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Formation professionnelle : La chambre de commerce et d’industrie met de nouvelles compétences sur le marché de l’emploi

samedi 30 juillet 2016.

 

C’est la fin d’année dans les écoles et centres de formation de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso. Au cours d’une cérémonie ce 30 juillet 2016 à Ouagadougou, des hôteliers, des conducteurs automobiles, des déclarants en douane et transit ont officiellement reçu leurs parchemins de fin de formation.

Les impétrants sont issus des différentes écoles et centres de formation de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Après plusieurs années de formations, pour certains, ils ont été jugés aptes à intégrer le monde du travail. Des hôteliers, des déclarants en douane et transit, des conducteurs et agents de maintenances de véhicules, sont entre autres les compétences nouvellement sorties des écoles et centres de formation.

Les nouveaux diplômés ont été pétris à l’école des professions commerciales, au centre de formation touristique et hôtelière, au centre de formation en Transport routier et activités auxiliaires, ou dans les centres d’alphabétisation, aussi bien à Ouagadougou que dans d’autres villes du pays.

Pour le directeur de cabinet du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, la cérémonie de sortie de promotion conforte la contribution de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso dans le développement des compétences en phase avec les besoins du marché, en rendant possible l’accès des entreprises à des ressources humaines qualifiées au Burkina Faso. Et cela, a poursuivi Christian Somda, s’inscrit en droite ligne de la dynamique engagée par le gouvernement notamment en matière de formation professionnelle initiale et continue.

Il a de ce fait, souhaité l’accompagnement du parrain, Adama Ouédraogo et celui des chefs d’entreprises pour faciliter l’intégration dans le milieu professionnel des jeunes diplômés. A ces derniers, le directeur de cabinet a prévenu que le monde du travail n’est pas un long fleuve tranquille, et pour réussir, ils devraient s’armer de courage et « rompre avec les pratiques peu recommandables comme la corruption, la malhonnêteté, l’incivisme ».

Le parrain de la promotion, Adama Ouédraogo a rappelé à ses filleuls que le diplôme qu’ils ont reçu est juste un outil. « Le plus important reste à venir. Le plus dur sera ce que vous ferez de vos connaissances. Vous quittez une école pour une autre ; celle de la vie, semée d’embuches », a dit le parrain qui a conseillé aux impétrants le travail, le sérieux et le courage.

Le représentant de la promotion, Vincent Tapsoba a pris l’engagement au nom de ses camarades de travailler pour être des modèles dans leurs domaines et par ricochet, être des ambassadeurs des centres et écoles de formation de la Chambre de commerce.

Des taux de réussite satisfaisants

A entendre le directeur de la formation professionnelle Daouda Zongo, les apprenants ont engrangé des résultats satisfaisants.

- Centre de formation touristique et hôtelière(CFTH)

Les activités de ce centre s’articulent autour de la formation avant emploi e et le perfectionnement du personnel en cours d’emploi dans le secteur touristique et de l’hôtellerie.
Le centre a un effectif de 75 apprenants dans cinq classes. Six candidats sur sept ont été admis au BTS d’Etat, option hôtellerie, soit un taux de 85,7% de réussite. Pour ce qui est du BEP1 option hôtellerie, le centre a enregistré un taux de 100% d’admission.

- L’Ecole des professions commerciales (EPC)

Elle assure essentiellement la formation de déclarants en douanes. La formation dure deux ans et est sanctionnée par un BEP, option transit et déclarant en douane. Sur les 53 candidats autorisés à subir les épreuves de l’examen, 48 ont été admis au BEP, option déclarant en douane et transit. Soit un taux de réussite de 90, 56%.

- Le centre de formation en transport routier et activités auxiliaires (CFTRA)

Il forme avant l’emploi et le perfectionnement en cours d’emploi des personnels du public et du privé, dans les activités de transport routiers et les branches auxiliaires.

A Ouaga et Bobo, le CFTRA a formé un effectif de 1091 candidats au cours de l’année 2015. Sur cet effectif, 1043 ont obtenu leur permis de conduire, soit un taux de succès de 95,60%. Concernant la section BEP d’Etat en maintenance des véhicules, cette année, au nombre des candidats présentés, il y a eu cinq admis, soit un de taux de succès de 72,24%.

