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Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

vendredi 19 février 2016.

 

Depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour demander la dissolution des groupes d’auto défense appelés koglwéogo. Dans l’optique d’avoir plus de renseignements et d’éclairer la lanterne de nos lecteurs sur ces groupes, nous avons rencontré Sanoussa Gansonré, consultant du ministère en charge de la sécurité au titre de la police de proximité pour avoir plus de précision. Lisons plutôt.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous raconter l’histoire des koglwéogo ?

L’histoire des koglwéogo remonte à l’époque où nous avions mis en place le premier plan quinquennal de la police de proximité (Dès 2005, ndlr). A cette époque, il fallait faire le bilan et on s’est rendu compte qu’il y a la région nord du Burkina notamment la province du Yatenga qui avait vu la naissance des structures appelées associations koglwéogo qui travaillaient aux cotés des policiers et gendarmes dans l’optique de prévenir l’insécurité.
Effectivement en son temps, dans le Yatenga, la zone était infestée de délinquants rendant toutes les activités économiques difficiles. Ces structures ont donc collaboré avec policiers et gendarmes et, les résultats étaient vraiment salutaires. Ce qui a valu aux koglwéogo de Ouahigouya la médaille d’honneur de la police, raison : activités bien menées.

Que signifie koglwéogo ?

Koglwéogo veut dire en langue moaga protéger la brousse. C’est un concept qui implique tous les acteurs de la communauté et sous-entend protéger les hommes, le village, les animaux et les ressources naturelles. L’idée des koglwéogo était de protéger les éléments cités ci-dessus contre toute forme d’agression, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur.

Qu’avez-vous envisagé lorsque vous avez remarqué la présence des koglwéogo au Yatenga ?

Quand on a constaté l’existence de ces koglwéogo dans le Yatenga, on a envisagé dans le cadre du deuxième plan quinquennal de nous approcher sur les spécificités locales, sur les référentiels socio culturels des communautés pour bâtir une police de proximité qui à notre avis est un encrage au niveau de la société. Car, nous avons véritablement remarqué que ce que l’état a conçu (c’est-à-dire in vitro) n’a pas trop fonctionné mais par contre ce que les communautés ont conçu fonctionne allègrement.

Quels constats avez-vous faits à la fin de ce bilan ?

Quand on a fait le bilan on a bel et bien constaté l’existence de ses structures, les bons résultats qu’elles engrangent ; et, la police de proximité à envisagé la mise en place dans chaque village, dans chaque secteur de ville, une structure que l’on a appelé comité local de sécurité (CLS).

Comment définissez-vous la police de proximité ?

La police de proximité est une politique sécuritaire du Burkina qui consiste à intégrer au mandat opérationnel des forces de sécurité, la participation communautaire dans la lutte contre l’insécurité sur le terrain de la prévention. Elle n’est pas une invention du Burkina mais plutôt une politique sécuritaire mise en œuvre dans des pays comme le Canada, la France, l’Afrique du Sud…, donc le Burkina n’a fait qu’importer.

Pourquoi les autorités ont –elles décidé d’impliquer les communautés dans les actions de prévention de l’insécurité ?

Malgré les sacrifices consentis tous les jours par les forces de l’ordre, malgré également les efforts consentis par l’état, fort était de constater que la criminalité gagne du terrain, se complexifie et devient de plus en plus barbare.
C’est dans ce contexte donc que les autorités ont décidé de chercher des solutions et l’une de ces solutions alternatives a été l’implication des communautés parce que : « tout le monde s’est mis d’accord que sans la communauté aucune action de prévention de l’insécurité n’est possible. Du reste, une fois que ces forces de l’ordre appréhendent des délinquants, ils disent toujours que c’est grâce à la collaboration de la population ».
C’était alors une nécessité pour eux d’impliquer ces communautés qui s’imposent parce que ces délinquants-là vivent parmi les populations et ce sont encore ces populations dans une certaine mesure qui connaissent ces délinquants qui circulent tous les jours, leurs habitudes et, sont à même de leur dire de travailler à ce que leurs actes soient enterrés. D’où la raison de la prise en compte de la communauté dans la prévention.

Alors, qu’est- ce qu’il y avait lieu de faire ?

Pour nous, il n’y avait qu’une seule chose à faire : repartir vers ces communautés, prendre connaissance de leurs expériences éprouvées, essayer de les réorganiser conformément à l’esprit de la police de proximité et de la loi.
Effectivement, c’est donc ce qui a été envisagé dans le deuxième plan quinquennal et que nous avons clairement noté dans un document important appelé « la stratégie nationale de sécurité intérieure », adoptée pour le Burkina pour 10 ans à partir de 2011. Là, je confirme que lorsqu’on parcourt vraiment ce document on constate bien que la participation des koglwéogo est prise en compte.

Qu’avez-vous fait par la suite ?

Après, nous sommes répartis sur le terrain pour expliquer à ces populations du Yatenga l’importance de les réorganiser et, elles étaient favorables à s’engager véritablement. Cependant, les populations en dehors de celles du Yatenga, elles, s’attendaient donc à un retour de la part des autorités pour les organiser aussi en sorte de koglwéogo, de structures communautaires de sécurité.
Malheureusement, comme le deuxième plan quinquennal n’a pas été mis en œuvre et comme ces populations ont attendu en vain, elles se sont investies en mettant en place des structures qui travaillent en outrepassant un certain nombre de prérogatives, provoquant ainsi beaucoup de dérapages. Cette situation nous la regrettons vraiment tous.

Pourquoi les autres communautés ont pris l’appellation koglwéogo ?
Les autres communautés de vers Zorgho, Sapouy… ont pris cette appellation parce qu’elles ont tout simplement entendu parler de ces koglwéogo.

Depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour demander la dissolution de ces koglwéogo, qu’en pensez-vous ?

Actuellement quand on dit qu’il faut supprimer les koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté, vu que le concept « koglwéogo » concerne tous les acteurs. Aussi dans toutes formes d’organisations il faut des leaders qui portent la chose pour qu’elle suive normalement son cours. Ce qui est vraiment déplorable je dirais, c’est que les gens ont tendance à penser que ce sont ces leaders qui font l’association.

Des gens dont des fonctionnaires se disent victimes des agissements de ces comités d’auto défense. Que faut-il faire pour ces victimes ?

Je regrette personnellement le fait qu’il y ait eu des victimes. Je regrette les dérapages et tout Burkinabè sensé ne peut que condamner les dérapages. Et c’est également dans ce sens que j’aime dire que les magistrats doivent jouer leur rôle parce que sans droit personne ne peut vivre. Aujourd’hui, cela peut être bien mais demain s’il y a beaucoup de violation de ces droits chacun sera amené à fuir.
Mais, bon ! en fonction de ce que nous avons pu faire au titre de la police de proximité, il n’est jamais tard car : « les communautés sont prêtes, elles ont les bras ouverts pour accueillir toute forme d’accompagnement qui leur permettra de cesser ce qu’elles font actuellement ».
Et là-dessus, je puis vous affirmer que l’on a tenu une centaine de séminaires à travers les treize régions du Burkina pour aborder la question de ces koglwéogo (on a même anticipé certains de ces séminaires). Aussi, nous avons tenu un atelier où j’ai même suggéré qu’un groupe de personnes réfléchisse sur les probables dérapages et à la thématique : « Qu’est ce qu’il faut faire pour éviter d’éventuels dérapages de ces structures communautaires de sécurité ».
Et en son temps, les gens ont réfléchi et ont proposé des solutions que l’on a intégrées dans les rapports. Mais hélas, il n’y a pas eu de mise en œuvre, sinon on aurait peut-être eu des koglwéogo sur 3000 ou 4000 villages mais qui travaillent conformément à la loi. En guise d’exemple, nous avons l’association song’nkoglé de Nobéré (regroupement d’éleveurs de bétail qui se sont organisés en association) qui est venue au ministère en charge de la sécurité avec une demande pour qu’on les forme afin qu’ils puissent travailler efficacement avec l’appui de la police.

