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Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

samedi 13 février 2016.

 

Le phénomène des « Kogléweogo » , ces brigades locales privées de sécurité, était au centre d’une rencontre entre le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure et le ministère de la défense nationale et des anciens combattants. Au cours de cette rencontre qui s’est tenue le 11 janvier dernier, les trois parties tout en reconnaissant que ces brigades sont à l’origine des certaines violations des droits de l’homme, ont reconnu leur rôle dans la sécurisation des populations. Dans le communiqué qui suit, elles en appellent à un encadrement des activités des « Kogléweogo ».

A l’initiative du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, s’est tenue le jeudi 11 février 2016, une rencontre de concertation regroupant des représentants du Ministère de la Justice des Droits Humains et de la Promotion Civique, du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure et du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants.

Cette rencontre a été co-présidée par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure et le Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux.
Le Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants était représenté par le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale. La rencontre avait pour but d’échanger sur les questions liées au phénomène des « Kogléweogo  ». Les participants ont échangé sur les origines du phénomène, ses manifestations, ses conséquences et envisagé des pistes de solutions. Le constat fait de l’existence des « Kogléweogo » est que ce sont des associations spontanées non reconnues légalement, qui répondent toutefois à un besoin réel de sécurité des populations.
En outre, des bonnes pratiques ont été notées dans leurs activités, notamment en ce qui concerne la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité. Cependant, de graves dérives ont aussi été notées quant aux atteintes aux droits humains et à la pratique d’actes illégaux de police judiciaire.

En guise de solution, il a été préconisé une approche prenant en compte la sensibilisation par la communication dans le sens de les amener à se conformer à la loi, à respecter les droits humains et les procédures judiciaires.
Les participants réaffirment la responsabilité exclusive de l’Etat à assurer la sécurité des populations. A cet effet, toute initiative citoyenne dans ce domaine doit être encadrée par les structures habilitées de sécurité dans le respect de l’autorité de l’Etat.



Vos commentaires

  • Le 12 février 2016 à 11:41, par YIRMOAGA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Un faux débat en perspective ? La sensibilisation est à mener au niveau des voleurs, pas les koglwéogo qui cherchent à défendre les acquis de la population ? Pourquoi les gens sont devenus malhonnêtes ? Les voleurs ont leurs droits quant aux atteintes aux droits humains ? Les actes posés par les voleurs deviennent des actes légaux de police judiciaires alors ? Si les voleurs sont constitués en groupes organisés et armés pour braquer, couper les routes où l’autorité des FDS est remise en cause, les victimes qui constitues la paysannerie, eux ils n’ont pas le droit d’auto défendre ? Que le ministre d’état ne se laisse pas convaincre par les collaborateurs des coupeurs de route. Si les koglwéogo n’auront plus en face des voleurs, l’activité va prendre fin ? Quant à les former, une fosse politique ? Ceux que vous aviez formé, peuvent-ils donner satisfaction sur le terrain ? Et ce sont eux qui vont former.............? Aussi le bandage des yeux des voleurs pris en braquage et on parle de présomption de quoi encore ?

  • Le 12 février 2016 à 11:44, par Vive les Koglewéogo En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Pour un Faso sans voleur de poulets, moutons, de chèvres, de boeufs, de motos, de velos, etc. Pour un Burkina sans coupeurs de route, de brigands, etc., Il faut les groupes d’auto-defense et de vigilance. Dans 3 à 5 ans, il fera bon vivre au Faso grâce aux Koglewéogo. Si les autorités n’encadrent pas ces associations et pire si elles les suppriment, nous allons voir des gens lyncher les voleurs et brigands qu’ils auront arrêtés. Et c’est cela qui n’est pas du tou bien. Par conséquent il faut que les autorités demandent à ces Kogléweogo de travailler avec les forces de sécurité dans leurs localités lorsqu’ils mettent la main sur les malfrats. Au moins il faut permettre aux Kogléweogo de fouetter ces bandits avant de les remettres aux forces de securité ; 20 coups de fouets (je dis bien coups de fouets et non coups de bâton). C’est parce qu’on ne les fouettent pas que les voleurs, les coupeurs de routes et bandits se sentent dans leur sale besogne. Vive les Koléweogo !

  • Le 12 février 2016 à 11:47, par Kere joachim abdoulaye En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je pense qu’on gagnerai à les mettre sous l’autorité et la tutelle de la chefferie coutumière

  • Le 12 février 2016 à 11:47 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Ok voilà qui est vrai et mérite attention singulière autorité pour une sécurisation optimale du pays

  • Le 12 février 2016 à 11:52, par Nabiiga En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je valide ; un bon pas pris dans la bonne direction. Le gouvernement, face aux demands grandissants des populations, ne peut pas tout faire ou encore ne peut pas être partout. Si ces organismes d’auto-protection s’avèrent efficace en accomplissant les missions qu’ils se sont donnés, il y a lieu que le gouvernement vienne en aide , ne serait-ce qu’avec le minimum ,ce dont ils auront besoin pour augmenter leur capacité de nuire aux besognes des criminels.

  • Le 12 février 2016 à 11:56, par YIRMOAGA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Pouvez-vous combattre les organisations communautaires dans les villages où la solidarité l’entraide dans les champs de cultures, les funérailles, les confections de briques et constructions de maisons etc etc, la défense de leurs biens, la protection collective de l’environnement, la lutte contre les invasions de toute nature, même les démunis sont protégés par la communauté ? Enfin, épargnez les de votre notion de droit où le riche se paye le service d’un conseil pour brimer le pauvre ?

  • Le 12 février 2016 à 11:56 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Ok voilà qui est vrai et mérite attention singulière autorité pour une sécurisation optimale du pays

  • Le 12 février 2016 à 12:10, par Le Zongale En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    C’est clair, n’en déplaise à ceux qui sont pour leur abolition. Pour moi, les koglwéogo doivent bien demeurer et inscrire leur activité en droite ligne de celle des forces de sécurité avec lesquelles ils travailleront. Koglwéogo rentre dans l’esprit et la lettre de la Police de Proximité qui est une politique de lutte contre l’insécurité adoptée par l’Etat burkinabè en 2005.
    Oui pour un encadrement de leurs activités et non pour leur suppression. L’état devra même continuer sa politique de la Police de proximité en se basant sur l’expérience des koglwéogo.

