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Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

mercredi 8 juin 2016.

 

Initialement annoncé pour le 30 mai 2016, et sur demande de la défense, c’est finalement lundi, 6 juin 2016 que le procès opposant le journal L’Opinion à Me Guy Hervé Kam (porte-parole de l’organisation de la société civile, Balai citoyen) a connu son dénouement à l’issue d’un long procès dans la salle N°3 du tribunal du Travail, Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou. Au canard, il était reproché l’infraction de « diffamation » et l’infraction d’« injure ».

Ce procès revêtait sans doute un enjeu particulier pour la presse burkinabè en ce sens que, c’est le premier après l’adoption de la loi 057 portant dépénalisation des délits de presse. Ce qui pourrait signifier la présence de plusieurs responsables d’associations et organisations professionnelles des médias notamment le président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo ; l’ex-président de la SEP, Lookman Sawadogo et le président de l’Association des journalistes du Burkina Faso (AJB), Guézouma Sanogo.

Par citation directe, le directeur de publication de l’hebdomadaire, L’Opinion, était appelé à répondre de l’infraction de « diffamation » et de l’infraction d’« injure ». Il était un peu plus de 9 heures, lorsque le tribunal a ouvert l’audience. Les ‘’hostilités’’ commencent par des questions de forme soulevées par la défense. La forme tenant le fond en l’état, dit-on, il fallait régler cette question préalable. En effet, les avocats du prévenu ont soulevé une exception de non-recevoir en se fondant sur l’article 139 de la loi 057 portant régime juridique de la presse écrite qui stipule que le tribunal est tenu de statuer au fond dans un délai maximum de sept jours à compter de la date de la première audience. Pour eux, du 30 mai au 6 juin, cela fait huit jours et non sept. Ce qui va obliger les avocats de la partie civile à un comptage aux allures d’« un bâtonnet plus un bâtonnet égale deux bâtonnets ». Ces derniers relèvent dans leur lancée que les jours fériés, le samedi, et le dimanche qui sont des jours non-ouvrables ne sont pas pris en compte dans le délai. Après de très houleuses thèses et antithèses, le tribunal va observer une suspension d’environ 30 minutes pour examiner et trancher. A la reprise de l’audience à 11 h 10, la défense est déboutée. Dès lors, place est faite aux débats sur le fond. Pendant plusieurs heures, les parties vont se livrer à des démonstrations, s’appuyant sur l’article incriminé qu’elles vont décortiquer dans tous les sens et sur les textes et autres jurisprudences en la matière.

Plain-pied dans les débats de fond … !

Que faut-il retenir des faits ? Dans l’article intitulé : « Deals de parcelles à Ouaga 2000 » : « Trafic d’influence et escroquerie » et signé de Paloumdé Ilboudo, l’hebdomadaire L’Opinion dans sa parution du 02 mars au 08 mars 2016, publiait que : ‘’Beaucoup d’activistes membres des Organisations de la société civile, très influents et proches du Premier ministre et du ministre Bagoro, qui avaient pignon sur rue sous la Transition, ont eux aussi acquis des parcelles au nom de leurs épouses ou de tierces personnes pour brouiller les pistes. Des sources concordantes font état de ce que, par exemple, Me Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen, avocat de l’Etat dans l’affaire de la loi d’exclusion, serait attributaire de trois parcelles jumelées dont les numéros sont : 11,12 et 13 du lot 4, section SC à Ouaga 2000 pour un montant de 30 768 000 FCFA. Il en aurait également deux autres de 600 m2 chacune : les parcelles 5 et 6, lot 2, section GI, zone B au nom de son épouse, acquise à 9 600 000 FCFA. Le contexte de l’acquisition de ces terrains (en fin de Transition), les acquéreurs de ces terrains et les changements intervenus dans les prix de vente de ces biens publics, les manipulations sur leurs identités nous fondent à dire qu’il s’agit de trafics illicites sur des biens publics. Que dire de ces responsables d’organisations de la société civile qui ont passé le temps à abuser de la confiance des populations par des dénonciations tous azimuts et qui se retrouvent à faire pire ? De vulgaires bandits à cols blancs que nous allons traquer et forcer à reconnaître leurs forfaitures’’.

Dès l’entame, le prévenu, Issaka Lingani, a plaidé non-coupable des délits de « diffamation et d’injure » retenus contre lui.

« La partie civile a attendu en vain que le prévenu vienne s’excuser mais il n’est jamais venu, d’où cette assignation. J’ai pensé ce matin que Lingani viendrait s’excuser et on aurait mis fin au procès. Mais rien, il a plutôt dit que c’est nous qui ne connaissons pas la grammaire et la conjugaison », a campé Me Batibié Benao, entrant de plain-pied dans les plaidoiries. Des propos corroborés plus tard par Me Guy Hervé Kam qui a dit sa peine d’attraire un journal devant la justice, car « durant des années, j’ai défendu la liberté de la presse ». Pour les avocats de la partie civile, le journaliste a tenu à écrire, quand bien même il savait bien qu’on ne pouvait rien reprocher à leur client. « C’est une grave atteinte à l’honneur et à la considération de Me Guy Hervé Kam », ont-ils affirmé. Pour Me Séraphin Somé, « ce procès est celui d’un briseur d’images, d’un mercenaire de la plume. Si vous voulez avoir Lingani sur votre chemin, attaquez-vous à Blaise Compaoré et à ses sbires. A coup sûr, vous l’aurez », faisant un lien général avec ses opinions.