Qu’est ce qui explique les agissements de ces koglwéogo ?

C’est quelque part la non mise en œuvre du deuxième plan quinquennal qui a été adopté en conseil des ministres, la non mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité intérieure en sa partie participation communautaire qui fait qu’on vit cette situation aujourd’hui.
Mais si toutefois on part avec la bonne approche, les populations vont arrêter parce qu’à la longue eux-mêmes ils regretteront leurs actes et sauront qu’ils ne peuvent pas jouer le rôle des forces de l’ordre.

Comment pensez-vous la mise en œuvre de l’existence légale de ces structures ?

Oui. Déjà à travers la loi 032 (qui porte la police de proximité) et le décret 45 (que je ne maitrise pas) qui organise justement ces communautés-là on constate que le cadre existe. Il ne reste qu’à travailler à ce que l’on adopte le décret, du moment que la stratégie nationale de sécurité a été adoptée et qu’elle intègre les initiatives locales de sécurité. Donc, comme le cadre règlementaire et légal existe,il suffit juste de sensibiliser les populations, de leur proposer un mécanisme organisationnel et de rendre officielle leur existence.

Faudra-t-il rémunérer ces structures ?

Non la rémunération est une chose qu’il faut éviter justement parce que dans le premier plan quinquennal, nous avions prévu de donner à chaque membre du comité local de sécurité, une prime de 1000F par mois. Nous avons constaté dans certaines localités qu’à cause de ces 1000f, il y a eu un certain nombre de difficultés (c’est-à-dire que nous n’avons pas pu respecter ce principe-là). Par ailleurs, les populations vous diront (ce qui figure dans le rapport de mission) que pour réussir la cause de cet exercice, il ne faut pas parler de prise en charge mais plutôt extirper de l’esprit des populations la prise en charge car le travail est patriotique et on le fait pour soi-même.

En quoi consiste véritablement l’action des koglwéogo ?

L’action en réalité de ces koglwéogo ne consiste pas à attraper un délinquant, de le juger mais à faire un diagnostic sécuritaire de chaque localité et de s’asseoir ensemble pour trouver des solutions parce que quoi que l’on dise, dans la lutte contre l’insécurité, la prison n’a jamais apporté de solution et c’est reconnu que lorsque vous emprisonnez quelqu’un actuellement, ce sont des problèmes. Travailler à éradiquer les causes fondamentales de l’insécurité constitue le défi à relever et c’est la raison de la présence de la police de proximité et des koglwéogo.

Quel est votre dernier mot à l’endroit de nos lecteurs ?

J’invite tout un chacun à l’apaisement, à la sérénité, à aller à la recherche de l’information vraie c’est-à-dire chercher à savoir : pourquoi koglwéogo, comment ça marche, qu’est-ce que la police de proximité, pourquoi ces koglwéogo se créent presque tous les jours, avant de tirer certaines conclusions. Aussi, il faudra considérer les résultats qui seront atteints par ces koglwéogo en faveur du Burkina et apporter de la thérapie pour qu’il n’y ait plus les dérapages, sinon décider d’arrêter les koglwéogo reviendra à se poser la question : « Nous les remplacerons par quoi ? ».
La lutte doit donc être calme, collective tout en évitant d’aller au front face à des institutions locales de sécurité dans le but d’assainir notre environnement, parce qu’il y a l’incivisme et le terrorisme qui menacent.

Annick Kabore (stagiaire)
Lefaso.net
Liens utiles : http://www.legiburkina.bf/m/Sommaires_JO/D%C3%A9cret_2010_00274.htm



Vos commentaires

  • Le 18 février 2016 à 20:28, par YIRMOAGA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Les koglwéogo existaient au Yatenga et les départements nord du SOUROU, proches du Yatenga. Ni la gendarmerie ni la police, ni les forestiers n’ont jamais enregistré des cas de bavure et depuis 2005 ? Sur le plateau central, le ras le bol a fait monter la température suite à la défiance des voleurs où les occasionnels défient les FDS qui , eux aussi regrettent les cas de repris de justice qui défient et les FDS et les propriétaires ? Si des honnêtes citoyens se mettent à les défendre arguant le droit, et les propriétaires auront quel droit ? Il leur reste le lynchage si leurs koglwéogo seront enrayés comme le veut LINGANi de l’opinion ? Il y aura des bavures dans les méthodes de poursuite des koglwéogo, mais au finisse, la tranquillité sera là et tant mieux pour ceux qui s’adonnent au vol ?

  • Le 18 février 2016 à 20:59, par Nabiiga En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Les voix se sont, certes, levées contre les koglwéogo, mais faut-il les écouter car pas en phase avec la réalité sécuritaire actuelle de notre patrie. Les Koglwéogo sont quoi en fait ? Ce sont des organisations d’autoprotection pour ne pas dire d’auto-défense contre les attaques incessantes des criminels de grand chemin qui ne sèment que la désolation dans les zones les plus reculées du territoire national et même, dans les centres urbains. L’état, on le sait, est incapable d’être partout même si la bonne volonté d’y être est manifestement évidente. Alors, on fait comment pour protéger les vols incessants des biens de ces populations là où le gouvernement est incapable d’assurer leurs sécurités collectives. Ils s’organisent alors pour faire ce que le gouvernement est incapable de faire c’est-à-dire, se mettre en petit groupe pour surveiller les villages pour barrer la route à ces malfaiteurs. Où est donc l’amalgame ? Il faut se payer la justice là où la justice de l’état n’existe pas. Une milice villageoise, oui en effet une milice ; aussi longtemps que le service rendu par cette milice permet aux villageoises de se reposer en toute quiétude, se réveillent le matin pour trouver leurs bien où ils les ont laissés la veille.

    D’autres mauvais esprits accusent les koglwéogos de dispenser de justice brutale et inhumaine. Que faut-il faire, trouver des chambres à l’hôtel Splendide ou ailleurs jusqu’à ce qu’un juge détermine leurs sorts ? Que font-ils ces malfaiteurs à leurs victimes ? Ils les dévalisent pour commencer, violent leurs femmes et enfants, incendient les lieux avant de sortir à l’extérieur pour emporter les bœufs et autres biens. Au lieu de les critiquer, soutenons-les plutôt, aidons-les à se structurer pour devenir efficace faire se positionner à l’endroit où le gouvernement a failli.

  • Le 18 février 2016 à 21:08, par King En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Leçons d’histoire:Les talibés de Ben Laden ont combattu les Russes en Afghanistan lors de la guerre froide avec l’aval américain.Mais que sont-ils devenus pour le pouvoir de la monarchie saoudienne et les USA ?:une menace existentielle.Les chemises noires fascistes ont servi Mussolini,que sont-ils devenus pour l’Italie ?:un cancer.Les boxers en Chine impériale,ont contribué a fragilisé le pouvoir dynastique en son temps. Il faut plutôt lutter contre la corruption dans le milieu judiciaire et sécuritaire pour rétablir la confiance entre administrés et l’Administration.Je crains que ces groupes d’auto-défense se transforme en milices.Ils exigeront davantage de choses de la part de nos autorités.Juste une inquiétude.La Raison d’Etat est politique.Puisse nos autorités cerner tous les contours de la volonté de les reconnaître.

  • Le 18 février 2016 à 21:13, par Candide En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    c’est du populisme . Le Burkina a besoin de vrais combattants pour se defendre des DJIHADISTES.

  • Le 18 février 2016 à 22:29, par kiekoura En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Nous transversons des moments difficiles
    Une question ils seront armes ? Oui où non pour leur
    Propres sécurité , autant autorises le port d’arme pour
    Tout citoyen burkinabé.

