Retour au format normal
lefaso.net

Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

lundi 6 juin 2016.

 

1224 engins en seulement trois jours. Telle est la prise faite par les agents des deux Polices nationale et municipale. Celles- ci ont lancé depuis quelques semaines, une opération de contrôles au niveau des feux tricolores de certaines intersections de la ville de Ouagadougou. Ces contrôles visent à lutter contre l’incivisme qui constitue aujourd’hui un véritable problème au Burkina Faso. Et les responsables des forces de l’ordre ne diront pas le contraire. Eux qui mènent sans répit des opérations régaliennes en vue de réduire considérablement l’ampleur du fléau, qui du reste, n’est pas sans conséquences.

Il est de coutume de voir à Ouagadougou, des usagers fouler au pied les prescriptions liées à la circulation routière. Malgré tous les efforts de sensibilisation, on assiste à une recrudescence des accidents, en raison notamment d’un manque de mobilisation et d’engagement des populations dans le combat commun contre l’insécurité routière. Les statistiques de l’année 2015 en disent long. Selon la Brigade nationale de sapeurs pompiers, 7.764 cas d’accident ont fait 8.943 victimes dont 65 cas de décès. Cette situation est d’autant plus préoccupante, que l’on constate une volonté délibérée des usagers, malgré les mesures de répression, d’enfreindre allègrement le code de la route, sans aucun égard pour leur propre vie et celle des autres. Face aux drames inévitables, consécutifs à de tels comportements « irresponsables », le Commissariat central et la Police municipale ont, à travers une opération conjointe et concertée, haussé le ton. Objectif : Diminuer l’incivisme dans la circulation, source de plusieurs atteintes à la sécurité publique.

Ainsi en trois jours, ce sont au total 426 engins a deux roues, 18 tricycles et 33 véhicules qui ont été saisis et mis en fourrière par la Police municipale. Du côté de la Police nationale, l’opération a permis de saisir 637 engins a deux roues, 5 tricycles, 87 véhicules sans plaque d’immatriculation, 13 dont l’immatriculation est illisible et 4 véhicules a vitres teintées. « Un véhicule a été également pris pour non respect de feu tricolore », a ajouté le chef de service régional de la circulation et de la sécurité routière du centre, Moussa Kaboré. Les conducteurs de ces engins sont coupables d’une ou de plusieurs infractions contraventionnelles. Elles ont pour noms, selon le directeur de la Police municipale, Jean-Marie Ouédraogo, le non respect des feux tricolores, le transport de personnes par les tricycles, le non respect de la bande ou piste cyclable pour les engins dont la cylindrée ne dépasse pas 125 cm3 etc.

A ces contraventions s’ajoutent les véhicules vitres fumées, non immatriculés ou dont les plaques d’immatriculation sont illisibles. Et face à ces problèmes, la Police municipale tout comme la Police nationale sont résolument engagées à passer à la vitesse supérieure. Pas de négociation possible cette fois-ci ! Ainsi, toute personne qui se voit interpellée est passible d’une sanction. « Pour un motocycliste qui n’a pas respecté le feu tricolore, il aura à payer 6000F CFA. Mais si le conducteur s’est mal comporté avec les services en charge de la sécurité routière au moment de l’injonction, il peut voir son amende monter jusqu’à 12.000 FCFA. S’agissant des véhicules, les contrevenants doivent débrousser 25.000 FCFA avant de rentrer en possession de leurs biens », a informé sans détour le chef de service régional de la circulation et de la sécurité routière du centre.

