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Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

samedi 6 février 2016.

 

Le Burkina Faso a décidé d’abandonner le coton Bt transgénique, ce qui pourrait fortement influencer l’avenir des cultures GM en Afrique de l’Ouest. Le pays a en effet commencé à éliminer complètement le coton transgénique, en invoquant la qualité inférieure des fibres de coton, obtenus avec ces cultivars GM.

L’historique de cet échec majeur est documenté dans un rapport rédigé par Brian Dowd-Uribe, professeur assistant au Département d’études internationales de l’Université de San Francisco et Matthew A. Schnurr, professeur assistant au Département des études internationales sur le développement de l’Université de Dalhousie. Le rapport a été rendu public par le journal African Affairs qui est édité par Oxford University Press.

Ce rapport retrace le déclin rapide du coton au Burkina Faso, après que le coton GM y ait été introduit. A l’époque, le coton burkinabè était réputé pour sa qualité supérieure et résultait d’un programme de sélection non GM couronné de succès, lancé par le gouvernement français et s’étendant sur 70 années.

Le principal objectif du programme de sélection était de créer des cultivars qui soient bien adaptés aux conditions de culture de l’Afrique de l’Ouest et qui présentent les caractéristiques désirées pour une qualité supérieure, comme un taux élevé lors de l’égrenage (pourcentage des fibres de coton recherchés par unité de poids de coton livré à l’usine) et des fibres longs.

Le coton GM Bt a précipité la baisse de la qualité

Lorsque le Burkina Faso a commencé à cultiver du coton Bt dans des essais en plein champ, les responsables étaient satisfaits de la qualité du coton, peut-on lire dans le rapport. Les qualités pour lesquelles le coton burkinabè était célèbre étaient maintenues.

Le coton Bt fut commercialisé au Burkina en 2009. Cependant, lors de la première année de commercialisation, les responsables burkinabè remarquèrent une baisse dans la longueur des fibres et le taux de fibres. Les employés de Monsanto mirent cela sur le compte du stress hydrique et d’autres problèmes météorologiques. Pourtant, le problème de la qualité persista, et lors de la saison 2014/2015, les deux tiers de la production nationale étaient classés comme étant de qualité inférieure et de longueur moyenne, un seul tiers conservant son classement comme fibre de longueur moyenne à grande. Le taux de fibres se situait bien en dessous des 42% obtenus par les cultivars non-OGM.

Les auteurs de ce nouveau rapport concluent que la diminution de la longueur des fibres « a sapé la réputation du coton burkinabè et lui a fait perdre de sa valeur sur les marchés internationaux. Si l’on ajoute à cela la baisse de la quantité globale de fibres due à un taux de fibres plus faible, ces caractéristiques d’une qualité inférieure des cultivars GM ont compromis la position économique des compagnies cotonnières burkinabè. »

L’expérience du Burkina Faso montre clairement qu’en se focalisant sur les rendements, on passe à côté de facteurs essentiels pour le succès de la plante. Le rendement au Burkina était élevé. Lors des dernières périodes de culture, il fut produit plus de 700 000 tonnes de coton, alors que le voisin malien n’en produisait que 500 000. Pourtant, en l’espace de quelques mois, l’ensemble de la production malienne fut vendu sur le marché international, alors que la plus grande partie de la production burkinabè attendait toujours preneur. Un responsable de haut rang déplorait cette situation : « A quoi cela sert-il d’être le premier producteur, si on ne peut pas vendre notre coton ? »

Effets inattendus de la manipulation génétique

L’historique du déclin du coton burkinabè renvoie à un problème inhérent au processus de la manipulation génétique, ce que l’on appelle les effets pléiotropiques : les gènes introduits influencent des gènes qui apparemment ne semblent pas leur être liés.

En théorie, comme le note le rapport, l’introduction du gène Bt dans le germoplasme du coton burkinabè devrait produire des récoltes identiques à celles des lignées parentales avec toutes leurs caractéristiques, à part le fait que le trait inséré confère à cette plante la résistance aux insectes. Mais en réalité, l’introduction du trait Bt dans la variété locale de coton a interféré avec certaines de ses caractéristiques les plus importantes. Les scientifiques de Monsanto « ne savent pas comment expliquer précisément les mécanismes à la source de ces problèmes ».

Les compagnies cotonnières perdent patience avec Monsanto

Monsanto essaye toujours de trouver une solution à ce problème, y compris en recroisant ses variétés Bt avec un nouveau cultivar local. Entre temps, les compagnies cotonnières burkinabè ont perdu patience et repris les choses en main. Dowd-Uribe et Schnurr expliquent dans leur rapport : « Frustrées face à l’incapacité de Monsanto de déterminer les causes de la baisse de qualité et d’y remédier, les compagnies ont établi un calendrier pour abandonner le coton Bt et pour revenir aux cultivars burkinabè ».

Les compagnies prévoient de réduire la quantité de semences de coton Bt commercialisées, de 53 % en 2015/2016 à 30% en 2016/2017, avec comme objectif d’atteindre un retour complet au coton non-OGM à temps pour la saison 2017/2018. Elles réclament aussi 280 millions de dollars de compensation à Monsanto, en contre partie des pertes dues à la baisse de qualité depuis 2010.

L’Afrique va-t-elle se détourner des OGM ?

Dowd-Uribe et Schnurr concluent que l’abandon par le Burkina Faso du coton GM pourrait bloquer, voire même mettre fin à certaines négociations menées pour adopter le coton GM par d’autres pays africains qui ont les mêmes inquiétudes quant à la qualité du coton.

Ils vont même plus loin, en ajoutant que, sur le continent africain, le revers du coton GM pourrait entamer la confiance de l’opinion publique dans les plantes GM en général, à un moment où de nombreux pays africains sont confrontés au choix d’adopter ou pas cette technologie.

Traduction de l’article de GeneWatch « Burkina Faso abandons GM Bt cotton » , publié le 28 janvier 2016

Rapport uniquement en Anglais : Dowd-Uribe B and Schnurr MA (2016). "Briefing : Burkina Faso’s reversal on genetically modified cotton and the implications for Africa". African Affairs 1–12. First published online : January 4, 2016



Vos commentaires

  • Le 5 février 2016 à 13:51 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    « La science n’apporte pas, en place de l’arbitraire, une vérité, mais l’approche d’une connaissance et des zones d’ignorance. Le nier serait particulièrement grave, car la connaissance, la certitude, ont un caractère contraignant qui se trouverait fort dangereux dans l’action ». Michel ROOS, 1976.

