Droits économiques, sociaux et culturels en faveur des populations : Le Burkina Faso au rapport à Genève ces 9 et 10 juin 2016Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 16 décembre 1966 et est entré en vigueur le 03janvier1976. Il a été ratifié par notre pays le 4janvier1999. La ratification de cet instrument traduit la volonté du Burkina Faso de promouvoir l’ensemble des droits économiques, sociaux et culturels en faveur des populations. Conformément à l’article 16 dudit Pacte, chaque Etat partie doit présenter des rapports sur les mesures qu’il aura adoptées et sur les progrès accomplis en vue d’assurer le respect des droits reconnus dans le Pacte. Dans cette perspective, notre pays a déposé son rapport initial devant le comité des droits économiques, sociaux et culturels en 2015. Ce rapport sera examiné par le Comité chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte, les 9 et 10 juin 2016 à l’occasion de sa 58ème session. A cet effet, une délégation multisectorielle conduite par le Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux participera à la présentation dudit rapport. Quel intérêt pour le Burkina Faso à participer à cette session ? La présentation du rapport présente un intérêt capital. En effet, elle sera l’occasion pour notre pays de :
Du contenu du rapport Le présent rapport a été élaboré suivant un processus inclusif et participatif qui a impliqué les départements ministériels, les institutions publiques et les organisations de la société civile. Ce processus a abouti à la validation du projet de rapport par un atelier national et son adoption définitive par le Conseil des ministres du 08 mai 2013. Dans la perspective de renforcer son cadre normatif et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme conformément aux dispositions du Pacte, le Burkina Faso a consenti des efforts considérables. • la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable ; De la mise en œuvre de ces quinze (15) articles, il ressort que nonobstant la faiblesse de nos ressources qui constitue un obstacle objectif à la réalisation optimum de ces droits,des progrès ont été réalisés par notre État en ce qui concerne la protection et la promotion des droits économiques, sociaux et culturels. L’effectivité des droits humains dans un pays constitue un gage de paix, d’émergence et de développement durable, etle Burkina Faso qui s’est engagé avec l’appui de ses partenaires à développer des initiatives concrètes dans ce sens, relèvera le défi. NB : le rapport sera disponible à partir du mardi 14 juin 2016 sur le site du ministère qui est : www.justice.gov.bf Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique,Garde des Sceaux. |
Vos commentaires
1. Le 8 juin 2016 à 12:07, par Jeunedame seret En réponse à : Droits économiques, sociaux et culturels en faveur des populations : Le Burkina Faso au rapport à Genève ces 9 et 10 juin 2016
La seule vieille photo d’illustration ? C’est vraiment un capharnaüm de droits faciles à signer.
2. Le 8 juin 2016 à 13:04, par SIDWATA En réponse à : Droits économiques, sociaux et culturels en faveur des populations : Le Burkina Faso au rapport à Genève ces 9 et 10 juin 2016
Bonjour chers internaute !
A la lecture de cet article, je ne peux m’empêcher de poser quelques questions en rapport avec les droits humains. Il s’agit entre autres de :
Qu’en est-il de la protection et de la promotion des droits des personnes en situation de handicap ? Quelles sont les politiques menées au profit de cette frange de la population ?
C’est un indicateur pour mesurer les progrès réalisés en matière de protection des couches vulnérables, la solidarité tant exaltée seulement dans les discours. Récemment, avec la mise en place de la commission constitutionnelle, j’ai été désagréablement surpris de constater qu’aucune association en charge des personnes en situation de handicap n’est membre de cette commission. Comment est-ce que leurs droits seront pris en compte si ces personnes ne sont représentées dans la commission chargée de rédiger le projet de la loi fondamentale. Quel paradoxe ? Merci d’apporter des éléments de réponses à mes interrogations. Bon vent !