Les carrefours à grande circulation comme le Rond-point des Nations Unies, Schiphra, Naaba Woobgo, le Rond-point du 2 octobre, ont été entre autres pointés du doigt comme étant les zones où l’on enregistre le plus d’infractions en matière de sécurité routière. De ce fait, la population a été invitée à adopter des comportements plus civiques dans la circulation.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 6 juin 2016 à 20:08, par SID PAWALEMDE En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Pas d’intervention !!!! Que tu sois du MPP ou du CDP pas d’intervention. Même si c’est le cousin de Simon il faut que le propriétaire de chaque moto vienne verser 50 000 FCFA avant de prendre sa moto. Les 10 000 FCFA au fonds commun des policiers et les 40 000 FCFA au trésor public !!! Ahhh C’était mon souhait. Ah. Pour les véhicules aussi pas d’intervention mais 100 000 FCFA et 20 000 FCFA pour le Fonds Commun/POLICE. Aucun policier n’accepte intervenir. Si un DG de la Police intervient, vous partez dans un cyber et demandez à n’importe quel jeune que vous trouverez de mettre son nom sur Facebook (DG Police) et çà va circuler. Ah J’avais prédit çà Ah Ah Ah !!! L’incivisme va disparaitre pas dans la circulation mais dans tous les domaines de la vie. Attaquez maintenant ceux qui font la vitesse. Rock doit instaurer un état d’urgence "VITESSE EN VILLE" pendant 2 mois. Nous allons circuler aisément. Beaucoup de gens m’ont appelé pour féliciter ! Il reste l’application des taxes !!!!. Le principe est acquis.

  • Le 6 juin 2016 à 20:20, par Bangrenoma En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Je pensais que les 1000 francs empoches pouvaient arreter l’incivisme mais maintenant que ca porte atteinte a la vie des flics ils vont faire leur boulot. fallait seulement y penser !

  • Le 6 juin 2016 à 20:29, par Justice En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    C’est bon.Pourvu que ce ne soit pas juste pour deux jours.
    Attrapez tout le monde (DG, Ministres, DAF...Tous ces gros messieurs qui croiraient qu’ils sont au-dessus de la loi). Nous vous avons à l’oeil. Vélo paniers et grosses caisses doivent etre pareils devant les feux.

  • Le 6 juin 2016 à 20:50, par lagitateur En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Bravo à la police. J’avais dit après la mort du jeune policier Rasmané que la police allait sévir. Je ne croyais pas si bien dire. Je propose pour ceux qui ont brûlé un feu tricolore, en plus de l’amende de 6000F, que la police retienne les motos pendant deux semaines avant de les rendre. Il faut qu’ils souffrent, comme cela ils apprendront à ne pas s’amuser avec la vie des gens.

  • Le 6 juin 2016 à 20:50 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitations à la police nationale et la police municipale. C’est ce qu’on attend de vous. Restez fermes car la période de la sensibilisation est terminée. Que de victimes innonçentes cet incivisme a occasionnées.

  • Le 6 juin 2016 à 20:58, par verité 16 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Oui ça c’est du boulot.Mais soyons sérieux est ce qu’il attendre mort d’homme pour qu’on se mette à la tache sans négociation ?, bon bref du courage à la police. je voudrais dire que si possible que l’on puisse remettre les engins ou automobiles aux propriétaires au minimum une semaine après commis l’infraction même s’il paye la contravention le même jour, là ça dissuaderas plus les usagers de la route.

  • Le 6 juin 2016 à 21:08, par Anta En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Du courage les flics. Faites revenir tous les policiers qui sont aux frontières nord du pays à Ouagadougou. Il y a beaucoup d’argent à gagner pour l’Etat. Les militaires doivent aller vous remplacer pour enfin tuer un jour des terroristes. Les engin à 2 roues à eux seuls nous donnent tous les trois jours 6 378 000.en un mois ça fait 63 780 000. En une année, 765 360 000. Ce qui fait 19 complexes scolaires à raison de 40millions par complexe. On a notre pétrole : les engins des brûleurs de feux. Il faut prendre les contraventions des tricycles et de voitures pour faire un "fonds commun" pour les policiers. Les moins gradés doivent avoir plus que les commissaires qui se prélassent dans les bureaux. Si on vous donnent des broutilles, que l’UNAPOL sorte faire du bruit, et nous on va chasser les Lazare Tarpaga et consorts. Merci messieurs les poulets, et pas de rémission pour les brûleurs de feux ! Haro sur les inciviques !