    Nous invitons les nouvelles autorités à auditer rapidement l’Agence Nationale de Biosécurité qui a géré cette catastrophe. Sans état d’âme le Professeur Filga doit procéder à la fermeture de cette structure en attendant les résultats de l’audit.
    Vive le peuple burkinabé, en avant la science !

  • Le 5 février 2016 à 13:53 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    « La science n’apporte pas, en place de l’arbitraire, une vérité, mais l’approche d’une connaissance et des zones d’ignorance. Le nier serait particulièrement grave, car la connaissance, la certitude, ont un caractère contraignant qui se trouverait fort dangereux dans l’action ». Michel ROOS, 1976.

    Nous invitons les nouvelles autorités à auditer rapidement l’Agence Nationale de Biosécurité qui a géré cette catastrophe. Sans état d’âme le Professeur Filga doit procéder à la fermeture de cette structure en attendant les résultats de l’audit.
    Vive le peuple burkinabé, en avant la science !

  • Le 5 février 2016 à 13:56 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    eh ALLAH ; merci.
    monsanto = mon satan ;
    vraiment on ne veut pas d’OGM au burkina ici.
    mais qu’en est-il de maïs et autres produits alimentaire OGM produit au burkina ??

  • Le 5 février 2016 à 14:12, par Alexio En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Le synthetique peut subtituer le naturel a court terme mais pas a long terme ou les tombees des desavantages ferons surface. Et le manque a gangner est deja consome par braves cultivateurs roules par une entreprise qui veut monopoliser les semences mondiales par ces detours mallhonnetes.

    Pas seulement la qualite des fibres mais de celle lhuile de coton, ou en n est nous ? Pourquoi les effets negatifs nutritionels ne sont elucides dans ce debat ?

    La mutation des maladies canceureuse que l Afrique etait epargnee est renverser. Les femmes africaines sont les premiers touchees par le cancer du col de l uterus , des seins. ou la mamographie est un luxe pa rapport a ses søeurs europeenes ou chaque femme a obligatoirement deux ou trois fois de visite medicale subventionnee par l Etat.

    L introduction du Coton Bt transgenique par Mosanto, une entreprise que les Europeens ont barres chemin a leur entreprise de Cobaye introduit en Afrique par des politiciens corrompus est un crime contre l environnement et l avenir et la sante des habitants de ce continent.

  • Le 5 février 2016 à 14:20, par Amkoulel BOLY En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Non seulement Monsanto doit être poursuivi pour dédommager les paysans, mais aussi et surtout toutes les personnes au Burkina, autorités publiques, privées qui ont pris part à cette aventure là nous doivent des explications et subir des sanctions. Dans un Etat, quand pareils aventuriers pavanent sans subir la rigueur de la loi, quoi de plus éclatant comme exemple d’impunité. C’est affligeant de voir que nous, citoyens, ne tirons pas TOUTES LES LECONS des situations qui nous arrivent !

  • Le 5 février 2016 à 14:30 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Professeur Didier Zongo vous avait prévenu
    Il faut que des têtes tombent et que Professeur Zongo soit décoré Grand Officier de l’Orddre national
    Basta

  • Le 5 février 2016 à 14:39, par ngoran koffi En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Enfin , on dit qu’on <> , finalement<< le mensonge a produit de belles feuilles mais s’est trouvé incapable de produire des fruits.>>
    Monsanto...sorcier.....Monsanto.....sorcier ; tout ce qui nous est arrivé avec cette histoire de Monsanto chassée partout trouve sa raison dans le régime assassin de Blaise Compaoré qui fut corrompu par ce géant sorcier de Monsanto........comme quoi Dieu ne dort pas .....n’importe quoi

  • Le 5 février 2016 à 14:46, par SOME En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    En voila au moins une bonne nouvelle ! Que vont dire ces pourris qui couraient ici et là pour dire c’est bon pour le pays ? Ou sont-ils passés ? On ne les entend plus ! Esperons qu’il n’est pas deja trop tarad et que le reste des semences n’est pas deja contaminé.

    Les scientifiques de Monsanto « ne savent pas comment expliquer précisément les mécanismes à la source de ces problèmes ». Ce sont les memes qui clamaient que tout est maitrisé et tout le reste Alors tout le reste n’est que mensonge Et tous ceux qui se fait corrompre pour introduire les experimentations de monsanto, ces tueurs qui ont introduisent les maladies qui ont fabriqué ensuite veulent tout simplement combiner cela pour nous affamer encore plus.

    A-t-on encore besoin de preuves pour dire que les OGM, c’est pas c’est pas bon ? Si le coton on arrive a le voir directement, comment voit-on que le riz, le soja, etc OGM ne produisent pas toutes ces maladies jadis inconnues... Alors crevez tout doucement si vous etes betes et egoistes !
    SOME

  • Le 5 février 2016 à 14:52 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Cher ami aucune tête ne va tomber sinon c’est la tête de ton Président de l’Assemblée Nationale qui sera la première puisque c’est lui qui a fait venir le Coton OGM, j’avais publié un article la-dessus à l’époque. Les mêmes reviennent et referons les mêmes âneries.

  • Le 5 février 2016 à 14:58, par DAMOS En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    JE SAVAIS TRES BIEN QUE LE BURKINA QUI S’EST JETE TETE BAISSE DANS CETTE CULTURE ALLAIS L’ABANDONNER UN JOUR SI TOUTE FOIS LE REGIME COMPAORE PARTAIT

  • Le 5 février 2016 à 15:06, par Gaël En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Merci, Dieu ne dort pas pour nos pauvres parents. Et tant qu’on ne mettra pas l’homme à la place qu’il faut, nous aurons toujours des spécialistes en tromperie. Sans me tromper dans les année 1996, à l’UO il y avait un seul Professeur en génétique(les professeurs qui enseignaient à l’UO) mais un vrai syndicaliste. Dans les organes de biosécurité et ceux qui ont mené les expériences pour aboutir à l’accord pour de la pratique de la culture du coton bête et Tromperie (coton BT) , j’ai cherché son nom dans les documents en vain.

  • Le 5 février 2016 à 15:07, par BF_voix En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    c’est blaise compaoré ki a accepté monsanto au burkina, donc il est le grand responsable.

  • Le 5 février 2016 à 15:12 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    a cause de cette maudite entreprise monsanto=mon satan ; beaucoup d’agriculteur indien se sont suicider.

