minoritaires se replient sur elles et refusent de partager le pouvoir avec les autres ethnies.
    Les Bobo ont raison d’exiger que leurs fils prennent la responsabilité des mairies car il est inpensable qu’un Bobo soit maire à Ouagadougou.
    Donc pour prévenir les violences ethniques il faut que les burkinabè aient le courage de l’aborder à travers un débat national. Sinon ce n’est que le début le pire reste à venir.

  • Le 29 juin 2016 à 15:26, par le citoyen En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Bonjour,
    très belle analyse.
    Ce n’est pas Ablassé qui a utiliser le facteur ethnie seulement même le grand Gorba du MPP a eu à déclarer à Ouahigouya que tu ne vas pas laisser Rock aller voter autre ethnie.( Fo na bassa Rock hounti voté Bouzinga).
    Ce même bonhomme a eu à faire une sortie concernant les 100 jours de Rock et il a dit que si d’autres étaient élu le Burkina allait connaitre une guerre civile.
    Vas à Ouahigouya et tu parles de l’UPC on te traite comme un étranger, un minable un moins que rien parce que on se dit que le mossi est l’être suprême par essence au Burkina et ça c’est des soient disant intellectuels ce même Gorba ( un traitre qui va mal finir) .

  • Le 29 juin 2016 à 15:32, par véritas En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    C’est du propre ton article ! Je pense qu’en tant que Burkinabè, on doit tous ouvrir les yeux et regarder la réalité en face ! En réalité, qu’on le veuille ou non, on doit accepter de se reconnaître dans le reflet de cet écrit ! Nous avons beaucoup régressé dans ce pays depuis la fin de la transition. Les comportements à caractère ethnique ont beaucoup miné nos actions et fragilisé le tissu social dans notre pays ! Cherchons plutôt à nous unir autour de notre jeune nation toujours en construction. En vérité, je ne cesserai jamais de le dire, le problème de l’Afrique, ce sont ces soi-disant intellectuels !

  • Le 29 juin 2016 à 15:39, par lecorbeau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    "Premièrement, les députés à l’Assemblée Nationale sont à 99% des résidents de Ouagadougou ..." Vous êtes sur de ce que vous dites ?D’où tenez vous ses statistiques ?

  • Le 29 juin 2016 à 15:52, par Sawadogo En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 4, Ce serait dangereux de voter les maires, crois moi si cest le cas, beaucoup de maires seront des mossis. Laisse les partis politiques continuer comme ils le font. Je suis d’accord avec vous, les maires doivent être, autant que faire c’est peu, un fils du terroir/autochtone. SI ON faisait les choses par élection, il ya de fortes chances à Bobo par exemple que le maire soit un mossi, inutile de vous dire qui ils sont majoritaires la bas et comme vous le savez les votes au Burkina voire l Afrique sont communautaristes. Prenons simplement une loi pour favoriser les autoctones qui ont fait preuve de générosité en accueillant les etrangers notamment les mossis.

  • Le 29 juin 2016 à 16:19, par Cheikh En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Très belle analyse mon cher Bamba. Mais je crois quant à moi que ce sont les Burkinabè qui ont peut-être mal compris les choses. On prône le retour des fils vers leur région d’origine, pour les inciter à investir chez eux aux fins de la prise en compte par chacun, de l’intérêt de sa localité. Cela a pour objectif de permettre aux zones les moins développées, de connaître une chance d’épanouissement. Du reste cela se fait ailleurs et non chez nous uniquement. L’un des buts recherchés ici étant de ne pas compter sur l’Etat en tout et pour tout. Mais comme les hommes sont tels qu’ils ramènent tout à leur profit personnel, dès lors qu’ils réalisent avoir trop investi chez eux, ils développent automatiquement une prétention et des instincts de chefs. Voilà pourquoi nous assistons depuis un certain temps à un foisonnement de chefaillons partout sur tout le territoire national. Mais en réalité cette logique de base ne devrait concerner que les villages enclavés. Car en s"étendant aux grandes villes cosmopolites, où la plupart des gros investisseurs se recrutent déjà parmi les allogènes, çà conduit hélas à une catastrophe évidente. Du coup, ceux-ci se sentent comme exclus par ingratitude du système de gestion d’une localité, où ils étaient considérés jusque-là comme des ténors. Mais dans ce cas, il faut faire attention ! Car ans la province du houet par exemple, les autochtones ne se cantonnent hélas que dans des rôles de paysans et de fonctionnaires. Les grands opérateurs économiques viennent tous d’ailleurs. Alors, qu"arriveraient-ils si par déception ils se rétractaient tous, pour devenir de simples observateurs, jugez-en.

  • Le 29 juin 2016 à 16:40, par nongbara En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Très très belle analyse !!!!!!!!!! Propose nous un article sur la transition de ZIDA car pour ceux qui sont aux commandes actuellement tu en auras à faire toujours. Le chien ne changera jamais sa manière de s’assoir sauf si on y met du feux à l’endroit ou il doit s’assoir.

  • Le 29 juin 2016 à 16:43, par Naboho Lassina En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Ne fais chez les autres, ce que tu refuses chez toi.Comment se fait il, que toutes les élections tenues au Burkina Faso, sont à majorité à base ethniques,en passant de la présidentielle ,législative et des municipales.Nous devons changer de mentalité et de comportements envers les autres.Faisons tomber les barrières ethniques et tout ira mieux.Le vivre ensemble c est meilleur.Merci

  • Le 29 juin 2016 à 16:46, par jedeon En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    c’es ça même. ce qui me fait le plus mal est que même le CDP n’a jamais utiliser l’arme ethnique. ces arrivistes s’en servent pour diviser les gens

  • Le 29 juin 2016 à 16:53, par ibzevic En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    merci de toucher à cette question o combien sensible ; cependant vous auriez pu approfondir le sujet et être plus incisif en vous posant les questions suivantes ; pourquoi tous les présidents qu’a connus le Burkina depuis son accession à l’indépendance en 1960 ne sont-ils que des personnalités de l’ethnie majoritaire excepté les 2 samo ?ça donne l’impression qu’il existe une sorte de partage du pouvoir politique entre ces deux ethnies ; Les dirigeants politiques n’ont aucun intérêt à condamner les déclarations indiciaires ethnicistes tenues par certains politiciens parce qu’ils se reconnaissent dans ces propos ; Les gens ne magnifient l’unité nationale, la cohésion nationale que tant c’est l’ethnie majoritaire qui dirige le pays ; Sur la place publique on condamne ce genre de discours ethniciste mais dans le fond ils en épousent le contenu ; et une autre question : pourquoi NABERE HONORE a t-il été humilié par ZIDA après le départ de Blaise ; faisons attention ; aurait-il été traité de la même manière s’il était de l’ethnie majoritaire ? Simple question ; Pourquoi le Roi des mossé n’a t-il pas fait une déclaration publique à la suite des propos haineux et ethno-centriques tenus par ABLASSE OUEDRAOGO pendant la campane électorale étant entendu que ce dernier a fait de son ethnie un atout particulier ? Je pense que moralement une condamnation publique de la part du Roi des mossés aurait été significative ? Pourqoui ce silence ?

