Retour au format normal
lefaso.net

Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

vendredi 25 mars 2016.

 

Les organisations professionnelles des médias ont animé une conférence de presse sur la suspension du journal l’Evénement par le CSC (Conseil supérieur de la communication) ce jour 24 mars 2016.

Le moins que l’on puisse dire est que les douze organisations professionnelles des médias, signataires de la déclaration liminaire sont très remontées contre le CSC. Ils en veulent à l’institution chargée de la régulation des médias, pour la décision qu’elle a prise de suspendre le journal l’Evénement. Il lui est aussi reproché ce que les conférenciers du jour ont appelés « acharnements et dérives ».

Les orateurs du jour ont rappelé la suspension du journal par le CSC le 19 février dernier. Cette sanction fait suite à une plainte du chef d’Etat- major Général des armées, consécutivement à la publication d’un article dans l’Evénement du 10 février 2016, sur les poudrières du Burkina Faso.

C’est alors que les organisations professionnelles des médias ont entrepris une démarche pour la levée de la sanction. En considérant sa gravité, mais surtout ses implications sur la vie du journal. Le CSC tout en disant ne pas être contre la levée de la sanction, a rappelé qu’il y avait un recours devant le tribunal administratif. Il a aussi proposé à la délégation des organisations professionnelles des médias de rencontrer la partie plaignante en l’occurrence l’armée. C’est ainsi qu’une rencontre a eu lieu le mercredi 23 mars entre ces organisations et la haute hiérarchie de l’armée. « Au terme d’échanges constructifs, cordiaux mais fermes sur les principes de part et d’autre, il a été retenu que la haute hiérarchie de l’armée prenne l’initiative de faire adopter rapidement des textes d’application de la loi N° 051-2015/CNT portant sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs afin de permettre une claire définition des informations classées secret-défense », ont dit Boureima Ouédraogo, président du Centre national de presse Norbert Zongo et Guezouma Sanogo, président de l’Association des journalistes du Burkina. Ces principaux animateurs du point de presse ont dénoncé le silence qui entoure la notion de « Secret-militaire ». Pour eux, il est urgent de prendre le décret d’application sur le « Très secret-défense » et les arrêtés sur le « Secret-défense » et le « Confidentiel-défense » qui constituent le « Secret- militaire ». Ils ont pris l’exemple de la visite du ministre en charge de la sécurité aux gendarmes. Visite au cours de laquelle il a été dit que les éléments n’avaient pas suffisamment « d’armes de poing » et que certains gilets pare-balles étaient de « qualité douteuse » entre autres. Ils se sont alors demandé quelle aurait été la réaction de l’armée si c’est un journaliste qui divulguait de telles informations.

Les organisations professionnelles des médias ont de même souhaité l’ouverture de débats sur le CSC quant à son organisation, ses attributions et son fonctionnement. Et cela dans la perspective des travaux de la commission constitutionnelle créée par le gouvernement et qui aura la charge de proposer la constitution de la 5ème République. « Nous sommes convaincus de la nécessité de repenser cette institution afin de lui donner toute la légitimé et la crédibilité indispensables à une régulation rigoureuse de l’information, sans passion, ni partialité encore moins sous influence extérieure. Car, il revient de façon constante que les décisions du CSC portent plus la marque d’influences extérieures que la conviction profonde du collège des conseillers », ont assené les conférenciers.

Ils ont mentionné « Les dérives » du CSC dans son rôle de régulateur des médias. Les cas de la suspension des émissions interactives pendant la campagne électorale et l’interdiction de publier des images choquantes ont été cités. Pour les conférenciers, le CSC a pris une mesure préventive dans le premier cas qui à leurs yeux est une sanction à l’encontre de tous les médias. Ils ont aussi dénoncé le fait que nul ne sait ce que c’est qu’une image choquante.