  • Le 18 février 2016 à 23:17, par Toumbangou En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    maintenant qu’il tuent des gens on fait comment ?.vous même vous savez que le niveau d’instruction du pays est faible.sa ne marche pas.supprimer cela pour ne pas arrive a une guerre civile.

  • Le 18 février 2016 à 23:33 En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Finalement c est vous qui ne semblez pas maitriser ce que so t devenus vos kogleweogo

  • Le 19 février 2016 à 06:45, par alain kabore En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ne faudrait il pas prendre en compte l .insecurite qui a conduit à la création de ces groupes ? Aujourd’hui les paysans vaquent a leurs occupations sans crainte grâce à l’action de ces groupes.les supprimer c’est prendre le risque de laisser les populations à la merci des bandits.mieux vaut donc les contrôler en attendant que les forces de l’ordre soient a même de combattre efficacement le banditisme. Les bandits ont des droits certes mais les citoyens aussi ont droit à la sécurité et a la protection de leurs biens.

  • Le 19 février 2016 à 06:56, par elyon En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Simple question à tous ceux qui sont contre les kolgweogo. Quelle réaction auras tu lorsque tu auras en face de toi des bandits qui ont violés ta mère ta femme tes filles devant toi ? Qui ont pris tout ce que tu avais de plus cher ? Ta dignité ta fierté

  • Le 19 février 2016 à 07:37, par lemonument En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    c’est la preuve parfaite que tu n’a rien compris dans une République ; tout compte fait, nous savons qui t’a envoyé ; mais sache que NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI

  • Le 19 février 2016 à 07:40, par GOMDABO En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Je suis désolé Monsieur le consultant, je connais l’association Koglwéogo de Ouahigouya en son temps, elle n’a jamais interpellé un délinquant. Elle faisait un travail de sensibilisation et de renseignement aux forces de sécurité qui agissaient. Elle n’était pas armée, contrairement à ce que nous voyons avec vos Koglwéogo actuels. La communauté a toujours existé sans vos koglwéogo et vos koglwéogo vont aussi disparaitre laisser la communauté. C’est écœurant de voir vraiment des intellectuels de cette trempe défendre l’indéfendable.
    copié sur un mur :
    Chacun n’a qu’à courir assurer la sécurité de son village, voilà la nouvelle politique de sécurité du Burkina. Un domaine régalien de l’État, un domaine de souveraineté laissé aux mains de qui veut. A ce rythme, c’est les bandits même qui vont créer leurs organisations koglwéogo pour mieux traquer nos populations et faire un bloc pour s’opposer à l’intervention des Forces de sécurités. Qui est Kolgwéogo ? Comment on devient Kolgwéogo ? Qui répond des actes des kolgwéogo ? Quelle formation ont reçu ces kolgwéogo pour assurer la sécurité ? Connaissent-ils les règles en matière d’interpellation d’un citoyen ? Quelle garantie pour la protection des droits des citoyens et des mis-en cause, de la présomption d’innocence ? Les Kolgwéogo sont pire que le RPS d’antan et leur dissolution et désarmement ne doivent souffrir d’aucun débat. Force reste à la loi et seul L’État a le monopole de la violence.

  • Le 19 février 2016 à 07:48, par Fasois En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ce sont des structures paralleles. Dans un etat moderne la securite incombe a l’etat seul. Les FDS ont besion de la collaboration des populations. Il faudrait vite arreter cette histoire de Kolweogo avant qu’une nouvelle revolution cette fois-ci sanglante eclate. Notre peuple n’a pas besion d’une nouvelle revolution mais de la paix pour un developpement economique. Si l’etat laisse faire les kolweogo seront difficile a gerer après et bonjour une nouvelle insurrection et meme guerre civile car ca sera cette fois-ci populations contre kolweogo

  • Le 19 février 2016 à 08:05, par VP En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Écoutez chers Messieurs ! vous êtes entrain de jouer avec le feu.J’aimerais que ce consultants nous situe sur l’histoire des C. D .R. au Burkina Faso sous le régime Révolutionnaire,les Djandjawids au Soudan,Boko Haram au Nigeria et pourquoi pas les Dozo des Forces nouvelles de Cote D’Ivoire. Savez vous comment sont nés les fameux coupeurs de route ?
    Les Koglwégo ne sont que des milices qui vont dans un bref de temps se transformer en serpent de mer ici.
    Vous savez bien que les C D R n’étaient pas animés de gens corrects et irréprochables,
    Meme vos Koglwéogo ne sont pas exempts de fourtous.
    Savez vous pourquoi la Police de proximité a des plombs dans l’ail ?
    Tout ceux qui réclament les Koglwéogos doivent simplement exiger les suppressions de la Police,de la Gendarmerie,les fermetures des prisons et la dissolution des gardiens de prisons et pourquoi pas la dissolution de la Justice.En un mot,ils doivent demander la suppression de l’État . Je pense que les gens doivent se dire les vérités.
    Faites nous le bilan financier de votre Police de proximité.Vos Koglwéogo doivent commencer à vous fouettez d’abord.

  • Le 19 février 2016 à 08:12, par hervos one En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Il faudrai suprimer ces koglwéogos ou les mettre au rang car ils dévient totalement de leur objectif. d’ailleur tout citoyen peut dénoncer un bandit ou un délinquant ce n’est pas le rôle d’ un association. Débusquer un délinquant est aussi différent de flageller un citoyen à mort voleur soit -il, le danger ici est que les gens profite faire des règlement de compte, cela est inadmissible ; même les forces de l’ordre ne peuvent pas se permettre de tels actes sous peine de poursuite judiciaire.
    Nous avons une justice et c’est à elle qu’il appartient de juger et même là, la justice en ce jour est incompétente de prononcer l’exécution d’un comdamné à mort. que nos autorité prennent leur responsabilité avant que ce que moi je conçois comme les pémisse d’une milice ne voit le jour.

  • Le 19 février 2016 à 08:18, par KABORE Kiswindsida En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Je voulais profiter de la tribune pour suggérer que ces structures peuvent en même temps être utilisées contre les feux de brousse, la divagation des animaux, certains problèmes fnciers, etc.

  • Le 19 février 2016 à 08:20, par KABORE Kiswindsida En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Je voulais profiter de la tribune pour suggérer que ces structures peuvent en même temps être utilisées contre les feux de brousse, la divagation des animaux, certains problèmes fnciers, etc.

  • Le 19 février 2016 à 08:25, par Le justicier En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ce monsieur doit être nommé conseiller technique des questions de kolwéogo auprès du ministre des Kolwéogo, excusez moi je voulais dire auprès du ministre de l’administration territoriale et de la sécurité

  • Le 19 février 2016 à 08:30, par Journée Nationale des Koglwéogo (JNK) En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Franchement, si les Kwg n’existaient pas, il fallait les créer. Depuis un certain temps la quiétude est présente dans notre cité grâce à eux. Ils font du bon boulot. Nous les fonctionnaires, sommes tranquilles maintenant pour nous donner à nos taches quotidiennes dans ce Faso profond. Dans tous les cas, nous nous organisons pour faire une fête en leur honneur, même si ce sera une Journée Villageoise des Koglwéogo (JVK).
    Supprimer ou pas, encadrer vraisemblablement, chez nous, le concept est bien intégré dans les habitudes pour le bonheur des honnêtes citoyens.