Forts de ces faits soulevés et des arguments développés, les avocats de la partie civile ont demandé au tribunal de reconnaître la constitution des infractions de « diffamation et d’injure ».

Selon le procureur, la dépénalisation des délits de presse a accru en réalité la responsabilité du journaliste dans le professionnalisme. Pour lui, les règles de précaution et de prudence sont des règles de la vie, « même pas des règles professionnelles ». Après avoir écouté les plaidoiries et adressé des questions d’éclaircissements, le procureur est arrivé à la conclusion que les infractions reprochées au prévenu sont largement constituées et a demandé au tribunal la condamnation du prévenu.

A contrario, pour la défense, les propos indexés comme « diffamatoires et injurieux » ne visent en aucun cas et spécifiquement Me Guy Hervé Kam. L’article est parti, selon elle, d’un contexte global pour aboutir à des interrogations. Mieux, relèvent les avocats, en utilisant le conditionnel (aurait, serait…), le journaliste a émis une réserve et fait preuve de bonne foi. Pour eux, sauf déduction donc (ce qui ne serait pas admis en matière pénale), l’on ne peut dire que le journaliste a fait des injures à Me Kam. Les faits ne devaient pas être, selon eux, punis parce que relatant un contexte général à des fins de renseignement. Une démarche qui aurait même permis à l’ASCE-LC d’investiguer et de livrer un résultat qui a montré que Me Guy Hervé Kam est « effectivement » attributaire de parcelles à Ouaga 2000 « mais » acquises en 2010 « et non sous la Transition ». La défense fait également ressortir que, nulle part dans l’article, il est dit que l’acquisition des parcelles a été faite sous la Transition ou à la fin de la Transition. Partant de là, les avocats estiment qu’il aurait été plus logique, si la plainte venait des responsables de la SONATUR (Société Nationale d’Aménagement des Terrains Urbains), seuls compétents à attribuer des parcelles. « Me Kam n’attribue pas des parcelles », soulignent-t-ils.

Pour M. Lingani, l’écrit ne viole en aucun cas, les règles relatives à la profession car, il s’agit également d’une technique d’investigation qui consiste à ‘’jeter un pavé dans la mare pour avoir des réactions…’’.

En soutien au professionnalisme porté en discussions, les avocats ont fait observer que L’Opinion a été lauréat de plusieurs prix Galian en matière d’investigation et a également à son actif, un « prix Norbert Zongo » (du nom du célèbre journaliste) pour l’investigation et bien d’autres prix spéciaux d’institutions publiques.

Outre cela, la défense estime que les délits de « diffamation » et d’ « injure » indexés ne valent pas les mêmes selon que les propos sont dirigés vers un homme public ou un citoyen anonyme. ‘’Les gens doivent donc être appréciés au regard de leur situation et de leur position’’, indiquent-ils, estimant que Me Kam étant une figure influence de l’espace public, l’appréciation doit se faire en tenant compte de cette réalité.

Les avocats de la défense ont estimé que leur client n’est pas animé d’une intention de nuire, regrettant au passage que les avocats de la partie civile aient fait une incursion dans les opinions de leur client par notamment un rapprochement avec le régime Compaoré et ses proches. « Votre juridiction est là pour des questions de droit et non de morale », a adressé Me Anna Ouattara au tribunal, déplorant que l’on fasse le procès des opinions de son client. De son avis, il fallait s’en tenir au fait qui est reproché à M. Lingani et pour lequel les parties ont été appelées à la barre.

En dernière réaction au prétoire, le directeur de publication de L’opinion, Issaka Lingani, a tenu à dire « merci » à Me Guy Hervé Kam « pour avoir choisi la voie judiciaire » parce que, révèle-t-il sans détails,« des gens de son camp voulaient autre chose ».

Puis ..., le verdict !

15 h 05, c’est la fin des plaidoiries. Le tribunal se retire pour le délibéré. Après une longue attente marquée de suspens, les hommes en toge font leur entrée dans la salle d’audience à 17h30. Puis, le verdict : L’Opinion est reconnu coupable de « diffamation » et condamné à verser un million de FCFA d’amende, trois millions de FCFA de dommages et intérêts et 500 mille FCFA de frais d’avocats. En outre, le tribunal ordonne la publication du verdict dans deux quotidiens de la place (L’Observateur Paalga et Sidwaya) et également dans le journal, L’Opinion.

« Je m’attendais à un tel verdict, parce que le procès, vous l’avez suivi, est passé de procès de Me Kam contre L’Opinion, à l’ensemble du système contre L’Opinion, contre la liberté d’expression, contre la liberté de presse. A écouter même le procureur du Faso, il était évident que le parti pris de la justice était clair. Mais, nous allons poursuivre la procédure avec mes conseils, nous allons réfléchir. Dans tous les cas, nous ferons tout pour que la défense de la liberté de presse prime et que le droit des journalistes de dire ce qu’ils pensent, l’existence du journalisme d’investigation soit préservé dans ce pays, en dépit de ce que les uns et autres veulent », a confié le directeur de publication, Issaka Lingani. A l’en croire, interjeter appel n’est pour le moment pas à l’ordre du jour, « ce qui est certain, c’est qu’on n’en restera pas là » ; soulignant qu’il travaillera toujours selon les droits que lui confèrent la Constitution et les textes relatifs à l’exercice du métier.

