Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Dans le cadre de la lutte contre l’incivisme, le Service régional de la circulation et de la sécurité routière du centre et la Police municipale ont entamé, depuis le 31 mai dernier, une opération spéciale de saisie d’engins en situation irrégulière. Selon le Commissaire principal de police, Bangré Moussa Kaboré, à la date du 8 mai, ce sont 995 engins à deux roues, 129 véhicules et 10 tricycles qui ont été saisis. Aussi, au titre des documents, 123 permis de conduire et 81 cartes grises, ont été saisis. Pour permettre aux hommes de médias d’être témoins de l’incivisme de certains usagers, la Police nationale a initié pour eux une tournée, ce jeudi 9 juin 2016 à Ouagadougou.
Il est 7h18 mn au feu tricolore de l’alimentation la Surface. Une douzaine de motos ont été saisies par les éléments de la Police nationale. Les conducteurs de ces engins ont commis des infractions contraventionnelles. C’est le cas notamment de Malick Sigbéogo. Pris sur le fait, il a admis avoir emprunté la piste non-cyclable parce qu’il avait une urgence. « Je partais déposer mes dossiers pour le concours de l’armée dont le délai est presqu’arrivé » a-t-il expliqué. Il reconnait toutefois sa faute : « Ils ont raison. On ne doit pas circuler sur la grande voie à moto et encore moins bruler le feu tricolore ». Le jeune homme a imploré la clémence des policiers, mais sans succès.
Tout comme Sigbéogo, Alima Sawadogo est tombée entre les filets de la police. Pour elle, il s’agit d’une injustice. « J’étais stationnée lorsqu’on m’a interpellé. Mais je me disais que c’était juste un contrôle de routine. Je ne peux pas voir quelqu’un pour une infraction que je n’ai pas commise » a-t-elle indiqué, toute remontée et les larmes aux yeux. « Ce n’est pas pour un non respect de feu. On vous a plutôt arrêtée pour défaut de plaque d’immatriculation », finit par lâcher un policier.
A chacun des usagers dont l’engin a été saisi, c’était la même ritournelle. « Passez au Service régional de la circulation et de la sécurité routière du centre (SRCSRC) dans une semaine munis des pièces de vos engins et la somme de 6000 F CFA pour les engins à deux roues ».
Traque aux usagers inciviques
De l’alimentation la surface, cap sur l’avenue Charles De Gaules précisément au niveau du feu tricolore de l’Hôpital pédiatrique. Ici également, la moisson est bonne et les discussions interminables. Daouda Tiendrébéogo dont la monture a été saisie estime qu’il n’est pas en infraction. « Quand je passais, le feu était orange. Et je puis vous assurer que si ce n’était pas le cas, j’allais m’arrêter » a-t-il ajouté. Pour ce contrevenant, la sanction d’une semaine n’est pas « raisonnable ». « Je loge à Kossodo et je prends mes cours au SIAO. Maintenant, je suis obligé d’emprunter les taxis » ronchonne-t-il. Lui aussi a négocié, mais cela n’a pas porté fruit visiblement. « J’ai parlé mais ils n’ont pas essayé de me comprendre » a-t-il confié aux journalistes.
Du rond-point SOGEL B du SIAO en passant par celui de la Patte D’Oie, c’est le même train-train. Des éléments qui s’attèlent à saisir les engins et les permis de conduire des usagers récalcitrants. Un fait des moins attendus s’est produit à la Patte d’Oie. L’accompagnant d’un conducteur, certainement frustré d’avoir été interpellé par les forces de l’ordre pour défaut d’immatriculation, a verbalement agressé les journalistes. « Je vais casser vos caméras » a-t-il menacé avant de revenir à de meilleurs sentiments. « Je m’amusais avec vous », s’est-il excusé lorsqu’il a compris que les journalistes étaient sur les nerfs. La voiture en question a été conduite en fourrière comme c’est le cas d’ailleurs pour la plupart des engins saisis.
Lorsque nous arrivions au SRCSRC, il était 9 heures. Dès notre entrée, nous avons pu échanger avec Assane Tiendrébéogo qui venait de récupérer sa moto. Il s’est confié à nous : « J’ai brûlé le feu orange devant l’ancienne Assemblée nationale et on a saisi ma moto. Après 7 jours, j’ai pu enfin l’a récupérer après avoir payé la contravention de 6000 F CFA ».
Un sentiment de satisfaction…
Depuis le début de cette opération, Moussa Bangré Kaboré dit avoir senti « une légère baisse » de l’incivisme routier. Il en veut pour preuve, le fait qu’au premier jour de l’opération, ils se sont retrouvés avec 364 engins saisis. De nos jours, a-t-il informé, la moisson va de 90 à 120 engins par jour. Au-delà de cette baisse, l’opération a permis de retrouver deux engins volés dont une a été restituée à son propriétaire, une étudiante. « Nous sommes en train de faire les vérifications pour trouver l’intéressée » a-t-il poursuivi.