  • Le 12 février 2016 à 12:23, par Gulmance de Kpenna En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    laissez-les travailler pour combler la faillite de l’Etat à assurer notre sécurité. Le mercredi passé aux environs de 14H le marché de Kpenna, localité située sur l’axe Ougarou-Partiaga dans la province de la Tapoa a été attaqué à la kalachnikov par 8 bandits. Ils écument toujours la zone sans être inquiété. Pire ils attaquent maintenant à domicile. Dans ce cas on fait comment ? Ni les juges qui libèrent impunément les délinquants dangereux ni les FDS ne vivent ce calvaire. Vive la généralisation des kogléwéogo. A bas la justice, les FDS et L’Etat en faillite. Il faut vivre dans la région de l’EST pour comprendre. je suis écœuré que des juges s’entassent à Ouaga pour revendiquer le monopole de la justice. Honte à vous

  • Le 12 février 2016 à 12:30, par Johnson Melo En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Comme l’a dit l’écrivain Français Marcel Pagnol dans "Le Temps des Secrets", "Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas". Les kogléweogo ont fait un grand travail qu’il faut reconnaître, celui de démanteler beaucoup de bandes de coupeurs de route, de voleurs de bétail, etc. C’était des gens qui narguaient les forces de l’ordre avec les pouvoirs mystiques, le trafic d’influence, la corruption etc. Par exemple la zone de Manni que je connais bien qui état infernal est devenu paisible. Nous seulement ils faut encadrer leurs activités, mais il faut un soutien parce qu’ils contribuent beaucoup à la sécurité, ce qui est important pour le développement.
    Il parait à Ouaga, une femme qui vendait de la soupe de têtes de petits ruminants est presque au chômage parce que depuis que les kogléwegos sévissent, sa matière première s’est rarefiée.

  • Le 12 février 2016 à 12:37 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bien dit, c’est ce qu’il faut faire : les encadrer, au besoin légiférer pour leur donner un statut officiel comme par exemple la police de proximité.

  • Le 12 février 2016 à 12:52, par King En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    OK.Nous prenons acte de la décision de nos autorités.Mais J’étais contre.

  • Le 12 février 2016 à 13:08 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    il faut émettre des resserves aux activités de ces types de groupes qui foulent les droits humains. le grand risque c’est que ca tourne à un règlement de compte ou qu’ils deviennent des groupes incontrôlables. j’ai lu dans la presse un de leur responsable qui disait qu’il battrait ceux qu’il attrape jusqu’à ce que les présumés voleurs avouent de gré ou de force. en matière de droits humains c’est un vrai danger et un recul pour le BF.

  • Le 12 février 2016 à 13:31, par patwen En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    ssur quel fonds vont fonctionner ces associations ?
    - bénévolat
    - cotisations des membres,
    - racket des usagers,
    - subvention de l’Etat car reconnu comme d’utilité public,

    nous voila avec des futurs FEDAP BC,

  • Le 12 février 2016 à 13:54, par 1er En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    SIMON est travailleur hors nome, infatigable et efficace. Les partisans du moindre efforts doivent partir du MATDSI.

    On appellera les " kogléwéogo " police de proximité. Par conséquent il faut urgemment relire les textes portant police de proximité, les vulgariser urgemment dans toutes les communes et les inviter à déposer la liste complète des membres auprès de l’Administration du territoire et de la justice (je veux dire Haut commissariat et procureur du Faso).

    En plus la police et la gendarmerie doivent désigner des éléments pour gérer les numéros verts. au besoin il faut nommer des opérateurs qui ne font que ça et qui rendent comptent aux DPPN. Et vous verrez que m^me si tu perds un objet il te suffiras de rebrousser chemin pour le retrouver et ou meme qu’il sera sera déposé à la police. C’est pour dire que tout comportement suspect sera porté à la connaissance de l’autorité pour suite à donner.

  • Le 12 février 2016 à 14:07, par yes En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    si police, gendarmerie militaire...p pa tué volèr vou na qa lèssé kogleweogo von fair son boulo

  • Le 12 février 2016 à 14:09, par Le Chef ZAT En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je pense très sincèrement que la solution c’est de les encadrer. Parc que quoi qu’on dise l’insécurité est un phénomène réel. La vétuste et insuffisances des moyens matériels sont réelles. La corruption des magistrats est réelle. Au regards de l’ensemble de ces aspects, pour une meilleure sécurité il faudra voir dans quelle mesure avec les moyens d’encadrements pour les rendre légal pour une sécurité de proximité. Il faut 2 à 3 heures après le passage des bandits pour voir l’arrivée de la police ou de la gendarmerie. Parfois ils évoquent même des problèmes de moyens et ne viennent même pas. Je crois qu’il est temps de laisser l’orgueil corporatiste à côte et se mèttre un peu à la place des populations très éloignés des FDS. Je veux parler des populations de Haaba dans la Konmondjari, de Botou dans la Tapoa ; de Madjori dans la kompiènga et j’en passe. Ils sont des burkinabè au même titre que ceux de ouaga et de Ziniaré. Alors chers magistrats le BF compte 45 provinces et non uniquement le Kadiogo et le Houet. Pour une intervention efficace face à ce manque criarde des moyens matériels, humains et financier, face aux besoins des magistrats qui veulent achever leurs villas à Ouagadougou et Bobo il faut la sécurité de proximité.

  • Le 12 février 2016 à 14:31, par BASSKASS En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    tant pis pour les nostalgique d’autres temps et les syndicats qu revendique le monopole de la compétence judiciaire.hier jetais dans une des prisons d une de ces TGI du pays ou des prisonniers m’imploraient qu’on voye leur condition sans pour autant qu’il ne sache ce pour quoi ils sont détenus.
    il ya lieu de statuer sur le sort de ceux déjà incarcérer afin de légitimer le monopole

  • Le 12 février 2016 à 14:34, par gohoga En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Les burkinabé on l’art de n’est pas savoir ce qu’ils veulent. L’Etat se trouve dans l’incapacité de sécuriser tous les burkinabé. Les burkinabé prennent leur responsabilité à la demande de tous à commencer par l’Etat ( la population est invité à collaborer avec les FDS). Il se trouve des burkinabé pour s’opposer au peuple qui se défend. Les erreurs des début sont normales. Il suffit de légiférer est le problème est réglé. Même les forces républicaines font des bavures. Combien des justiciables sont mort au cours de leur arrestation ou pendant leur détention dans les locaux des autorités compétentes ?
    Dans tous les cas, les gents ne se laisseront pas voler pour faire plaisir à qui que ce soit.
    A moins que la sécurité du peuple cause préjudice à certaines personnes.

  • Le 12 février 2016 à 14:58 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    les encadrer ça signifie quoi ? leur donner des armes pour qu’ils créent une rebellion ; le gouvernement vient de faire son mea culpa sur son incapacité à régler les questions de sécurité au Burkina ; C’est dans leurs rangs que va se faire le recrutement des terroristes ;
    Aussi vous verrez la naissance de plusieurs Kolgwéogo sous d’autres formes avec des rivalités exacerbées ; les forces de l’ordre se verront désavouer et concurrencer par eux ; Mais je ne m’inquiète pas, le temps fera disparaitre le Koglwéogo

  • Le 12 février 2016 à 15:07, par CHEIKH En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bravo ! C’est ce que je proposais.