  • Le 19 février 2016 à 08:31, par Doogo En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Je ne sais pas quels sont leurs agendas réels mais ceux qui encourage ces structures parallèles aux structures républicaines file du très, très mauvais coton.
    Il faut arrêter ces Koglweogo alors qu’il est temps

  • Le 19 février 2016 à 08:32, par le kingtango En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    le problème ce n’est même pas les FDS, eux ils grouillent avec nous , on attrape un voleur aujourd’hui et juste après son défèrement a la maco, le lendemain vous le voyez avec vous entrain de vous narguer.moi j’ai personnellement vecu cette expérience.la justice c’est la vrai merde.vous pensez qu’on vas continuer de gracier des voleurs qui nous causent ennormement de tord ??? les policiers meme critiquent le droit qu’on leur dénie de corriger les voleurs en cellules. l’État ne fait que prendre des mesures liberales sans d’autres mesures d’accompagnement. vraiment du copier coller incontextuel.

  • Le 19 février 2016 à 08:36, par Filsdupays En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Merci pour cet éclairage. Je suis d’avis que ces structures méritent une bonne réorganisation pour les permettre de mieux aider la police à sécuriser notre environnement. Les délinquants, bandits, voleurs, terroristes, complices etc... sont en général issus de la communauté. Qui d’autres mieux que cette communauté peuvent sécuriser la population. Elle a tous les atouts car maitrisant son environnement, les faits et gestes des populations qui y vivent. Voyons, du jour au lendemain on voit un frère, un voisin, un individu tout court avec des comportements suspects, il faut bien s’interroger et cela commence bien sûr au niveau communautaire avant de saisir qui de droit.
    Quelle famille n’a pas cette initiative dans sa cellule familiale à travers des consignes donnés soit aux enfants, aux frères ou à la fille de ménage. Sachons apprécier ce que nous même savons bien faire.

  • Le 19 février 2016 à 08:43, par PUKNINI En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    C’est clair et limpide. Que les gens comprennent une bonne fois pour toute.

  • Le 19 février 2016 à 08:45, par BIL En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Bonjour

    très bon eclairage. ces structures abattent du bon boulot. Toutes mes félicitations Sanoussa

    un ex zindaen

  • Le 19 février 2016 à 08:46, par SIDYETA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Bonjour à tous et à toutes. Pour ma part, je suis contre tous ceux qui s’assaillent dans leur bureau sous leur costumes de "je ne sais quoi" pour dire il faut dissoudre les Koglwéogo. Soit ceux qui s’insurgent pour leur dissolution sont complices avec les bandits, braqueurs, voleurs et autres, soit ils sont des ennemis du Peuple. Vu l’insécurité grandissante il faut les encadrer, les donner des limites à ne pas dépasser. Les Koglwéogo ne doivent pas rendre justice eux-même. Je ne suis contre ces pratiques. Lorsqu’ils arrêtent un ou des bandits, voleurs, braqueurs, ils le (les) remettent aux Forces de Défense et de Sécurité et la procédure judiciaire est enclenchée. Souvent la population veut rendre justice parce que l’on voit que certains éléments des FDS sont complices avec ces bandits de grand chemin et cela doit s’arrêter. Voilà le problème et le débat qu’il faut résoudre.

  • Le 19 février 2016 à 09:05, par Burkinbila En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Les 13 Gouverneurs et les 45 Haut-commissaire autour du Ministre de la Sécurité pour une concertation de sensibilisation en impliquant les chefs coutumiers. Et les haut-commissaire et préfets à leur tour vont sensibiliser les populations chacun dans son ressort.

  • Le 19 février 2016 à 09:07, par M.S. En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    1- Il ne viendrait à l’esprit de personne de se rendre justice soi-même quand les services commis à cette mission le font diligemment et efficacement
    2- Toute communauté humaine, qui n’est pas en mesure de trouver des solutions idoines aux contradictions auxquelles elle est confrontée, pour son développement, est appelée a ’disparaitre’. Ces structures dites d’auto-défense ne sont que la réponse des populations au vide sécuritaire et au déficit de confiance vis-à-vis de la Justice.
    3- Malheureusement la méthode de travail de certaines d’entre elles, et les pouvoirs qu’elles se sont octroyés, risquent d’être autant sinon plus préjudiciables a la paix sociale et a la cohésion nationale, que les pratiques qu’elles disent être nées pour combattre.
    4- Voici quelques-uns des dangers que nous courons tous, si nous ne travaillons pas à les ramener vite dans l’ETAT DE DROIT, un ETAT de Droit responsable bien sûr, pas un Etat de droit "LAISSE - GUIDON" :
    - défiance de l’autorité de l’Etat (c’est déjà le cas présentement)
    - conflits sanglants intra-communautaires (des pratiques qui pourraient s’apparenter à des règlements de comptes ne seront pas toujours tolérées par les membres d’une même communauté)
    - des conflits sanglants intercommunautaires (des communautés qui se sentent ciblées ne vont-elles pas prendre des initiatives pour leur propre survie ? Instinct de survie et de conservation obligent ! Alors que nous avons déjà de sérieuses équations avec les conflits agriculteurs/éleveurs, les conflits de chefferie ...
    - sans compter les risques de récupération, de l’intérieur comme de l’extérieur)

    Ce n’est peut-être pas avec précipitation qu’il faut prendre un décret pour dissoudre ces structures, nous devons travailler à rassurer les populations, a déployer autant que possible les forces de défense et de sécurité, et surtout à ne plus permettre à de malfrats tous genres confondus (du voleur de poulet au voleur a col blanc ’détourneurs’ de parcelles, de millions sinon de milliards) de se la couler douce en narguant les honnêtes citoyens...).

  • Le 19 février 2016 à 09:21, par Jean Baptiste En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Si j’ai bien compris, il faut donc aller vite vers la mise en œuvre du fameux plan quinquennal de la police de proximité. Sinon, au rythme où vont les choses, je ne serai pas étonné d’entendre un jour que les communautés ont mis en place une chaîne de commandement parallèle tenant compte des réalités locales. Les revendications sont justes et légitimes, les résultats sont peut être probants mais de là à ce que ces groupes d’auto-défense se substituent à l’Etat pour arrêter, rendre justice et condamner, il y a un pas dangereux qui est franchi. Je ne pense pas que l’Etat ait effectivement perdu toute son autorité et nous soyons à un point de retour. Il est encore temps pour se ressaisir !!!

  • Le 19 février 2016 à 09:28, par RABRY BLACK En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Utile éclairage pour les citoyens profanes.
    L’importance des koglwéogo n’est plus à démontrer.
    Quand les gens louent les services d’un vigile pour la surveillance de leur domicile,si les villageois ne s’organisent pas, comment pourront-ils assurer leur sécurité.
    Et les magistrats devrait faire des propositions dans ce sens au lieu de vouloir priver des citoyens le droit de s’organiser pour leur sécurité et celle de leurs bien car,à y bien réfléchir s’ils(les magistrats) jouaient bien leur rôle, on réglerait un temps soit peu cette situation.
    Merci Gansonré pour cet éclairage.

  • Le 19 février 2016 à 09:38, par RV En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Force doit rester à la loi. Quand un FDS commet une bavure, il répond. De même, quand un Koglwéogo commet une bavure, qu’il répond. Autrement c’est l’abus des Droits de l’Homme. Certains partenaires risquent de supprimer leurs aides devant ces dérives.

  • Le 19 février 2016 à 09:42, par NOMADE En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    « Nous les remplacerons par quoi ? », question insipide car vous vous foutez de la gueule des elements des forces de securite !
    Ce que je ne comprends pas dans ces machins est que le banditisme existe et en plus violent dans les regions ou zones ou sont implantees ces fameuses structures.
    A l’ouest elles n’existent pas mais il n’y a pas autant d’attaques qu’a l’est ou au nord.

    Certaines de ces structures sont dirrigées par des repris de justice qui font la pluie et le beau temps (Cf chef/maire de barkiebougou).

    Les fonds et moyens mis a disposition pour la police de proximite depuis 2005 ont été dissipés ou dilapidés (un audit est necessaire) par ceux qui avaient en charge la mise en place de cette fameuse structure qui n’ a pas fonctionné au canada et en france.