Me Guy Hervé Kam, lui, exprime « le sentiment de quelqu’un qui a été meurtri ». « Je pense que le procès de ce jour a montré aussi, malheureusement, que nous avions totalement raison de mener ce procès ; lorsque j’ai entendu de la bouche de M. Lingani, lui-même, qu’il avait toutes les informations, y compris les dates d’acquisition de ces parcelles, et qu’il a choisi de retenir ces informations. Je me suis dit Dieu merci de m’avoir donné l’idée de le poursuivre en justice, non seulement pour cette vérité mais aussi et surtout pour la responsabilité des journalistes parce que, pour être moi-même engagé depuis très longtemps dans le sens de la liberté de la presse, je crois que de telles pratiques sont des pratiques qui sont, elles-mêmes, des ennemis de la liberté de la presse. La liberté de la presse, son penchant est la responsabilité des journalistes et là, nous avons eu tous les éléments que le journaliste n’a pris aucune précaution ou au contraire, qu’il a d’ailleurs pris toutes les précautions pour utiliser son journal et nuire à mon image », a confié Me Kam à l’issue du verdict.

Me Benao qui s’est dit satisfait du verdict, a indiqué que le procès est (avant tout) un tremplin pour les hommes en société de régler leurs différends plutôt que de les régler par coups de poings sur la place publique. C’est donc l’affirmation, dit-il, de la primauté du droit et du recours au droit pour pacifier les relations conflictuelles qui peuvent exister entre les hommes en société. Pour l’avocat, ce procès est comme tout autre de ce genre. « Nous n’avions pas l’intention particulièrement de poursuivre le journaliste en question parce que, personnellement, j’étais, ou j’ai toujours été du côté des journalistes poursuivis. Nous avons pensé, jusqu’à la dernière minute, qu’il ferait une démarche qui puisse donner le choix à notre client de ne pas exercer le recours pénal. Nous n’avons pas vraiment eu le choix », a reconstitué Me Benao.

Pour l’avocate de la défense, Anna Ouattara, « nous avons plaidé dans les sens de l’inexistence même des infractions, parce que nous avons développé que nulle part, dans l’écrit incriminé de M. Lingani, il n’est dit que Me Guy Hervé Kam est auteur de trafic illicite de parcelles, que Me Guy Hervé Kam est un délinquant à col blanc. Nous sommes en matière pénale et la loi dit qu’il faut des faits précis, imputés à une personne déterminée. Or, le tribunal s’est contenté, si l’on croit la décision, à retenir des allégations et déductions qui ont été faites. Pour notre part, la loi dit qu’il faut que le fait allégué soit destiné à une personne précise. Nous ne comprenons pas non plus la requalification par le tribunal de l’infraction d’injure en infraction de diffamation. On ne nous a pas demandé de nous exprimer sur la question. Il y avait deux infractions dans la citation de Me Guy Hervé Kam ; il s’agit del’infraction de diffamation et de l’infraction d’injure. A notre grande surprise, le tribunal nous annonce qu’il a décidé de requalifier l’injure en diffamation ». Toute chose qui montre, selon elle, l’embarras de la part du tribunal lorsqu’il « a requalifié l’infraction d’injure en diffamation, alors que ce n’est pas ce qui lui a été demandé dans la citation directe de Me Guy Hervé Kam ».

Le procès s’est déroulé, peut-on le souligner, sans un esprit d’animosité car, on pouvait noter des ‘’échanges détendus’’ entre les deux parties (Issaka Linagni et Me Guy Hervé Kam ou certains des avocats de ce dernier).

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 juin 2016 à 14:03, par le patriote balma En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    J me désintéresse de plus en plus de l’émission presse écho de BF1 a cause de Issaka.
    En l’écoutant et en voyant les titre de son journal on a l’impression que la diffamation est le métier de ce msieur or la diffamation est l’un des pire pêché plus que la sorcellerie
    Cette condamnation ne va jamais changer Issaka puisqu’il est en mission et qu’il vi du dénigrement d’autrui.
    Il s fait classer pamis les plus faible esprit dans le monde qui sont caractérise par la diffamation,la jalousie et la haine

  • Le 8 juin 2016 à 14:09 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Bien, ça commence à venir. Chers journaliste, soyez vigilent et n’écrivez pas ce que vos amis et autres correspondants vous racontent sans preuves tangibles. Soyez professionnels, car la dépénalisation des délits de presse n’autorise pas à vilipender une tiers personne.
    Désormais pour tout écrit mensonger, vous nous verrez au tribunal. Vous êtes prévenus.

  • Le 8 juin 2016 à 14:12 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Le journaliste ne doit pas être un propagateur de calomnie. Supposons un instant, tous ces gens qui se tuent à cause des ragots racontés sur leur honneur. Juste pour satisfaire des aigris ?

    M. Lingani, de grâce, pensez au Jugement Dernier : que direz-vous à Dieu sur ce que vous avez écrit ??!!!

  • Le 8 juin 2016 à 14:19, par el valiente En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Je crois qu’il y a des gens qui se croient tellement intelligent et intellectuel, qu’ils sont devenus victime de leurs de propre intelligence. Mais en tout état de cause, ce journal apprendra a ces dépens, qu’il ne peut pas incriminé des gens et en plus les dire qu’il ne comprenne pas le français de leur texte.
    Il sont donc bien condamné pour avoir plus que compris ce que eux même ont écrit.