- Les centres d’alphabétisation

Depuis trois ans, la CCI-BF alphabétise des commerçants, tous secteurs d’activités confondus. L’objectif étant de « renforcer les capacités opérationnelles du secteur privé, afin de permettre aux entreprises burkinabè d’être plus compétitives sur le marché national et international ».

La campagne 2014-2015 a enregistré l’ouverture de trente centres contre trente-trois Centres d’alphabétisation en 2016. L’effectif des apprenants s’élève à 990 apprenants.

Innover pour répondre aux nouveaux défis

La représentante du président de la délégation spéciale de la CCI-BF, Victoire Benao a rappelé que l’institution se positionne comme leader de la formation professionnelle. Et pour être en phase avec la demande du marché, elle ambitionne :

-  la création prochaine de trois autres centres de formation, afin de toucher d’autres secteurs à forte demande en ressources humaines qualifiées ;

-  la création de nouvelles filières de formation, dans les centres existants ;

-  l’intensification des services liés à la formation, notamment le conseil et les études au profit des entreprises ;

-  la déconcentration plus accrue des actions de formation dans les régions ;

-  l’intensification de l’alphabétisation pour permettre aux acteurs de l’informel de renforcer leur compétence managériale ;

-  la mise en œuvre du dispositif de formation à la demande, avec l’appui du projet emploi des jeunes et développement des compétences (PEJDC).

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 11 mars 2016 à 21:09, par kabore michael En réponse à : Jeu concours de la Francophonie

    Des enfants qui travaillent dans une mine à leur âge n’est pas appréciable à voir et surtout dans des mines dor . Ils peuvent se blèsser ,et même apprendre à voler .
    Surtout agresser les gens par manque d’argent .
    Tout enfants de 3 à 30 a droit d’aller à l’école s’il a les moyens .
    Les enfants qui travaillent dur à la mine pour gagner leur vies peuvent aller à l’école .
    À l’école, ils pourront acquerrir des connaissance et renporter des prix ,des diplômes et avoir de très bons boulot . les filles par exemple peuvent chercher du travail comme nettoyer les maisons ou vendre des condiments et aussi les garçons peuvent travailler dans la mécanique et aussi dans la maçonnerie. Vous qui êtent parent père et mère regarder la souffrance de vos enfants et aidez les en les inscrivant à l’école . Non à la maltraitance des enfants.

  • Le 12 mars 2016 à 14:00, par kabore michael En réponse à : Jeu concours de la Francophonie

    Des enfants à cette âge qui tra travaillent déjà dans une mine est très pénible et dangereux pour eux ils peuvent êt atteind des maladies suivants comme le cancer de poumons une maladie appelé silicose qui est une des séquelles du métier . Nous avons le piqueur qui est un mineur chargé d’abattre le minérais initialement à l’aide d’un pic il est le plus exposé aux dangers . l’ouvrier du rocher chargé de percer la roche pour atteindre la veine du minérais c’est le plus exposé à la silicose. Trieur chargé de tri entre la roche et le minérais ce métier est également très exposé à la silicose. Et enfin nous avons le boutefeux chargé des tirs de mine c’est à dire de l’utilisation des explosifs . Après le récit de tout ces risques un enfant ne doit pas condamner sa vie à travailler dans une mine surtout pour leur âges . La place d’un enfant est à l’école et non pas dans une mine à l’école ils pourront acquérir des connaissances.

  • Le 12 mars 2016 à 22:53 En réponse à : Jeu concours de la Francophonie

    svp expliquez nous le processus du jeu, sinon moi je ne comprends rien

  • Le 1er août 2016 à 15:21, par moun En réponse à : Formation professionnelle : La chambre de commerce et d’industrie met de nouvelles compétences sur le marché de l’emploi

    Très belle initiative pour la formation professionnelle. Bravo a la chambre de commerce qui se demarque toujours par son serieux et felicitations a son directeur de la formation que je connais depuis Bobo pour son dynamisme.