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Culture de la tolérance et de la paix : La stratégie nationale révisée est en cours de validation

mercredi 24 février 2016.

 

Sept ans après sa mise en œuvre, la stratégie nationale de promotion d’une culture de la tolérance et de la paix au Burkina Faso a été relue. Réunis à Ouagadougou ce mardi 23 février 2016, sous la houlette du ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique, les acteurs doivent examiner, amender et valider ladite stratégie.

Ces dernières années, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille au Burkina Faso. Le pays a en effet connu des bouleversements socio-politiques, mettant à rude épreuve les valeurs de tolérance et de paix chères à ses habitants et levain indispensable pour le développement économique et social. Dans un tel contexte, le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique (MJDHPC) a jugé opportun de mettre à jour la stratégie nationale de promotion d’une culture de la tolérance et de la paix, cet outil de référence adopté en 2008. Après sa relecture par les services techniques du ministère sous la supervision d’un comité technique de suivi multisectoriel, le document doit passer au crible des acteurs publics et privés aux fins de validation. D’où l’objet du présent atelier national de 24 heures présidé par le ministre de la justice Réné Bagoro.

« La paix n’est jamais définitivement acquise. Elle est le fruit d’un engagement constant de chacun et de tous en faveur de l’adoption et de la promotion de comportements et d’attitudes favorables à la culture des valeurs de fraternité, de tolérance, de cohésion, de pardon et d’unité nationale », fait remarquer Réné Bagoro. Il a invité les participants à un « examen sans complaisance » à travers des amendements et observations pertinentes, ce, afin d’obtenir « un document plus étoffé, plus consensuel et qui s’adapte mieux à nos réalités ».

« Nous pensons qu’à un moment de notre vie, il y a eu des incompréhensions mais nous devons travailler à faire en sorte que, tout en revendiquant nos droits, nous respectons le bien commun », a dit le ministre de la justice confiant, dans l’avenir.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net



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