Quant à la suspension du journal l’Evénement et les développements ultérieurs qui s’en sont suivi, les organisations professionnelles des médias voient ni plus ni moins que de « l’acharnement » de la part du CSC. Ils en veulent pour preuves, le fait que le journal ait été sanctionné sans avoir été entendu. Ils condamnent aussi le fait que malgré le sursis à exécution prononcé par le tribunal administratif, le CSC après la parution de l’Evènement le 10 mars, « Se fende d’une déclaration publique, arguant que l’appel suspend le sursis et donc maintient la sanction en l’état en attendant que le conseil d’État se prononce sur son appel. Pire, le CSC accuse l’Evénement de défiance de l’autorité. Le journal fut convoqué pour s’entendre notifier ces accusations par des agents du CSC et non par le conseil ». Pour terminer, les conférenciers se sont inquiétés du fait que le CSC n’a pu tenir successivement deux fois ses sessions.

Tout laisse croire au vu des positions des uns et des autres, que le bras de fer est désormais engagé entre les organisations professionnelles des médias et le CSC, l’organe chargé de la régulation des médias au Burkina Faso.

Angelin Dabiré
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 25 mars 2016 à 00:01 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    A l’audience extraordinaire du tribunal administratif de Ouahigouya tenue dans la soirée du jeudi 24 mars 2016, Gildas Zouré président du tribunal a déclaré incompétente sa juridiction pour statuer sur le dossier. Les raisons semblent provenir du requérant (Salifou Diallo) agissant au nom du MPP en sa qualité de président par intérim du parti et qui réside dans un autre ressort territorial. Tout porte à croire qu’un recours sera introduit à la cour d’appel de Ouagadougou selon quelques indiscrétions à l’issue de l’audience. Affaire donc à suivre.

  • Le 25 mars 2016 à 04:49, par Le vigilant ! En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Héé vous la, fouttez nous la paix maintenant . Trop de conference de presse. C’est l’anarchie qui a commencé . Je vous demande que vous mettiez 1/10 eme de cette énergie pour sensibiliser dans le domaine de la santé ou éducation ou action sociale .
    ÉVÉNEMENT /CSC CEST QUOI CA ? Tous les vieux Demons profitent de cette affaire pour réapparaître . Ca cest quelle affaire qui ne finit pas ? Si vous voulez qu’on enlève la dame alors demandez le franchement . La liberté n’est pas l’anarchie !

  • Le 25 mars 2016 à 06:15, par ATS En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Une condamnation de principe, car une solidarité de corps oblige mais vous savez tous que le CSC n’a cherché qu’à aider à mieux nous protéger contre les ennemis visibles et invisibles et ce n’est pas de sa faute s’il existe des failles dans notre législation qui pourrait profiter aux fautifs. Ce n’est pas de l’acharnement mais plutôt du zèle dans le sens positif du terme. C’est la meilleure équipe dirigeante que le CSC ait connu depuis sa création en terme de résultats versus défis. l’histoire donnera son verdict.

  • Le 25 mars 2016 à 07:11, par lemonument En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    cet acharnement sur le CSC n’est qu’une fuite de responsabilité ; si vs êtes un pouvoir, le 4è je crois, acceptez un contre-pouvoir qui est le CSC ; on ne va pas impunément vs permettre sous le prétexte de la liberté de la presse de raconter n’importe quoi et ainsi mettre en danger l’intégrité de notre territoire ; courage au CSC pour une presse responsable

  • Le 25 mars 2016 à 07:41, par Pascal En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Que Boureima OUEDRAOGO cesse de vociférer, de pleurnicher et se mettre au travail avec plus de responsabilité

  • Le 25 mars 2016 à 07:51, par Pierre En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Tout compte fait, le CSC est dans son rôle ; vs la presse, vs aimez critiquer parce que vs avez un temps de parole plus élevé ; mais vs refusez qu’on vs rappelle à l’ordre lors de vos errements ; quand même soyons honnêtes avec ns même

  • Le 25 mars 2016 à 08:31, par kado En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    A vrai dire j’appreciais notre presse dans son ensemble depuis 2014 mais ces derniers temps, le comportement de certains journalistes burkinabes commence a me degouter. Prendre de l’argent pour divulguer des gens ou des groupes de gens. Ca va vous rattraper.