  • Le 5 février 2016 à 15:52, par leregard En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    C’est une très bonne nouvelle et une excellente décision que d’abandonner le coton Bt. Aujourd’hui on voit les fibres. Peut-être que demain on verra les conséquences sur la santé des Hommes et des animaux car nous mangeons le coton (huile de coton) et nos animaux le résidus (les tourteaux). Prions pour que cela n’ait pas créé chez les Hommes et les animaux du Faso des maladies comme des cancers ou génétiques ou encore au niveau de la fertilité. En plus de courir le risque de contracter ces maladies graves, notre économie est atteint. Adopter des OGM que nous ne produisons pas c’est nous livrer pieds et mains liés aux multinationales. La néo-colonisation en marche avec ses valais locaux !!

  • Le 5 février 2016 à 16:01 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    c’est la mafia de la compaorose compradore qui s’était associée à monsanto pour assassiner nos paysans sinon tout le savait que ces cultures tripatouillées à la monsanto n’apportaient rien tant en terme qualitatif que quantitatif mais pendant ce temps,ces saloperies tuaient en douceur des milliers et des milliers de nos cultivateurs. j’espère que cette bonne nouvelle sera vraiment appliquée,il faut chasser monsanto sur notre territoire

  • Le 5 février 2016 à 16:15, par Sougri Nooma En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    N’allons pas vite en besogne. La fin du coton Bt ne peut pas être décrétée de l’extérieur à la suite d’une étude qui n’a pas approché les vrais acteurs sur le terrain. C’est une fois de plus la propagande anti OGM qui est l’œuvre avec sa machine de désinformation. Nos chercheurs et les acteurs de la filière coton pourront mieux nous éclairer les jours à venir

  • Le 5 février 2016 à 16:27, par Jeunedame seret En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Nos autorités confondent marketing et science crédible. On fait facilement confiance aux sorciers. Le mal est que cela se répète. Si on pouvait entendre aujourd’hui les valets locaux de MONSANTO avant leur condamnation ! OGM= cancer, obésité,infertilité, malformation physique. Les maux cachés des impérialistes pendant leur pratique courtisane. Alors, le peuple demande dédommagement.

  • Le 5 février 2016 à 16:28, par Kaka En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Nous sommes tous condamnés : huile de ce coton, tourteaux pour animaux (dont nous consommons la viande, le lait) effet sur les condiments de nos mamans au champ (boulvanca, oseille, feuilles de haricot) produits du jardins (aubergines, tomates et poivrons gros comme des ballons et j’en oublie....) ; Ceci explique la prolifération de ces maladies cancéreuses, bizarres ....

  • Le 5 février 2016 à 16:36, par Ids. En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    La bonne nouvelle c’est le fait, au moins, d’avoir découvert que cette option n’était pas pour notre développement durable, même si nous avons mis plus de 15 ans avant d’en tirer les leçons… Au moins, c’est claire maintenant dans les esprits ; et on ne pouvait avoir meilleure leçon que la réalité crue. Sinon beaucoup d’organismes ’a travers le monde avaient déjà décrié la politique des OGM d’une façon générale. Espérons qu’a l’avenir nos grands chercheurs éviteront les peurs ou les complaisances irrationnelles aboutissant ’a des résultats sans intérêts pour les masses populaires. Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 5 février 2016 à 17:30, par ROUAMBA En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Enfin,vraiment enfin une très sage décision.

    Il a fallut du temps ,des pertes énormes dans le coton mais certainement de la détérioration de notre santé afin que les gouvernement burkinabè comprennent,ouvrent les yeux. Revenons donc à nos cultures agricoles traditionnelles.Enfin vous avez compris,nous avons tous compris j’espère.Oh enfin.

    Maintenant, s’il vous mesdames et messieurs les autorités de ce pays et de l’Afrique entière,délaissons toutes les CULTURES OGM.SVP LAISSONS TOMBER TOUTES CES FLATTERIES OCCIDENTALES QUI ASSUJETTISSENT A TOUT.

    De grâce,comprenons une bonne foi pour toutes une bonne foi je dis.
    Sinon, nous empoisonnons notre santé humaines,nos plants traditionnels,nos terres vierges,nous perdons notre indépendance agricole,agro-alimentaire, notre souveraineté alimentaire donc notre liberté tout court.Nous nous empoisonnons et après nous nous étonnons de la multiplication et de la diversité du cancer,des insuffisances rénales,des maladies rares qui apparaissent dans nos contrées tout et tout.
    ABANDONNONS LES OGM MAINTENANT.

  • Le 5 février 2016 à 17:42, par kontina En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    que de temps perdu, que de dégâts à notre environnement et à nos populations !
    Qui peut me rappeler le nom du ministre qui a défendu bec et ongle cette aventure ?

  • Le 5 février 2016 à 18:20, par Sidpayétka En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    BONJOUR A TOUS !
    Eh hop ! Et dire que la FRANCE "notre mère patrie" a passé tout son temps a emprisonner le moustachu de José BOVE qui avait une longueur d’avance sur tous ces apprentis scientifiques de l’occident en l’occurrence Monsantos dans le domaine des OGM. Fichtre ! et que dire de nos chercheurs ici qui ne trouvent pas (Quelqu’un n’avait - il pas dit : "Des chercheurs qui ne trouvent pas, on en trouve mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche" ?) ou malheureusement dont certains sont très fort en plagias et en malhonnêteté intellectuelle. La mouche blanche qui a dévasté pas mal de cotonniers dans la boucle du Mouhoun dans les années 1997-2000 !!!!!!!!!!!, les abeilles qui meurent par génération entière a l’Est, privant les gourmantché du nectar qu’il confonde d’avec les jus de racines dont ils sont friands dans leur wackologie !!!!!!!!!!!!!!!. Le professeur SEREME ou SERE (c’est Kif-Nif-Kif en matière de San Mogologie) devrait revoir aussi ses copies en matière d’insémination artificielle des vaches : les Peuls ont perdu beaucoup de leur cheptel pour des raisons d’insuffisance de pâturages mais surtout pour inadaptation de ces clones aux zones sahéliennes (ils dévorent beaucoup d’aliments comme des éléphants). Ouaga est plein de peuls maroquiniers ou de commerçants peuls ambulant vendeurs d’objets de peu de valeur tels porte-lés, ceintures coupe-ongles etc...
    L’Afrique devra cesser d’être un laboratoire naturel et a ciel ouvert d’expérimentation des scientifiques de l’occident : l’expérience des essais nucléaires en Algérie dans les années ’50, les tentatives d’enfouissement des déchets toxiques d’Abidjan, la grippe aviaire et que dire de certains produits pharmaceutiques ? ect....