  • Le 8 juin 2016 à 14:41, par Nabiweder En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Vers une mort annoncée de la liberté de presse
    Question à M. le procureur
    est-ce le commun du Burkinabé peut avoir une seule à fortiriori trois parcelles à Ouaga 2000.
    Voilà le résultat de l’insurection : utiliser le peuple pour chasser Blaise et se partager le butin sans ce même peuple.
    Qu’en est-il des véhicules disparus à la Présidence ?.
    Si c’est pour condamner un citoyen qui dérange la justice est prompte mais si le verdict dérange le système en place elle traine le pas.

  • Le 8 juin 2016 à 14:59 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Les avocats du journal l’Opinion ne sont apparemment pas mieux que leur client en langue française. Ils osent dire que le journal n’a pas commis d’infractions de diffamation et d’injures à l’égard de Me KAM. Je suis désolé mais ou bien vous êtes de très mauvaise foi comme le Directeur de publication de ce canard boiteux "OPINION" ou bien vous insultez l’intelligence des magistrats et nous autres lecteurs. A titre illustratif, je cite le passage qui justifie aisément l’infraction de diffamation et d’injures gratuites à l’égard de Me KAM :
    "Des sources concordantes font état de ce que, par exemple, Me Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen, avocat de l’Etat dans l’affaire de la loi d’exclusion, serait attributaire de trois parcelles jumelées dont les numéros sont : 11,12 et 13 du lot 4, section SC à Ouaga 2000 pour un montant de 30 768 000 FCFA. Il en aurait également deux autres de 600 m2 chacune : les parcelles 5 et 6, lot 2, section GI, zone B au nom de son épouse, acquise à 9 600 000 FCFA. Le contexte de l’acquisition de ces terrains (en fin de Transition), les acquéreurs de ces terrains et les changements intervenus dans les prix de vente de ces biens publics, les manipulations sur leurs identités nous fondent à dire qu’il s’agit de trafics illicites sur des biens publics. Que dire de ces responsables d’organisations de la société civile qui ont passé le temps à abuser de la confiance des populations par des dénonciations tous azimuts et qui se retrouvent à faire pire ? De vulgaires bandits à cols blancs que nous allons traquer et forcer à reconnaître leurs forfaitures’’. L’intention de nuire est clairement exprimée ici et malheureusement pour ce journaleux, la rapport de Autorité de lutte contre la corruption infirme ces affirmations gratuites émises pour nuire à un citoyen exemplaire même s’il a combattu votre régime corrompu déchu CDP. Moi avocat de la défense à votre place, j’allais essayer de convaincre ce mercenaire de la plume à demander pardon sincère à Me KAM au lieu de plaider une cause que je trouve honteuse et indigne d’un intellectuel.

  • Le 8 juin 2016 à 15:01, par PYONG-YANG En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Verra qui vivra.

  • Le 8 juin 2016 à 15:22, par lemonument En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Il faut féliciter le procureur Lafama Prosper THIOMBIANO qui a d’abord fait des observations sur la dépénalisation du délit de presse avant de prendre ses réquisitions musclées ; Bravo au siège qui a fait montre de maturité dans ce dossier quand même sensible ; Nous avons besoin d’une justice prompte ; aussi nous comprenons aussi quand dès dossiers traînent car réunir les preuves ce n’est pas toujours aisé ; courage à vous et nous vous soutenons dans cette tentative du régime de Rock de saper votre indépendance en revenant à la tête du conseil supérieur de la magistrature

  • Le 8 juin 2016 à 15:26, par Rayangnewendé En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Que dit Safiatou Lopez ? elle qui bondit sur les décisions de justice.Ngaw. Il faut toujours utiliser les voies légales au lieu de s’enflammer selon la volonté de ses sentiments. Ce sont les conséquences de la dépénalisation de la presse. Quant on doute de quelque chose, on ne l’étale pas sur la place publique A bon lecteur salut !

  • Le 8 juin 2016 à 15:28, par Yako En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    A quoi sert le droit enfin dans notre cité en ecoutant Me Anna. L’Opinion est reconnu couple et c’est difficile de comprendre et d’accepter en utilisant des tournures pareilles pour justifier le droit. Enfin le citoyen l’emda va comprendre quoi dans votre machin ?
    Finalement on se demande qu’est ce qui est vrai et qu’est ce qui ne l’est pas dans votre droit si vous meme les acteurs du droit ne savent pas distiguer du vrai, du faut.
    Si c’etait un citoyen ordinaire qui avait reglé ses comptes avec Lengani en le cassant le nez, c’est vous qui alliez dire qu’il fallait qu’il vienne au tribunal. Et ça le tribunal a reconnu Lengani coupable et vous trouvez que ce n’est pas du droit. qu’est ce que le droit enfin ?

  • Le 8 juin 2016 à 15:30, par Time Will Tell En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    La peine n’est pas à la hauteur de l’infraction. Si Lingani lui-même dit qu’il avait les dates d’acquisition des parcelles, c’est que c’est un sorcier. c’est comme si je publiais dans un journal que Lingani a eu des enfants avec une femme qu’il entretient à Banfora et qu’il s’y rend une fois par moi. . et d’ajouter qu’il n’a jamais eu le bac et qu’il était agent de Laison au mali avant de venir créer son journal après l’assassinat de NZ. Partant je sais très que c’est sa tante cette femme de Banfora et j’ai même une copie de son bac.
    "jeter le pavé dans la mère..." de cette façon n’a jamais été une méthode d’investigation. L’investigation toujours par l’origine des rumeurs et à remontrer jusqu’aux preuves. drole de journaleux à la solde d’un regime dechu. rêveur d’un passé nostalgique...