    Notre pays aime trop experimenter ce qui a foiré dans d’autres contrées.
    Pour des pauvres, il n’est pas besoin d’eparpiller les efforts et maigres ressources.

    Donnez les moyens (logistiques, financiers, humains, etc) aux forces de securité et deployez les militaires sur tout le territoire et on verra les resultats.
    Comment voulez qu’un commissariat comme celui de Nanoro, avec en tout 4 policiers puisse faire quelque chose contre des bandits de grands chemins ?
    C’est vrai que c’est leur boulot mais l’instinct de survie ne leur permet pas d’etre des SUICIDAIRES !

  • Le 19 février 2016 à 09:45, par OUATTARA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Oui M le conseiller qui ne maitrise pas les décrets, que faites vous des autres entité de la nation (les populations du grand ouest et du sahel). N’oubliez pas que nous formons une nation et gouverner une nation c’est decider pour toute la nation et non une partie de la nation.

  • Le 19 février 2016 à 09:48, par Bodo En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    * C’est parce que les Magistrats et les Militaires sont à l’aise dans leurs bureaux climatisés des grandes villes, qu’ils veulent qu’on démantèle les koglwéogo.

    * C’est parce qu’il y a la corruption et le manque de justice qu’il y a des koglwéogo.

    * S’il y avait l’armée, la police, la gendarmerie... bien répartie sur le territoire, avec une Agence de renseignements efficaces, il n’y aurait pas de koglwéogo. Ou même s’il y en a, ce ne sera pas pour se substituer à ces fonctionnaires de la sécurité.

    1. La nature ayant horreur du vide, les koglwéogo occupent le vide laisser par les forces de l’ordre et les magistrats.

    2. La corruption fait qu’un bandit peut voler, tuer... sans se faire prendre. Ou bien il se fait prendre et après 2 jours en prison, il sort et vient te dire "Bonjour mon gars, je suis là. A ce soir, je viens avec des amis te dire bonjour !", et là tu ne sais plus où rentrer. Là, il faut les koglwéogo. Si les magistrats se font voler chaque jour et s’il n’y a personne pour arrêter les bandits, eux-mêmes vont se constituer en "Kogl-Magistrats"

  • Le 19 février 2016 à 09:55, par Bamogo Severin En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    C’est souvent que nous les humains avons la fâcheuse tendance de déchirer les énoncés des problèmes plutôt que de les résoudre.
    Hier à Lausanne en Suisse, un jeune frère a échangé avec moi cette préoccupation des Koglwego.
    Je soutiens la position des autorités en charge sur la question dans leur approche de l’encadrement et de l’accompagnement de ces indignés que sont les Kogolwego.

    L’on doit rappeler que le code civil est un héritage qui nous vient d’ailleurs. Nous n’avons pas attendu l’arrivée de la colonisation pour exercer la justice dans nos sociétés.Nous n’avons pas seulement besoin de codes et lois d’ailleurs.Nous avons besoin de vivre en interne nos réalités.
    27 ans dans ce pays on nous a chanté vanté et loué l’action de Compaore ,médailles et encensement, fumigènes et autres ....Pour qu’un jour notre peuple se soulève et connaisse. ses morts à balles réelles au nom de la raison d’état .
    Jugeons d’abord ces crimes qui sont des poutres à nos yeux avant d’extirper les résiduelles Kogolweogoligermes
    Lorsque je réfléchis l’évolution démocratique , les droits humains consécutifs à 1789, nous avons le droit de nous aussi connaître nos dérives et erreurs avant d’asseoir des pratiques consensuelles de Justice .
    Je crois que nous avons tord de céder au chantage inacceptable de la masturbation intellectuelle par endroit et ailleurs.
    Je suis contre la peine de mort mais aussi contre la peine de vie.

    Severin Bamogo.

  • Le 19 février 2016 à 10:10, par sacsida En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    à vous lire, ce sont les dérives au niveau de la justice et des FDS en matière de sécurité au BF qui ont entrainé la création des koglwéogo. aujourd’hui il se trouve que même avec koglwéogo il a y a aussi des dérives.
    ce qu’il faut faire, réorganiser ces structures en leur adaptant à la politique de police de proximité, dont le rôle est de collaborer avec les FDS, en dénonçant les cachettes, en démasquant les présumés délinquants de tout genre. aussi il faut changer ce nom "koglwéogo" parce qu’elle a une mauvaise image, au vu de leurs dérives. nous ne sommes plus au 20è siècle pour que des tortures à mort de ce genre se passe sous nos yeux. non seulement ils vont te torturer, mais tu vas payer une certaine amende. cet argent, elle ne rentre pas dans la caisse de l’état, qu’est ce qu’ils en font ? se partagent-ils ? paient-ils des armes ? ou restaurent-ils la victime ? ce qui s’est passé hier à sapouy est déjà une forme d’incivisme face à ces forces de l’ordre. le non respect de l’autorité, pourquoi s’opposer à l’arrestation d’un des leurs. voilà des signes qui en disent long. please laisse passer

  • Le 19 février 2016 à 10:18, par OCy En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    J’ai lu un article intitulé : Les syndicats des magistrats exigent (j’aurais souhaité les syndicats des ma. souhaite ...) le démantèlement des Kolgwégo, la séparation des pouvoirs et l’indépendance réelle de la justice.
    Oui les dérives et dérapages des Kolgwégo sont à condamner. Les motifs de la naissance de ces groupes sont connus. Nous savons aussi que l’état seul ne pourra pas faire grand-chose en matière de sécurité vu nos moyens et l’étendue du territoire. Assurer la sécurité d’un territoire partout et de façon continue n’est pas chose facile. A écouter, ces Kolgwégo ont la faveur de la majorité des gens qui en parlent et vouloir les démanteler risque d’engendrer d’autres problèmes. Le souhait serait de les sensibiliser et recadrer

  • Le 19 février 2016 à 10:21, par Hèrèmougou En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Tant que vous n’allez pas trouver une solution au problème de l’employabilité des jeunes, mettez dernière chaque burkina un koglwéogo,l’insécurité va demeurer.

  • Le 19 février 2016 à 10:27 En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Si les koglweogo n’existaient pas il fallait les créer au motif que :
    Combien de familles ont été ruiné par des bandits ?
    Combien de personnes ont été endeuillées par les balles assassines des bandits ?
    Qui d’entre vous n’a pas souffert du fait d’un voleur ?
    A notre connaissance les personnels de sécurité notamment la Police nationale et la Gendarmerie nationale sont également meurtris par les actions malsaines des malfrats à travers les tueries enregistrées dans ces corps .
    Que disent les magistrats et encore moins les associations des défenseurs des droits de l’homme dans ces cas de figure ?
    Cessons notre hypocrisie légendaire en voulant une chose et son contraire et allons tout droit au but : Que chacun sensibilise son fils ou sa fille à être honnête.
    Que chacun vive de ce qu’il a pu avoir honnêtement .
    Vous verrez dans ce cas que tout ira pour le mieux.
    Personne ne le souhaite mais nous savons tous que le prix à payer pour le vol, la malhonnêteté, la souffrance engendrée gratuitement aux uns et aux autres n’est que la mort avant terme .Que Dieu nous aide et qu’il nous bénisse tous.Vivement que les koglweogo nous aident et nous accompagnent dans leurs actions salvatrices pour contre l’insécurité pour tous.