L’opération prend fin ce 10 juin 2016. Toutefois, le Commissaire principal de police se veut rassurant : « Avec ou sans les autres, nous allons continuer l’opération (…) ».
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Lien utile : lefaso.net/spip.php ?article71606
Vos commentaires
1. Le 10 juin 2016 à 15:24, par ka En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Les paroles données et les premières actes sont salutaires, mais le ne seront pas les jours ou les mois qui suivent : On connait nos agents, dès que le supérieur tourne le dos, les connaissances et les billets de 1000 francs remplacent la rigueur, et tout devient comme avant. A chaque fois c’est la même chose au Burkina avec les paroles lourdes sans suivis.
2. Le 10 juin 2016 à 15:30 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Courage aux forces de l’ordre. Songez souvent à mettre au frais certains.
3. Le 10 juin 2016 à 15:40, par OB En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Je suis d’accord avec ka
4. Le 10 juin 2016 à 15:52, par Poulogorko En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Félicitations aux agents de la police. Je vous demande simplement de ne pas tomber encore une fois dans la facilité en prenant des pots de vin avec les jeunes. Constatez avec moi que le burkinabè a su que ce qu’il faisait n’était pas bien et en seulement deux jours, il change de comportement. Ne baissez pas les bras braves policiers car le pays compte sur vous.
5. Le 10 juin 2016 à 16:47 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Si ça pouvait continuer ainsi ce serait bien. C’est là que nos policiers et autres FDS doivent comprendre que mieux vaut la rigueur que les arrangements demi demi. Les usagers pourront vous respecter et ne plus se foutre de vous. La rigueur c’est de là que tout part pour construire même un pays sinon c’est le poulailler. Vraiment du courage et paix aux âmes des défunts policiers.
6. Le 10 juin 2016 à 17:06, par aurapanou En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Bravo pour vous etre levés contre l’incivisme des usagers des routes.Surtout ne vous arretez pas en si bon chemin.Continuez mes chers policiers et voyez surtout dans les caisses de l’Etat,il ya la-bas des incivistes au col blanc.Si vous etes vraiment garçons.
7. Le 10 juin 2016 à 17:38 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
KA soyez un peu positif
8. Le 10 juin 2016 à 18:31, par Tiazint En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Bravo les policiers de Ouagadougou.il faut la rigueur pour faire changer les choses. Que cela se poursuive même dans les autres grands centres.
9. Le 10 juin 2016 à 18:55, par Difa En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Il faut qu’il disent que c’est l’argent qu’il veulent oui. Le feu était orange quand ils m’ont interpellé. Evidemment devant l’injustice je refusé de m’arrêter. Il ne faudrait qu’ils profitent du phénomène d’incivisme pour spolier les usagers.
10. Le 10 juin 2016 à 19:03, par ka En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Intervenant anonyme 7 : Tu n’es pas un Burkinabé, ou tu ne connais pas ce que veut dire la vérité. Mes enfants, mes neveux, et moi-même utilisent les deux roues et rencontre ces agents en quête de 500 francs à 1000 francs si vous brulez un feu rouge, ou si vous n’aviez pas une phare en oubliant que la vie des autres est en jeu. Disons la vérité pour que tout le monde ait la conscience que la circulation tue plus que le sida dans notre pays : simplement les fautifs ne sont pas sanctionnés a la hauteur de leur faute, pour que le code de route soit respecter. Tu es le seul qui défend l’indéfendable pour que la continuité tue nos enfants. Anonyme, depuis la nuit des temps dans les routes et les rues du Burkina, les infractions sont monnayées, et même les enfants de 15 ans sur leurs engins vous le diront. On ne doit pas avoir la tolérance sur les infractions routière, car toi, ou moi, nos vies sont en jeu. Cette action a eu lieu aujourd’hui avec un commissaire, demain ça sera autrement sur l’avenue Ge de Gaule si le commissaire n’est aux côtés de ses agents. Si tu es un agent, s’il te plait, prend ton travail au sérieux, car la vie de ta propre famille est en jeu. J’aurai confiance, si ici dans trois mois, mon neveux ne vienne pas me dire qu’entre la ville et le village, un agent ne lui a pas pris 1000 francs. Tu sais au fond de ton petit cœur qui tremble, que j’ai raison. Ce que j’avance, je l’ai fait en face d’un responsable de la police nationale qui n’a pas pu me donner une réponse, que de me dire que ça va changer, et voilà plus de deux ans que c’est la même chose et avec des paroles et une chaude action qui sera refroidi demain matin pour la continuité. Nous en reparleront a l’occasion sur ce site.