  • Le 6 juin 2016 à 21:46, par Kouda En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Voilà une opération hautement salutaire et d’une très grande utilité publique à maintenir permanemment . Je propose que les montants des amendes soient augmentés fortement. Pour une moto, je propose 20.000 fcfa pour non respect de feu tricolore ou pour avoir emprunté sans raison valable la voie pour motos et auto au lieu de circuler dans la bande cyclable (motos à cyllindrée inférieure à 125cc). Quelques fois, un motocycliste peut être forcé de quitter la bande cyclable lorsque celle-ci est encombrée (voiture ou camion... stationnés sur la bande cyclable) mais il doit revenir dès que possible dans la bande cyclable.
    Pour les tricycles, je propose une amende à 35.000 fcfa et pour les voitures une amende de 45.000fcfa.
    Je propose aussi que des caméras soient installées aux principales artères pour surveiller en permanence la circulation routière et prendre les usagers qui ne respectent pas le code de la route en l’absence d’agents de police ou des volontaires adjoints de la sécurité. Comme ça, les immatriculations des fautifs seront accessibles à la police et à la gendarmerie.
    En cas de récidive, tout contrevenant doit voir sa contravention majorité de 50% pour la 1ère récidive et de 100% pour la seconde récidive. A partir de la 3ème récidive, le contravenant ou la contravenante devrait aussi réaliser 2 jours de travaux d’intérêt public, par exemple aider les VADS et la police à réguler la circulation.
    Pour faciliter la mise en oeuvre de ces mesures, il faudrait informatiser tout le système intervenant dans la régulation de la circulation routière à Ouaga.
    Il est grand temps de passer à la répression sérieuse car même en circulation lorsque vous interpelez quelqu’un qui a brulé le feu ou téléphone en conduisant, il ou elle vous nargue et poursuit allègrement sa route.
    Il est inadmissible que des gens franchissent des ralentisseurs à toute allure alors même que ralentisseur vient du verbe ralentir.
    Même ceux qui dépassent le feu pour s’arrêter devant le feu et attendre que les autres (pour qui ils ont peu d’estime d’ailleurs) les klaxonnent lorsque le feu passe au vert doivent être sanctionnés comme les bruleurs de feux.
    Enfin, il ne faudrait pas oublier tous ceux et toutes celles qui circulent sans phares et qui constituent de véritables dangers pour les autres usagers de la route et pour les riverains.
    La meilleure manière de discipliner les gens c’est frapper fort sur leur portefeuille.
    Bon courage à la police. Vous avez mon soutien total et entier.

  • Le 6 juin 2016 à 21:50, par bibi En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Bravo. Je propose que dans le cadre de l’opération spéciale, les amendes soient multipliées pas 2 ou 3

  • Le 6 juin 2016 à 22:05, par beli En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Formidable ! messieurs. rien qu’aujourd’hui, une "fillette" de 17ans était bien garée au feu de la sorbétière (1200 jogments), au niveau meme où il admis de tourner à droite (signalé par un fleche orange) , empechant ceux voulant aller à droite de tourner. Après plusieurs klaxons et les solicitations des usagers de droite qui attendent le feu vert pour aller tout droit, elle traita ceux de l’arriere de fous malades et demarre en "trompe". je peux dire que cest son "droit" puisqu’elle est ignorante ou ne connaissant pas le code de la route. Mais si elle n’est pas contente, elle pouvait juste libérer la route en se mettant à cote. Non ! la petite a simplement insulté des automobilistes pouvant etre son pere comme des copains de recreation et s’en alla. j’ai faille la poursuivre, mais, je dis non ! j’ai des inquietudes pour cette grande partie de la jeunesse Ouagalaise tres insconciente.