  • Le 5 février 2016 à 18:26, par ROUAMBA En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Enfin,vraiment enfin une très sage décision.

    Il a fallut du temps ,des pertes énormes dans le coton mais certainement de la détérioration de notre santé afin que les gouvernement burkinabè comprennent,ouvrent les yeux. Revenons donc à nos cultures agricoles traditionnelles.Enfin vous avez compris,nous avons tous compris j’espère.Oh enfin.

    Maintenant, s’il vous mesdames et messieurs les autorités de ce pays et de l’Afrique entière,délaissons toutes les CULTURES OGM.SVP LAISSONS TOMBER TOUTES CES FLATTERIES OCCIDENTALES QUI ASSUJETTISSENT A TOUT.

    De grâce,comprenons une bonne foi pour toutes une bonne foi je dis.
    Sinon, nous empoisonnons notre santé humaines,nos plants traditionnels,nos terres vierges,nous perdons notre indépendance agricole,agro-alimentaire, notre souveraineté alimentaire donc notre liberté tout court.Nous nous empoisonnons et après nous nous étonnons de la multiplication et de la diversité du cancer,des insuffisances rénales,des maladies rares qui apparaissent dans nos contrées tout et tout.
    ABANDONNONS LES OGM MAINTENANT.

  • Le 5 février 2016 à 18:30 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Monsanto emploie plus de juristes/d’avocats que de chercheurs/scientifiques ! aux USA, Monsanto a sa cantine bio pour ses employés ! cherchez l’erreur ! qui est fou ?

  • Le 5 février 2016 à 18:38 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Les 280 millions de dollars de réclamation donnent une perte qui se chiffre à plus de 50 F CFA par kilo de coton brut soit une véritable ESCROQUERIE de la part de MONSANTO pour tromperie/publicité mensongère/corrupteur... on comprend pourquoi le paysan producteur de coton ne gagne rien et en a marre de ces vampires qui se sucrent sur leur dos

  • Le 5 février 2016 à 18:55 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    le professeur en génétique à l’UO qui s’opposait aux OGM avec juste raison s’appelle le Professeur Jean Didier ZONGO en réponse au commentaire 11. Et, Dieu fait que chaque jour qui passe, de nouvelles révélations montrent que les OGM sont une escroquerie mondiale de première classe pour gagner de l’argent sur le dos de tous et pour nous empoisonner. Rappelez vous du défoliant Orange pendant la guerre du Vietnam, c’était Orange et le palmarès de cette multinationales mafieuses est long ! Pour ne citer qu’un autre : le fameux édulcorant l’aspartame qui tue plus que le sucre.

  • Le 5 février 2016 à 19:16 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    réacion au commentaire de Sougri Nooma :
    "...Nos chercheurs et les acteurs de la filière coton pourront mieux nous éclairer les jours à venir". OUI, tout le monde veut un vrai débat contradictoire avec arguments pour et contre car ce débat n’a JAMAIS eu lieu au Burkina Faso au mépris des lois internationales. Nous voulons un tribunal national de Monsanto comme celui qui aura lieu en octobre 2016 au niveau international. OUI, beaucoup de producteurs cotonniers peuvent témoigner que le coton OGM ne leur rapporte rien. Un seul exemple : les rendements n’ont pas augmenter... alors que les charges augmentent. Et, vous Sougri Nooma, vous ne vous interrogez pas sur les 280 millions de dollars que les sociétés cotonnières réclament car le coton burkinabè est quasi invendable sur le marché international à cause de la mauvaise qualité des fibres ? Je vous renvoie la question : pourquoi nos chercheurs burkinabè n’ont pas fait leur travail correctement pour évaluer le coton OGM puisque déjà en station de recherche la qualité de la fibre n’était pas là ?

