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Bobo-Dioulasso : L’UNPC/B et l’USAID C4CP restituent des résultats sur la productivité agricole

jeudi 28 avril 2016.

 

Exécution de bonnes pratiques agricoles, genre sensible, projet de partenariat pour le coton dans les pays du C-4, ont été les mots clé des résultats dont la restitution a été faite ce mercredi 27 avril 2016 à Bobo-Dioulasso. Initié par l’USAID dans le cadre du projet de partenariat Coton dans les pays du C4, Honoré Moyenga, coordinateur national dudit projet note une grande satisfaction quant aux résultats engrangés à mi-parcours.

USAID C4CP est un projet établi sur une durée de quatre ans. Démarré en 2014, il enregistre, à en croire Honoré Moyenga, coordonnateur national du projet, des résultats satisfaisants. Il a, en effet, pour objectif global d’accroitre la sécurité alimentaire dans les zones ciblées des pays du C4 (Burkina, Bénin, Mali et Tchad).

Au Burkina Faso, le projet travaille sur trois axes principaux à savoir l’accroissement de la productivité agricole durable, le développement et le renforcement des partenariats, et enfin, l’accroissement des avantages économiques et sociaux des femmes. Après deux ans d’exécution et en termes de bilan, confie M. Moyenga, le projet a élaboré sept modules sur les bonnes pratiques agricoles et les technologies post agricoles innovants genre sensible. Tous ces modules, laisse-t-il entendre, ont pris en compte le genre et l’atténuation des risques liés à l’environnement.

Six partenaires dont l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC/B) bénéficient de ce projet. Avant son démarrage, chaque partenaire a bénéficié d’une formation des formateurs seniors. Ces formateurs à leur tour ont formé des agents de vulgarisation. Ce sont près de 40 formateurs au niveau de l’UNPC/B qui ont été formés et qui à leur tour ont formé environ 4000 producteurs. Aussi, les résultats notent une innovation dans cette structure avec la conduite de deux champs de démonstration à l’endroit des femmes. « La mise en œuvre de ces champs de démonstration a facilité leur accès aux ressources productives », fait noter M. Moyenga. Et de poursuivre : « Dans le même volet de productivité, le projet a conduit une étude sur la santé des sols pour permettre à terme de faire des recommandations sur l’utilisation des engrais sur des sites spécifiques ».

Quant au volet partenariat, plusieurs échanges ont eu lieu avec des structures régionales comme l’UEMOA, le CORAF… pour mettre en œuvre des activités de diffusion des expériences.

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Bassératou KINDO
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