  • Le 29 juin 2016 à 18:04, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internautes 13 Citoyen. Je ne suis ni bisa ni mossi mais si je ne m’abuse, il y a une parenté à plaisanter entre Bissa et Yadega.
    En plus les Yadsé, on les connait Je reconnais qu’ils ont un langage souvent grossier. Les soit disant propos tenues à Ouahigouya à l’égard de l’UPC (diriger par un Bissa) peuvent s’inscrire dans ce contexte.

    Par contre n’analysez pas seulement le caractère "ethniciste" des communautés par leur propos, ou par les propos des leaders politiques, mais regardez surtout les actes. Je sais par exemple qu’à l’ouest et au nord, il y a des familles qui préfèrent voir leurs enfants célibataires que de les voir épouser des membres de certaines ethnies. Si vous observer bien les choses, le plateau central est la zone ou il y a le moins de pesanteurs sociales dans les alliances intra-communautaires. Ce n’est donc pas le nid de "l’etnicisme"

    Il y a des comportements ou des propos qui relèvent simplement de la solidarité "clanique", familiale, ou raciale. Vous n’allez pas me traiter de raciste parce je soutiendrais un noire à l’élection présidentielle américaine ou parce que je soutiendrais la candidature africaine au poste de secrétaire générale de l’ONU. La solidarité "clanique" raciale, régionale et voir continentale existe et existera toujours dans les rapports socio-politique et culturel.

    Bref il faut faire la part entre ce que j’appelle la solidarité clanique et "ethnicisme" caractérisé par une intolérance quasi cruelle d’une communauté tierce. Le Burkina est encore loin et même très loin du Rwanda ou de l’Allemagne hitlérienne.

  • Le 29 juin 2016 à 18:06, par ouedraoog biiga En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 2, vous êtes de mauvaise foi ! Ce n’est pas parce que le député se nomme Diallo qu’il ne devrait pas avoir de maire Diallo au Sourou ! ET puis, en quoi des militants UPC (les manifestants étant du chef lieu de la commune où tous les 3 postes de conseillers ont été remportés par l’UPC) peuvent-ils imposer le candidat du MPP à la mairie ?
    Soyez honnêtes et ayez un esprit démocratique !

  • Le 29 juin 2016 à 19:44, par ka En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Une analyse constructive, mais très incompréhensive pour des poussins extrémistes qui ont une seul idée fixe que pour un ethnie et son individu appelé Compaoré Blaise : L’histoire ethnique de notre monde s’est renforcé après Jésus-Christ, qui a mis des braises sur les histoires ethniques et les origines douteuses. Tous ceux qui sont nés avant les indépendances de notre continent, sont forcément des ethnies et des origines douteuses, puisque les nationalités dont ils se prévalent (ou dont vous vous prévalez tous) maintenant n’existaient pas au moment de leur naissance, et encore moins à la naissance de leurs parents. Qui sait si vraiment Blaise Compaoré qui a opté pour la nationalité Ivoirienne, ses ancêtres ne viennent pas de la Cote d’Ivoire ou du TOGO ? En plus, on naît où on naît, et de qui on naît, c’est une chose dont on n’est pas responsable, et qu’on ne peut pas le modifier. Aucune naissance n’est honteuse, et être né à BOBO comme Dioula, à Koudougou, à Ziniaré, à Ouahigouya comme mossi, à Tenkoudougou comme Bissa, cela ne peut pas être considéré comme infâmant. Simplement les querelles ethniques des politiques amateurs de notre pays, surtout pour les pouvoirs régionaux, constituent un obstacle considérable au développement du pays que nous aimons tous : Et si l’Afrique en est encore là où elle est, c’est en grande partie à cause de ça, et surtout des enfantins comme un Lionceau poussin, dont l’extrémismes exprime leur seule pensée, et qui n’admette pas qu’on lui oppose une autre manière de penser, pour faire payer les fautifs qui ont mis à feu et à sang le Burkina, comme les responsables du CDP, l’ADF/RDA, et son gourou de parent Blaise Compaoré, et repartir à zéro, sans haine, ni rancune entre victimes et criminels. Dans l’ombre de l’ex-homme-fort mais faible du Burkina, qui refusait toujours de quitter le pouvoir, une prétention le tirait en 2014 les ficelles du pouvoir, qui faussement d’être un vrai mossi, en croyant qui son ethnie ne le trahira pas, lui l’introverti et un criminel en puissance : Malheureusement l’ethnicité lui a joué un sale tour. Merci Doukaré. Et si nous oublions cette ethnicité, et pensé d’une même pensée Africaine, et dire que nous sommes toutes et tous des filles et fils de l’Afrique, comme Thomas Sankara a été qualifié par le monde entier, ‘’’’Digne fils de l’Afrique.

  • Le 29 juin 2016 à 20:14, par Beninin En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 23 en fait à Gomboro c’est pas les militants de l’UPC qui s’opposent à l’installation du maire mais plutôt tout le village ;et cela est lié d’une part à la mauvaise gestion dans le lotissement( avec la vente des espaces verts et administrative) et ce sont ces même personnes qui reviennent à la mairie ; maintenant en plus de ces parcelles c’est fort probable qu’ils vont vendre des champs de ces pauvres populations de Gomboro.
    D’autre part à Gomboro depuis le premier maires jusqu’à l’actuel maire (qui a été lynché par la population)c’est une seule personne(qui est un cadre dans l’administration à Ouaga) qui les imposent avec la complicité du chef de terre or cette même personne est le premier responsable dans la mauvaise gestion des parcelles.Les parcelles au villages sont devenu comme son champs .
    Donc en plus du Député Diallo ; Moussa Diallo a un mentor qui n’est autre que celui qui impose les maires à Gomboro. Moussa est son plan B sinon c’était son petit frère qui devrait être le maire mais il n’a pas élu conseiller.
    Le problème de Gomboro n’est ni de près ni de loin un problème d’ethnie mais plutôt un problème de mauvaise gestion des parcelles et d’imposition d’une seule personne que la population en a mare.Je vous rappel que dans les affaires de jumelage avec une commune française cette même personne à imposer un président qui ne sait ni lire ni écrire et le jumelage est présentement au point mort.

  • Le 29 juin 2016 à 21:06 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Intéressant mais il faut le reconnaître pour le moment qu’un peu partout les gens votent pour ceux qui leur sont proches. Mais à mon avis en Afrique ça va changer avec le temps. Il faut conscientiser.