  • Le 25 mars 2016 à 08:50 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Si le CSC ne veut pas attendre raison que tous les journaux ne paraissent pas pendant la période de suspension et je pense que c’est aussi une idée que d’envisager aller manifester au CSC.

  • Le 25 mars 2016 à 09:01 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Je crois que les professionnels des media devraient aussi faire beaucoup attention pour ne soutenir des journalistes qui veulent le chaos pour le pays. Newton Ahmed Barry est tout sauf un journaliste. Qu’est ce qu’il gagne en publiant les points stratégiques de notre armée ? La sécurité d’un pays n’a pas de prix. Reconnaissez que le CSC a entièrement raison de sanctionné ce journaliste qui se croit tout permis. C’est un aigri, il veut le chaos pour le pays.
    Je trouve que la mesure devrait etre plus lourde ;

  • Le 25 mars 2016 à 09:13 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Je suis vraiment déçu de Newton Ahmed Barry. Qu’est ce qu’il recherche en publiant les poudrières de l’armée ? On devait même l’arrêter pour atteinte à la sureté de l’état. Lui il se prend pour qui ? Je pense qu’on doit le surveillé, il a des desseins inavoués.

  • Le 25 mars 2016 à 09:34, par krmi En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Garder un secret il ne suffit pas d’aller à l’école mais d’être EDUQUER. Même les enfants coonaissent de nos jours quand il s’agit de l’armée tout est secret qu’un civile ne doit pas se meler.

  • Le 25 mars 2016 à 09:35 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    La démarche des organisations professionnelles des médias est louable. Les initiateurs sont à féliciter. Je ne sais pas s’il y a acharnement du CSC (Conseil supérieur de la communication) contre le journal « l’Evénement » car ne connaissant pas les textes qui régit les medias au Faso. Cependant, ce qui se passe est une publicité gratuite pour l’Evénement qui en a vraiment besoin. Par contre, on peut dire que depuis le début de la transition en passant par les différents événements que nous avons vécus, le journal a des prises de position que nous ne comprenons plus. Le plus récent, c’est la volonté de rendre ridicule le mandat d’arrêt contre Guillaume SORO et la détention de certains acteurs impliqués dans le putsch manqué sur la base des écoutes téléphoniques. Si quelqu’un ne peut pas être détenu dans une telle situation, que les Occidentaux relâchent tous les détenus du genre. Cesser de chercher des poux sur des cranes rasés. Le journal semble en perte de vitesse pour ce que nous savons et veut par tous les moyens refaire surface. Indépendamment de leur suspension qu’ils arrêtent leur acharnement contre certains dignitaires de la transition et les prises de position pro putschistes. On n’admettra pas la tentative de blanchissement en cours des personnes impliquées dans le putsch manqué de septembre dernier. Que chacun (anciennes et nouvelles autorités) réponde de ce qu’il a fait. On ne force pas le destin. Ce que Dieu a prévu nul ne peut y mettre fin. Personnellement, en ce qui me concerne, je ne reconnais plus mon journal « l’Evénement ». Le peuple ne va plus se laisser utiliser par quiconque que ce soit. Même pas par un journal aussi « investigateur » que ce soit. Ton produit est bon, on paie, ton produit est douteux on s’abstient. On a tout compris. Si les récentes révélations au cours de la transition s’avéraient, que la justice suit son cours. Personne n’est au dessus de la loi. Personne non plus ne doit utiliser une quelque presse pour échapper à cette même justice. Plus rien ne sera comme avant.