  • Le 5 février 2016 à 19:41, par Mon Sang Trop En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Blaise Compaore n’ apas seulement fait du mal au pays en tuant ses fils et filles et en affamant sa population. Il chamboule com,plement la morale dans ce pays. Le medecin qui a le moins exerce apres ses etudes au monde l’ avait pourtant bien dit entre 5 rasades de kimmapouss." la morale agonise au pays des hommes" deja Désintégrés.
    Partout ou ce regime de Blaise sentait l’ odeur de l’ argent frais, il mettait son museau dedans. Comme un Kaatre qui veut seulement manger sans compter sur les indigestions et autres maladies qui peuvent meme le mandimi mal.
    Ils ont chasse les chinois de Beijing, ceux - la qui ont construit le Stade du 4 Aout, ceux- la qui ont soigne des millions de malades a travers l’ Hopital de l’ Amitie de Koudougou, ceux- la qui ont fait notre Vallee du Kou ; et cela qui dorment encore a gauche avant Poa sur la route Ouaga- Koudoug. Ces 3 tombeaux sont des chinois qui sont morts pour servir la Haute- Volta, le Burkina, Terre des Hommes. Mais a cause de la diplomatie du dollar, on a chasse la Chine de Beijing sans meme mesurer ce qu’ on perdait au finish. Pourvu que l’ argent frais tombe.
    C’est la meme chose avec Monsato, cet homme d’ affaires criminel qui est le premier empoisonneur de notre milieu de vie.Est-ce etonnant que cette firme de produits chimiques emploie plus de 3/4 de ses employes qui sont des avocats, cad, pluto des liers(menteurs) que des lawyers(connaisseurs du droit) ?
    Comment se fait- il que Monsato qui etait au depart une firme de fabrication de produits chimiques devienne le Number One des produits cancerigenes OGM ? La Zambie a eu le courage d’ interdire ces poisons dans ce pays quand en 1999, au detour d’ une secheresse dans une seule des 6 regions que compte le pays, les amerloques decident d’ inonder tout le pays de leur maiis OGM cadeau ? Ils avaient meme deja charge leurs bateau qui etaient trers proches de Lusaka quand le gouvernement a ete averti de l’ aide qui arrivait incessamment. Le gouvernment a retorque que si les zambiens ne peuvent pas solutionner le deficit en mais d’ une seule region, qu’ il meritait donc de mourir de faim.Et qu’ aucun grain de ce poison n’ entrera dans leur pays. Nous on fait quoi ? Regardez seulement ce qu’ on fait de la nourriture que les autres nous envoient. L’ arabie saoudite envoyait des carcasses de moutons chaque annee. On distribuait ca dans les hopitaux et dans les provinces. mais depuis longtemps, ca n’ arrive meme plus a Yalgado, a plus forte raison dans les provinces. Peut- etre que le nombre des ministres et des hauts cadres a augmente avec la mendicite aussi. Pourtant on ne sait meme pas dans quelles conditions spirituelles et sanitaires ces moutons sont tues et vous vous bloquez ca mettre ca dans votre restaurants. Ca, c’est la culture de la pauvrete meme qui s’ applique a vous. Et les congelateurs pleins de poissons que Maky Sall, le voisin de l’ homme qui se maquille avec son huile de de vodou en public lors des ceremonies d’ investiture des autres. Combien sont les gens du pays reels qui ont pu gouter a ces poissons ? Tout a ete bloque et partage en haut de en haut. Continuez a vous empoisonner en bloquant les "offres" tres douteuses que les autres pays vous font a notre peuple. ca va vous entendre. C’est votre gour du zahalum qui va vous perdre. Il faut que nous on va commencer a respectons nous un peu maintenant. Pour que les autres nous respectent.
    Entre nous, regardez ce qui se passe aujourd’ hui autour de nous : Qui n’ a pas connu un frere ou une soeur ou une cousine qui s’ appauvrit avant d’ avopir son premier enfant tellement concevoir devient difficile ? Pourquoi c’est devenu si difficile de procreer alors qu’ avant meme, si tu est une jeune fille de 15 ans et tu embraasses fort un garcon, tu tombais meme enceinte ? Regardez le poison qu’ on nous envoie dans nos assiettes et nous aussi on est bcontent comme des idiots ?
    Quand Mon sang Trop avait commence a troubler notre sang en pretendant nous donner des semences cadeau, ou etaient les intellectuels a part Didier Zongo qui se battait comme un beau diable ? Voila un intellectuel utile. Pourtant, il y a eu des soit- disant intellectuels qui ont saute dans la barque bringuebalante de Mon Sang Trop pour cette aventure en haute mer, rien qu’ avec des rames en paille. Smokie fait aussi partie des intellectuels qui a tire la sonnette d’ alarme en disnat dans une de ses chansons qu’ avec ces OMGs au niveua des semences, bientot, ils nous importeront meme des spermes pour qu’ on continue d’ exister. Monsanto est un criminel. je le dis haut et fort. Pardon Webmaster, ne sois pas complice d’ un criminel. ne me censure pas. L’ afrique n’ a pas besoin d’ OMGs, nid de cancers. ce que l’ europe meme refuse, aprdon n’ importez pas ca en afrique. Faut pas exagerer la pauvrete. Etre pauvre ne veut pas dire qu’ il faut laisser les autres essayer tout sur vous. Si vous laissez les autres essayer tout sur vous, donc maintenant ce n’est plus une questioon de pauvrete mais une question de manque de dignite.1985 : Lac Nios , cameroun, essai nucleaire en plien lac avec des milliers de riverains morts, poissons tues, pecheurs desouvres, malformations foetales. 2004 : Probo Koala accepte par les refondateurs en CI. des centaines de morts et des malformations foetales. 1987 : Decouvertes de fosses ou des dechets toxiques europeens ont ete enterres en Guinee. Hebeh ! Sekou Toure s’ est retourne 3 fois dans sa tombe. Et tout ce que nos presidents sans personnalite et plus betes que nos chefs qui vendaient leurs sujets contre des morceaux de miroirs meme ont fait et qu’ on ne sait meme pas. Heureusement car peut- etre que beaucoup de ceux qui me lisent, vous avez achete votre parcelle dans un espace ou on a enterre des dechets toxiques et vous vous empoisonnez petit a petit lentamente mais suramente aussi. Le Koro Yamyele, tu dis quoi, toi qui a la sagesse et toi qui es le plus ingenieur des paysans ?

  • Le 5 février 2016 à 19:50, par Bouba En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Très bonne nouvelle. C’est penser aux générations futures. Honte à ceux qui ont vendu ce pays pour des intérêts égoïstes. C’est une des bavures du régime Compaoré. Beaucoup de paysans se sont plaints depuis longtemps de ce coton OGM qui n’était pas rentable, dont les semences coutent trop chères, sans compte les conséquences environnementales passées sous silence et dont on ne connait pas l’ampleur. Au début, on a dit aux paysans qu’ils auraient le choix, puis la SOFITEX ne leur envoyait que les graines de ce coton OGM sans leur donner le choix. Et quand ils avaient de mauvais résultats, la SOFITEX trouvait toujours des explications bidons. C’est une décision salutaire de mettre cette mafia silencieuse hors de l’Afrique. Vous avez le soutien du peuple burkinabè. Plus rien ne sera comme avant

  • Le 5 février 2016 à 20:04 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    réponse au com 21 : Salif Diallo, ministre de l’agriculture à l’époque et qui a dit en 2003 ou en 2004 " si le Burkina Faso avait adopté le coton OGM, il aurait produit 2 millions de tonnes en 2003 au lieu de 500.000 tonnes". Avec 280 millions de dollars de dédommagement demandé par les sociétés cotonnières, je suppose qu’il va changer d’opinion en tant que président de l’assemblée nationale...

  • Le 5 février 2016 à 20:39, par Ali de Goamma En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Enfin fini l’arnaque, l’escroquerie politique et économique que le régime fantoche de Blaise Compaoré avait instauré dans le coton. Nous avons dit depuis 2006 que l’introduction des OGM au Burkina était un deal politique entre Blaise et les USA et non une réponse aux problèmes de la culture du coton. Nous avons démontrer à travers les médias et dans des conférences les méfaits des OGM sur la santé, l’environnement ,l’économie et l’indépendance de nos paysans Nous avions dit que le coton Bt battait de l’aile sur le marché. Des griots de tout genre ont tenté de dire le contraire. Et voila que l’histoire nous donne raison.
    Maintenant nous allons poursuivre Monsanto en justice pour dégradation de la santé publique des Burkinabè car nous avons consommé l’huile du coton Bt pendant des années. Cette est probablement cancérigène.
    Restons vigilant et mobiliser car le sorgho et le niébé OGM sont en culture à l’INERA. Faisons en sorte que le sorgho et le niébé OGM ne viennent pas dans nos champs puis dans nos assiettes.
    Le Collectif Citoyen pour l’Agroéologie (CCAE) qui a organisé la marche contre Monsanto et les OGM le 23 mai 2015 vous invite à la Rencontre International des Résistances ( R I R)OGM les 23 et 24 avril 2016.Des chercheurs du monde entier viendront vous étaler les conséquences néfastes des OGM.
    En outre la marche mondiale contre les OGM aura lieu le 21 mai 2016.
    NAA LARA AN SARA

  • Le 5 février 2016 à 20:45, par Aristote En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    internet n°11 le professeur en question est M. Didier ZONGO, aujourd’hui il est à la retraite. Il a crée un établissement d’enseignement spécialisé en agriculture. Il avait bien prévenu le gouvernement et s’était opposé à l’introduction de ce poison. Voici un vrai patriote qui est demeuré efficace dans l’anonymat. J’appelle le gouvernement à le soutenir dans la construction de son établissement d’enseignement. Le pays a besoin de techniciens et d’ingénieurs agronomes pour booster l’agriculture car un peuple qui a faim ne peut se développer.