    Il y a 50 ans il n’était pas imaginable qu’un noir soit président des USA. C’est arrivé à présent. Je me demande d’ailleurs si aujourd’hui un noir ou un arabe a une chance d’être élu en France. Pourtant c’est une démocratie.

    Les différences diviseront les hommes encore longtemps mais les pays pluriethniques existeront toujours car un pays va au delà de ça. Et puis tout le monde n’est pas intéressé par le pouvoir et ceux qui ont le pouvoir ne font pas forcément grand chose pour leur communauté

  • Le 30 juin 2016 à 07:19, par l’homme En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Je suis très réservé quant à la qualité de l’analyse. En effet, d’analyse il n’y en a pas dans cet article. Il redit simplement ce que le commun des Burkinabé pensent. Mais l’opinion publique ne peut être hissée au rang d’analyse. Ce racourci est périlleux pour la paix et la cohésion sociale.
    Les ethnies, les régions existent, cela est un fait. Elles ont existé comme entités sociales et géographiques autonomes jusqu’à ce que l’administration coloniale regroupe les unes, sépare les autres, dans l’optique de diviser pour mieux régner. Des groupes ethniques entre lesquels régnaient un climat de béligérance et de méfiance se retrouvent à partager une même aire géographique. Puis l’immigration de certaines ethnies pour recherche de terres arables et de moyens de subsistance les a conduits dans les villages d’autrui, où ils reçurent l’hospitalité, champs et femmes. Ces nouveaux venus dans les villages continuent de se réclamer de leurs villages d’origine, s’y rendent pour des cérémonies cultuelles, y investissent créant des emplois chez eux, au détriment de la zone où ils habitent.
    Les villageois sont des observateurs, et l’erreur de beaucoup d’intellectuels c’est de croire l’intelligence est leur seul apanage. Si dans un village on rejette un maire qui serait originaire d’un autre groupe ethnique, interrogeons les rapports entre ce maire et la population de la commune qu’il entend diriger. Les populations sont lasses des officiels importés qui ne font que les piller, les riduculiser, les mépriser.
    Par ailleurs, avez-vous déjà appris qu’un haut-commissaire, un préfet, un gouverneur nommé par le gouvernement a été rejeté ? Parce que les populations savent ce choix ne leur est pas dévolu. Alors, pourquoi le choix des maires, qu’on dit être de la souveraineté de la commune, continue de se faire par désignation depuis de mouilleux fauteuil à Ouagadougou. Ce sont ces nominations de maires qui sont inacceptables pour les populations.
    A l’auteur, je dis de faire attention pour ne plus transférer l’opinion publique sur le champ intellectuel sous le couvert de l’analyse.

  • Le 30 juin 2016 à 07:42 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    "Ceux qui se croient fort aujourd’hui par leur ethnie ou leur région doivent se dire que la frustration a des limites et jusqu’à quand les autres vont continuer à avaler des couleuvres."
    Très pertinente interrogation. souvent dans mes débats avec certains collègues de service ou promotionnaires, je tombe des nues des préjugés que ces soit-disant "illuminés" débitent en termes de propos. voici à titre illustratif quelques propos : "les peulhs n’ont pas de village" ; "les peulhs sont des voleurs" ; "les peulhs font dévaster intentionnellement les champs des agriculteurs par leurs animaux" ; ....
    Il y a une même qui m’a dit lorsque s’est un conflit "agriculteur#éleveur" ou "agriculteur#peulh" à Bombooré (Mogtédo), à propos de comment réinstaller les peulhs qui avaient été chassés de leur localité, "qu’ils n’avaient qu’à partir au Ghana".
    Vraiment je trouve qu’il faut se rendre vite à l’évidence par rapport à la question de la réalité de l’éthnicisme et apporter les solutions idoines avant qu’ils ne soit tard.

  • Le 30 juin 2016 à 07:43 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    « Ethnies » minoritaires de tout le Faso Unissons nous. Je vais sonner la charge pour une insurrection populaire des ethnies minoritaires afin de mériter la présidence du Faso sur des arguments objectifs et rationnels (intelligence, honnêteté, rassemblement, popularité, patriotisme, un peu d’argent). A ce jeu, des candidats à la présidence du Faso à la dernière présidentielle ’Diabré Zéphirin l’aurait emporté haut les mains. Sinon nous ethnies minoritaires, on ne sera jamais président malgré notre intelligence aussi. Rien contre les mossis, pas du tout, (ma femme est moaga), seulement certains mossés veulent faire au Burkina ceux qui leur a été réservé en Côte d’Ivoire jusqu’à l’arrivée de Ouattara à la présidence (et ça va persister).

    De bon nombre de présidents ou anciens présidents de ce pays, celui qui a fuit en CI est Moaga (il aurait tuer des burkinabé, en tout cas, il y a plein de martyrs au cimetière), celui qui a pris le pays pour 2 jours sous la transition (on dit qu’il a volé beaucoup d’argent), celui qui est là actuellement (on dit que c’est un bon bébé, un bonasse, qui n’a aucune carrure et c’est un qui est manipulé par l’Homme du Nord). Il est entouré de 2 autres moosés. Il faut arrêter ça. Si non, si on organise un concours du mérite pour être président ce gars sera dernier. On l’a fabriqué de toute pièce. Prenez son CV voir. C’est quelqu’un qu’on a poussé poussé seulement. Les ethnies minoritaires doivent prendre conscience qui ne sont que des faire valoir dans ce pays. Si ça continue, je prône la République du Grand Ouest, que je pré baptise le Faso Africain.

    Prolétaires de tous les pays unissez vous = ethnies minoritaires de tout le Faso, unissons nous.

  • Le 30 juin 2016 à 08:29, par lecorbeau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 21 ibzevictu tu te demande "pourquoi tous les présidents qu’a connus le Burkina depuis son accession à l’indépendance en 1960 ne sont-ils que des personnalités de l’ethnie majoritaire excepté les 2 samo ?"Je te rappelle que depuis l’indépendance jusqu’à Blaise Compaoré le pouvoir se trouvait au bout du fusil.Autrement dit le pouvoir se prenait par les armes.C’était les plus durs ou les plus courageux qui osaient prendre les armes à leur risque et péril pour accéder au trône.Donc il n ya aucune ethnicisme à ce niveau.Rappelle toi quoi des candidats comme Zeph Diabre sont arrivé 2ième aux éléctions présidentielles tandisque des candidats comme ablassé Ouedraogo "grand moaga du centre" "fils de cultivateur" et "musulman" tenait la queue du pelleton.Je pense que si les mossi était ethniciste des candidats tels que Zeph et Tahirou Barry n’allait pas arriverrespectivement 2ième et 3ième aux présidentielles.Sinon pour ma part je suis contre l’ethnicisme et le régionalisme.Mais l’analyse de l’internaute 22 lionceau est rès riche en enseignement et permet de faire la part des choses

  • Le 30 juin 2016 à 10:07, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 24 Ka.
    Tonton Ka vraiment !? Le vieux même quoi ? on vous sollicite au sujet de l’"ethnicité" et puis vous venez parlez de jésus christ. Vous voulez aggraver les choses oubien ?. Et Mohamet dans tout ça ? Pardon il ne faut pas envenimer la situation. Ici au Faso, nous on tue nos poulets et on donne les gésiers aux enfants, c’est tout.