  • Le 25 mars 2016 à 09:38, par TIENFO En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    La démarche des organisations professionnelles des médias est louable. Les initiateurs sont à féliciter. Je ne sais pas s’il y a acharnement du CSC (Conseil supérieur de la communication) contre le journal « l’Evénement » car ne connaissant pas les textes qui régit les medias au Faso. Cependant, ce qui se passe est une publicité gratuite pour l’Evénement qui en a vraiment besoin. Par contre, on peut dire que depuis le début de la transition en passant par les différents événements que nous avons vécus, le journal a des prises de position que nous ne comprenons plus. Le plus récent, c’est la volonté de rendre ridicule le mandat d’arrêt contre Guillaume SORO et la détention de certains acteurs impliqués dans le putsch manqué sur la base des écoutes téléphoniques. Si quelqu’un ne peut pas être détenu dans une telle situation, que les Occidentaux relâchent tous les détenus du genre. Cesser de chercher des poux sur des cranes rasés. Le journal semble en perte de vitesse pour ce que nous savons et veut par tous les moyens refaire surface. Indépendamment de leur suspension qu’ils arrêtent leur acharnement contre certains dignitaires de la transition et les prises de position pro putschistes. On n’admettra pas la tentative de blanchissement en cours des personnes impliquées dans le putsch manqué de septembre dernier. Que chacun (anciennes et nouvelles autorités) réponde de ce qu’il a fait. On ne force pas le destin. Ce que Dieu a prévu nul ne peut y mettre fin. Personnellement, en ce qui me concerne, je ne reconnais plus mon journal « l’Evénement ». Le peuple ne va plus se laisser utiliser par quiconque que ce soit. Même pas par un journal aussi « investigateur » que ce soit. Ton produit est bon, on paie, ton produit est douteux on s’abstient. On a tout compris. Si les récentes révélations au cours de la transition s’avéraient, que la justice suit son cours. Personne n’est au dessus de la loi. Personne non plus ne doit utiliser une quelque presse pour échapper à cette même justice. Plus rien ne sera comme avant.

  • Le 25 mars 2016 à 10:31 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Ismael ouedraogo de Burkina info pour qui j’avais de l’estime commence à me décevoir. Il est entrain de quitter le journalisme pour s’installer dans du pur griottisme. Je lui demande de se ressaisir en quittant l’arrogance et le parti pris. Les dirigeants passent mais le journaliste demeure. Ismael c’est ma contribution sincère pour te sauver.

  • Le 25 mars 2016 à 11:05, par Eléonore En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Moi je ne comprends pas. ça c’est le typique de l’indiscipline caractérisée. Depuis là vous nous pompez l’air avec cette histoire. Le CSC est dans son droit de sanctionner et de réguler les médias. Si le CSC n’avait rien fait et que ça dégénérait ce sont les mêmes brebis galeux qui vont se lever contre le CSC. on connaît la chanson. S’il la fait c’est que ça valait la peine. Quel intérêt a-t-il a sanctionner arbitrairement ? Il est là POUR les médias, pas pour combattre les médias. Soyez des professionnels consciencieux et laissez de côté votre égo. Par finir c’est tout sauf ce problème de suspension. Vous avez une dent contre le CSC ou quoi. On commence à être fatigué. Avec tout ces problèmes de djihadiste que nous traversons, vous, ce qui vous importe c’est la suspension de l’évènement ? Vous préférez qu’on prenne le risque pour votre égo ? Un peu de patriotisme là.

  • Le 25 mars 2016 à 11:17 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Quand des journalistes disent qu’il fallait leur donner une liste des secrets militaires, c’est pathétique. A-t-on besoin d’être intelligent pour savoir que l’emplacement d’une poudrière est stratégique ? Que publier des infos eues auprès de qui on sait sur où sont ou étaient théoriquement nos stocks d’armes, c’est prendre le risque de mettre le pays tout entier en danger ? Vos modèles que sont les journalistes des grandes puissances publient-ils les cartes des dépôts de bombes nucléaires par exemple, de leurs pays ?