  • Le 19 février 2016 à 10:41, par KDGBRM En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Nous sommes dans un État de droit ou non ?
    Si oui dites moi d’abord est ce que les koglwéogo ont des permis de port d’armes ?
    Est ce que un citoyen doit percevoir des amendes à un autre citoyen ordinaire ?
    Est ce que les population doivent se rendre justice ?
    Est ce que y aura pas d’impartialité dans leur actions ?
    Est ce que dans le cadre de nos engagement sous régionale (limitation de armes, dé-armement des civiles...) nous ne sommes pas en port à faut ?
    Je trouve que c’est dangereux de laisser sévir ces gents dans nos cités au risque de se retrouver un jours contre eux en guerre civile. d’injustice en injustice il y aura des vengeances et de vengeance en vengeance il y aura guerre civile que Dieu nous éloigne de cela.
    Je propose que l’Assemblée Nationale discute et statut. Mais avant ils faut arrêt avant que ça se gangrène.

  • Le 19 février 2016 à 10:45, par Ousmane En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Entre Kogléwéogo d’une part,et les keufs,les pandores et bidasses d’autres part ;l’avenir nous dira.

  • Le 19 février 2016 à 10:53, par KOASSA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    SOUTIEN aux KOGLWEOGO. ceux qui sont contre l’existence des koglweogo sont contre la société.ils n’ont jamais une nuit été dépouillés de tous leurs biens. ils n’ont jamais été braqués.ils n"ont jamais perdu un proche par suite de cambriolage. s’il faut éliminer une partie des voleurs pour sauver le peuple je suis partant. mettez vous à la place d’un citoyen spolié de tous ses biens et qui se voit débouté en justice parce que sa plainte a été mal formulée.nul n’est censé ignorer la loi me dira t on. mais quel pourcentage de la population a été à l’école ou peut se procurer les services d’un avocat ?
    les KOGLWEOGO sont l’aboutissement d’un système politique et judiciaire en déphasage avec les aspirations de la population.si après plus de 55 ans d’indépendance la justice burkinabé est décriée il faut qu’elle cherche à redorer son blason autrement au lieu de vouloir une fois de plus se mettre du coté des plus forts et des voleurs.quant aux soit disant défenseurs des droits de l’homme . le voleur a tous les droits de tuer, de violer, de spolier, de prendre les meilleurs avocats et les victimes leurs yeux pour pleurer. vos enseignants parlent de déchéance de nationalité que dites vous ?

  • Le 19 février 2016 à 10:58, par oeildesuivi En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ce sont les combattants du Delta du Niger au Nigéria qui sont devenus les BOKO HARAM.Ceux qui soutiennent les KWG, dites nous c’est dans quel pays au monde ya pas insécurité ?c’est pas pour autant qu’on mette des milices partout.Les resultats des KWG sont bien flateurs.Imaginons un instant une crise entre KWGs, je suis sûr que des villages vont disparaitre.Imaginons aussi un instant que des individus mal intentionnés arrivent à retourner ces KWG pour en faire des genres BOKO HARAM.L’argent peut tout faire,ne l’oublions pas.Les kwg ne sont qu’a l’étape larvaire.

  • Le 19 février 2016 à 11:12, par Hèrèmougou En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    webmaster je te remercie. Continuez à censurer nos posts, un jour l’Etat le fera autant pour vous et vous allez sortir crier sur tous les toits ici qu’il n’ y a pas de liberté d’expression.

  • Le 19 février 2016 à 11:13, par KDGBRM En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Il est tant pour notre Assemblée National de réagir en session ordinaire ou extraordinaire il faut que nos représentants députés réagissent sur cette question qui divise avec tant d’enjeux. ce sujet à mon avis va au delà des prérogatives d’un Ministère car transversal.

  • Le 19 février 2016 à 11:24, par Time Will Tell En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Du n’importe quoi ! donc dans les localités où il n’y a pas Koglwego, il n’existe pas de communauté ? Il faut plutôt sensibiliser les communautés sur leur devoir citoyen. Chaque citoyen doit être à mesure de dénoncer tout cas suspect dans sa communauté ; collaborer avec la police.Est-ce qu’on a vraiment besoin d’être tous des policiers pour éliminer l’insécurité ? Nous avons déjà trop de structure de sécurité (VADS, police municipale, société de gardinage...) et le Burkina n’a jamais été si fragile que de par le passé. Et puis il faut que ce monsieur arrête de confondre police de proximité et koglweogo.
    il tente de défendre ses intérêts de consultants pour rien. Le Burkina n’était-il pas en sécurité avant l’avènement des koglweogo crée au Yatenga après les années 2000 ?

  • Le 19 février 2016 à 11:44, par Soutong-Nooma En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    J’ai peur pour mon pays, les RSP aussi avaient une mission de protection et de défense, qu’ont-ils fait ?

    Pour ma part, il faut combattre la corruption, le gain facile et faire en sorte que nous ayant des forces de défense en nombre, en qualité et avec les moyens modernes suffisants et, vous verrez le résultat.

    Un KOGLWEOGO dans le sens étymologique "protéger la brousse" et donc veiller à la protection de l’environnement me semble plus indiquer mais, à vouloir leur confier ma sécurité ; c’est me mettre en insécurité.

    Voyez-vous des gens qui se disent avoir une mission de protection et qui, refusent de se soumettre à la justice lorsqu’il y a dérapage ! c’est dire que nous avons chassé BC pour rien.

    Chers frères et intellectuels, ayons de la vision et ne pas nous laisser aveugler par des actions spectaculaires et ponctuelles.

    Puisse l’éternel continuer de veiller sur nous et, nous épargner du chaos

  • Le 19 février 2016 à 11:45, par le RAK En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    C’est simple je propose que nos FDS se reposent pendant quelques mois et on laisse les commandes aux koglweogo et on fait le bilan.Comme ça on pourrait voir comment les légaliser ou les supprimer.Vous voyez jusqu’où l’incivisme peut nous conduire.Des gens osent s’exhiber avec des armes pour défier l’autorité et vous voulez négocier avec eux.La confrérie des Dozos n’a jamais défié l’autorité.

  • Le 19 février 2016 à 11:58, par Soutong-Nooma En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Si ce GANSORE est un yadéga, il est sans doute en quête de sensation et de visibilité comme l’autre qui se fait appeler "Naaba KIBARE" autrement, je ne comprends pas son discours.

    Les KOGLWEOGO peuvent aller protéger les arbres de "Kari" en disparition

  • Le 19 février 2016 à 12:07, par caoot En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Moi je veux que les kogleweogo arrête et détiennent SIMON COMPAORE pour affaire de détournement et gestion frauduleuse de parcelle et de la mairie de Ouaga. Là, on aura que la légalité et la légitimité soient respecté selon les désirs des autorités.
    Je suis devenu malade quant j’entends ce que dis ce ministre d’État : voilà un parti politique élu pour 5 ans avec un programme clair dont la sécurité fait partir et qui est incapable de mettre en œuvre son programme. Mieux vaut dire le choses clairement:nous sommes élus mais nous ne pouvons pas gérer les aspects sécuritaires du pays et là on verras ce qu’on va faire. Arrêter d’être tous les jours sur votre radio ministériel (omega) pour insulter l’intelligence des burkinabé. ’ ’ C’est mal connaitre le Burkinabé’’ je vous préviens.
    La prochaine révolution viendra de là, OK. A BON ENTENDEUR ..... SALUT

  • Le 19 février 2016 à 12:17, par Doogo En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Hey ! Hey ! Hey !
    La conclusion du Magistrat, Mr Traore, sur la RTB hier par rapport à ce sujet était éloquente pour tout esprit sage. Si jamais l’on permet à chaque province ou chaque groupe social de créer sa propre structure de défense, Il n’y a plus de République !
    Que les autorités légitimes prennent leurs responsabilités à travers la mesure certes impopulaire, mais qui s’impose dans une République ; AUCUNE RAISON ne peut justifier que des burkinabè soient autorisés à créer des structures à côté des institutions républicaines avec autorisation de détenir, torturer, tuer d’autres burkinabè et narguer les FDS et la justice. Attention, Attention, Attention !
    Le Pouvoir Politique en ne voulant clairement pas froisser les Kokweogo est entrain de dresser des burkinabè contre d’autres burkinabè
    Les exemples sont légion où l’on a laissé prospérer ce type de groupes qui sont devenus totalement incontrôlables ensuite. Que l’on ne s’y trompe pas, il n y a que deux issues possibles au phénomène des Koglweogo
    - LA MAFIA ou
    - LA MILICE
    Il est quand même aberrant et très inquiétant que des représentants légitimes d’un Etat souverain veuillent laisser avec autant de facilité une parcelle aussi importante de ce qui constituent un des fondements de base de notre vivre ensemble
    ATTENTION !