    Blaise Compaoré a dû vous fatiguer deh ! Pardon il faut oublier son nom maintenant de toute façon il a fui comme d’habitude (Lui quand ça chauffe il fui deh !). Mais nous on est là, on n’a pas peur des fuyards.
    (excusez moi mais j’aime taquiner mes tontons, pardon faut pas m’insulter)

    Plus sérieusement je reviens sur votre conclusion que je trouve éloquent et qui rejoint en fait mon argumentaire :
    "Et si nous oublions cette ethnicité, et pensé d’une même pensée Africaine, et dire que nous sommes toutes et tous des filles et fils de l’Afrique, comme Thomas Sankara a été qualifié par le monde entier, ‘’’’Digne fils de l’Afrique."

    Vous conviendrez avec moi que dire que nous sommes filles et fils de l’Afrique relève d’une solidarité "continentale" ou "raciale". Prenons l’hypothèse ou le rapport de force devient en faveur des africains et que la majorité des leaders du monde soient issues de l’Afrique. Les européens, américains et asiatiques pourraient nous traiter de " ségrégationnistes continentalistes"

    En plus Tonton Ka, si on est africain, c’est qu’on est d’abord Burkinabè, si on est Burkinabè c’est qu’on est d’abord Peulh, Toussiant, Yadégà, ...... Au final cette identité africaine que vous prônez a une base (une racine) et sans cette racine elle n’existerait pas. Et la meilleure manière d’ailleurs de tuer votre "identité africaine" c’est de tuer ces racines c’est à dire les regroupements et la solidarité "ethnique"

    Tonton Ka, autant un père, une mère restera solidaire à son fils, autant vous auriez une solidarité "clanique" dans les entreprises d’un membre de ce clan. Et il en sera ainsi jusqu’à ce que le clan disparaisse.

    Tonton Ka, si demain vous êtes candidat à une élection, vos premiers soutient seront votre épouse, vos enfants, vos cousins, vos neveux et nièces et vos amis, ensuite viendront vos sympathisants. S’ils sont 9 millions sur 16 millions de burkinabè, vous remporterait les élections et vous serez le Président des 16 millions de burkinabè.

    Tonton Ka, moi Lionceau poussin reste persuadé qu’il n’a y a pas d’"ethnicisme" inquiétant au burkina. Il y a juste une influence "significative" des groupes ethniques dans les rapports de forces sociaux culturels et politiques et ça c’est normal.

    Excellente journée tonton
    Votre Lionceau poussin}

  • Le 30 juin 2016 à 12:10, par Amadoum En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique : C’EST LE MANGER ET LE BOIRE !

    Rien de mauvais a la solidarite, soit elle familiale, clanique, regionale, ou autre, mais une fois que celle solidarite profite a un groupe, au DETRIMENT de tous les autres, elle devient une bombe a retardement. Pire, quand cette solidarite se metamorphose en systeme poltique pour nuire aux autres, il est grand temps que la decence, de quelque lieu qu’elle soit, se leve et se fasse entendre. C’est peut etre attendre beaucoup de mon peuple !
    Tous ces positionnements et toute cette violence politique ont un et un seul objectif : prendre la place pour se remplir le ventre. La majorite de nos politiciens arrivent a leur poste. pauvres comme des rats de terre, et transforment ce dernier en instrument d’enrichissement illicite. Ils se developpent, developpent leur famille et proches, et tant pis pour le reste.

    Cette analyse pertinente doit etre lue et utilisee par tous les leaders politiques. Car, si nous ne prenons garde, ca n’arrive pas seulement qu’aux autres.

    Une fois de plus, je profite de l’occasion pour congratuler Mme la maire de l’arrondissement 3 et demander a tous ses nouveaux partenaires de la supporter. Quleque chose me dit que cette dame fera du bon pour les residents du 3.

  • Le 30 juin 2016 à 12:20, par ka En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 31, toutes critiques stériles sans des propositions de solutions meilleures, que de taper les têtes des autres contres d’autres, comme parler de Jésus et De Mahomet, ou Körö contre Ka, ne doivent pas être écoutés. Je suis un croyant pratiquant, connaissant les valeurs des versets de la Bible depuis ma naissance, et connaissant aussi les sourates parlant de la paix et de la tolérance du coran. Alors arrête d’insulté Ka, ou à chaque fois passé derrière mes messages constructifs pour vouloir me taper la tête contre ceux qui me lisent. ‘’’’Avant Jésus-Christ, petit morveux de Lionceau, on parlait rarement des ethnies, après Jésus Christ, le fléau s’est empiré avec des juifs et des arabes, des Romains et Egyptiens, des mossis et des dioulas, des baoulés et bétés, et j’en passe. Alors choisi un morveux comme toi, pour s’amuser à se désinformer les vérités pour tromper le monde, comme le fait ton gourou a COCODY. A partir de maintenant, reste à COCODY, et lèche les pieds de ton gourou, et laisse Ka continuer avec des critiques fondées pour aider la jeunesse à avancer et émerger le pays que nous aimons tous. Il faut te mettre dans ta petite crane d’escargot de la Forêt de Grand Lahou, que la critique doit être fondée sur l’argumentation solide et non de dénigrements, les injures, et les railleries comme tu le fais pour tenter de contourner les choses, et soutenir un criminel qui doit payer ses crimes dans le pays où il tuait qui il veut, là où il veut. Tu diras a ton Gourou que son grand-frère Ka l’avait répété a plusieurs reprises, que sans une politique juste, un représentant d’un peuple averti comme celui du Burkina, ne pourra maintenir sa domination, il finira par prendre la fuite, comme ça s’est passé le 31 Octobre 2014 avant 12 heures. N’essaye plus de me monter contre une religion quelque conque. J’ai parlé de celui qui m’a sauvé, Jésus-Christ mon sauveur, et qui est venu au moment que les origines et les ethnies se multiplient dans ce monde. Il est temps qu’à partir de cette minute, tu mettes ta ruses de taper les têtes des uns et des autres, là tu sais.’’’

  • Le 30 juin 2016 à 13:27, par koussoubé En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    gare à l’allogène qui voudra être maire actuellement dans ma commune rurale !!!