  • Le 12 février 2016 à 15:18, par Maiga ALI Karimoun En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    La vision du gouvernement sur la question des kolkolgweogo est la meilleur ; Il faut aller vite dans la légalisation de ces volontaires car les structures de police et gendarmerie sont impuissantes et meme absentes sur certaines contrées . Il faut les encadrer et meme les donner le minimum de moyens pour les rendre plus operationnels

  • Le 12 février 2016 à 15:22, par CONSCIENT En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    je comprend les inquiétudes des uns et des autres pour ce qui concerne les dérives mais beaucoup comprendront la situation que vivent les populations de ces régions confrontées aux grands banditismes. la solution est tout simple que les autorités jouent leurs rôle que le peuple leur a confié : LA SÉCURITÉ

  • Le 12 février 2016 à 15:31, par BEOGGNINGA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bien vu. Je pense que le gouvernement mesure bien la gravité de la situation et il ne pouvait en être autrement car ces structures spontanées sont nées d’un besoin réel de sésurité au sein des populations qui ne savaient plus à quel Saint se vouer. Il vaut mieux les encadrer ces kogléwéogo, canaliser les bonnes pratiques pour éviter les dérives. En échangeant avec certains parents du village, je n’ai pas encore entendu une seule voix discordante qui s’élève contre ces structures qu’ils trouvent très salvatrices et utiles.

  • Le 12 février 2016 à 15:34, par SANHER En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    c’est demarche logique de la part de l’Etat, mais n’oublions pas que trop de juridicité tué le Droit ! en d’autres termes l’Etat aura intérêt à plutot faciliter cette initiative que plutot s’accaparer par ego de sa responsabilité à assurer la securité des citoyens.
    si le respect des Droits de l’homme relevent plus souvent de l’utopie, ce qu’infligent ces malfrats aux populations sont bien reels. on ne saurait se retranchés derrière un Droit hypothetique quand bien meme que l’Etat n’arrive pas a assurer la securité des populations convenablement, pendant que les citoyens payent de leurs vie cette incapacité de l’ETAT. l’objectif c’est stopper le grand banditisme, eviter les morts inutiles ; et si ces personnes peuvent nous y aider, que l’Etat leur facilite plutot la tache ! c’est vrai que seul l’Etat dispose du monopole de la securté mais rendons nous à l’evidence ce ne que de l’utopie, les brigands tuent !!!et ca c’est reel.....

  • Le 12 février 2016 à 15:43 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    c est très bien bonne suite

  • Le 12 février 2016 à 15:59, par SANOGO YACOUBA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Il y a bien lieu d’encadrer ces structures là soit, mais il faut reconnaitre leur utilité pour le bonheur des populations.
    Aujourd’hui que ce soit à Ouagadougou ou bobo lorsque les populations font appellent aux forces de l’ ordre pour des cas d’ urgence combien d’ heures s’ écoulent avant que celles-ci ne se présentent parfois même pas. ce n’ est pas en brousse où les populations pourront compter sur les forces de l’ ordre pour l’éradication du banditisme et la sécurisation de leurs biens.
    Il faut seulement chercher à mieux les organiser et leur donner un cadre légal d’action.
    Par exemple si vous prenez le cas des provinces où le commissariat de police le plus proche du lieu d’ action des bandits se trouve au minimum à 30km et souvent dans ces postes de police et de gendarmerie vous n’ avez même pas plus de 10 agents , s’ il y a urgence, surtout qu’ ils n’ ont souvent pas de moyens de locomotion adéquats pour se déplacer il faut attendre le lendemain voir 48 heures pour les voir arriver avec le strict minimum de moyens logistiques.
    Il faudra encourager les structures de base en les accompagnant sur tous les plans.

  • Le 12 février 2016 à 16:02, par Prévention En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Ce communiqué n’est pas signé. S’il émane vraiment des autorités burkinabé c’est extrêmement grave. Une véritable fuite de responsabilités. Dans un État de droit, on ne doit pas accepter de telles structures hors-la-loi. Allons seulement ! Le jour que ces "Kogléweogo" se mueront en "Gofernement Haram" au prétexte que le gouvernement gère mal le pays, et qu’il faut un "ordre nouveau", on verra comment nos autorités vont réagir. En plus du groupe "Boko Haram", il y aura donc aussi "Gofernement Haram". Dans quelle calamité alors serons-nous ? Continuons à demeurer émotionnels et naïfs, quand le pire viendra, nous comprendrons notre douleur d’avoir cautionné et laissé prospérer ces "Kogléweogo". Voyez comment l’Occident se démène aujourd’hui avec DAESH (l’Etat islamique) qu’il a contribué à créer (en le soutenant de diverses manières, en lui livrant des armes) au prétexte de lutte contre le dictateur Assad... J’interpelle et encourage les magistrats à travers leurs syndicats et les associations des droits humains, notamment le MBDHP à demeurer intraitables sur la question de ces "Kogléweogo" qui doivent être purement et simplement dissous sans délais. A croire que la bêtise humaine se nourrit toujours de l’ignorance et/ou de la complicité des hommes !

  • Le 12 février 2016 à 16:04 En réponse à : Jean

    C’est bien de se soucier des droits humains des délinquants. Que fait on des milliers de victimes d’agressions, de vols, morts, blessures graves. C’est un bon message officiel mais en bas, il faut les encourager !

  • Le 12 février 2016 à 16:49, par burkinbi En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    les gars droit de l’homme , droit l’homme on es fatigué de ses criminel il faut un jour qu’un juge ou ses acteur de droit de l’homme soit victime pour servir d’exemple. des criminel sans coeur qui braq meme devan les porte, dans les domicile, et une solution africaine (koglweogo) les juge sont pas dacor au lieu de cherch a legiferé !!! moi j’ai une question quand ses braqueur et bandit de grand chemin font leurs actes le droits de l’homme est ou ? que les juges se manifestent.

  • Le 12 février 2016 à 17:13, par sylas En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bon courage au gouvernement pour la prise en compte de la sécurité dans les campagnes

  • Le 12 février 2016 à 18:01, par Sage En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    En tout cas, on a l’impression que les voleurs préfèrent avoir affaire avec les forces de l’ordre qu’avec ces Kogléwéogo ; eux ne blaguent pas. Ceux qui demandent de les suprimer purement et simplement doivent comprendre que la nature à horreur du vide. Si les forces de l’ordre avaient les moyens de traquer les brigands comme il se doit, ces kogléwéogo disparaitraient d’eux-mêmes.