11. Le 10 juin 2016 à 20:17, par Le vrai En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Hier j’ai surpris un policier municipal qui a brûlé un feu tricolore à Fada (feu de l’Eglise). Je tais son nom en attendant. La sagesse bien ordonnée commence par soi-même. Bravo les policiers.
12. Le 10 juin 2016 à 20:45, par Dioari En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Tout en saluant l’action de la police,je crois fermement qu’on gagnerais à evité les actions à polimique comme le feu orange.Le code dit à l’orange si tu es engagé tu passes.Non engagé tu t’arretes.Mais aujourd’hui ils arretent les gens qui passe à l’orange car etant engagés.J’ai été victime de ce cas et le policier me dit que j’ai "forcé l’orange".Peut on "forcé l’orange".Je crois qu’ils doivent s’en tenir aux feux rouges afin d’eviter les polimiques inutiles.Soit on a brulé le feux rouge soit on n’a pas brulé le feux rouge.Le reste c’est de l’arnaque et il faut arreter ça à temps.Ils ne peuvent abusés des citoyens par exces de zele.
13. Le 10 juin 2016 à 21:30, par Beninin En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Dans l’ensemble ils font de bon travail ;mais il y’a beaucoup de brebis galée qui attrape les gens o hasards .Ils m’ont arrêté or le feu était belle et bien vert et cela révolte et je me demande si c’est pas la recherche de l’argent qui est les premiers objectifs.Que chacun fait son travail avec de professionnalisme
14. Le 11 juin 2016 à 07:21 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Toutes mes félicitations et mes encouragements aux FDS. C’est bon mais c’est pas arrivé, selon moi l’incivisme en circulation concerne également entre autres l’occupation anarchique de la voie publique, les mauvais stationnement, le non respect des heures de pointe par camions, la transformation de la chaussée en gare routière... Je souhaite que cette opération soit permanente et que les récidivistes soient sévèrement sanctionnés comme des criminels.
15. Le 11 juin 2016 à 07:28 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Il ne faut surtout pas arrêter l’opération même si elle mobilise des fonds et du capital humain !! Ça n’a de spas sens que si c’est continu, sinon tout recommencera....
16. Le 11 juin 2016 à 07:38 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
juste pour les caméras et tant qu’on y est,pourquoi s’arrêter le 10 juin ? me semble que ce combat devait être permanent mais comme on est faso,après le 10 juin,place au deal,on vous connait
17. Le 11 juin 2016 à 08:29, par Madame juste En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Y a des abus, j’ai été témoin de l’interpellation d’une dame qui est passée à l’orange dans un embouteillage avec ses enfants dont un bébé. Le policier était très agressif
Il est vrai que vous devez faire votre travail mais soyez juste.
Je ne pense pas qu’il feront passer de bons messages en agissant ainsi.
C’est un travail de sensibilisation qui doit être continu c’est tout.
18. Le 11 juin 2016 à 13:01, par oeil pour oeil dent pour dent En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Et que font les agents de police des autres régions ?
A quand le contrôle pour les chauffeurs qui comuniquent en circulant ?
Quelle sera la solution au cas des excès de vitesse des chauffeurs des transport en commun qui endeuillent le pays par dizaine ?
19. Le 11 juin 2016 à 13:54, par salifou En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Du courage braves agents de la sécurité routière. Ce n’est pas facile, il faudrait vous y faire surtout quand on sait que les choses ont perdurer dans ce sens depuis l’ancien régime et j’ose croire que vous en êtes conscient...Bref du courage et bonne continuité.
20. Le 11 juin 2016 à 19:32 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Simple constat : il suffisait juste de responsabiliser la police dans sa mission la plus élémentaire pour avoir des résultats. Maintenant, l’étape suivante est de responsabiliser chacun dans sa fonction : que le travail soit fait, et bien fait. Toute infraction se doit d’être sanctionnée, qui que vous soyez. Et le Faso ne s’en porterait que mieux. A charge de la police d’améliorer son look, son professionnalisme et son leadership pour faire corps avec le peuple, afin d’être des hommes de loi.
21. Le 11 juin 2016 à 20:49, par Boudaone En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Merci bcq à nos braves policiers. Felicitation felicitation et bon courage. Mais je demande aux forces de l’ordre de faire tout avec moderation et respect de la dignité humaine. Il faut augmenter en multipliant par 3 ou 4 la contravation et continuer au lieu de suspendre assez tot comme cela
22. Le 11 juin 2016 à 20:49, par TUUK-SOMDE En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Je suis en voiture et suis déja passé à l’orange et on m’a verbalisè à 12000f. Dépuis lors, quand le feu es vert , je ralentis ma course pour avoir le rouge, m’arreter et repartir au prochain vert. Je provoque des coups de Klaxons mais pas de contraventions.