  • Le 30 juin 2016 à 15:32, par BADSON En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    J’éprouve de la gène à faire un tel débat mais le comportement de nos politique m’oblige à parler. Il y a une race de politiciens nuls mais qui se croient puissants que le Burkina Faso doit bannir. Prenez un gars comme l’homme du Nord selon un internaute qui a semé les germes du régionalisme et de l’ethnicisme au ministère de l’agriculture où il n’a fait qu’intégrer et favoriser des gens de sa région dans les nominations concernant les grandes directions et projets du ministère. Ces mêmes gars reviennent aujourd’hui sous d’autres couverts pretextant le bien de ce pays. Les burkinabè méritent ce qu’ils sont entrain de vivre présentement. Vous n’avez rien vu encore. Quand ils vont brûler le pays c’est là que vous allez comprendre.

  • Le 30 juin 2016 à 16:21, par Danton En réponse à : Ecrit tendancieux et léger

    M. Doukaré, autant je conviens avec vous que l’ethnisme en politique est en trauin de gagner du terrain au Burkina, autant je me demarque de certaines inepties et contre-vérités historiques que vous débitez. Quand vous affirmez tout de go-et malheureusement certaines personnes ,mal avisées embouchent la même trompette que vous- que les bobo ont refusé cette fois qu’on leur impose des personnes étrangères à leur région, c’est faux. La raison en est que 1) les bobos ne sont pas les plus nombreux à Bobo-Dioulasso, donc leurs seules voix ne peuvent pas imposer un des leurs. Cher ami, comprends que ce sont les électeurs toutes ethnies confondues qui ont décidé que ces personnes soient élues, et non pas les bobos. 2) La politique du CDP qui a consisté à imposer pendant deux decennies des maires mossi à Ouaga est imputable à une volonté politique (ourdie par le CDP dont la majorité des ténors se retrouvent aujourd’hui au MPP) ; CELA N’EST PAS IMPUTABLE A UNE ETHNIE EN PARTICULIER 3) Vos nombreuses allusions aux crises qu’ont connues certains pays est un aveu inconscient de volonté de sécession de ce que des gens comme vous appelez pompeusemet ’’l’Ouest’’ -par opposition à quoi ? je ne saurais le dire, tant il y a le NOrd, l’Est, le Centre, le Sud, etc...Sur ce point particulier, je crois que les forces de sécurité devraient vous entendre. Je vous exhorte à mettre un peu d’eau dans votre vin et à regarder les choses avec plus d’objectivité et de réalisme. Vive le Burkina Faso ! A bas l’ethnisme et le régionalisme ! Danton.

  • Le 30 juin 2016 à 17:29 En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Vous manquez de connaissances pour analyser lethnicisme politique en AFRIQUE et ça se voit (c’est laconique et pauvre), le conflit de l’Éthiopie et de lErythree que vous évoquez le montre. Vous auriez dû vous limiter au Burkina Faso seul, et encore...

  • Le 30 juin 2016 à 18:06, par cocass En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    internaute 37 vous qui êtes pétri de talents, de connaissances et de compétences quelle est, vous, votre analyse de ce phénomène que vous semblez mieux maitriser que l’auteur de cet article. Faites-nous profiter et bénéficier de votre érudition en la matière merci

  • Le 30 juin 2016 à 18:19, par cocass En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    internaute n 36 Daton ; Donc je si comprends bien la police doit interpeller quelqu’un qui fait une analyse- aussi erronée soit-elle- sur un "phénomène social" et laisser se pavaner et battre campagne quelqu’un d’autre qui déclare publiquement que son ethnie un atout particulier pour les élections présidentielles et législatives

  • Le 30 juin 2016 à 18:58, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Pardon Tonton Ka. Pardon
    Tonton Ka vraiment on peut même pas causer avec vous. Alors que vous avez fatigué les papy là sous la révolution.
    OK je ne vais plus parler. Mais avant nous aussi on va créer UNAB.

  • Le 30 juin 2016 à 20:46, par Le blessé de guerre En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 2, tu es très malhonnête !
    Le problème de Gomboro ne peut être lié au député Diallo Mamadou encore moins un problème ethnique et ce, pour les raisons suivantes :
    1-le député connaît peu le sourou. Certes, il a vécu au Burkina mais aussi au Mali et il a longtemps vécu en France même s’il faut reconnaître qu’il appartient à une grande famille peulh de Lankoue. Darsalam Diallo, un des ministres de Maurice YAMEOGO est un de ses oncles. C’est lorsqu’il a ouvert la succursale de sa société de cargo Transafricaine qu’il est est définitivement rentré au Burkina autour des années 2002 ;
    2-les Diallo de Lankoue n’ont aucun lien de parenté avec ceux de Gomboro qui sont plutôt une branche des Diallo de Thiou ;
    3-Gomboro est un village fondé par les peulhs de Thiou et le fétiche du village est toujours honoré par le chef peulh de Thiou qui offre chaque année un taureau noir pour le rite. C’est une famille Samo qui garde le fétiche. Le père de l’actuel régent de Thiou avait suspendu le sacrifice rituel du fait de son penchant islamique. C’est l’actuel régent qui a repris le rituel en 2000 juste après son intronisation et j’y étais. J’ai admiré le pacte qui lie les deux communautés : des délégations samo sont venus même de la Côte-d’Ivoire pour rendre hommage au roi et j’ai vu le tout puissant Cmdt Forogo Labawo y conduire une délégation avec humilité.
    Le député Diallo est très peu connu dans le sourou et connaît très peu de gens au Sourou et je me demande même par quelle acrobatie il a pu se faire élire. Mais les megapartis, c’est comme ça.
    Cherches la raison ailleurs au lieu de faire des rapprochements ridicules juste parce que l’un et l’autre ont pour point commun le nom Diallo.

  • Le 30 juin 2016 à 22:37, par L’intègre En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Choses bizzares que les gens oublient de mentionner ici. Le MPP est entrain d’armer ses militants dans certaines communes. Meme ceux qui n’ont pas le permis de port d’arme, en possèdent. Un exemple : dans la commune rurale de Yargatenga, les militants MPP ont tiré à bals réels sur les opposants, ont brulé les boutiques. Aux dernières nouvelles, les forces de l’ordre qui ont interpelé et saisir certaines armes ont été sommées par les plus autorités de liberer les interessés et de remettre leurs armes. Affaire à suivre...

  • Le 1er juillet 2016 à 00:34, par zinter En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Internaute 36 donc si je comprends bien la police doit necessairement entendre quelqu’un qui a fait analyse fût-elle erronée sur un phenomena social qui, du reste n est pas spécifique au Burkina Faso et laisser pavaner quelqu’un d autre qui a clamé sur des chaines publiques que son ethnie Mossi etait un atout particlier dans le cadre des elections presidentielle et legislative

  • Le 1er juillet 2016 à 08:56, par Kôrô Yamyélé En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    - Mon très cher ami KA, disons la vérité à ces enfants qui polluent le net ici ! Il y a combien de Maires d’ethnies différentes que Bobo a connus depuis qu’elle est commune ? Il y en a plein d’ethnies et moi je peux compter les bobos depuis Sitafa Sanou, Salia alias ‘’Djamila’’, Alfred, etc. et des maires non bobo comme Vinama qui est un Nounouma de vers Boromo, un samo (Kousoubé Boyo) et des mossis. Ceci confirme que Bobo n’est pas ethniciste, ni sa population autochtone d’ailleurs, comme certains esprits malsains tendent à le dire.

