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BEPC 2016 : Le ministre Jean-Martin Coulibaly a donné le top de départ des épreuves

mercredi 1er juin 2016.

 

C’est à Gaoua, chef lieu de la région du Sud-ouest, que le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Jean-Martin Coulibaly, accompagné d’autorités locales, a procédé au lancement officiel des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du BEP (Brevet d’études professionnelles) et du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle). Ce sont au total 7 566 candidats de l’enseignement général et des lycées techniques qui sont concernés par cet examen dans le Sud-ouest.

Très tôt ce mardi matin, le ministre Jean-Martin Coulibaly était au lycée professionnel Doma Somé avec les candidats des filières maintenance véhicule automobile, agroalimentaire, électrotechnique et mécanique composant dans ce centre. A ces derniers le ministre a justifié sa présence dans ce lycée technique en ces termes : « C’est le signal et une manière de réaffirmer l’orientation que souhaite donner le chef de l’Etat en matière de formation professionnelle, car seule la formation permettra à la jeunesse d’être formée aux métiers et de s’auto-employer ou constituer une main d’œuvre pour les entreprises de la place ». C’est à 6h56 qu’il a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant les épreuves du BEP et du CAP.

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Dalou Mathieu Da
Correspondant régional
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 1er juin 2016 à 19:01, par pabegba En réponse à : BEPC 2016 : Le ministre Jean-Martin Coulibaly a donné le top de départ des épreuves

    Beaucoup de courage à tous les candidats au BEPC 2016. Dieu vous accompagne et vous soutienne plein succès à tous. Bonne chance .

  • Le 1er juin 2016 à 21:00 En réponse à : BEPC 2016 : Le ministre Jean-Martin Coulibaly a donné le top de départ des épreuves

    Quelle honte pour ce ministre ! a t’il besoin de faire le zouave sur le terrain ? je n’ai encore jamais vu un ministre de l’enseignement en France aller se pavaner ainsi ! arrêtons de singer ! la simple d’un ministre peut inhiber des jeunes à cause du stress lors d’un tel examen alors, vous seriez bien inspirer de ne pas ajouter du stress....

  • Le 2 juin 2016 à 09:08, par Jacques Zanga Dubus En réponse à : BEPC 2016 : Le ministre Jean-Martin Coulibaly a donné le top de départ des épreuves

    Une formation professionnelle existe au Burkina Faso, mais pourquoi tant de chômeurs issus de l’enseignement général, sinon à cause d’un déséquilibre criant entre les deux écoles (enseignement général, enseignement professionnel) ?
    Et pourquoi distinguer, séparer ces enseignements ?
    Selon les données statistiques DEP/MESSRS de 2007-2008 (dernières statistiques accessibles), l’EFTP ne représentait que seulement 6,43 % des effectifs totaux de l’enseignement secondaire, soit exactement 25 587 élèves.
    Trop peu de jeunes Burkinabè ont la possibilité de suivre les cycles d’enseignement de métiers (éloignement des structures, peu ou pas d’internat) ; les autres, la grande majorité, s’ils parviennent à poursuivre leurs études, débouchent pour la plupart sur l’impasse du chômage, exceptés ceux qui parviennent à entrer dans la fonction publique. Mais le Burkina Faso a-t-il donc tant besoin de fonctionnaires qu’il contraigne 90 % de sa jeunesse, dans la grande majorité de ses structures, à n’acquérir que des connaissances générales, formant ainsi davantage de chômeurs que de producteurs !