  • Le 12 février 2016 à 18:56, par Pablo En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    IL faudrait également rencontrer les délinquants et les préconiser une approche prenant en compte la sensibilisation par la communication dans le sens de les amener à se conformer à la loi, à respecter les droits humains et les procédures judiciaires.si et seulemnt si c etait possible

  • Le 12 février 2016 à 19:20, par Jeunedame seret En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Welcome ! Pourvu que la religion ne s’y mêle pas. Des Koglewéoogo ou Koglewéto ... et bientôt des Koglezaka/Koglezagsé ; tout est nécessaire. Retour aux sources ; de manière que lorsqu’on entendra "AU VOLEUR.." chacun sorte avec gourdin et machette. Adieu gendarmerie.

  • Le 12 février 2016 à 21:49, par bamos En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bien vu par le gouvernemen. Franchement je leur donne une note de 20/20.

  • Le 12 février 2016 à 23:20, par Aimé En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Merci pour boulot combien louables que font les koglweogo, mais mon inquiétude est que ce groupe risque d’être récupéré par les politiciens béliqueux pour en faire leur milice par la suite.

  • Le 13 février 2016 à 08:00, par BURKIMBILA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Enfin ! voilà une action sensée plus tôt que d’actionner la dissolution de ces Volontaires pour la sécurisation du territoire comme l’exigeaient les magistrats bureaucrates qui se soucient très peu du peuple. Ces actions volontaires sont nées des faits que les bandits, les grands bandits dans nous campagnes volaient aux paysans leurs biens (avoirs financiers, animaux, matériels etc. etc.). C’est dans un premier temps une tentative de protection de leurs biens parce que ceux qui en avaient (logiquement) la charge pour plusieurs raisons (insuffisance d’effectifs, de moyens d’actions) ne réussissaient pas à assurer pendant que le phénomène d’agression, de banditisme augmentait. Leurs actions patriotiques telles la poursuite et l’arrestation des petits prétentieux du dernier putsch et de l’attaque de Yimdi ne sont intervenues que bien plus tard quand tout le peuple a été appelé (officiel) à la vigilance pour arrêter les auteurs. Quoi de plus normal, nationaliste et patriotique que de donner un/des coups de main à l’Autorité ? Les organiser, les suivre et les appuyer seraient sans nul doute les solutions les plus adéquates en lieu et place de ces jeunes "pseudo-intellectuels" qui n’en ont cure des soucis de ces populations.

  • Le 13 février 2016 à 09:37, par Lachouette En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Attention aux dérives ! Ces brigades locales privées de sécurité qui naissent pour pallier la faiblesse ou l’absence de l’État peuvent, si on n’y prend garde, se transformer à la longue en milices d’auto-défense, véritables armées parallèles dans la République, ou pire, en groupes mafieux, comme ce fut le cas en Italie du Sud et dans certains pays de l’Amérique latine. La défense et la sécurité des citoyens et du territoire est un devoir régalien de l’État qui doit l’assumer en toute responsabilité. Ceux qui ont la vocation d’y participer devraient plutôt chercher à s’enrôler dans les forces de défense et de sécurité légalement constituées.

  • Le 13 février 2016 à 13:00, par Boopo En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bonjour je suis parfaitement d’accord avec les Kolgwéogo bravo aux initiateurs de ses structures louables. Un conseil attention aux personnes de mauvaises foie au sein d’eux.Au vue de l’insécurité dans la région de l’Est nous devons envisager ces structures surtout dans le département de Matiacoali qui est un département très vaste et très insécurisé.L’arbre ne doit pas cacher la forêt le gouvernement doit recruter beaucoup d’hommes de tenue avec les équipements pour venir à bout de ces délinquants.

  • Le 13 février 2016 à 13:02 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bravo, on n’a pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Quand Tiga Cheick avit écrit son article, quelqu’un avait osé écrire de jeter le bébé avec l’eau avec la bassine. Quelle bassesse ! Je vous donne un petit exemple, allez vers l’hôpital Blaise Compaore et observez, vous verrez des motocyclettes transporter deux à trois vaches sur une moto. Les bœufs sont tués et découpé sommairement avec leurs peaux et transportés à Ouagadougou pour "les gens de Ouaga que rien ne suffit". Et chacun part au marché et toute innocence achète cette viande pour sa cuisine, or cela peut être une viande d’un animal mort par empoisonnement. La police et la gendarmerie malgré toute leur volonté n’ont pas pour rôle de contrôler l’origine d’une viande tous les jours. Or les Kogleweogo s’ils sont là vont empêcher les cupides de vendre la viande empoisonnée. Dans ce cas à qui ils rendent service. Simon, que Dieu te bénisse et te guide ! Les Koglweogo sont notre bébé. leurs dérives sont l’eau sale. Sort notre bébé, secoue-le et essuie-le. Nous aurons un beau bébé. Mais cela ne peut pas plaire à la sorcière.

  • Le 13 février 2016 à 13:16 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Quand les vigiles ont fait leur apparition, il s’est trouvé des gens pour se mettre en colère. Aujourd’hui cela ne gène personne de voir un vigile fouiller un usager de banque quand un policier est assis à côté. Dans cinq ans, cela ne gênera personne de voir un Kolweogo assurer la sécurité de son village. Tout début comporte des risques. mais le risque est le propre de l’action et le corolaire de ce qui avance. Vive les Kogweogo, sans dérive parce qu’encadré !

  • Le 13 février 2016 à 13:42, par Damis En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Une très belle décision ! Voilà ce que citoyen honnête attendait du gouvernement. Avec de telles décisions, le gouvernement est sur une bonne esquisse pour sa réussite.
    Je demanderai même s’il ne faut pas leur accorder un soutien, ne serait-ce que matériel ou logistique, et une structuration de ces associations. Pourquoi pas les rattacher au ministère de tutelle et que ces gens travaillent sous les ordres et instructions de la Police Nationale (police de proximité...) ou je ne sais quel corps de la sécurité ? Ainsi, le Burkina entier sera envié dans peu de temps pour l’exemplarité en terme de sécurité.
    Vive un Burkina sécurisé jusqu’aux plus petits recoins, localités reculées voire oubliées !

  • Le 13 février 2016 à 13:59, par le citoyen En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    cette initiative est louable. il faut necessairement que ces voleurs ces malfrats soient suffisamment brimes dans leur droit puisqu’ils tuent, depouillent, handicapent ... des innocents dans leur plein droit. et vous parler de leur droit ? et bien il les lyncher a mort. c’est le seul moyen de regler definitvement ou de minimiser ce phenomene une fois pour toute ! ok ?