    Mais comme le dit l’adage : ‘’Chat échaudé craint même au froide’’. Les gens de Bobo ont été rusés depuis longtemps par les mossis depuis le temps des années 70. Je vais citer seulement 3 cas pour l’histoire :

    1er Cas  : On a le cas de l’aménagement de la Vallée du Kou à Bama sur la route du Mali à 25 Km de Bobo ! Une fois l’aménagement terminé par les chinois de Mao, on devait répartir les parcelles et les gens attendaient. Mais voilà que nuitamment des camions chargés de mossis venant du Yatenga ont débarqué plein de mossis-colons pour occuper les places au grand dam des autochtones dont les terres de bas-fonds ont été aménagées. Et pour désorienter et intoxiquer l’opinion pour justifier cette forfaiture, les gens commis à cette tâche sordide se sont mis à rependre la rumeur que les autochtones sont des fainéants qui n’aiment le travail. Comme si quelqu’un les nourrissait auparavant ! Ils n’aiment pas le travail ? Alors pourquoi quand la famine vous a chauffé chez vous (Je ne suis pas mossi du Yatenga), vous avez fui pour y aller ? C’est pourquoi la Vallée du Kou est jusqu’aujourd’hui une poudrière !

    2ème Cas  : Le Marché Central de Bobo ! à l’attribution des box, la majeure partie a été attribuée aux mossis encore du Yatenga sous l’impulsion des politiques depuis Ouagadougou avec cette fois le prétexte grossier de ‘’les bobo ne connaissent pas le commerce !’’.

    Toutes ces 2 premières forfaitures étaient guidées de Ouagadougou avec le soutien et la bénédiction de l’ex- Président de l’AN Gérard !!! Et vous voulez que les gens de Bobo vous laissent faire encore ? Quand-même !

    3ème Cas  : Observez ! Depuis Houndé jusqu’à Koumbia en passant par Kari sur la route Ouaga-Bobo, il n’y a pas de place ! Tout a été occupé par les mossis et on voit des cases mossis pointer leurs uniques tresses vers le ciel à perte de vue depuis les abords du goudron ! Cette invasion a été occasionnée et organisée par le richissime Oumarou KANAZOÉ. Tous les mossis qui y sont aujourd’hui lui doivent une fière chandelle et devraient priser pour le repos de son âme. Et je vais vous dire comme ça s’est passé : C’est au moment de goudronner la route Ouaga-Bobo dans les années 70 (1973 je n’en sais plus rien !). Le ‘’vieux’’ faisait venir des colonies de mossis du Passoré comme ouvriers et manouvres sur le chantier du goudron et à l’époque il avait même construit au bord de la route à goudronner, juste entre Kari et Koumbia un campement en dur genre célibatorium où les ouvriers dormaient. Le goudron étant fini, au lieu de s’en aller, beaucoup sont restés, on enceinté des filles de la région et ont profité demandé la terre à leurs ‘’beaux-parents’’ car ils ont fini par épouser ces filles. Voilà ce que KANAZOÉ aussi a fait à l’Ouest avant de s’en aller comme Gérard ! Ils ont décongestionné le pays mossi pour déverser le surplus dans l’Ouest qui était si paisible en son temps !

    - Mais pendant qu’on y est citez-moi un seul non-mossi qui a déjà été Maire de Ouagadougou (Capitale des mossis) ! Plus ethniciste que le mossi ça n’existe pas ! Mais si les gens en parlent, nous montons sur nos ergots comme des coqs pour avoir toujours raison ! C’est le seul point sur lequel nous les mossis nous avons un consensus : Refuser notre ethiniciste et chercher à toujours avoir raisons quand les autres nous le disent en face. D’ailleurs entre nous, n’utilisons-nous pas le terme exclusif de ‘’gag-nanga’’ pour désigner les non-mossis ne faisant pas partie de ‘’nous’’ ? Et si eux parlent, nous sommes prompts à crier alors qu’ils ne font que nous dire ce que nous sommes !

    Certains WEBMASTER du faso.net sont ainsi ! Dès qu’ils lisent un écrit de Yamyélé dénonçant l’ethnicisme mossi, ils le censurent ou le mettent pour faire disparaitre l’article entier dès les minutes qui suivent ainsi tous les autres réactions avec. Je l’ai remarqué plusieurs fois !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er juillet 2016 à 15:30, par ka En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Oui, mon ami Körö, depuis la nuit des temps dans le continent, ne parlons pas seulement au Burkina, mais au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Kenya, dont nous croyons qu’il n’ y a pas des vrais mossis, pourtant qui existes, avec leurs égoïsmes et surtout leurs pouvoir d’ethnicité est très connu. Quand on est au milieu des vrais Berbères du Maroc comme je l’ai vécu à Essaouira, l’odeur des mossis y est parfumée, ou quand on passe un temps avec les Massaïs du Kenya on dira qu’on s’y trouve avec des mossis de Mané. Quand toi et moi, nous sortons de temps à temps sur le net pour apprendre à ces jeunes nos connaissances et nos vécus, avec des critiques qui sont fondés sur l’argumentation solide et non sur le dénigrement, d’autres internautes qui se disent intellectuels de notre société, tentent de nous envoyer leurs injures et des railleries, par ce que les leurs ne sont pas écoutées comme les nôtres. Je confirme ton histoire avec son exportation d’hommes ouvriers de sa région vers une autre région. Kanazoé et tant d’autres multimilliardaires avant ou après l’indépendance de notre pays, fut des apprentis d’un homme discret mais vieux multimilliardaires venant de la région de Koudougou, une personne humble qui ne se montrait pas à cause de ses croyances. Au commencement du développement de la ville d’Ouagadougou, le sud de la ville était sa propriété avec ses cousins et des personnes de son village. Dans les années 1950 jusqu’à la fin de 1970, de l’emplacement de la mission protestante de Goughin, jusqu’à zagtouli, tous les hectares des terrains de gauche à droite de l’axe Ouagadougou-BOBO, appartenaient à ce multimilliardaire et ses cousins venus de la région de Koudougou : Grâce à ce dernier, le président Maurice Yameogo a pu bénéficier d’un axe routier goudronné de Ouagadougou jusqu’à sa résidence à Koudougou, et les ouvriers qui bâtissaient son empire étaient à 70% tous de sa région. Et si vous remarquez, 80% des résidents du Sud de la capitale, viennent du Boulkiemdé. Les miettes des terrains de Kanazoé viennent de cet homme discret, et mort discret. Il a calqué son savoir-faire en commerce, égoïstement et ethniquement à tous les ressortissants de son village, il a construit le premier étage sur Ouagadougou, tout autour des marchés d’Ouagadougou et Koudougou lui appartenait selon sa légende. Ses apprentis comme Kanazoé avec son groupe, et les Zongo venants de son village avec leurs chaines d’hôtels, ont repris sa trace : Voilà pourquoi je parle du fléau des origines et de l’ethnicité après Jésus-Christ mon sauveur. J’ai vu des pasteurs mossis se prosterner devant ce vieux et respecté multimilliardaire, pour quémander une mobylette Camico, dont leurs fils sont parmi les gouvernants de notre pays aujourd’hui. C’est ça aussi qu’on appelle sans faute, l’ethnicité, de régionalisme, et l’égoïsme dans le plat quotidien de nous les mossis.

