Bâtir un Burkina Nouveau : Notre SacerdoceLe Burkina Faso, notre pays vient de très loin. Les années 2014, 2015 et le premier trimestre de l’année 2016 ont été des moments exceptionnels. Au plan international, Africain et sou régional, chacun s’interrogeait sur la voie qu’allait emprunter notre pays. Est – ce la voie du chao ou de la renaissance, le Burkina Faso devait emprunter ? Le peuple burkinabé a su choisir sa voie, à savoir, la renaissance. Il s’agit pour nous de tourner la page et construire un Burkina de type Nouveau, débarrassé des tares d’un passé récent. Pour l’essentiel, notre vision est de bâtir un Burkina Nouveau et prospère. C’est la voie principale pour entrer dans le concert des nations modernes. Comment y parvenir ? C’est à cette question que nous essayerons de répondre. C’est juste une contribution à la recherche de voie pour réaliser notre vision à l’horizon 2020. Essayons de regarder la question de la démocratie au Burkina. Pour réussir à approfondir, notre démocratie, il est urgent de sortir notre peuple de l’ignorance et de la misère. A y regarder de près, le comportement de nos jeunes, le fond du problème c’est un défit d’éducation. Les Etats qui ont réussi à asseoir une démocratie solide et amorcer le développement social, ont travaillé à avoir un système éducatif efficace et cohérent. Investir dans l’éducation, est onéreux. Mais c’est un passage obligé et nécessaire. Dans le court terme l’éducation coûte chère au contribuable. Mais dans le long terme c’est le peuple et le pays qui gagnent. Il est vrai que les Etats africains ne sont pas encore au top, en termes d’éducation. Mais des pays comme le Benin, le Sénégal, le Ghana et la Côte D’Ivoire ont investi dans l’éducation. Cela influe sur le comportement du peuple, sur la prise de conscience politique. Ainsi, nous avons une masse critique de gens qui ont des connaissances sur la démocratie et les différents droits de l’Homme. Dans ces pays aucun homme doté de pouvoir politique, économique ou judiciaire ne peut se payer le luxe de bâillonner le peuple ou à faire n’importe quoi. Des pays comme l’Inde, la Corée du sud, la chine, le Brésil, etc.ont largement investi dans l’éducation pour atteindre le seuil de développement où ils sont aujourd’hui Le renforcement du processus démocratique va de paire avec la mise sur pied d’un système éducatif mieux réfléchi, qui prend en compte l’acquisition des connaissances scientifiques et la maîtrise des valeurs propres à notre peuple, le Burkindlim. Au Burkina Faso, pendant longtemps, l’école ne fut pas une priorité véritablement nationale. Ces dernières années des efforts ont été faits par l’Etat et surtout par le privé pour accroitre l’offre de locaux et matériels d’éducation. Pour un résumé, je dirai que l’état doit avoir un politique pour doter notre système éducatif d’un programme cohérent à tous les échelons, augmenter l’offre en locaux, en matériel didactique et labo, d’améliorer la qualité de vie des enseignants. Nous pensons que le Président du Faso, son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a vu l’enjeu. C’est pourquoi il a pris et prévu des mesures importantes :
L’éducation, comme la santé et l’eau potable sont des secteurs sociaux non productifs dans l’immédiat. Mais ce sont les vrais leviers du développement économique et social. Ces droits universels donnent les droits et devoirs de tous ceux qui constituent notre nation. Si ces différents droits de l’Homme sont respectés par toutes les parties de la société, alors la démocratie se portera mieux. Lorsqu’un Etat réussit ces deux (02) étapes, il est prêt à entrer dans le groupe des Etats modernes de croissance. Le processus de développement qui conduit à la prospérité peut être enclenché. 2) De la prospérité Pour être un Etat prospère le Burkina doit choisir son modèle de développement. Il existe plusieurs types de développement (industriel, technique, social, économique, culturel, etc.) Il est donc urgent d’opérer des transformations structurelles de l’économique pour la mettre sur une nouvelle trajectoire de forte croissance, productrice de grandes richesses et retenant celles-ci pour les besoins du présent et du futur du Burkina Faso et des Burkinabè. Il y’a donc un besoin réel de restructuration de notre économie. C’est le règne de l’argent sale. Le Burkina a fait et défait des régimes en Afrique (Libéria, Sierra Léone, Cote D’ivoire, Niger, Mauritanie, Guinée, Tchad, Centrafrique, etc.). Des personnalisés et l’Etat en ont tiré des dividendes. L’argent du crime organisé, du terrorisme, du commerce illicite de l’or, du diamant de la drogue et des armes a alimenté l’économie Burkinabé. C’est dire que l’économie burkinabé n’était pas bâtie sur le socle des richesses nationales. Disons aussi la prolifération des sociétés minières, le développement des sociétés de téléphonie, les activités de maintient de la paix ont apporté d’importantes sommes d’argent dans l’économie burkinabé. Dans notre intime conviction, nous pensons que Son Excellence Monsieur le Président Roch KABORE doit réorienter notre économie vers le développement de notre potentiel national d’abord, avant de se tourner vers les capitaux internationaux. Notre processus de développement économique et social doit nous conduire vers la naissance de la classe moyenne. Ainsi, nous réduirons profondément les inégalités sociales et la pauvreté rurale et urbaine. Ma vision pour les cinq prochaines années est « un Burkina démocratique et prospère » dit Son Excellence Monsieur Roch KABORE. Le Président du Faso poursuit « J’ai besoin de vous pour bâtir ensemble un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social de liberté et de justice » Nous devons aider le Président du Faso à réussir sa mission. Ce n’est pas pour lui mais pour nous même, le Burkina Faso. Pour ce faire, elle doit rendre publique et accessible son Plan National de Développement Economique et social (PNDES) et ses corollaires qui sont :
Le Burkina Faso ne trouvera pas sa voie, son évolution démocratique et sa prospérité dans le communisme, le capitalisme ou le socialisme. 2) Aimer le travail bien fait 3) Cultiver la solidarité 5) Réconcilier le peuple burkinabè avec son histoire. 6) Exiger la bonne gouvernance 7) Etablir l’égalité entre tous les fils de ce pays 8) Avoir des comportements citoyen En avant pour Un Burkina Faso démocratique et prospère à l’horizon 2020 GONDE Seydou |
Vos commentaires
1. Le 22 mai 2016 à 15:40, par Je n’ai pas compris grand-chose En réponse à : Bâtir un Burkina Nouveau : Notre Sacerdoce
Votre écris est truffé de fautes d’orthographe. Le vocabulaire laisse à désirer par certains endroits si bien qu’on ne vous comprend pas bien.
Je crois que vous devrez vous relire avant de publier vos écrits sinon on ne comprend rien.