  • Le 6 juin 2016 à 23:22 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Voilà. C’est pas si compliqué que ça. Il suffit de bien reprimer

  • Le 7 juin 2016 à 00:46, par Henry En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Les voitures aux vitres teintées à l’usine sont elles concernées ? Il serait bon que la précision se fasse officiellement pour situer les propriétaires de telles voitures.

  • Le 7 juin 2016 à 02:57, par Burkina En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitations ! Mais le plus dur reste à venir.
    Car tout le problème du Burkina qui fait le nid de l’incivisme, c’est quand le frère, le cousin, la tante, l’oncle, le papa, la maman, l’ami (e),le camarade politique, ... agent de ceci ou de cela, promotionnaire de tartanpion ou zèbre, assistant, sous-officier ou officier de je ne sais quoi, le procureur de..., le député de..., ministre, DG, le SG du parti..., au lieu de faire des remontrances à l’incivique qui s’est fait prendre et le renvoyer paître, ou de débourser pour payer pour l’infraction de ce dernier, va d’abord banaliser le fait, prendre fait et cause pour son protégé, décrocher son téléphone, commencer par le ministère d’Etat si ce n’est la présidence, le Chef d’Etat. Major, le..., sa majesté un tel, son Éminence X ou Z..., pour qu’on instruise que l’engin ou le véhicule soit remis sans autre forme de procès !
    L’autre problème c’est quand le Commissaire, alors comme une poule mouillée, plutôt que de risquer son poste, va céder à cette injonction et va, la queue entre les jambes, venir dire aux agents de rendre l’engin ! Et Dieu seul sait comment, pour se faire des points, pour passer bon et espérer des dividendes, il va lui-même dépeindre l’incompétence, l’inexperience, le zèle de ses agents devant ce monsieur.
    Le bonhomme, la porte franchie, bombe la poitrine, s’il ne brûle le premier feu, il brûlera le second ! Plus loin, il arrosera d’injures grossières (mayindga/baabièèè) l’usager dans son bon droit qui ose se plaindre de lui. Celui-là est capable de gifler le prochain agent qui ose vouloir l’arrêter. Si la nuque à un protecteur inconditionnel, la bouche est insolente n’est-ce pas ?
    Pire, notre ami racontera fièrement comment il est rentré en possession de son engin sans débourser un kopeck : "C’est l’agent même qui a poussé ça venir me remettre et il m’a fait un garde-à -vous !Qu’est-ce que vous croyez, le pays là c’est pour nous ! "
    Je mets au défi l’ASCE et tout ce qui y ressemble : un calcul rapide montre que si l’opération est bien menée, une somme de 9 941 000 F au moins doit entrer dans les caisses de l’État.
    Suivez et dites -nous combien de véhicules et d’engins sont finalement ressortis de la fourrière comme ils y sont entrés. C’est par là que nous saurons si quelque chose peut changer au Burkina ou pas. Sinon, de mon point de vue, c’est du tapage médiatique pour amuser la galère. Du reste, il ne fallait pas attendre qu’il y ait eu mort d’homme avant de se rappeler la rigueur de la loi, la probité, même si telle est malheureusement la coutume au Burkina.
    Le premier incivisme, c’est cela : le réflexe de l’intervention pour qu’au finish, rien ne se passe, pour que l’on torde vis à vis la vérité, le droit.
    Les tous premiers corrupteurs à combattre ce sont ces personnes, généralement haut cadres de l’État ou dignitaires, qui osent intervenir pour que la loi et les règlements soient bafoués en faveur de leurs protégés visiblement fautifs.
    Les premiers corrompus, c’est ceux qui, même sans exiger immédiatement un rond,n’ont pas su faire respecter la loi et les règlements dans toute leur rigueur, dans l’équité, la justice et la transparence ;ils sont corrompus parce qu’ils en attendent un retour de l’ascenseur. Merci

  • Le 7 juin 2016 à 06:40, par Francis En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Enfin ! Le réveil.