23. Le 11 juin 2016 à 22:36 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’internaute 9, mais je reconnais que y a trop d’innocents que la police prend. Un agents qui s’arrête de l’autre coté du feu et qui devine la couleur du feu. Beaucoup d’agents ne savent pas le sens de "engagé je passe". Quant tu es au niveau du feu et il vire à l’orage tu ne peux pas t’arrêter au risque de perturber la circulation. Il faut peut-être sensibiliser les jeunes agents sur cet état de fait car ils arrêtent injustement des gens. Même si ces victimes représentent 0,5% des inciviques, c’est révoltant et cela peut conduire à une révolte légitime. En plus il faut améliorer le dialogue avec les usagers et écouter leurs explications poliment sans à priori. Cela augmenterait le respect qu’ils ont à votre égard. Éviter à tout prix de vouloir avoir raison mème si on a tord. J’ai été victime de cette situation et n’eut été le témoignage des autres policiers on embarquait ma moto avec des propos du genre très discourtois.
24. Le 12 juin 2016 à 09:07, par Sheiky En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Evitons les spectacles comme cela risque d’être le cas. Je pense que c’est également un moyen que les autorités ont trouvé pour garnir un peu les caisses qui sont vides.
Sinon, l’incivisme et le désordre ne se règlent pas par la force, même si il faut une bonne dose de fermeté.
Ils faut commencer à sensibiliser la population par des campagnes massives et partout. Hormis l’incivisme sur la route, on ne voit aucune action forte relative à l’incivisme générale. A ce niveau, on ne voit pas du tout les OSC qui doivent se coaliser pour parcourir le pays entier avec des caravanes et autres moyens pour prêcher la bonne parole.
Quand je vois qu’il a une date de fin de ces actions, je me demande si nos autorités sont patriotes. Un mal aussi profond ne peut se résumer à 10jours d’action spectaculaires. Dans les pays ou ça réunit cela est une action permanente et sans répit. Sans vouloir être négatif, je reste sur ma faim par rapport à la volonté des autorités d’amener une certaine discipline dans la république. On dit que le désordre sert toujours à ceux qui ont des mauvais desseins.
25. Le 12 juin 2016 à 14:22, par Fly En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Il y a des innocents qu’on prend pour des inciviques. Fortement engagé, tu passes le feu orange ; c’est incivisme sans autre forme de procès. Soyons serieux ! Risque d’obtenir le contraire de l’effet recherché. Parole de victime !!!
26. Le 13 juin 2016 à 09:52 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
MOI, je suis tout à fait d’accord avec la police mais qu’ils essaient de faire leur travail de façon professionnel surtout celui qui siffle car à tout moment on peut arreter injustement et surtout souvent avec des feux tricolores qui ne semblent pas bien fonctionner tout noir !!
27. Le 13 juin 2016 à 10:52, par cracra En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Merci aux forces de l’ordre pour cette opération. Il faudrait continuer dans ce sens au quotidien jusqu’à ce que les Burkinabè comprennent qu’il y va de leur sécurité.
C’est celui qui ne fait rien qui ne se trompe pas. Les forces de l’ordre doivent faire des efforts sur deux points pour ma part :
1) La façon d’interpeller les gens ; la bonne communication est importante tant du côté de l’interpellé que de celui qui interpelle. Faites savoir le type d’infraction en toute courtoisie et prenez les actions nécessaires. Le Burkinabè est de nature nerveux et veut avoir raison à tout prix mais vous, en tant que professionnels, faites votre travail avec sérénité.
2) Le feu orange : il y a trop de discussion à ce niveau. Communiquez, expliquez aux usagers et aux agents la conduite à tenir dès que le feu passe à l’orange.
J’ai la peur au ventre ces temps-ci surtout à cause du feu orange ; souvent j’essaie de perdre le temps pour que le feu passe au rouge pour éviter une interpellation juste ou injuste.
Pour un Burkina clean, en avant !!!
28. Le 13 juin 2016 à 13:14 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : Toucher du doigt l’ampleur de l’incivisme des usagers
Très bien et bravo ! J’espère que ça continuer et qu’on attendra plus la mort d’un policier fauché par ces indélicats de la circulation pour faire respecter la loi ! Gardons à l’esprit que malheureusement avant la mort ce policier (paix à son âme), beaucoup sont tombés sans effet notable et souvent par la faute des policiers qui ont parfois choisi les billets que la loi !
J’espère qu’il s’agisse d’une vrai mutation !