  • Le 5 février 2016 à 21:17, par pabeguèba En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Je prie tous les burkinabè de rechercher toutes les émissions de cash investigations diffusées tous mes mardis à 20 h 55 sur France 2. Tous ceux qui disposent de cette chaîne peuvent s’informer sur ce qui se passent avec les produits dangereux de toute sorte.

  • Le 5 février 2016 à 21:40, par Amadoum En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique:LES PREMIERS DEVIENDRONT LES DERNIERS !

    Au moment de l’introduction de ce coton, ses defenseurs ne voyaient rien d’autre que le placement du Burkina Faso. On sera le premier en ceci ou premier en cela. Maintenant nous voila.
    Pour que nos vaillants cotonculteurs puissent se remettre, cela prendra enormement de temps. Qu’allons-nous faire maintenant, pour ne pas dire, que vont-ils devenir ? Nous n’avons que nos yeux pour pleurer. Et qui nous ecoute ? PERSONNE.

  • Le 5 février 2016 à 22:26, par zomkom En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Une recente etude sur les rats montre que le mais OMG a Tue prematurement plus de 60 pourcent par cancer et tumeur.Immaginons un peu une plante de mais que les insectes et les mauvaises herbes evitent,pas besoin d etre un savant pour savoir que le poison se trouve a l interieur du grain !Allez sur le net et voyez les photos de ces rats !
    A bas Mosanto.Une commission d enquete doit etre mise en place pour situer les responsibilities de chacun !

  • Le 5 février 2016 à 23:09, par pabeguèba En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Je prie tous les burkinabè de rechercher toutes les émissions de cash investigations diffusées tous mes mardis à 20 h 55 sur France 2. Tous ceux qui disposent de cette chaîne peuvent s’informer sur ce qui se passent avec les produits dangereux de toute sorte.

  • Le 6 février 2016 à 06:17, par OSC En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Ce n’est pas le Cotton seulement qu’il faut rejeter . Il ya tous les produits de grande consommation . Huile , lait , farine, viande, poisson, ....... dans nos super marchés , qui sont à base d’OGM. et qui seront la base de nos vrais problème de cancer et de transmission de gènes transformés. L’avenir de l’homme en GENERAL est en jeu avec les OGM . Depuis les années 70 avec le Cathwell ou les Américains soit disant voulaient lutter contre la faim en Afrique ont inondé nos pays avec des produits OGM . Nous avons connu la multiplication des maladies tres inconnues en Afriques. Au Burkina , les cancers, les césariennes , les problèmes d’infertilité , etc. Se sont augmentés .
    Les OGM ont été introduits quand Mr Salif Diallo était Ministre en charge de L’ agriculture
    il,en sait bcp. il ont bcp bataille pour amené Mosanto ici. Il faut qu’il parle. Il faut aujourd’hui assainir notre mange quotidien. La situation est meme tres grave.

  • Le 6 février 2016 à 06:23, par OSC En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    lundi 1er juin 2009
    Navigation rapide
    Le Burkina étend la culture du coton transgénique, des ONG contestent - Papier d angle, Prev- AFP, p1
    Filière coton au Burkina Faso La SOFITEX s’évertue à convaincre les producteurs, p1
    Nous publions ci-dessous 3 articles rendant compte des difficultés à faire accepter l’extenion de la culture du coton OGM au Burkina

    Le Burkina étend la culture du coton transgénique, des ONG contestent - Papier d angle, Prev- AFP
    OUAGADOUGOU, 19 mai 2009 (AFP) - Le Burkina Faso compte ensemencer en 2009-2010 plus de 100.000 hectares de coton transgénique, dans l’espoir d’augmenter la productivité et les revenus des paysans, mais la polémique enfle à Ouagadougou sur cette expansion du coton promu par Monsanto.

    Après l’Afrique du Sud, le Burkina est le deuxième pays d’Afrique subsaharienne à s’être lancé dans la production de coton génétiquement modifié.

    L’an dernier, 8.500 hectares avaient été emblavés. "Cela nous a permis d’avoir suffisamment de semences pour nous permettre de vulgariser le coton transgénique cette année", explique à l’AFP un responsable de la Société des fibres et textiles (Sofitex), Georges Yaméogo.

    Il s’agit maintenant d’ensemencer "118.000 hectares", selon le ministère de l’Agriculture.

    Des chercheurs de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (Inera) ont suivi les expérimentations dans des fermes, en collaboration avec la firme américaine Monsanto qui fournit le gène. Et la variété Bollgard II du groupe a été retenue.

    Les promoteurs du coton Bt affirment qu’il présente au moins trois avantages : utilisation réduite des pesticides, augmentation de "30%" des rendements à l’hectare, hausse des revenus des agriculteurs.

    Comme ce coton a été génétiquement modifié pour résister à certains parasites, "les paysans feront des économies sur les pesticides", assure M. Yaméogo, qui renchérit : "La bonne santé des producteurs sera préservée par une utilisation moindre des insecticides."

    Quant au professeur Allassane Séré, responsable d’une association favorable aux OGM, Burkina biotech, il fait valoir que "personne ne s’est inquiété jusqu’à présent des dégâts causés par les pesticides pour le traitement du coton conventionnel".

    "Les eaux sont polluées, des poissons meurent, les insectes sont tués", assure cet ancien ministre de l’Agriculture.

    Mais des organisations non gouvernementales (ONG) contestent vivement ces arguments.

    Elles estiment que le coton Bt a échoué à apporter des avantages aux petits agriculteurs dans le monde et que sa culture est dangereuse à long terme pour l’environnement.

    "Aucune expertise indépendante ne nous a montré l’inocuité de cette technologie ni de cette variété", dit l’écologiste Yacouba Touré, membre du Réseau des acteurs verts de l’Afrique de l’Ouest.