  • Le 1er juillet 2016 à 18:55, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Kôrô Yamyélé Je me permets d’apporter quelques observations a votre analyse.

    1- L’appartenance ethnique n’est pas un critère d’élection de maire. En plus votre analyse statistique est biaisé parce qu’elle ne tient pas compte du poids des mossis dans la population Burkinabè. Le fait qu’il y ait eu toujours un maire mossi à Ouagadougou peut-être lié simplement à l’effet nombre. La probabilité étant plus forte pour les mossis. En plus, il y a eu combien de maire à Ouagadougou, pour conclure tout de suite à "l’ethnicisme" dans l’élection des maires à Ouagadougou. Koro Yamyélé pendant que l’on y est dite moi combien de maires mossis ou bobo il y a eu à pô à Dori, à gaoua ou à Diébougou ? Vous voyez que ces statistiques ne vous intéressent pas. parce que votre problème ce sont les mossis.

    Si vous venez à Ouagadougou, la proportion de mossis médecins, Ingénieurs, malades, Furumistes sur lefasonet, journalistes, prisonniers, voleurs assassins, élèves et étudiants.... et j’en passe est plus forte. Là aussi c’est l’ethnicisme ?

    SVP n’analyser pas le phénomène d’ethnicité sur la base d’observations statistiques incohérentes.

    2- Vous confondez gravement les flux migratoires des populations à l’"ethnicisme". Le phénomène migratoire des populations à la recherche de l’eldorado et du bien être est un phénomène purement naturel (revoyez un peu l’histoire des peuplements du monde). Autant les mossis viennent d’ailleurs, autant les bobo, les Samo, les Juifs dont parlait le Vieux Ka viennent de quelque part. Les mossis ne vont pas à Bobo parce qu’il y a des Bobos ou en côte d’ivoire parce qu’il y a des Baoulés et des bétés. Il y vont pour des raisons socio-économiques, comme d’ailleurs les Bobo, Bétés et Baoulés eux-mêmes viennent d’ailleurs. Si vous étiez conséquent, vous parlerez aussi des flux migratoires des populations peulh. Statistiques pour statistiques comparez la proportion de peuls à celui des mossis dans l’ouest et vous verrez qu’en terme de rapport, il n’y a pas match.

    En plus, vous offusquer du fait des flux migratoires des mossis vers l’ouest relève de l’ethnicisme ou du régionalisme. Puisque vous octroyez la propriété exclusive et légitimité de la zone ouest. à ses seules autochtones. Si vous n’êtes pas "etniciste", pourquoi parler uniquement des mossis à l’ouest comme si c’est la seule ethnie allogène qui y soit installé ? Il n’ y a pas de Houssa à l’ouest ? il n’ y a pas de Yorouba à l’ouest ? il n’y a pas de libanais à l’ouest ? il n’ y a pas de peulh à l’ouest ? Votre analyse aurait du s’intituler : "Accusation à tort d’ethnicisme ; les mossis victimes de leurs nombre et de leur flux migratoires"

    Pour conclure, ce sont les intellectuels malhonnêtes qui envenimez les choses, avec leurs analyses volontairement biaisés à des fins politiciennes, en voulant utiliser le sentiment d’appartenance à une communauté pour atteindre leurs objectifs.(se hisser au pouvoirs ou amener les population à haïr un dirigeant)

    Sinon, je confirme que les populations burkinabè vivent ensemble en parfaite harmonie (dans les bureaux, dans les marchés, dans les villes et les campagnes) . D’ailleurs vos histoires de maires ne les intéressent pas trop. La preuve regardez les taux de participation aux élections municipales. là aussi à l’allure ou vous allez, vous direz que ce sont les mossis encore par ethnicisme qui n’ont pas voté.

    Enfin au vieux Ka. Tchié ! Mochi kô ka gwèlè deh.

    Dommage que ce soit uniquement l’histoire des milliardaires mossis que vous connaissez. Si je parle d’historiens encore vous allez m’insulter.
    Bref. merci pour le soutien au frère égaré Yamyélé et pour l’information très orientée.

    Si ça continue comme ça, on sera obligé de vous retirer vos certificats d’aptitude à l’éducation de la jeunesse. Qui sait ? ça se trouve que c’est encore un mossi qui vous les a délivrés. Lol..

  • Le 2 juillet 2016 à 13:36, par Lionceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Vieux Ka, raconter nous aussi l’histoire de la famille Hage, d’après que eux aussi ils sont des milliardaires deh ! ainsi que celle de la famille Barro à Bobo d’après que en réalité les Barro viennent de Ziniaré et que leurs aïeux s’étaient immigrés un peu après Bobo pour cultiver la terre et aujourd’hui aujourd’hui là, il y a beaucoup de Barro à bobo C’est vrai ?

    En plus Papy Ka, comme vous connaissez bien l’histoire des arabes, raconter nous qui a construit les pyramides d’Egypte. D’après que ce sont les peulh de GAOUA. et que après ça, ils sont partis en côte d’ivoire vers Bouna, c’est là qu’ils ont eu des problèmes avec les lobi de cote d’ivoire qui les ont chassé. D’après que actuellement ce sont les lobi du Burkina qui les hébergent. C’est vrai ?

    Enfin si vous n’êtes pas fatigué, raconter nous aussi comment on a construit le chemin de fer Abidjan niger, les building et les autoroutes d’Abidjan, le port d’accra et les ponts d’Abidjan.

    Mais si vous êtes fatigués, reposez vous parce que souvent quand vous êtes fatigué, vous racontez des conneries Lol !!!!!