  • Le 19 février 2016 à 12:25, par Charles En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ok ok cette affaire serait très simple a résoudre on organise des sondages.
    Ceux qui défendres ses voleurs, et coupeurs de routes s’ils tuaient et retiré à leur papa,frère, fils qui est leur raisons de vivre changerait de ton,
    Le bragage,les multiples vols a main armée a t’il commencé hier, les FDS sont où après tout ce qui sait passer.
    oubien c’est la nouvelle fonction décent au burkina pour ces bandits,braqueurs.on le sait tous ceux qui les défendres ne son pas pour le droit,mais comme l’exe maire qui a été arrêté avec sa bande humm que Dieu m’en garde hooooo mais Allah vous voient et toutes les familles qui ont été endeuillées.

  • Le 19 février 2016 à 12:37, par Le Petit Fouta En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Je ne suis pas contre cette structure d’auto défense des population mais il s’avère que certains Koglwéogo s’en prendraient à tord à certaines communautés dont je ne citerai pas ici ; surtout en cas de vol de bétail.
    Vivement l’encadrement des koglwéogo !!! Ne laissons pas le Diable entrer dans la maison avant de fermer la porte.
    Amicalement Le Petit Fouta

  • Le 19 février 2016 à 12:39 En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Et le ministre de la justice dans tout ça, que dit t’il ?? il ne faut pas laisser simon tout ministre d’etat qu’il est prendre ce genre d’engagement qui sil dégénère deviendra un boulet au pied de la justice

  • Le 19 février 2016 à 12:56, par Elkabross En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Il suffit de la mort d’un seul voleur de bœuf pour certains se croient prophètes. Comment de personnes sont mortes assassinées sur nos routes nationales et internationales par la faute de ces bandits. Lorsque les populations dans les villes tabasses les voleurs à morts, qui est-ce qui se plaint ? Certes les constats sont faits par la police, la gendarmeries mais dites moi a-ton posé plainte contre quelqu’un ? NON. C’EST SEULEMENT UN ACCIDENT QUI EST ARRIVE COMME TANT D’AUTRES. MERCI

  • Le 19 février 2016 à 12:57, par Fasois En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    webmaster tu as refuse de publier mon message et pourtant c’est la verite. C’est la graine d’une revltion que le pouvoir en place est entrain de semer. Vous verrez que tres vite ces fameux kolweogo se mueront en milice incontrollables.

  • Le 19 février 2016 à 13:16, par bass En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Mr les magistrats laisser nos braves koglweogo assurer notre sécurité . car depuis l’installation de ses koglweogo dans mon village on entend plus parlé de vol de poule,mouton, bœuf et même les braquages . Pourtant vos soit disant FDS était présent mais ils n’ont pût atteindre ses résultats en 7 ans existence. si ce ne pas arrêté quelqu’un qui n’as pas ses papiers dire d’amener 5000fcfa sans reçu. même si ce dernier apporte les dits papiers. Donc arrêté de s’assoir dans vos bureaux climatisé dire de dissoudre koglweogo car c’est nous les citoyens lambda qui assumons les conséquences des bandits dans les villages reculé.

  • Le 19 février 2016 à 13:49, par pain En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    pour ceux qui parlent dénoncer, le problème n’est pas à ce niveau. Prenons l’exemple du cas où vous êtes victimes de vol et que les voleurs aient pris par la police ou la gendarmerie. quelle sentiment auriez lorsque vous revoyez ces derniers libérés quelques temps après leur arrestation ?
    je ne cautionne pas certaines actions des koglwéogo, mais il faut reconnaître au finish qu’ils font du bon boulot.
    ce que je propose, que le gouvernement tente par les milles manières de rencontrer les tenants de cette association et qu’ensemble ils procèdent à leur ré-cadrement. ce serait plus bénéfique pour tous.

  • Le 19 février 2016 à 14:01, par QUEFAIRE ? En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    je crois que la RTB est interpellée sur ce sujet de société.Il faut dépêcher des équipes de reportages-enquêtes dans l’intérieur du pays pour requérir le sentiment des populations, les bienfaits des kolgwéogo,les méfaits des kolwéogo et le citoyen pourra se faire une opinion. A longueur de journée ,on ne parle que des dérives et les succès ? Je crois que c’est une solution endogène de protection que les villageois ont trouvé pour se protéger et protéger leurs biens, si on veut démanteler les kolwéogo ,qu’est ce qu’on propose sous forme d’alternative ?

  • Le 19 février 2016 à 14:06, par Tarnagda souleymane En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    le koglwéogo ou l’humiliation et la mort !

  • Le 19 février 2016 à 14:12, par Droit le plus force En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Le droit le plus fort est toujours le meilleur, dit on. Il y a combien de lois votés par l’AN qui ne sont pas en œuvres, les paysans n’ont ils pas le droit de se sécuriser ?
    abordons les vrais raisons de la création des KWG, n’est ce pas parce que l’Etat a failli ? Il faut résider dans ces milieux où règne l’insécurité depuis des années pour bien comprendre et apprécier l’action des KWG.
    D’ailleurs la mise en oeuvre des décisions de la police permettait tout simplement d’éviter tout cela. l’Etat doit se sentir plus responsable de tous ces manquement, c’est en cela que viendront les solutions efficaces contre l’insécurité. si nous étions dans un Etat de droit pour tous les citoyens il n’y aurait pas de crime impuni, mais il y a combien de bandits connus qui sont libres, combien de crime impuni dans ce pays. ne faut-il pas enlever d’abord la poutre qui est dans son propre oeil avant de voire la paille sur l’œil d’autrui ? les textes juridiques ne reflètent même pas les irréalités du pays. peut-on se soumettre aux lois irréalistes. quand il s’agit de protéger ses propres intérêts et privilèges égoïstes on parle de droit pour les autres en oubliant qu’il y a des lois qu’on ne respecte pas soi-même.
    même les forces commettent des gaffes, laisser les KWG en tranquille ; les recadrer oui mais supprimé au grand jamais.
    Il ne faut pas la population cède aux discours fantaisies des ignorents des vrais réalités du Burkina
    Vive les KWG !

    e

  • Le 19 février 2016 à 14:24, par lamentable En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Il n’y a plus de braquages pour la simple raisons que ce sont les Koglwéogos les voleurs et les braqueurs. Ceux qu’ils arrêtent sont des gens qui n’ont pas voulus les suivre dans leur aventure.
    Dans l’ouest du pays il n’y a pas de Kogl wéogos, il n’ y a pourtant pas de braqueurs à ce que je sache.
    Ces gens là, ce sont eux les braqueurs, vous avez vu leurs armes, ils défient les FDS, dans un Etat de droit.
    Concitoyens avons nous voté des incapables au point que notre sécurité soit confiée à des voyous ? Si tel est le cas, il est temps qu’on demande des comptes à nos dirigeants.

  • Le 19 février 2016 à 14:41, par rock mou En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Une définition du mot s’impose : Un koglwéogo est un gang de braqueurs revanchards agissant en toute impunité parce que le vol et le braquage n’est plus rentable. il se comporte en justicier, spoliant ses collègues délinquants à coups d’amendes, de fouets et de bâtons, comptant sur la naïveté de ses anciens victimes pour le défendre.