    Le généticien Jean Didier Zongo, au nom de la Coalition de veille face aux OGM, rejette par ailleurs l’argument d’une importante hausse des rendements, "obtenus en stations, mais qui donneront autre chose chez les paysans".

    Pour que le coton transgénique soit attractif, les sociétés cotonnières ont prévu de céder le sac de semences de 30 kg à 26.000 FCFA (39,6 euros), soit 100 francs (0,15 euro) de moins que le coton conventionnel. M. Zongo redoute cependant qu’à long terme, la biotechnologie soit finalement inaccessible aux producteurs car "elle est vendue par Monsanto qui pourra renchérir les coûts".

    Le contrat établi entre le groupe américain et les autorités burkinabè - courant jusqu’à fin 2010 - prévoit que les gènes demeurent propriété de Monsanto et que la variété appartient au pays.

    Quant aux bénéfices sur la vente des semences, 60% doivent revenir aux paysans qui les produisent, 28% à Monsanto et 12% à des structures de recherches sur le coton Bt, selon M. Séré.

    "Comparez avec le mode de répartition des royalties en Inde ou en Afrique du Sud" où Monsanto opère aussi, lance M. Yaméogo, persuadé que le Burkina a su négocier un contrat avantageux.

    Par Romaric OLLO HIEN

    roh/lbx/cpy/dp

    BURKINA-USA-AGRICULTURE-BIOTECHNOLOGIE-COTON - 19/05/2009 07h41 – AFP

    Campagne cotonnière 2009-2010 Les producteurs de Gnanfongo et Banwaly redoutent le coton OGM

    Dans le cadre du lancement de la campagne cotonnière 2009-2010, deux équipes de la Société des fibres et textiles (SOFITEX) sont allées à la rencontre des cotonculteurs des villages de Gnanfongo et Banwaly (province du Houet) respectivement les 11 et 12 mai 2009. Dans l’ensemble, les producteurs de ces deux localités sont sceptiques quant à la culture du coton transgénique en phase de vulgarisation cette année.

    Comme il est de coutume en début de campagne cotonnière, les responsables de la SOFITEX, à travers des forums, vont à la rencontre des cotonculteurs burkinabé afin de faire le point de la saison écoulée et donner des informations sur celle à venir. A Gnanfongo, village situé à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Bobo-Dioulasso, l’équipe de la SOFITEX, dirigée par le directeur commercial de la Société, Augustin Zagré, n’a pas dérogé à la règle. Mais avant tout propos, M. Zagré, assisté du chef de la zone Bobo Sud, Yassia Sawadogo et du formateur Ben Guiré, a relevé que les présents forums se tiennent dans un contexte de crise financière mondiale qui n’épargne pas la SOFITEX et la filière coton. « Cependant, il y a une note d’espoir car nous avons le coton OGM qui, en phase de vulgarisation cette année au Burkina Faso, va permettre d’augmenter les rendements. Aussi, l’Etat s’est engagé à soutenir la filière coton pour la campagne 2009-2010 en subventionnant les intrants pour plus de 7 milliards de F CFA et en octroyant une somme de plus de 4 milliards de FCFA pour aider à solutionner les impayés de crédits internes aux groupements des producteurs », a-t-il poursuivi. 160 FCFA/Kg pour le premier choix.

    Convaincu que la filière coton est un secteur vital pour l’économie burkinabé, M. Zagré a pris à témoin les performances de la SOFITEX qui, à l’entendre, a pu réunir 3 529 000 millions de tonnes de coton graine entre les années 2000 et 2008. Une quantité de production qui, a-t-il souligné, a généré un chiffre d’affaires de 1027 milliards FCFA.

    Dans le vif du sujet, un des membres de l’équipe, Ben Guiré, a donné des informations utiles sur la campagne qui s’achève (2008-2009) et celle qui démarre (2009-2010), aux quelques producteurs de la zone Bobo Sud réunis à Gnanfongo. Selon lui, 310 000 tonnes de coton graine ont été produites au cours de la campagne écoulée dans la zone SOFITEX et 450 000 tonnes y sont attendues pour la nouvelle saison. Ces chiffres prennent en compte les deux types de coton (OGM et conventionnel). A propos de la campagne 2008-2009, M.Guiré dira que le prix d’achat plancher du coton graine par kilogramme est fixé à 160 FCFA pour le premier choix et 135 FCFA pour le second. Revu à la baisse par rapport à celui de la campagne écoulée (165 FCFA pour le premier choix et 145 FCA pour le deuxième), ce prix, ont affirmé les membres de l’équipe, serait une conséquence directe de la crise financière mondiale. Hormis ce point, il a été aussi question des prix des intrants agricoles destinés à la culture du coton conventionnel et transgénique pour la nouvelle campagne.

    Aussi bien pour le coton conventionnel que transgénique, le sac de NPK va revenir à crédit à 13 200 FCFA aux producteurs et celui de l’urée à 14 400 FCFA tandis que le coût du traitement de l’insecticide à l’hectare est de 4 342 FCFA. Pour ce qui est des semences, il en existe deux sortes pour le coton conventionnel. Il s’agit de la semence délintée qui sera vendue à crédit à 552 FCFA le sac et de celle dite non délintée qui coûtera 870 FCFA le sac. Quant au coton OGM, il a une seule semence estimée à 27 000 FCFA le sac pour un hectare.

    De Gnanfongo à Banwaly : le coton OGM rejeté

    Des prix des intrants, l’équipe de la SOFITEX qui a animé le forum à Gnanfongo en est arrivé au sujet de la ristourne instituée au profit des producteurs. Celle de la campagne 2009-2010, a-t-on appris, sera déterminée en avril 2010 conformément aux dispositions du mécanisme de lissage y relatives. Les informations communiquées à Gnanfongo sont les mêmes que celles portées à la connaissance des producteurs de Banwaly (commune rurale de Padéma) par une autre équipe de la SOFITEX conduite par le directeur par intérim des ressources humaines de la Société, Hamdine Bâ. Mais une fois ces informations livrées de part et d’autre, les équipes de la SOFITEX ont échangé avec les producteurs sur leurs préoccupations comme le veut la tradition des forums. Outre les problèmes de gestion de leurs groupements professionnels, les producteurs que ce soit à Gnanfongo ou à Banwaly, ont en majorité regretté le retard enregistré par la SOFITEX dans le paiement du coton et de la ristourne de la campagne écoulée. Dans l’ensemble, ils ont également exprimé leur réticence à cultiver du coton OGM malgré ses avantages (augmentation de rendement, usage réduit d’insecticides…).