  • Le 7 juin 2016 à 07:47, par Pissy En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Bonjour,
    du courage aux FDS.
    je propose qu’en plus de l’amende, que vous leur initier au moins deux séances du code de la route et aussi une formation sur les droits et obligations du citoyen X avant la remise de leur engin.

    Bravooooo

  • Le 7 juin 2016 à 08:09, par changeons En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Merci à la police et du courage. Je vous invite à venir aussi du côté de l’échangeur de l’est et du rond-point Bendogo. la prise sera importante. Bravo à vous.

  • Le 7 juin 2016 à 08:11, par kouzon En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Bravo à la police pour cette décision ! Pourvu qu’elle continue définitivement. Le pays des hommes intègres ne doit pas se désintégrer à cause de l’incivisme des irresponsables. 6000 francs, c’est faible comme contravention pour des gens qui ont choisi délibérément d’enfreindre la loi. Denoncez tous les gourous qui tenteront d’intervenir pour tel ou tel parent ou ami. Le Burkina doit retrouver sa dignité, son intégrité et sa probité.

  • Le 7 juin 2016 à 08:59, par FRANCIS K. En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitations à nos braves policiers.Je propose qu’on donne un délai pour l’enlèvement de ces engins après s’être acquittés des amendes.Passé ce délai chaque propriétaire paie selon l’engin une taxe de parking par jour jusqu’au jour où celui ci sera prêt à enlever son engin

  • Le 7 juin 2016 à 09:08, par sambiiga En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Opération salutaire Bravo à toute la police et nous prions pour vos collègues tombés sous les balles assassines de ces bandits et terroristes. Vous avez le soutien de tout le peuple.

  • Le 7 juin 2016 à 09:19, par ZES En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Enfin le réveil. pourvu que ça dure. Même si l’enfant de SIMON, il faut qu’il paye avant de prendre sa moto. Sinon si ca se limite seulement à l’enfant TIPOKO, il y’a injustice.
    Dieu Bénisse le BF

  • Le 7 juin 2016 à 09:41 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Soyez intelligent braves policiers. Faites des appréciations justes et sans équivoques. Avant vous empochez 1000 F et fermez les yeux sur la question d’incivisme. Créez un fond communs avec les 6000 F actuel / moto et que l’administration augmente vos salaires pour que vous soyez moins corruptibles et même tous retiendront que la corruption doit baisser voir finir dans notre cité. Bravo à vous !

  • Le 7 juin 2016 à 10:04, par gnindé En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitations aux agents pour la saisie des motos et autres engins suite au nom respect des feux tricolores qui endeuille jour et nuit les familles. En outre, les mauvais dépassements, les mauvais stationnements, les excès de vitesse et surtout les tricycles qui transportent les personnes au lieu des marchandises doivent être sanctionnés. Je pense que ces personnes qui risquent leur vie doivent payer aussi des amendes pour avoir désobéir à la loi qui interdit d’utiliser ce mode de transport. En les faisant payer 500 FCFA ils utiliseront les taxis et non les tricycles.
    Cette opération doit être fait sur l’étendue du territoire le même jour. Sinon tandis qu’à Ouaga on arrête les tricycles ailleurs ils transportent les gens au même moment.

  • Le 7 juin 2016 à 10:27, par NANEMA Jean En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Merci à la Police National et Municipal que DIEU vous donne les moyens de pouvoir les Burkinabés sur la route.que Bénisse les deux structure de la Police.