  • Le 8 juin 2016 à 15:40, par assetou traore En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Bravo aux acteurs de la justice ; nous avons suivi le procès ; Les journalistes étaient là pour soutenir leur confrère et la société civile aussi à travers Smockey et le Balai citoyen ; je salue la vigilance du parquet et du siège car les avocats de LINGANI ont voulu jouer sur les délais de procédure sans aller au fond ; Aussi, LINGANI doit savoir que la justice ne muselle pas la liberté de la presse mais plûtot appelle à plus de responsabilité ; Bravo à vous même si vous traversez une période difficile ;

  • Le 8 juin 2016 à 16:06, par Vive la justice du Faso En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    C’est ce qu’on souhaite au Faso. Regler nos problèmes, nos incompréhensions, nos différends, etc. par la justice et que le droit, le vrai soit dit. Grand merci et bravo à Me Kam pour avoir pensé envoyer cette affaire en justice. Bravo aux juges, aux avocats qui ont pu faire évacuer cette affaire au plus vite ; c’est ce qu’on souhaite aussi.
    Si d’autres personnes avaient eu ce bon sens d’envoyer leurs affaires en justice, on aurait éviter des morts, des assassinats inutiles. Eh Dieu ! Pourquoi n’a t il pas inspiré les peureux capitaine Blaise Compaoré et général Gilbert Diendéré dans la voie de la justice pour regler leur problème avec le Valeureux Capitaine Thomas Sankara ? Peut-être qu’aujourd’hui il serait toujours en vie pour donner un peu de son savoir dans des écoles de formation militaire ou dans des universités partout dans le monde. Quelle cruauté !
    Ce procès va servir de leçon surtout à des journalistes comme le directeur de l’opinion, qui se sert de son journal et de son titre de journaliste pour parler mal aux autres. Ce qui est sûr, s’il ne change pas, il prendra d’autres condamnations, voire des altercations aux coups de poing un de ces jours. Vive la justice du Faso !
    Signé : L’Etalon Enragé

  • Le 8 juin 2016 à 16:10, par Rapoug-yande En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Le tribunal aurait dû demander d’inscrire Lingany en cours du soir dans une école de journaliste de Ouagadougou. Ce serait mieux ainsi car on sent que le bonhomme depuis la fuite de Tonton FC et de Papa BC n’arrive plus à réfléchir. A-t-il réfléchit une fois depuis qu’il est devenu journaliste ? Je pense que non. Un journaliste d’investigation traque l’information, vérifie ses sources et les preuves et les triangulent avec le mis en cause avant de publier. Linga préfère salir parce que la loi 057 le lui permet. La liberté de presse a son pendant qui est la responsabilité. Cette loi n’a pas été voté pour qu’on jette l’opprobre sur les honnêtes citoyens sans preuves. Linga tu as plus de 50 ans, cesse d’être alimentarus et haineux. Papa et Tonton ont perdu le pouvoir il faut te résoudre à l’accepter.

  • Le 8 juin 2016 à 16:14, par mololo En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Il est malhonete lingani "Jeter un pavé dans la mare" il a appris cela de Norbert Zongo parce qu’il avait fait le meme reproche a Norbert et qui lui a donner cette idée en tant que doyen et vrai journaliste. S’il vous faites le point des vrais journalistes (les professionnels) pour eviter que n’importe qui deviennent journaliste dans ce pays

  • Le 8 juin 2016 à 16:17, par Roxane En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Moi, j’admire surtout ce journaliste de FASONET, Oumar pour ses rédactions et comptes-rendus ; c’est vraiment quelqu’un d’objectif et animé d’un bon esprit en plus de maîtriser ses sujets. Félicitations à toi mon cher Oumar et puisse le tout puissant t’inspirer à poursuivre dans ce sens. Tu es un modèle dans ta façon d’aborder les sujets, surtout les sujets complexes.

  • Le 8 juin 2016 à 16:35, par Henry En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Toutes mes félicitations à la justice pour ce verdict logique. Aussi je remercie Me Kam d’avoir traduit ce journal en justice car Mr Lingani se croyait tout permis. Ce monsieur se permet d’injurier les autorités chaque fois qu’il participe à l’émission Presse Echo sur BF1. D’ailleurs je me demande pourquoi le CSI ne
    fait pas recadrer cette émission et même le journal Opinion qui est plus un journal d’opinion que d’information. Il faut que Mr
    Lingani comprenne que dorénavant ses propos injurieux l’entraineront devant les tribunaux. Mr Lingani semble confondre la liberté de la presse avec la liberté de diffamer.

  • Le 8 juin 2016 à 17:12, par Yohitau En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Internaute 5 (Nabiweder) je vous prie d’aller reviser votre francais avant de revenir debiner des inepties. Lisez bien le chef d’accusation et le paragraphe incrimine. C’est du francais. Votre constipation intellectuelle et votre haine viscerale, vous seule en avez le remede. Ce n’est ni la faute au Procureur, Ni celle du Balai Citoyen encore moins celle de Me Guy Herve KAM si vous etes carrent.