  • Le 13 février 2016 à 15:18, par pigeon En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    jecourage beaucoup leur travail

  • Le 13 février 2016 à 15:49, par caoot En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    « le jour ou le ministre d’etat seras enlevé par ces patins pour cause de détournement de parcelles et crimes économiques » il comprendra bien ou se trouve la justice des hommes meurtris en quête de justice sociale. ALLONS SEULEMNT

  • Le 13 février 2016 à 16:45, par charli En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    pourquoi ne pas intégré les éléments de fds dans chaque groupe de kogleweogo pour diligenter les choses d’autre ne veux pas pour la simple raison que les fds sont corruptible quel dilemme

  • Le 13 février 2016 à 22:39 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Les graves dérives avec ces "malfrats" sont la raison même de leur démantèlement. Ils ne peuvent pas se substituer à la police judiciaire. C’est un travail de professionnel. Le risque c’est que ces hommes vont vouloir se substituer aux FDS, et pire les narguer avec la bénédictions de certains politiciens. Ce sera la porte ouverte à toute forme d’exactions. C’est quand ils seront appelés à la rescousse pour mâter les grèves et autres manifestations contre l’autorité, que beaucoup comprendront la nécessité de leur dissolution pure et simple. Ne vous inquiéter pas ces monstres vont se retourner bientôt contre leur géniteur quand les promesses de campagne seront vites oubliées. La seule chose à faire est collaboration franche et totale de la population avec les forces de défense et de sécurité.

  • Le 13 février 2016 à 22:53, par sanders En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    C est des gens qui sauvent nos parents au village, il faut travailler a limiter les écarts surtout

  • Le 14 février 2016 à 00:36, par Patriote En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Nous implorons l’indulgence du Ministre Simon Compaoré afin qu’il accepte ces structures, les canaliser, afin qu’elles aident le Burkina Faso a avancé.

  • Le 14 février 2016 à 03:53 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Commentaire 23 : Vous aviez peut-être l’habitude de manger avec les braqueurs et autres ; c’est fini maintenant. Bravo aux kolgweogo !

  • Le 14 février 2016 à 05:40, par MonOpinion En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je crois que c ;est une bonne chose que le Ministre de la Justice a ete associe a la reflexion. Il est important de savoir que sans l’aval des magistrats cet effort n’ira pas loin.
    Avant avant (comme diraient certains) le premier niveau de la justice etait le tribunal de second degre preside par les autorites locales (commandant de cercle ou representant, chef de canton/village ou autre dignitaire local...). Beaucoup de problemes etaient resolus a ce niveau et liberaient ainsi les magistrats professionnels pour qu’ils gerent les problemes plus complexes. Si le second degre echouait l’affaire etait jugee au premier degre avant d’aller devant le juge professionnel plus tard s’il le faut. A cette epoque il y avait peut-etre 5 ou 6 tribunaux reels dans le pays. Si les petites affaires de vols de chevres ou de vols de femmes n’etaient pas regles a un niveau inferieur, les magistrats n’auraient pas pu gerer tout. Ils auraient ete debordes.
    La periode que nous vivons (terrorisme et grand banditisme) requiert necessairement l’implication effective de structures locales comme les Kolgweogo - ne serait-ce que pour baliser le terrain pour les tribunaux professionnels. En general une telle implication effective est difficile a obtenir des populations locales. Nous avons la chance qu ;elles ont devance l’administration judiciaire (tot ou tard on le leur aurait demande). Alors il faut les encadrer, les former, et les rendre utiles a la justice. Ce sera les tribunaux du second degre du 21e siecle.
    Nous vivons des moments extremement dangereux. Aucune collaboration avec la justice ne doit etre rejetee. Elle doit plutot etre encadree pour plus d ;efficacite de la justice.

  • Le 14 février 2016 à 06:48, par RAZOUGOU En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Mettez les sous la tutelle de l’autorité coutumière. Les Koglweogo ont réussi là l’état à travers les régaliennes a échoué. Pourquoi alors les mettre sous la coupe de l’état. C’est comme si on demandait à ce que les medecins modernes formes les tradipraticiens dans leurs propres metiers.

    La chefferie traditionnelle a fait ses preuves dans notre pays. C’est grâce à elle le pays n’a pas sombré. Alors ayant confiance en eux.

  • Le 14 février 2016 à 09:32, par NC En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    C’est bien dit, il faut encadrer l’activité de ces gens là. Il n’y a pas longtemps un ancien CDR et ancien RAV, malgré l’avènement des conseillers municipaux officiait toujours dans un site d’or situé à environ 70 km d’un quelconque poste de police judiciaire. Tous les habitants le savait, si tu es pris pour vol ou tout autre cas contraire à la logique de sa communauté (coucher avec la femme d’autrui, poignarder quelqu’un) , tu serais attaché au poteau aménagé a cet effet au milieu du site jusqu’à ce que les FDS viennent te chercher et tu remettra plus pied dans ce site. C’est dire combien la problématique de la sécurité ne peut être laissée aux seules FDS qui sont peu accessibles par les populations et travaillent avec des moyens limités.
    Courage et persévérance aux autorités de ces trois ministères pour l’avènement d’une sécurité et d’une justice pour tous les burkinabé

  • Le 14 février 2016 à 11:25 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Très bonne réflexion de la part du gouvernement de vouloir encadrer ces braves et vaillants paysans ( disons villageois). Mais reconnaissons que si ces villageois ont décider de se faire justice c’est tout simplement que la justice ne faisait pas son travail ; comment comprendre qu’on arrête des bandits,des grands coupeurs de routes et en 2-3semaines on les revoit circuler librement comme si rien était et souvent ils arrivent à identifier celui là meme qui les à dénoncer ? Je ne dirais pas qu’ils volaient de connivence avec la justice mais....
    Somme toute, ses koglwéogo doivent etre reconnus légalement, etre protéger, etre rémunérer (une petite motivation car il faut un peu de moyen aussi pour s’offrir des perlimpinpins) . Et ces gens là doivent travailler de concert avec la police ; la gendarmerie et autres forces de sécurité

  • Le 14 février 2016 à 12:07, par Homo En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Si on pouvait les confier aux Chefs Coutumier ça serait mieux. Sinon les Mêmes "encadreur vont tordre le cou du bébé "

  • Le 14 février 2016 à 12:24, par Papa En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    ceux-la qui crient au demantellement des Kogleweogo font partie ou profitent des retombees de ces brigands qui tuent et depouillent la population sans etats d’ame . Bravo au gouvernement pour cette belle initiative d’encadrer ces Kogleweogo pour le bonheur de la population.On ne peut pas faire des omelettes sans casser les oeufs , meme au niveau des FDS il ya souvent eut des bavures,combien de personnes ont ete battue ou torturees dans des brigades jusqu’a mort s’en suivent ? Laissez nos Kogleweogo tranquille.

  • Le 14 février 2016 à 12:59, par TM En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    D’accord pour un encadrement mais je pense que cela doit se faire dans un cadre juridique très précis qui sanctionne ceux qui ont déjà commis des injustices et surtout prévoir un cadre de sanctions pénales pour les futurs contrevenants.