  • Le 25 mars 2016 à 12:15, par ka En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Avec tout le respect que je dois aux journalistes Burkinabé pour avoir la trempe de mon ami et frère le feu Norbert Zongo, pour cette affaire de l’Evènement pour la poudrière dont le secret des affaires états surtout de l’armée doivent être protégé, le CSC a bien fait son travail en appliquant a la lettre le code de déontologie des journalistes au Burkina, qui stipule qu’on doit sanctionné de manière impitoyable tout manquement. Tolérance zéro, c’est tout. Je demande que les mange-mils et autres troubles faits, ne viennent pas hurler à l’assassinat de la liberté de la presse dès qu’on sanctionne l’un des leurs, même si la faute est gravissime et inexcusable.

  • Le 25 mars 2016 à 12:16, par kado En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Amed Newton Barry est un meereejo. Walaa ko jaasima. Une voix de vengeance au profit des tenors du CDP rattrappés par leur passé. Un homme integre peut-il recevoir de l’argent pour difamer son prochain sans preuve ? La justice est la pour nous rendre compte mais quand ce sont des journalistes qui s’acharnent contre un individu ou un regime, il y’a de l’ombre qulque part. Svp que quelqu’un lui donne une enveloppe et lui somme de ternir l’image d’une autre et le constat sera etonnant.
    Ismael, quant a toi, je suis de ceux qui s’assuraient que tu es un jeune journaliste de releve mais le gout des sous et de la gloire est en train decompromettre ta destinee journalistique.
    Evenement a force de difamer a pri du degout pour plusieurs et est en perte de vitesse. Faites tout ce que vous pouvez, si vous ne changer pas d’esprit de mesquinerie votre journal va disparaitre d’ici peu. Le temps, c’est l’autre nom de Dieu.

  • Le 25 mars 2016 à 12:38, par Diasso Sahaboudine En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Si vraiment la hiérarchie militaire a saisi le csc pour se plaindre da la publication de certaines infos relevant du secret militaire, il revient à l’Evénement et à la presse dans son ensemble de prendre acte, de voir avec les mis en cause, quelles peuvent être les mesures à prendre urgemment pour corriger les choses. Tant qu’il y aura des vides juridiques, les dérives seront inévitables. Or certaines dérives , surtout celles en lien avec nos dispositions militaires et sécuritaires, peuvent nous être préjudiciables sinon fatales en ces temps qui courent. Une simple rencontre de travail et d’échanges entre les trois protagonistes (armée, csc,presse) suffit à vider cette crise qui n’a que trop duré, en attendant la prise de textes. Faisons la paix et construisons notre pays.

  • Le 25 mars 2016 à 12:52, par bamos En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Franchement, mon pays est devenu subitement anarchique. Trop de démocratie tue la démocratie. Allez y doucement doucement mes chers journalistes. Au nom de la liberté d’expression, que le csc vous permette de mettre votre propre pays à nu ! En vous lisant je me croyais dans un rêve. Si vous étiez animés de patriotisme, vous auriez pu vous approcher de la hierarchie de l’armée pour attirer leur attention sur certaines failles qui pourront profiter à nos énnemis. Pourquoi le faire à la place publique ?

  • Le 25 mars 2016 à 14:29, par lesage En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    si nous ne faisons pas attention certains journalistes(et ils sont de plus en plus nombreux) vont mettre notre cher pays dans le chaos ! ils veulent une liberté sans limite !
    d’abord ils ont trompé la transition en obtenant la soit disant "dépénalisation des délits de presse" : conséquence, il suffit désormais d’avoir de l’argent pour clouer quelqu’un par la presse(tu paies un journal qui écrit des bétises sur quelqu’un, le journal s’il est traduit devant les juridictions paie l’amende au cas ou il est condamné et il circule).
    Ensuite, pour avoir obtenu l’extirpation d’une partie de sanction pénale, ils veulent désormais "dépénaliser les sanctions administratives".
    Au finsh, on risque de se régler les comptes physiquement puisque le citoyen ne pourra plus faire enfermer un journaliste pour infraction, il ne pourra non plus obtenir de sanction administrative au cas ou !