  • Le 8 juin 2016 à 17:29 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    @ Le Monument, si on n’a pas de preuve, on ne place pas d’honnêtes citoyens en détention provisoire. On attend d’avoir des preuves avant de les incarcérer. On peut dire bravo pour la condamnation du journal l’opinion et de son DP.
    Peut-on en dire de même pour les juges d’instruction qui incarcèrent sans inculpation ou qui inculpent sans preuve ? Chacun, à son niveau, doit contribuer à la construction de l’état de droit. Il est facile de féliciter les autres...

  • Le 8 juin 2016 à 17:49, par Ragommian En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Je l’avais prédit. Mr Lengani partait perdant car les mossis l’ont dit : "tous les jours étaient pour les voleurs et il y’a un jour pour le propriétaire." Mr Lengani est un habitué de la diffamation car je le suis depuis 2000 où il était en train de salir l’image du fondateur de "L’Indépendant" quand il y travaillait, en publiant des informations sans vérification.

  • Le 8 juin 2016 à 17:55, par ZEKINA En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Chaque fois que j’ouvre une page de Lefaso.net pour lire, je vérifie d’abord de qui il est signé. S’il s’agit de M. Oumar L. OUEDRAOGO, je suis pressé de le lire intégralement car cet homme fait du bon boulot. Il traite l’information de manière impartiale. Courage mon frère ! Aies seulement la tête sur les épaule et tu seras une référence non seulement pour le Burkina Faso mais aussi pour l’Afrique et le Monde entier. Que Dieu te bénisse !

    Revenant au procès, je dirai toujours que le Directeur du Canard boiteux "L’opinion" (comme l’a si bien nommé un forumiste plus haut) après toujours de la vie à ses dépens !

  • Le 8 juin 2016 à 18:40, par Ouedraogo harouna En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Merci à maître Kam d avoir ester ce individu en justice. Avec une inpolitesse caractérisé ce type ne sait que injurier les gens.

  • Le 8 juin 2016 à 20:40, par HIEN En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    JE SUIS DE MEME AVIS QUE L’INTERNAUTE 21 (ZEKINA), IL EST VRAIMENT ADMIRABLE DANS TOUTES SES PRODUCTIONS. DANS LES PAYS IL Y A UNE REELLE POLITIQUE DE PROMOTION ET DE VALORISATION DES RESSOURCES HUMAINES, CE SONT DES GENS QUI ETAIENT TOUT DE SUITE REPERES POUR ETRE FORMES ENCORE ET PROMUS.

  • Le 9 juin 2016 à 06:47, par lemonument En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Internaute 19, mettez un pseudonyme et je vous apprendrai le la procédure pénale ici et maintenant ; ensuite, relisez ce que vous avez écrit, une incohérence jamais égalée

  • Le 9 juin 2016 à 06:57, par lemonument En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Internaute 19, en attendant que votre pseudonyme arrive ; j’aimerai vous dire qu’on parle d’inculpation que devant le juge d’instruction ; et avant quoi que ce soit, il doit vous notifier les charges qui pèsent sur vous avant de décerner un mandat de dépôt et vous aviser par la même occasion que vous avez le droit de prendre un avocat ; il s’agit donc à ce niveau de l’interrogatoire de première comparution ; aussi, il faut savoir que le juge d’instruction ne peut pas s’auto saisir ; il est nécessairement saisi par un réquisitoire introductif du procureur ou une plainte avec constitution de partie civile ; Donc pour vous répondre on ne peut pas détenir quelqu’un sans l’inculpé et aussi quand on est inculpé puis mis en détention préventive, ce n’est que pour les besoins de l’enquête et cela dans des délais bien précis ;
    Signé LE MONUMENT

  • Le 9 juin 2016 à 08:43, par Inside En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Je regrette une chose : avoir cru au torchon d’Issaka, il nous a induit en l’erreur. Comment ai-je pu me laisser berner, j’ai vraiment cru que Guy H K a comploter pendant la transition pour avoir des parcelles ? Quand je le vois sur BF1, je zappe. A mon avis, la sanction est très faible. Il faut lui retirer sa licence de journaliste et fermer son torchon pour au moins un an.

  • Le 9 juin 2016 à 08:45, par Sidpawalmdé En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Lentement mais sûrement notre pays consolide sa démocratie. Nous devons tous avoir une culture de choix des tribunaux en lieu et place d’autres tribunes pour la résolution de nos différends, seulement ça demande souvent beaucoup de temps et gros moyens que le commun des burkinabé ne disposent pas. Je salue au passage le recrutement en vue d 100 magistrats au profit de nos juridictions.
    Je m’en voudrais de quitter cette tribune sans souhaiter bon vent au journaliste auteur d l’article pour son professionnalisme. C’est ça la liberté de presse et non ce que certains delinquants diffameurs défendent bec et ongle.

  • Le 9 juin 2016 à 08:56, par sawcity Biga En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Non de moi l’idée de manque de respect à M. Lingani, mais il faut que l’on lui dise la vérité. Lorsque vous suivez l’Emission Press Echos du dimanche à BF1 à partir de 11h, il déçoit plus qu’il n’instruise les téléspectateurs. Je m’excuse auprès de tous les lecteurs, mais je dirai avec joie que"c’es t bien fait pour issaka Lingani"

  • Le 9 juin 2016 à 09:07, par sandy89 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    eux-mêmes à la place de Me Kam, n’auraient pas fait mieux. Ils sont jaloux.