  • Le 14 février 2016 à 13:05, par caoot En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    POUR CE JE SAIS, le MPP A PROMIS LA SECURITE A LA POPULATION. Au lieu de mettre ça en oeuvre on tombe à bras raccourcis sur des solutions faciles et dangereuses. on demande au MPP de nous rassurer de leur politique de campagne. mais non, on préfère les solutions faciles. quand en france, il ya eu les attentats on a recruté des forces de l’ordre et rappeler les reservistes. ici on peut reflechir à augmenter le nombre d’agents et reformer les curculats pour atteindre les objectifs. MPP+CDP

  • Le 14 février 2016 à 14:12, par Sorbonne En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Il faut juste réfléchir sur comment les aider a nous aider d’avantage car je pense que leur objectif est aussi notre objectif c’est à dire éradiquer le banditisme

  • Le 14 février 2016 à 16:01 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    ATTENTION ATTENTION ATTENTION...Ces "Koglweogo seront des hommes de main de politiciens corrompus, des groupes paramilitaires ou des tueurs à gages qui seront payés quelques milliers de CFA. Ces milices privées vont menacer ou tuer des journalistes ou des personnes qui oseront s’attaquer aux intérêts de ces politiciens corrompus, laissant impuissantes les autorités. De plus, les liens qu’entretiendront certains hommes politiques avec des réseaux mafieux ainsi que la corruption permettront fréquemment aux milices privées de passer entre les mailles de la Justice.
    Une question se pose alors : quelles est la base légale de recrutement de ces personnes ? du tribalisme ? ou du communautarisme ? ou civique ?
    On peut par exemple les incorporer dans les FDS, comme la police de proximité, de ce fait on pourra mieux les encadrer avec un statu clair et défini. Et aussi, on a au moins une base légale de recrutement de ces personnes. Mais à les faire une entité parallèle aux FDS (avec les mêmes prérogatives) sans base légale, je dis non.
    Si on veut bien les incorporer dans les FDS beaucoup d’entre eux auront des difficultés à se faire enrôler car ils sont pour une majorité des repris de justice, donc difficile d’avoir un casier judiciaire vierge.
    ATTENTION, ATTENTION, ATTENTION, l’exemple du Rwanda est assez éloquent, où ces milices d’autodéfense se sont transformées en véritable machines génocidaires

  • Le 14 février 2016 à 16:43, par moi En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Affaire Kogleweogo...Et si je devenais le Président National de Kogleweogo anti fraude pour aider la douane ?? X.la Présidenté sectorielle EAU ET FORET ..
    Il est de notoriété publique que la Douane n’arrive pas à venir à bout du phénomène de la contrebande, tant les fraudeurs écument nos cieux. Alors, et si on créait aussi des KOGLWEOGO anti-fraude en appui à la Douane ? Pareil pour les Eaux et Forêts qui n’arrivent pas à endiguer le phénomène du braconnage et de la coupe abusive du bois. Cela pour en rajouter aux dangers que représentent ces milices sans loi et hors la loi, donc hors la République. Comment peut-on tolérer l’existence de groupes supra ou extra républicains et vouloir d’un État de droit, d’une République vraie, d’un État souverain ? Les Anti Balaka en Centrafrique, les Ikonoburnes au Burundi, les milices en Libye et même le MNLA et autres ont invoqué le motif sécuritaire pour justifier leur naissance. Ou en est-on aujourd’Hui ?

  • Le 14 février 2016 à 16:46 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Kere joachim abdoulaye, as- tu seulement oublie que Kere Mamadou a ete battu a mort dans la cour d’ un chef en juin 2000 ? Peut- etre que tu es un Kere facon facon qui n’a pas souffert de la mort violente de Mamadou. Les chefs ne sont pas des autorites de police judiciaire.

  • Le 14 février 2016 à 16:46, par SALAM En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Internaute 28 a tout dit et j’ajoute :
    « IL EST FACILE D’ARMER MAIS DIFFICILE DE DESARMER »

    Boko Haram a commencé par une milice d’auto-défenses de protection ;

    MNLA a commencé par une milice de protection de valeurs Touareg et à accoucher AQMI, Almourabitoune de Moctar Bel Moctar, Ansardine..... ;

    Les Talibans en Afghanistan même démarche ;

    Les PKK en Turquie même démarche ;

    On a vue les CDR avec la Révolution sous SANKARA ;

    Legitimé Kogl-Wéogo revient à s’attendre à des foutaises à l’autorité Publique(CCA), aux Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), à l’appareil judiciaire.

    Bienvenue à l’ Etat d’Anarchie où l’action de l’Homme ne s’arrête que là où se limite sa force.

  • Le 14 février 2016 à 17:18, par soul En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je suis dans une localite ou le kogleweogo existe pres d ’une annee et je vous assure qu ’il ya un changement catherique de la situation securitaire dans notre zone qui etait mise en rouge . Il ne se passait une seule semaine sans bracage des commercants ont ete tues et etaient de quitter telement que leur vie etait menacee.Encadrer oui ! mais supprimer le kogleweogo il ne faut meme pas y penser une seconde.

  • Le 14 février 2016 à 17:52, par TIENTIGUI En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    MON OPINION SUR LE PHENOMENE "KOGLWEOGO", les milices d’auto-défense au Burkina Faso