  • Le 7 juin 2016 à 10:34, par wenlasida En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Si l’opération est salutaire, on doit cependant mettre en garde les ripoux qui ne savent qu’ils mettent la vie de leurs collègues et celle du peuple en jeu. Dans ce pays il y a les citoyens, ce sont ceux qui ont 2 roues qui peuvent bruler le feu comme ils veulent atteindre des vitesses inimaginable en pleine ville sans être inquiété et il y a les sous citoyens ceux qui ont le malheur de posséder un véhicule. Cette dernière catégorie essuie les injures quotidiennes des citoyens et les menaces de toutes sortes. Ils sont d’ailleurs considérer comme des voleurs de la république.
    PAUVRE BURKINA

  • Le 7 juin 2016 à 10:59, par L’Oeil du peuple En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitations et courage. Continuer ainsi. Je trouve que 6000 F(3000 FCFA pour les agents de la police ou de la gendarmerie) et 25000 FCFA(8000 FCFA pour les agents de la police ou de la gendarmerie) sont dérisoires pour les fautifs par rapport aux dégâts causés par ces inciviques.10000 FCFA pour les engins à deux roues et deux semaines de mise en fourrière sans négociation ;35000 FCFA pour les véhicules qui brulent le feu et un mois de mise en fourrière. Les usagers qui offensent les agents de sécurité verront leurs contraventions doublées et pourquoi pas des délits de justice pour tentative d’assassinat, violation des règles de la sécurité routière, atteinte à la sureté.
    Prochainement, je demanderais au ministre de la sécurité monsieur SIMON de s’attaquer à tous ceux qui sont au volant ou à moto et qui communiquent au téléphone. Ces personnes sont de véritables dangers pour la circulation routière. Le ministre peut exiger pour ceux qui sont en infraction dans ces cas de figure, des contraventions allant de 5000 FCFA pour ceux qui roulent à moto et qui communiquent à 15000 FCFA pour tous ceux qui sont au volant de leur véhicule et qui communiquent.

  • Le 7 juin 2016 à 11:02, par Timbo En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    L’intervenant 17 "Burkina" le bien nommé a bien parlé. Je le complète donc. Depuis le décès de leur collègue (paix à son âme) les policiers sont un peu plus respectés (ou craints c’est selon). Que cette opération vienne en cette période lui garantit un maximum de succès si
    1°) Tout le monde est traité avec justice
    je m’explique, ne pas arrêter quelqu’un parce que sa tête vous plait pas, vous courtisez la même fille, ou pour toute autre raison subjective
    2°) Tout le monde doit être traité avec équité
    là pas besoin d’explication. Si deux personnes passent à l’Orange finissant on les arrête eux deux et non une seule personne
    3°) N’écouter les explications (remords, excuses, pardon...) de personne
    sinon on risque d’être impartial, arbitraire
    4°) S’en tenir strictement à son travail et rien d’autre.
    Pas donc de zèle inutile, de méchanceté ou autre trait de caractère qui peut vous faire perdre votre légitimité
    5°) Résister comme un vrai homme intègre à toute tentative de corruption.
    Les usagers fautifs vous ferons croire qu’ils le font en toute discrétion. Dès qu’ils ont le dos tourné vous ou vos collègue perdrez votre légitimité et le respect que j’ai évoqués au début.

    En agissant de la sorte, de mon point de vue on devrait dans pas très longtemps retrouver un vrai plaisir à flaner en ville en toute quiétude. Naturellement de cette façon on brimera quelques uns de nos parents récemment débarqués du village qui en toute innocence en observant les autres Ouagalais avaient finis par se convaincre que la règle c’est se débrouiller pour ne pas être cogné, en faisant preuve d’agilité.

  • Le 7 juin 2016 à 11:04, par L’Oeil du peuple En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    C’est une très bonne opération et je demande au ministre de la sécurité de ne pas baisser la garde. Désormais ça sera comme ça dans la vie de tous les jours et il faut étendre à toutes les villes du BURKINA FASO. Bravo.

  • Le 7 juin 2016 à 11:17, par sniper En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Ah oui. Il serait effectivement salutaire qu’en plus du paiement de l’amende tous ceux qui seront sanctionnés pour inconduite en circulation ne puissent entrer en possession de leur motocyclette qu’au terme d’un cours assidu sur le code de la route suivi à leurs frais, et sur présentation effective de leur Permis A.