  • Le 9 juin 2016 à 09:08, par SOME En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    quand des parvenus scribouillards se targuent de la carte de presse pour tuer les autres sous le pretexte de la liberte de la presse... alors pas de pitié ils oublient que il y a liberte parce qu’il y a responsabilité Alors assumez vos responsabilités. Quand vous ecrirez des choses vraies et en toute objectivite comme ce doit etre un journaliste, et non pour vous venger, alors je lutterai de toutes mes forces pour la liberte de la presse.
    SOME

  • Le 9 juin 2016 à 09:14, par Sidpawalmdé En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Il faut vraiment que ses conseils lui prodiguent honnêtement de vrais conseils pour qu’il comprenne comment fonctionne l’appareil judiciaire. Quand on se dit connaisseur de ce qu’on ne connais pas, rien de surprenant si on se retrouve dans l’impasse. Lui (le coupable) qui ne sait pas que le procureur est toujours partie dans un procès en disant que "A écouter même le Procureur du Faso, il était évident que le parti pris de la justice était clair" Quelle confusion entre le Procureur et les juges du siège ! Quand on ne connait pas quelque chose on apprend avec les professionnels du domaine au lieu de se lancer pieds joints sur un terrain glissant et qu’on ne maîtrise pas monsieur "journaliste" de surcroît D P.

  • Le 9 juin 2016 à 09:57, par kakou En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    journaliste d’investigation ! mon œil depuis quand ? RAPPELÉ vous les écries de ce mr au décès du vrais journaliste d’investigation ?????? SI LE RIDICULE ????????

  • Le 9 juin 2016 à 10:57, par Nongba En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Au moins les militants du balai citoyens sauront que le cibal Kam et eux ne sont pas pareils. Indépendamment du régime Compaoré et de la transition il a eu quelque chose. Donc faites comme lui. Aller travailler et foutez nous la paix.

    Mais Me Kam. Je crois que Sankara n’avait qu’une seule parcelle si je ne me trompe. est ce que ce n’était même pas un cadeau du vieux ?
    (je sais pas deh, faut pas on va me traduire en justice. C’est juste un pavé dans le barrage N°1 que j’ai jeté Lol)
    Bref si c’est le cas il faut qu’on érige cette cours en patrimoine historique du BF.

    Aujourd’hui là. Moi-même j’ai 4 dont 2 aux noms de mon fil et de ma femme. Je sais pas combien Me Sankara et Smokey ont, mais ce qui est sur c’est que avec Blaise là beaucoup à changer deh.

    Avant avant là. Qui était fou pour chercher des parcelles pour ses enfants et ses femmes pendant que les autres cibal n’ont rien. lol.
    Je connais Me Kam que j’ai croisé plusieurs fois au tribunal. C’est un brillant garçon qui sait ce qu’il veut (professionnellement et socialement). Mais il faut juste qu’il accepte que Blaise n’a pas fait que du mal à ce pays. Au moins il a permis à ceux qui travail de profiter du fruit de ce travail.

    Juste pour dire aux grandes gueules d’arrêter de nous entuber. Nous avons tous profiter de ce regime

  • Le 9 juin 2016 à 12:04, par ZoeWendé En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    En faisant le récapitulatif de toutes ces interventions M.Lingani doit par humilité accepter qu’on a pas et on n’aura pas le droit d’accuser impunement un citoyen. De toute façon, je ne lirai jamias un tel torchon. C’est triste, l’histoire de ce journal me donne de la nausée. J’avais souhaité qu’on suspende ce journal pour 6 mois, et il va avoir un peu de politesse envers autrui.
    Ngaw ! guussi menga !

  • Le 9 juin 2016 à 12:15, par NAKO En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Ce procès est un exemple. A la place de Mr LENGANI, j’assumerai le verdict et laisser chacun de nous, réfléchir un peu sur ce que nous avons eu à dire ou à écrire ces dernières années.
    Moi j’ai opté pour la retraite politique, mais je pense que chacun doit réfléchir sur comment faire sa politique.
    C’est très important pour la société civile. Soyons sur de ce que nous disons et mieux vaudra pour la PAIX
    Excusez moi , je ne voudrai faire la morale à personne.C’est seulement une suite de débats de la Constitutionalité de la modification de l’Article 37 que nous avons soutenu jusqu’à être boostés de la vie politique. Nous l’avons dit en son temps, l’histoire nous dira la vérité.

  • Le 9 juin 2016 à 12:30, par djassikini En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Me avait raison de choisir la voie judiciaire. Lisez ce que l’homme de Blaise dit :« Je m’attendais à un tel verdict, parce que le procès, vous l’avez suivi, est passé de procès de Me Kam contre L’Opinion, à l’ensemble du système contre L’Opinion, contre la liberté d’expression, contre la liberté de presse. A écouter même le procureur du Faso, il était évident que le parti pris de la justice était clair. Mais, nous allons poursuivre la procédure avec mes conseils, nous allons réfléchir. Dans tous les cas, nous ferons tout pour que la défense de la liberté de presse prime et que le droit des journalistes de dire ce qu’ils pensent, l’existence du journalisme d’investigation soit préservé dans ce pays, en dépit de ce que les uns et autres veulent  », a confié le directeur de publication, Issaka Lingani. A l’en croire, interjeter appel n’est pour le moment pas à l’ordre du jour, « ce qui est certain, c’est qu’on n’en restera pas là » ; soulignant qu’il travaillera toujours selon les droits que lui confèrent la Constitution et les textes relatifs à l’exercice du métier.Je me rappelle des écrits de ce journal. Je disais que c’est dans l’Opinion qu’on met ces opinios. C’est un journal tjrs ..... pour Blaise et Cie

  • Le 9 juin 2016 à 12:57 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Chapo mon cher omar L. OUEDRAOGO

  • Le 9 juin 2016 à 14:04, par Houra !!! En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Je me demandais quand cette faute professionnelle serait punie. Je me fachais même contre Me Guy Hervé KAM, mais enfin quelque chose s’est passé.
    Ce Monsieur LINGANi est passé de l’art du Lèche-bottiste à l’art de la Calomnie et de la diffamation.
    Carence intellectuelle enfouie en lui, il s’est à peine expliquer avec coherence et preuve ce qu’il avance. Enfin, s’il compte interjeter appel, il aura la même fessée.
    Ressaisis-toi "Cher Investigateur".