    La lutte contre l’insécurité et le terrorisme est désormais une réalité plurielle au Burkina Faso. En plus de la répression armée et judiciaire, il faut aussi compter sur l’action des milices d’auto-défense, les « KOGLWEGO ». Seulement, l’existence de ces milices, formées essentiellement de civils aspirant à priori à recouvrer un environnement social stable dénué de violence politique, n’est pas sans poser des problèmes.
    Si le phénomène milicien dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme peut s’expliquer et se justifier par le désir des populations de renforcer le bras armé de l’État Burkinabé défaillant, il ne faudrait pas perdre de vue que ces excroissances de l’État armé pourraient, en l’absence de garde-fous, se transformer en cauchemar pour le même État. C’est que, le redéploiement de l’État armé par l’acception de la « militarisation » d’une portion de la société en Afrique a toujours été suivi, sur le court terme d’un processus de destruction pervers de la morale. Sur le long terme, le processus d’autonomisation des groupes d’auto défense favorise toujours le déclin du respect de la règle de droit et des règles informelles structurant le vivre ensemble.
    Il a été observé au Soudan ou en République Démocratique du Congo que les milices patronnées ou tolérées de fait par l’État, parce que n’ayant pas la légitimité légale d’user de la coercition comme l’armée, n’ont généralement aucune limite ni morale, ni juridique dans l’emploi de la violence. C’est ainsi que la violence mise en œuvre par ces dernières s’étire tout comme celle mise en œuvre par les acteurs s’opposant à l’État, à l’infini. L’exemple typique de la destruction perverse de la morale dans des situations politiques par les milices bénéficiant d’une connivence avec l’État en Afrique reste visible à travers les actions de la milice JanJawid au Darfour. Les actes perpétrés par celle-ci ont été qualifiés par l’ONU de plus grande catastrophe humanitaire en 2004.
    Cette propension des milices à exercer une violence aveugle reste entretenue par la fluidité de l’autonomie dont ils bénéficient du fait du délitement de la puissance de l’État et donc de sa capacité à assurer la sécurité. En fait, l’incapacité de l’État à assurer la sécurité permet aux milices d’évoluer en électron libre. Elles ont ainsi le champ ouvert pour créer des institutions de facto et une économie informelle (trafic armes, stupéfiants, etc.) favorisant l’entretien des situations sociales complexes. Ainsi, cette autonomie fluide permet bien souvent aux milices de développer leurs propres intérêts. Elles cessent par conséquent d’être, comme le pense Beyhum, une idéologie de défense de l’État pour se transformer en une idéologie de défense d’un territoire ou de valeurs ne couvrant pas nécessairement celles de l’État. Dès lors, elles se transforment sur le long terme en acteur favorisant le délitement de la cohésion de l’État et donc de la fragilisation des règles organisant ce dernier. Au Soudan on a pu observer dans ce sens que les milices se sont transformées en pilleurs et en outils de vendettas. Et au Mali, on a pu observer que la multiplication des milices était, entre autres, le fait des terroristes voulant agir pour leur propre compte.
    Par ailleurs, il a été observé que certains membres de ces milices dans leurs différentes actions : contrôles improvisés, blocages des routes et assaut dans les demeures des membres présumés de bandits ou de terrorisme , agissent sous l’effet des produits stupéfiants issus des divers trafics en cours. De même, il a été constaté que la plupart de ces milices ne se contentent plus d’armes blanches. Elles disposent désormais d’armes de guerre, elles aussi issues des trafics qui prolifèrent. Autant mieux dire que le malaise va grandissant.
    Ces différents effets pervers du phénomène milicien pourraient être à coup sûr des préoccupations de l’État Burkinabé si un encadrement rigoureux des milices n’est pas opéré. Malgré que l’on ait pu observer une volonté d’encadrer certaines milices dans certains Etats d’Afrique (Borno au Nigéria) en leur octroyant des formations, il est loisible de constater que plusieurs n’en ont jamais bénéficié. Les milices se sont retrouvées au centre des « violations massives des droits de l’homme » à travers des exécutions sommaires, extrajudiciaires et des pratiques de torture sur des personnes dont il n’est pas avéré qu’elles ont appartenu à des bandits ou terroristes
    Pour éviter ces situations, il faudrait préalablement restreindre l’autonomie de ces groupes. A défaut de formellement les intégrer dans le système de sécurité et de défense, il est possible de mettre à la tête de chaque milice des responsables, idéalement issus du milieu des forces de sécurités et de défense. Ces derniers devront avoir une mission fondamentale : faire respecter la règle de droit. L’État doit faire comprendre aux membres des milices que la lutte contre la l’insécurité n’autorise pas tout. Les éventuelles exactions commises par les membres de ces dernières doivent être sanctionnées conformément à la règle de droit. Par ailleurs, il faudra prévoir des incitations (compensations financières, formation, entre autres,) pour la reconversion des membres sans emploi de ces milices. Par cette action, l’État Burkinabé pourra empêcher l’une des possibles victoires du grand banditisme et du terrorisme : la mise en péril de l’État de droit par ces propres créatures.

  • Le 14 février 2016 à 17:55, par SOME En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Kogleweogo ! Alors tiens ! on copie maintenant les CDR sans l’avouer ? On a peur de payer des droits de proprietes intellectuelles a la revolution de thomas sankara ?

    Tout le monde vit des idees de la revolution de sankara sans l’avouer, meme Blaise avec son CDP et aujourd’hui le MPP. Ce que sankara veut c’est le bien etre du peuple....alors sankara ne vous demandera jamais de royalties, car la meilleure royalty qui puisse etre c’est la conscience eveillée d’un peuple debout et qui se prend en charge pour son bien etre total. Personne ne viendra le faire pour nous. Sous la revolution les coupeurs de route avaient disparu.

    Droits de l’homme ! c’est quoi les droits de l’homme ? En premier l’homme a d’abord des devoirs, lesquels devoirs vont intimement de pair avec les droits : ils ne sont pas separes ! Aussi, je continuerai toujours a demander au fasonet de pas mettre le bandeau sur le visage de bandits notoires ; je comprends qu’on veuille copier ses pairs européens... mais vivons selon nos realites philosophiques et sociétales. ces villageois qui les exposent savent tres bien ce que c’est la dignite humaine !
    SOME

  • Le 14 février 2016 à 18:09, par Elmagnifico En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Au tout début de cette histoire de Kogleweogo, nous nous sommes opposé car un article montrait le dos braisé d’un citoyen et disait que cela résultait des actes de Kogleweogo. Au fil des jours, Kogleweogo s’impose comme une solution sécuritaire face à l’insécurité grandissante dans nos cités ! Bon vent à cette trouvaille si c’est une des voies pour tranquilliser nos villes et villages !

  • Le 14 février 2016 à 20:55, par Jeunedame seret En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bien vu, INTERNAUTES 52,.. 55 .Mieux garder les koglewéoogo avec la chefferie traditionnelle. Sinon le gouvernement risque de politiser le bébé et donc le tuer dans diarrhée de jaunisse.

  • Le 14 février 2016 à 21:24, par r 45 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    nos souhait est qe les honette citoyens soient en sécurité tntpr eux mem qe pr leurs bien