  • Le 25 mars 2016 à 15:15, par Le Baron En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    La liberté de la presse ne doit pas rimer avec l’anarchie. C’est quelle histoire, cet acharnement contre le CSC ? NAB gagne quoi en dévoilant les positions stratégiques de l’armée ? Tout de même, un peu de respect pour mon peuple. On commence à comprendre. Si tu ne peux pas construire, ne détruis point. l’Evenement devait faire profil bas et présenter son sincère mea culpa au lieu de se pavaner comme un paon en foire.

  • Le 25 mars 2016 à 15:42, par YIRMOAGA En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    C’est pas NAB, c’est l’armée ? Vous voulez une armée républicaine et vous transgressez ses principes de vulnérabilité ? Si la presse se croit 4ème pouvoir, l’institution armée est une force de nuisance capable de tout ? Exposer des sites stratégiques pour quelle raison ? Et la presse dans son ensemble supporte la forfaiture de NAB ? Pourquoi ne pas chercher à faire la lumière sur la mort de NZ ? Je pense qu’il y aura scission des Lingani dans cette lutte, lui qui approuve et a toujours approuvé la mort de son collègue ? Si l’armée laisse le CSC faire son combat à sa place, tant mieux ? Sinon que NAB sait que l’armée est fragilisée, mais attention dès ?

  • Le 25 mars 2016 à 16:08, par OLASS En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Ces conférenciers semblent se préoccuper plus de la vie du journal l’Evènement que toute autre chose. Ils auraient dû nous dire ce qu’ils pensent de l’article sur les poudrières que le journal a présenté et qui fait l’objet de sa suspension. Ce n’est pas toute faille des textes qui est bien à exploiter. Les conférenciers ne peuvent pas nous convaincre que l’Evènement est dans son bon droit de présenter des informations qui compromettent la sécurité du peuple Burkinabè. Je leur propose de mettre de l’ordre dans leurs rangs et laver le linge sale en famille. Il n’ y a aucun acharnement comme vous voulez nous faire comprendre, ayez le courage de dire à l’Evènement de revoir sa copie, ce serait mieux pour tout le monde. J’étais un lecteur fidèle de ce journal mais aujourd’hui je ne le suis plus parce que je ne me retrouve plus dans ses écrits, donc ses dernières dérives ne m’ont pas surpris. Toutes manières de se disculper dans cette affaire ne font que les éloigner de leur lectorat. Les journalistes n’ont qu’à comprendre qu’ils sont des citoyens comme les autres, si tout n’est pas permis chez le citoyen lambda, tout n’est pas aussi permis chez eux. Nous soutenons le CSC dans son rôle de régulation, les défaillances qu’il présente se corrigeront au fur et à mesure ; aux journaliste de se mettre au pas s’ils veulent être utiles pour le pays et non à eux seuls.

  • Le 26 mars 2016 à 14:37, par Eveline kiswensida En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Bonjour à tous,
    Il faut que force reste à la loi ! nous ne sommes pas en république des journalistes. La liberté doit rimer avec la responsabilité. Quel était l’objectif du journal L’Evénement quand il publiait les informations querellées ? Ce même organe de presse sera le premier à crier l’incompétence de l’armée en cas d’attaque. Quand bien même L’Evénement penserait avoir raison, il devrait passer par les moyens légaux et montrer à tous l’exemple. Il est en outre très malaisé que ce soit une structure représentant la presse qui tente d’éviter les voies de droit.

    Certes je suis catégoriquement opposée au fait que le CSC prennent des sanctions (n’étant pas une juridiction). C’est un organe administratif, et je trouve la liberté de la presse trop importante pour être confiée à une institution de l’Etat, quand bien même elle aurait un statut particulier. Ceci étant dit, il revient au procureur de se saisir de l’affaire et de diligenter une enquête sur les balances de l’armée. Il appartient enfin au juge de sanctionner le journal L’Evénement.

