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Bobo-Dioulasso : Des acteurs de la santé échangent sur les maladies vectorielles dans les pays en développement

mercredi 11 mai 2016.

 

La 18ème édition des journées sciences de la santé de Bobo-Dioulasso ont eu lieu du 3 au 6 mai 2016. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Jean-Bosco Ouédraogo, directeur de recherche à l’Institut de recherche en science de la santé et président de l’association pour les sciences en santé du Burkina, le mercredi 3 mai. Cadre d’échanges et de partages d’expériences, l’espoir pour les organisateurs est d’élever le niveau de compétence des participants à la journée.

Ils sont venus des 13 régions du Burkina, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la RDC, de la France et de l’Italie pour participer aux journées scientifiques de Bobo-Dioulasso. Plusieurs jours durant, ils ont communié et partager leurs expériences en matière de santé, plus particulièrement, celle des sciences de la santé. En effet, débutées depuis 1992, soit 24 ans, ces journées sont une volonté des chercheurs du Centre Muraz, des acteurs de la santé, des cliniciens, des planificateurs qui ont réfléchis sur la nécessité d’avoir un cadre de rencontre et d’échanges. L’objectif étant d’informer mais surtout d’échanger entre participants. « Ce qui, à mon sens, est une forme de formation continue entre les acteurs du domaine de la santé », soutient Jean Bosco Ouédraogo.

En plus de la formation, ces journées constituent une opportunité de réseautage. « Il y a tous les profils dans le domaine de la santé qui est fortement représenté. Il s’agit des chercheurs, des étudiants, des directeurs de santé, des médecins-chefs de district, des infirmiers, des planificateurs, des gestionnaires d’hôpitaux, etc. Repartir avec la tête bien pleine, c’est tout le souhait de Jean Bosco Ouédraogo pour les jeunes participants. Quant à Florence Fournet, chercheur à l’IDR, elle a fortement apprécie l’initiative des journées scientifique de Bobo sur la thématique de la maladie vectorielle. « C’est du domaine dans lequel je travaille et il est en plein explosion avec par exemple l’épidémie ZIKA », fait-elle savoir. Les journées scientifiques de Bobo, faut-il le rappeler, constitue une belle opportunité de faire le point des recherches en cours, de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de présenter leur résultats.

Bassératou KINDO
Lefaso.net



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