  • Le 14 février 2016 à 22:20 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Bonjour,
    Je n’ai pas grand chose à dire sur le sujet. Je veux plutôt regretter ce que j’estime être une nouvelle bourde de la magistrature du Burkina à travers son organisation syndicale, et en profiter pour attirer l’attention de toutes les personnes qui sont appelées à faire des prises de position publiques, les responsables politiques ou syndicaux, le simple internaute : que chacun analyse suffisamment sa prise de position, qu’il pèse et soupèse ses mots, qu’il ne considère pas que son intérêt égoïste, qu’il sache raison garder, qu’il se garde de prises de positions qui, à l’analyse, révèlent l’incompétence, l’immaturité, l’inculture, l’inexpérience, la mauvaise foi, parfois même des erreurs manifestes, des contre-vérités si ce n’est pas carrément des injures à l’intelligence du peuple. Comme l’a chanté un musicien très inspiré, le peuple a à présent les yeux ouverts ; pas seulement ouverts par rapport au défunt régime Compaoré, mais contre tous ceux qui ont des conceptions bourgeoises, indidualistes et égoïstes des choses. Outre le cas des Magistrats, on peut aussi citer les batailles d’écoles et de corps sur les réseaux sociaux suite aux nominations, la sortie du Syndicat des Transporteurs par rapport au coût du ticket, la malencontreuse sortie de l’UPC à propos des postes qui leur ont été concédé, et enfin le SYNAPAGER qui, sous le prétexte de dénoncer une mauvaise gestion de ressources humaines dans l’espace d’une province, révèle sa vraie intention : après qu’eux, instituteurs pour la plupart, ont pu changer d’emploi grâce au texte qu’ils dénoncent aujourd’hui, ils luttent pour qu’aucun autre ancien collègue ne les rejoigne ! Comment peut-on tenir une telle ligne pendant que la génération instituteurs-ENAM—PAG, de même que la génération SYNEA-HV qui avait arraché de haute lutte cet acquis, sont toujours là. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ! Merci à tous de savoir que le peuple a reconquis sa liberté et s’en est fini de ceux qui croient que le diplôme est tout et que lui seul confère la compétences, le monopole. "Tond Nina pukame !" (nos yeux sont maintenant ouverts,nos langues sont déliées). Dieu bénisse le Burkina

  • Le 14 février 2016 à 23:55, par gohoga En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je propose un référendum pour départager " le pour et le contre Kogléweogo

  • Le 15 février 2016 à 03:10 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    J’espère qu’il y aura aussi des Kogléweogo pour les gros voleurs de ce pays les voleurs en col blanc et en bazin riche qui pillent l’etat et qui sont corrompus de toutes les sauces. Pas seuelement les voleurs de poulets, mais c’est un debut

  • Le 15 février 2016 à 08:50, par yabsoré En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    la sécurité est un bien social en difficulté par les faiblesses de l’état. En vertus de la loi portant répartition des compétences entre l’Etat et les autres acteurs privés de développement surtout humain, que toutes dispositions soient prises pour l’existence légale des "kogléweogo"qui jouissent déjà de la légitimité. Que se souvienne que la légitimé relève du peuple et la légalité donne les limites de l’action de la délégation de cette légitime. Et si le peuple se met en action (en mouvement) pour une cause notamment pour son progrès social, seule la victoire est la limite. C’est cet enseignement que renferme toute insurrection

  • Le 15 février 2016 à 09:03 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Si Kogléweogo est une solution, vivement des "Kogléservice" dans l’administration pour aider à limiter les détournements, le pillage des ressources, les marchés données aux amis, les affectations arbitraires et pourquoi pas dans l’armée pour éviter les généralisations sans gloire !!!

    Vive le Faso !

  • Le 15 février 2016 à 10:21, par pipi En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Conclusion. Tout dépend de l’encadrement que l’état pourra leur apporter. Si bien encadré, pas de problème. Mais c’est cela qui m’étonnerait. Leur existe soulevera forcément d’autres problèmes qui seront très difficiles à maîtriser par l’état après (salaire, équipements, formation, augmentation de salaire, déviation d’objectif...). N’oubliez pas que l’homme est et reste quand même ce qu’il est (des bons et mauvais, insatiable, égoïste et égocentrique, vaniteux, compétitif, imparfait...). Si le MPP veut passer par des raccourcis pour résoudre un gros problème comme celui-là, allons seulement. Si ça avait été planifié et intégré dans un programme politique bien réfléchi et proposé au peuple pendant la campagne, je pouvais être rassuré. Mais saisir une occasion au vol comme ça ! Franchement j’ai peur ! Beaucoup de choses risquent de nous échapper. N’oublions pas que les régions n’ont pas les mêmes réalités culturelles ethniques et "educationnelles". Rock sera responsable du bilan dans tous les cas. La solution la plus raisonnable serait de renforcer la justice et les fds dont les défaillances ont donné naissance à ces milices privées. Bon allons ! Simon on te croit on te suit.

  • Le 15 février 2016 à 12:43 En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Si l état prend part dans les activités des koglweogo c est foutu, il va créer le désordre, laisser les faire leur travail droit ou pas nous on veut être sécuriser, quand les voleurs tuent, viol etc personne ne dit mot maintenant que certains commence a tuer les voleurs vous nous parler de droit. Arrêter de nous pomper avec vos mots la, c est pas droit qui va nous sauver. Ceux qui sont contre les koglweogo sont contre la securite du peuple et par conséquent des voleurs, des bandits.

  • Le 15 février 2016 à 13:53, par Lalbila En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Évitez de parler d’Encadrés avec ces volontaires de Koglwéogo qui, d’un pas ne tarderont pas à se qualifier de Formés comme le disaient avec plaisir les CDR.. Et attention à la suite.

    - Qu’on leur dise qu’il est interdit de tuer,
    - qu’ils peuvent continuer de gérer leurs autochtones voleurs avec le Chef du village,
    - qu’ils doivent remettre les étrangers voleurs aux Autorités de la ville.

    Une modification profonde de leurs activités peut amener la dislocation des KOGLWEOGO.

  • Le 15 février 2016 à 16:06, par Elkabross En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Prevention, je vous arrête
    Ne nous comparez avec des terroristes sans fois ni loi. Vous direz peut être qu’ils ont commencé comme cela. Mais est ce que vous étiez la bas ?
    Nous sommes des Burkinabès, des hommes intègres. Nous nous aimons bien, mais cela ne veut pas dire laisser faire. C’est l’impunité qui encourage l’injustice. Le Kogweogo sera encadré par nos forces de sécurité et de défense. Si vous pensez que ça sera un échec, c’est que vous ne faites pas confiance à nos FSD. Nous on veut aller de l’avant. Il n’est plus question de rester dans les bureaux climatisés pour décider à la place des citoyens qui sont traumatisés, meurtris sur les routes des villes et dans les villages. Nous voulons tous participer à la construction de notre propre sécurité et à sécurité de notre nation. DE GRACE PRENEZ NOUS AU SÉRIEUX, CAR ON N’EST PLUS A L’EPOQUE OU TON VOISIN TE GARDE PENDANT TON SOMMEIL. CHACUN DEVIENT SON PROPRE GARDIEN. LA ON SAURA QUI EST QUI.

  • Le 15 février 2016 à 22:37, par ATTA En réponse à : Phénomène des “Kogléweogo” : Le gouvernement pour un encadrement de leurs activités

    Je me rappelle,les CDR a l époque qui veillaient au maintien d ordre,et a la sécurité de la population avaient été traiter de tous les noms,voir être une épines dans le pied de la révolution.Je crains que ces Associations dites Kogleweogo,ne commettent des bêtises qui seront mis sur le compte du gouvernement.Je propose le recrutement de agents de sécurité bien former pour la cause,et a la population la vigilance.