  • Le 7 juin 2016 à 11:38, par zemosse En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    La lutte contre l’insécurité routière doit être permanente et non ponctuelle comme on le constate très souvent. Les policiers sévissent un ou deux jours puis disparaissent pendant une semaine ,un mois et les bruleurs de feu rouge sont heureux de brûler.

  • Le 7 juin 2016 à 14:16, par OUEDRAOGO En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    L’action est bonne et c’est comme les agents devrons faire.Cependant ,il reconnaître que notre code pénale,et le code de procédure pénale ne reflètent pas la réalités( perte de la dignité et l’honnête,incivisme ,corruption ,l’enrichissement illicite). D’ où ,des textes ,des lois doivent impérativement être prises pour recadrer l’émergence de tous ces maux au Burkina.Payer 6 000 F et blesser ou causer des victimes ,le montant es dérisoire.Vu la recrudescence de tous ces actes tendant à prouver l’effritement de l’autorité de l’Etat.Je propose 48 000 F et deux (02) semaines pour non respect des feux tricolores.

  • Le 7 juin 2016 à 14:19, par Kouda En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Internaute 10, beli, le comportement de la fillette est déplorable et condamnable.
    Par contre, je constate avec regret que vous même ignorez le code de la route comme beaucoup d’habitants du Burkina. Si vous n’êtes pas convaincu de ce que je dis, arrêtez vous à la 1ère auto-école que vous rencontrerez et renseignez vous.
    La flèche clignotante signifie exactement ceci : "Si la voie est libre, vous pouvez passez, avec prudence".
    Je vous apprends que la flèche clignotante orange n’est pas un feu vert, ça n’est pas une flèche fixe. Elle clignote. Donc, si quelqu’un est arrêté à ce niveau et vous empêche de tourner, vous n’avez aucun choix que de patienter que le feu devienne vert pour passer.
    Vous remarquerez aussi que la plupart des passagers qui passent à la flèche clignotante ne respectent pas la priorité des autres usagers qu’ils rencontrent et qui ont eux un feu vert.
    Avant de venir ici raconter qu’on doit vous céder le passage, prenez la peine d’apprendre bien votre code.
    De toutes les façons, si vous ne me croyez pas, essayer un jour de cogner quelque qui est arrêté à une flèche clignotante orange par derrière et vous verez ce que le constat de la police vous dira.
    Y en a marre de ces gens sans courtoisie ni patience qui croient que la priorité est un droit absolu.

  • Le 7 juin 2016 à 14:25, par compaore Jean-marie En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    « »Il faut que nous pensons à créer un groupe de kolgle feu à Ouagadougou aussi.C’est à dire un groupe d’auto-défense qui va veillé la sécurité au niveau des feus tricolores.Même si l’état va les doté de matraques pour taper sur les inconscients qui brulent le feu et provoquent les accidents qui endeuillent les familles de jour en jour.Merci de laisser passé ma doléance .Bcp de courage à nos vaillants policiers.

  • Le 7 juin 2016 à 14:54, par L’Oeil du peuple En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    De quoi trouver des fonds pour motiver les agents de sécurité. Vivement que cette action soit pérenne.

  • Le 7 juin 2016 à 15:12 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Qu’Allah bénisse la police, car Allah n’aime pas le désordre.

    Il aime donc tous ceux qui mettent de l’ordre dans le monde qu’il a créé beau, mais que des diables veulent rendre vilain.

    Ici, les policiers qui arrêtent les délinquants de la route sont des anges qui veulent faire de la terre, un endroit un peu paradisiaque.

    Mon souhait est que bientôt, même si on dit à quelqu’un de brûler le feu ou d’insulter un policier et prendre 1 million de FCFA, qu’il dise qu’il préfère la mort.

    Et pour cela, il faut envisager des actes de service communautaire pour entrer en possession de sa moto. genre tu brûles le feu : tu paies une amende et tu vas nettoyer la MACO ou un CMA.