  • Le 2 juillet 2016 à 13:43, par ka En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Pour une analyse très enrichissante, et pleines des questions sans réponses, ou ceux qui n’ont pas vécus longtemps sur cette terre pour avoir des conclusions claires, et apporté a ces questions sans réponses, doivent se taire, ou donner des réponses vécus et non des arguments imaginaires qui finissent toujours par Si. Nos ancêtres et nos grands-parents, en tout cas les miens, qui étaient, et sont des bibliothèques de l’histoire du pays qui va m’a vu naître, 99% d’entre eux n’avaient pas des Certificats d’études primaires, mais des thèses de doctorat pratiques plus que les diplômés trafiqués comme un morveux qui veut insultés ses ainés, qui ont fait le pays dont il se permet de jouir, en oubliant le passé. Körö Yamyélé a raconté ce qu’il a vécu, ce qu’il sait, ce qu’il voit chez le mossi sans un Si : Et j’apprécie cette critique avec des vrais arguments vérifiables par tout Burkinabé qui vit la réalité et le quotidien du pays que nous aimons. Le Burkina est un village multiculturel, et toutes les ethnies y sont représentées, mais souvent le nombre fait la différence, et ce nombre fait aussi des handicapés de la diversité de notre culture. Si je dis cela, c’est qu’en étant à Nairobi au Kenya pour une mission, beaucoup me disent avec mon collègue Traoré, ceux-ci viennent du pays des mossis. Le nombre et l’histoire du pays font la différence. Si körö ou Ka connaissaient des milliardaires d’autres ethnies qui de notre génération, ont fait des choses concrètes pour le développement du pays, ou sa mutation d’immigration d’une région à l’autre, on n’avait pas besoin de parler des mossis. Jeune homme, c’est la dernière fois sur le net que je réponds à tes critiques stériles, mais sache une seule chose, la division du peuple Burkinabé vienne des personnes comme vous autres qui ne veulent pas réfléchir avant de critiquer. Pourquoi au Kenya sans me connaître ni mon collègue Traoré les Kényans disent que nous venons du pays des mossis ? Pourquoi pas le pays des peuls ou Bissa, ou qui sais-je. Avant d’accusé à tort et a raison tes ainés que tu te crois supérieur intellectuellement, mais qui n’est qu’un petit morveux qui patine, sache qu’un vrais intellectuel sait qui est le noyau de l’histoire de son pays, sauf évidement ta Cote d’Ivoire dont on ne sait pas exactement l’ethnie par quelle est le noyau. Le Moogo Naba en passant par l’étalon dont leurs nombres de descendances ont fait la différence et l’histoire de la Haute-Volta a la fin du 19e siècle avant et après la colonisation, mette les mossis sur le premier plan au Burkina. Voilà pourquoi nous parlons des mossis, c’est le nombre qui fait qu’on ne peut pas parlé de si. La culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple, et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers et leurs descendances qu’on peut citer du premier au dernier en commençant par la plus nombreuse : Et je t’apprends qu’il soit un chef Mossi, Bobo, Peulh, Bissa, leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référence de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin dans le respect des aînés, même s’ils n’ont aucun diplôme. Pour la dernière fois, je dois te dire une seule chose très importante : ‘’’’La critique doit être fondée sur l’argumentation solide, comme l’entrepreneur Kanazoe, et celui de Koudougou que Körö et moi nous citons, et non sur le dénigrement et des Si, comme tu le fait. Les injures et les railleries comme beaucoup d’intellectuels attardés de notre société comme toi tentent de faire quand vos critiques ne sont pas écoutées, sauf en passant par Ka ou Körö qui sont sur le net depuis le début, sont de mauvaise foi de votre part. Merci de nous lire. Mbiigsongo, dùniya y a Yâm : Nédkam fààn, târa’sooré. Bâss’fôowiligmêmga Mbiiga.

  • Le 4 juillet 2016 à 10:10, par Lioncceau En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    Tonton Ka et Koro Yamyélé. Le jour où vous allez nous convaincre que :

    - les mossis ne partent pas saluer leurs voisins les jours de Noel ou de Ramadan parce qu’ils sont de l’ouest ou du Nord,
    - les mossis ne rendent pas visites aux enfants malades de leurs collègues parce qu’ils sont de l’ouest ou du sud,

    - les mossis médecins ou infirmiers ne soignent pas les malades ressortissants de l’ouest ou du KENYA (Lol !)

    - les mossis ne reçoivent pas les visiteurs qui sont de l’est ou du sud-ouest,

    - De tout les chefs d’états mossi qu’ a connu la haute volta au Burkina, tous les ministres, les hauts cadre de l’administration et de l’armée ont été des mossi,

    - De tout les Ministre de l’économie et des finances du Burkina, il n’y a eu que des Mossis,

    - De tout les ambassadeurs du Burkina y compris celui qui avait en charge les relations avec le KENYA ou vous êtes partie avec votre collègue Traoré, il n’y a eu que des Mossi ;

    - de tout les chefs d’état major de l’armée de la Haute volta au Burkina, il n’ y a eu que des mossi

    - De tout les chevaliers de l’ordre national ou des commandeurs de l’ordre national, il y a des que des mossis

    - De tout les recteurs de l’universités ou des universités du Burkina, il y a que des mossi
    ....
    .....

    Alors en ce moment vous pourriez conclure comme dans votre précèdent post :
    " C’est ça aussi qu’on appelle sans faute, l’ethnicité, de régionalisme, et l’égoïsme dans le plat quotidien de nous les mossis" Dixit Ka

    A défaut, vos histoires, de Maires, de milliardaires Kanazoé, Zongo ou mystiques ou de migration d’un peuple vers une région ne nous intéressent pas et ne venez plus nous raconter que de ces faits, les mossis sont "ethniciste ou regionaliste" sinon vous croiserez un petit morveux de lionceau poussin qui va baver sur vous.

  • Le 7 juillet 2016 à 12:10, par Yackson En réponse à : De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

    La nouvelle réaction des populations à réclamer des représentants locaux n’est pas à condamner. C’est une réaction de soulagement,d’enchantement pour la diminution ou la levée de l’oppression dont ils étaient victimes pour le choix de leurs représentants. Cela est à mettre à l’actif du MPP qui a décidé de rendre les populations acteurs du choix de leurs élus locaux.C’est à saluer. Ils ont décidé que chaque groupe, quel qu’il soit se sente impliquée dans la gestion de la chose publique. Ce qui se ruminait autrefois sans qu’ils aient de moyens pour l’éviter ou l’empêcher a été facilité par les instances dirigeantes du MPP.
    C’est un raz-le bol face à se ce qui se passait sous l’ère du CDP : Des privilégiés dans le pays.
    Avec le MPP nous sommes tous égaux, il n’est plus question pour quelqu’un qu’il ait plus droit à la gestion de la chose publique que l’autre. Que chacun ait son domaine d’action. On met ainsi fin à toutes les supputations que les biens de la commune ne profitent pas aux fils et filles de la commune et sont probablement détournés vers d’autres horizons.
    Ne déplaçons pas les débats !