    Mais très sincèrement, le journal L’Evénement n’est pas aussi professionnel. Il ne fait d’ailleurs pas du JOURNALISME D’INVESTIGATION comme il le prétend. Pendant tout le temps qu’à durer l’affaire du 37, ce journal à passé le temps à faire de prédictions et des révélations dignes d’un charlatan. Et aucune de leur prédiction n’est advenue. C’était vraiment n’importe quoi ! Il ne suffit pas de s’appeler Newton Ahmed Barry pour convaincre. Révéler des informations confidentiels n’est pas de l’investigation ; encore faut-il que ces informations soient d’un intérêt public. En l’occurrence, en quoi publier des informations sur les plan de nos casernes est d’intérêt public ?

    Eveline Kiswensida

  • Le 26 mars 2016 à 14:40, par Pawalemdé En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Bonsoir, je crois que la hiérarchie militaire a compris la lecon de LEvenement,il existe des failles en son sein, le manque de textes sur le secret mimlitaire et sengage a faire des propositions de textes en la matiere.Tirons lecon de cet enseignement au lieu de chercher a suspendre le journal. Les journalistes sont à feliciter pour avoir indiqué une faille qui constituait une menace sécuritaire pour notre chere patrie.Merci MMs les journalistes.

  • Le 27 mars 2016 à 00:44 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Soit disant professionels des medias ressaisissez vous...la loi cest la loi. Soutien au CSC de dame Nathalie Somé. Dans ce pays quand une autorité prend une decision courageuse on ramene tout a la democratie, a la liberté dexpression etc. Democratie nest pas synonyme d’anarchie.

  • Le 27 mars 2016 à 00:49, par Leo En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Bravo au CSC. Quand y’a derive il faut sanctioner. Ne tenez pas compte des critiques non objectives des gens surtout qui sont du milieu. Nathalie Somé a toujour été professionelle. Elle n’a pas besoin de s’acharner sur un journal quelconque. Cest pluto NAB qui sacharne sur elle.

  • Le 27 mars 2016 à 00:50, par Leo En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    Organisations professionelles de mon oeil oui ! Laissez les autorités travailler

  • Le 27 mars 2016 à 12:09 En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    L’évènement gagnerait à investiguer sur la mort du juge Nébié, ami personnel du fondateur du journal évènement, là où il a été tué, où se trouve le dossier, les mobiles de son assassinat, puisque le fondateur était la personne qui était avec lui avant sa mort, les inquiétudes du juge ou ses angoisses face à la situation qui prévalait, les indiscrétions du défunt révélées , voilà un journal d’investigation ? Publier des sites stratégiques militaires ne constituent pas faire de l’investigation ? Le fondateur joue sa crédibilité face à l’affaire Nébié, en jouant sur le divertissement des collègues qui tentent de le blanchir sur un fait de suspension d’un mois.

  • Le 27 mars 2016 à 20:02, par YIRMOAGA En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    L’évènement gagnerait à investiguer sur la mort du juge Nébié, ami personnel du fondateur du journal évènement, là où il a été tué, où se trouve le dossier, les mobiles de son assassinat, puisque le fondateur était la personne qui était avec lui avant sa mort, les inquiétudes du juge ou ses angoisses face à la situation qui prévalait, les indiscrétions du défunt révélées , voilà un journal d’investigation ? Publier des sites stratégiques militaires ne constituent pas faire de l’investigation ? Le fondateur joue sa crédibilité face à l’affaire Nébié, en jouant sur le divertissement des collègues qui tentent de le blanchir sur un fait de suspension d’un mois

  • Le 28 mars 2016 à 07:08, par fasoen En réponse à : Suspension de l’Evénement : Les organisations professionnelles des médias remontées contre le CSC

    j’ai l’impression que les intervenants su ce forum n ’ont pas suivi le chapitre judiciaire de l’affaire ! savent _ils que la justice a suspendu l’exécution de cette "fatwa" ? je crois qu’il faut faire attention ! si l’emplacement des poudrières ne devait pas être divulgué, la sécurité allait être renforcée ! autre chose, si l’Evé s’est écarté de l’éthique, le csc ne devait pas attendre l’armée pour sévir ! la réaction de dame Nathalie est tombée 10 jours après la parution du canard ! soyons serieux !