  • Le 7 juin 2016 à 15:29, par Naboho Lassina En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Je suis très heureux de cette mesure, que l opération se poursuive en permanence .
    Que l on verse des primes mensuelles de risques aux corps habillés , sur toutes les saisies. Merci

  • Le 7 juin 2016 à 16:09 En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Oui, c’est bon mais c’est pas arriver, comme on dit. il faut des textes à mêmes de frapper d’indignité , ou de perte de droits civiques pour les inciviques, pendant un ou deux mois. Ainsi un incivique ne pourra pas postuler à un appel d’offres publics (pdt un ou deux mois), ne prendre part à un test ou concours, ne peut avoir un permis de mariage à la mairie, etc. A condition que le fichier de la police soit fiable et connecté ensemble du territoire de sorte que l’incivique de Bobo, de Dori, ne puisse pas feinter pour aller jouir de ses droits a Ouaga ou à Banfora vice-versa.

  • Le 7 juin 2016 à 16:33, par TUUK-SOMDE En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Profiter des vacances pour exiger le permis A à tout conducteur d’engin à deux roues.
    N’eut été la peur des terroristes j’aurais proposé le port du casque aux conducteurs de motos.
    Baisser l’age du permis de conduire auto à 16 ans pour reduire les ignonrants du code de la route.

  • Le 7 juin 2016 à 17:06, par Horus En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    C’est ce qu’il faut aux ouagalais. De gré ou de force il faut leur ré-inculquer le sens de la citoyenneté. Dieu seul sait combien de personnes ont été tuées ou sont meurtries dans leur chaire et leur âme par des inconscients, des idiots de tous âges. Sincères félicitations aux forces de l’ordre. Mme Assita Laure G. Sidibé, la journaliste, en bon français on utilise le mot "voiture" pour désigner une voiture ; par définition "un véhicule est un engin mobile qui permet de déplacer des personnes ou des charges d’un point à un autre". Donc les charrettes, vélos, motocyclettes, voitures, trains, avions, navettes spatiales... sont tous des véhicules.

  • Le 7 juin 2016 à 21:09, par ob En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Félicitation à nos vaillants policiers. Pas de négoce. même si les Rock, les Salif et Simon brûlent qu’on les arrête et je propose qu’on les amende à 1 million de francs CFA. Quel incivisme au pays des hommes ? Que Dieu nous sauve !

  • Le 7 juin 2016 à 21:36, par SIDPAWALMDE En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Je félicite nos braves policiers pour ce travail abattu.
    Seulement il faudrait apporter de la nouveauté aussi dans votre stratégie de contrôle, pour traquer vraiment les esprits malins qui jouent aux comportement de cache cache :
    1- Il faudrait que la police apprenne à être itinérante ;
    2- Elle doit s’équiper de caméra pour justifier certains cas surtout si la sanction doit être exemplaire ;
    3- De nos jours on installe des radars dans les véhicules banalisés, dans des poubelles et lampes..., nous pouvons opter pour leurs installations dans deux, trois véhicules pour les contrôles de vitesse en ville et sur les axes routiers ;
    4- Installer des radars informatifs de vitesse sur certains axes de la ville ;
    5- Apprendre à nos policiers la tolérance dans le contrôle afin que leurs actions soient plus efficaces et incontestables : si la vitesse limite est de 50 km/h, il serait plus facile de prouver au conducteur qu’il est en excès de vitesse à 60km/h que quand il fait du 52km/h ;
    6- Apprendre à nos policiers à ne pas se cacher aussi dans l’exercice de leur mission.
    Juste une petite contribution.

  • Le 7 juin 2016 à 21:46, par ANA En réponse à : Insécurité routière à Ouagadougou : 1224 engins saisis en trois jours par la Police

    Voila des ouagalais qui se disent plus civilisés que les ceux des autres province. Prouvez le par votre esprit de civisme. Sinon vous n’êtes pas mieux que les enfants "mineurs" de Nagaré ou de Gounghin.