  • Le 9 juin 2016 à 14:24, par Yamse Bahaziri En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Nabiweder, en 2010, il n’ y avait pas encore l’ insurrection p[opulaire qui a chasse BC du pouvoir sans regret sauf ceux qui mangeaient dans les mains de Blaise. Le gars avait ses parcelles qu’ il a achetees avec son argent qu’ il a eu a la sueur de son front. Vous voulez quoi exactement ? C’est illegale d’ acheter des parcelles a Ouaga 2000 ? Pathetique ! Cherchez autre chose. Sinon cette fois -ci, votre plan a fait pschiiiiittt et les poches de Lingani vont faire pschiiiiittt et vomir 5 briques. Cet argent sale , vous verrez que Kam ne va meme pas les utiliser pour investir dans du durable. Il va juste les utiliser pour aller donner ca lors des funerailles car il n’ attend pas ca pour vivre. Vous avez maltraiter le garcon sous BC et vous voulez continuer/ Il a attendu 2 ans pour ete avocat. Honet a tous les griots qui refusent de voir que ce proces, Lingani merite bine de le perdre. Il aurait meme du payer 15 milllions. Et meme la est-ce que l’ honneur et la consideration se reparent avec de l’ argent ? Deux proces contre diffamation comme ca et Lingani va comprendre puisque cs sponsors vont comprendre qu’ ils ont mise sur le faux cheval.Vive la justice au Burkina.Merenaires terroristes de la plume, vous etes avertis.

  • Le 9 juin 2016 à 14:27 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Time Will Tell, tu m’as fait me casser en quatere de rires lol. Lingani aimera l’ humour meme si ses biens mal acquis sur le mensonge vont maigrir de 5 millions.

  • Le 9 juin 2016 à 14:29 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Rapoug-Yande. Rectificatif. Ce gars n’est jamais devenu journaliste. Il a ete nomme journaliste avec son DEUG2 de lettres modernes. Tu comprendras pourquoi il est pret a vendre son ame. Un professionnel ne peut pas se faire harakiir comme ca. Mais si aujourd hui il n’ est plus a L’ Opinion, il va aller ou ? C’est pourquoi il se bat comme un beau pantin.

  • Le 9 juin 2016 à 14:39 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Lingani, si tu es malin, faux changer. Ta couverture n’est plus la. Proces va finir l’ argent que tu as accumuler a faire tout sauf du journalisme. Tu n’as pas honte ? Qu’est-ce que tu entends leguer a la posteritee ?. Tes enfants vont avoir honte de toi.Tu as faim o quoi ? Faus grandire.

  • Le 9 juin 2016 à 16:06, par yabsoré En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    * lorsque j’ai entendu de la bouche de M. Lingani, lui-même, qu’il avait toutes les informations, y compris les dates d’acquisition de ces parcelles, et qu’il a choisi de retenir ces informations*.
    Malgré cette véracité, Mr LINGANI dit avoir prêché le faux pour la manifestation du vrai. bel argumentaire mais, le conteste était plus favorable à la nuisance, puisqu’il soutenait la rumeur qui faisait rage selon laquelle Me KAM, contrairement à l’apparence était de ces prédateurs du peuple. Et comme un proverbe moaaga le dit que l’esprit voit plus loin que l’oeil.Cet autre proverbe dit que *si la notoriété est altérée à partir d’un marché, c’est à partir d’un marché qu’il faille la rétablir*. Ici le Meilleur marché a été le tribunal et le verdict nous sera d’une jurisprudence très apprécié après la nouvelle loi portant dépénalisation de la presse comme quoi personne n’aura cette liberté de porter impunément atteinte à l’honneur d’autres citoyens . l’argument de tribunal acquis ou régime requis de l’accusé ne prospère pas, car dans les civilisations, la loi doit protéger les plus faibles.

  • Le 10 juin 2016 à 08:18, par forum En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    un journaliste doit être neutre ;quand lingani est sur le plateau de presse échos j’ai l’impression qu’il est venu défendr’un parti politique.

  • Le 10 juin 2016 à 10:44, par Mati En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Comprenez LINGANI. Depuis le départ de BC ;il souffre d’une défaillance accrue professionnalisme.

  • Le 10 juin 2016 à 10:45, par Mati En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    Comprenez LINGANI. Depuis le départ de BC ;il souffre d’une défaillance accrue professionnalisme.

  • Le 10 juin 2016 à 14:33, par pomme66 En réponse à : Affaire « deals de parcelles » : Le film d’un procès entre le journal L’Opinion et Me Guy Hervé Kam

    J’ai souvent honte quand Lingani raisonne . Il a vendu son ame et son ventre au diable. Qu’attend il pour aller prendre la nationalité des hommes indignes.