  • Le 19 février 2016 à 14:57, par RAPHA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Ces Kolgwéogo sont nécessaires. Rien que le 06 février passé, 3 bandits sont allés dans le village de Bassinko, braqué un grand commerçant dans sa boutique, et retirer tout l’argent que ce monsieur a vendu toute la journée. C’était autour de 19h. Et ces bandits savent certainement que ce commerçant vend des millions par jour parce que les petits commerçants achètent avec lui pour revendre. Imaginez les soucis que ces sans foi ni loi ont causé à ce monsieur.
    Dans cette même semaine, d’autres bandits (peut être les mêmes) ont fait la même chose à Bissiga, dévalisant totalement le commerçant en question.
    Et à écouter les gens qui les ont vu, ce sont des récalcitrants, qui ont fait plusieurs fois la prison pour vol. Vous comprenez que si la population parvenait à avoir ces derniers, elle ne chercherait plus à les remettre tranquillement au juge, sans leur donner une bonne correction au préalable.

  • Le 19 février 2016 à 15:16, par king En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    • L’évolution des kogléwéogo est semblable à « l’histoire naturelle » du CANCER c’est-à-dire son évolution spontanée en dehors de toute intervention. Et conformément aux propos de Monsieur GANSORE,on peut faire un rapprochement de l’évolution des Kogléwéogo avec les stades du cancer. LE STADE 1 qui correspond à une tumeur unique et de petite taille .En d’autres termes, la maladie débute par une lésion précancéreuse, qui contient des cellules en cours de transformation. Toutes les lésions précancéreuses ne donnent pas forcément des cancers. Ce stade 1 cadre avec ce passage des propos de M.GANSORE : « il fallait faire le bilan et on s’est rendu compte qu’il y a la région nord du Burkina notamment la province du Yatenga qui avait vu la naissance des structures appelées associations koglwéogo qui travaillaient... ».LE STADE 2 qui correspond à un volume local plus important. En d’autres termes une cellule cancéreuse apparaît et commence à se multiplier. Dans un premier temps, la tumeur de petite taille reste localisée dans le tissu d’origine. Ce stade 2 cadre avec ce passage « Malheureusement, comme le deuxième plan quinquennal n’a pas été mis en œuvre et comme ces populations ont attendu en vain, elles se sont investies en mettant en place des structures qui travaillent en outrepassant un certain nombre de prérogatives, provoquant ainsi beaucoup de dérapages. Cette situation nous la regrettons vraiment tous ».Le STADE 3 : qui correspond à un envahissement des ganglions lymphatiques ou des tissus avoisinants. En d’autres termes, la tumeur grossit et commence à envahir les tissus voisins. Ce Stade cadre avec ce passage ci-après :« Les autres communautés de vers Zorgho, Sapouy… ont pris cette appellation parce qu’elles ont tout simplement entendu parler de ces koglwéogo. » LE STADE 4(Je touche du bois) qui qui correspond à une extension plus large dans l’organisme sous forme de métastases. En d’autres termes, Les métastases apparaissent. Souvent, elles touchent d’abord les ganglions lymphatiques, petits organes dispersés dans tout le corps et palpables au niveau du cou, de l’aine et des aisselles, qui jouent un rôle clé dans la lutte contre les infections. Puis les métastases s’étendent aux autres organes. Elles sont responsables de 90% des décès par cancer. Chers ami(e)s, je suis à la fin de mon exposé médical.

  • Le 19 février 2016 à 15:24, par Erosamidedieu En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Dissoudre les Koglwéogos ?
    C’est facile de rester tranquille à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ou Banfora, pour critiquer ainsi cette initiative locale des populations opprimées, sequestrées qui, par finir, ont dit NON au vol, au viol, au pillage et assassinats des braqueurs, coupeurs de route et les individus de cet acabit.
    1) A 25 km de Sapouy, en Aout 2015, de 8h a 12h, des braqueurs ont bloqués les véhicules venant de Ouagadougou et de Léo pendant 4h, ils ont dévalisé tous l...es passagers. A la fin du braquage, ils ont remis des balles à des passagers, pour la Police de Sapouy, afin que les policiers sachent qu’ils disposaient d’armes automatiques. Ce braquage a eu lieu a moins de 15 km d’une grigade mobile de la Police nationale, mais personne n’est intervenu.
    2) En septembre 2015, pendant 3 jours successifs, les braqueurs ont dévalisé les populations sur la route menant à Léo, A 5 km de la brigade mobile de Sapouy, précisément sur le site commémoratif de feu Norbert ZONGO. PERSONNE n’a intervenu. Les exemples de ce genre sont légions.
    Depuis l’avènement de Koglwéogo en Novembre, il n’y a plus de vols de Sapouy, ni de braquages. Plusieurs réseaux de braqueurs ont été démantelé et la quiétude règne.
    Cependant, sachons raison gardé.
    NON !, pour que les Koglwéogo battent à sang des voleurs, ce serait un assassinat.
    OUI !, qu’ils restent et qu’ils apportent leur aide précieuse pour la sécurité des populations rurales, en renfort aux forces de l’Ordre, en travaillant concomitamment avec la Police et la Gendarmerie.
    Il convient d’encadrer et d’accompagner cette initiative locale, afin d’éviter les débordements irréversibles qui élèveront la substance de l’effet recherché à la base. Formation sur le civisme, à la tempérance, au droit à la présomption d’innocence et donc, à la prudence, à la collaboration avec les Forces de l’Ordre, etc, sont autant de thèmes pouvant être débattus avec eux, dans une bonne communication.
    Battre les voleurs en présence de la population est un facteur de dissuasion. Cependant, les battre à sang, en infligeant des sévices corporels irréversibles, ce n’est pas normal. En chaque chose, il faut de la mesure. Pourquoi ne pas limiter, par exemple, le nombre de coups de fouets à donner, afin que cela soit supportable ? 20 coups ? 30 ? Bref !, communiquons, analysons efficacement, au lieu de condamner à tour de bras, sans maîtrise parfaite du sujet. Sachons raison garder, en toute chose car légions sont ceux qui sont morts et continuent de mourir dans vos Commissariats de Police Nationale.
    Rappelons que la Justice Burkinabè pendant 27ans donnait raison au Clan de la famille Compaoré en réprimant le reste de la Société. Sachons s’exprimer en responsable car voici un braqueur qui brandit son arme, c’est Koglweogo qui l’a arrêté ; où sont vos défenseurs !?

  • Le 19 février 2016 à 15:59 En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    un bandit entre chez mois dans la nuit. j’apelle un koglweogo ou un policier ?

  • Le 19 février 2016 à 16:40, par saifane En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    La réorganisation des kolgweogo est indispensable pour une paix sociale durable. Ils doivent être assujetti a l’autorité de l’État.Dans les 13 régions, on doit connaitre qui est kolweogo ?quel est leur cahier de charge ?un agent de police doit être désigné comme responsable dans chaque région.Un rapport semestriel est attendu au niveau de la structure centrale chargé de la sécurité.Tout action d d’éclat doit être récompensé.Un manquement aux droits humains est passible de poursuites judiciaires. Nules n est sensé ignorer la loi.

  • Le 19 février 2016 à 17:22, par DJAMILA En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    SUPPIMER LES KOGLWEOGO AVANT QUE CA DEGENERE DE TELLE SE FONT DANS LE 21 SIECLE

  • Le 19 février 2016 à 17:38, par le juste En réponse à : Affaire de koglwéogo : « Demander la suppression des koglwéogo, c’est comme si on disait de supprimer toute la communauté » dixit Gansonré Sanoussa

    Si nous trouvons la situation sensible ; allons tout simplement a un référendum.