    La plupart des producteurs disent ne pas avoir confiance au coton OGM et trouvent le prix de sa semence élevé. Concernant le retard de paiement observé par la SOFITEX dans l’achat du coton, des excuses ont été présentées aux producteurs et la même explication donnée à Gnanfongo tout comme à Banwaly. « Cette situation s’explique par le fait que les prix du coton étaient bas à un moment donné sur le marché international. Si bien que nous avons préféré patienter pour vendre mieux la quantité dont on disposait. Ce qui a fait que nous avons accusé un retard à vous payer, mais cela sera réglé dans les prochains jours », a argué le chef d’équipe de la SOFITEX, Augustin Zagré, à Gnanfongo.

    Donnant plus de précisions, le chef d’équipe de la SOFITEX, Hamdine Bâ, a confié aux producteurs de Banwaly que « le paiement du coton a commencé depuis le 8 mai 2009 et devrait prendre fin à la fin du même mois ». La question du retard dans le paiement du coton a été évoquée avec passion par les producteurs des deux localités au même titre que celle du coton OGM. Aussi bien à Gnanfongo qu’à Banwaly, les équipes SOFITEX sont revenues de long en large sur les avantages du coton transgénique, histoire de convaincre les producteurs de le cultiver. Mais rien n’y fit ! Les arguments déployés n’ont pas eu raison de la réticence des producteurs qui rejettent visiblement le coton OGM promu pourtant à l’échelle nationale par les autorités. « Ne nous importunez plus avec cette histoire. Le coton conventionnel et OGM, c’est même pipe même tabac », a dit un producteur. Ayant tenté en vain de convaincre les producteurs à Banwaly, le chef d’équipe de la SOFITEX, Hamdine Bâ, a fait savoir à ceux-ci que ce n’est pas une obligation de cultiver du coton OGM. « Celui qui est intéressé peut le faire et celui qui ne l’est pas ne le fait pas ! », a-t-il lancé à l’endroit des producteurs de Banwaly.

  • Le 6 février 2016 à 06:29, par OSC En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Après une visite dans la ferme SOFITEX de Boni (province du Tuy), le ministre de l’Agriculture, Salif Diallo, déclarait dans la presse que « sa sortie de terrain (26 septembre 2006) marquait en quelque sorte le top de départ de la production du coton transgénique au Burkina ».

    RÈagissez ‡ cet article RÉAGISSEZ
    Ces propos ont valu une vive réaction de la Coalition de veille face aux OGM (CV-OGM) hier jeudi 19 octobre 2006 au CNP/NZ. Celle-ci estime, en effet, que le principe de précaution a été outrepassé par les autorités politiques et se dit prête, entre autres actions, à intenter un procès contre Salif Diallo.

    C’est au cours d’une conférence de presse que le président de la CV/OGM-BF, le Pr Jean Didier Zongo, professeur de génétique à l’université de Ouagadougou et son collaborateur Bali Nébié, enseignant en sciences de la Vie et de la Terre (SVT) au lycée Nelson Mandela, ont donné la position de la structure suite aux propos tenus par le ministre Salif Diallo (plus précisément dans les livraisons du 29 septembre et du 2 octobre 2006 des Editions « Le Pays »), après avoir visité, le 26 septembre, la ferme de la Sofitex de Boni dans le Tuy.

    Ainsi, dans une déclaration lue par Bali Nébié, la CV/OGM indique que le principe de précaution n’a pas été respecté par les autorités burkinabè en décidant d’aller dans la production du coton transgénique. Elle évoque, en effet, le principe 15 de la déclaration de Rio qui dit qu’« En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitudes scientifiques absolues ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’application de mesures effectives visant à préserver la dégradation de l’environnement ».

    Elle brandira également un extrait de la loi 005-2006/AN portant régime de biosécurité en matière de biotechnologie au Burkina Faso qui stipule : « En cas de suspicion, l’absence de preuve ne doit pas être un prétexte pour retarder la prise de mesures préventives ». Et la structure dirigée par le Pr Jean Didier Zongo de noter que concernant le coton Bt dans notre pays, des questions essentielles restent posées sur les risques de dommages graves pour l’homme et son environnement.

    Ces interrogations sans réponses, dit-elle, concernent les conséquences de la toxine Bt sur la santé humaine et animale ; les mesures qui seront prises pour que le consommateur puisse choisir entre les deux types de denrées ; l’impact de la destruction sélective et massive des insectes sensibles à la toxine Bt sur l’équilibre écologique, car en Chine, cela aurait provoqué une prolifération d’autres insectes ravageurs de coton ; les problèmes de dissémination du gène Bt par les insectes et par les hommes et les animaux ; la ruine de cotonculteurs en Inde et en Chine consécutive à la baisse de rendement constatée après quelques années de cultures du coton transgénique.

    Sur ce dernier point, le Pr Jean Didier Zongo mentionnera le nombre de 600 fermiers de l’Inde qui se seraient suicidés, entre juin 2005 et 2006, car ayant été ruinés par les maigres rendements et les surendettements des producteurs pour se procurer les semences transgéniques. Pour ce dernier, il n’est pas exclu que nos producteurs connaissent également ce problème si on se laisse entraîner facilement par les enjeux politiques et économiques entourant les OGM (organismes génétiquement modifiés).

    Il a réaffirmé que sa structure n’est pas, par principe, contre les OGM, car il s’agit d’un progrès scientifique, mais que cela devrait se faire en adoptant une démarche prudente. Et de déplorer qu’en dépit du fait que la recherche, notamment l’INERA, se soit donné 5 années après le début de l’expérimentation du coton Bt en 2003, les autorités politiques aient pris la décision de produire du coton transgénique sans attendre les résultats des chercheurs.

    Face à une telle mesure, la CV/OGM, qui indique que l’opinion constituant sa première force, elle a décidé de mener des actions pour se faire entendre. Elle n’exclut pas, a dit son président, une poursuite judiciaire à l’encontre du ministre Salif Diallo du fait que le principe de précaution aurait été bafoué.

    Cyr Payim Ouédraogo

    Observateur Paalga

  • Le 6 février 2016 à 07:43, par Lèsage En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Paix a l’ame du Grand professeur Albert PATOIN OUEDRAOGO, qui avait deja emis des reserves pendant l’introduction de cet coton GM , l’histoire lui donne raison. « Science sans conscience n’est que ruine de l’ame » (Rabelais)

  • Le 6 février 2016 à 07:47, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Nous voulons aussi et surtout entendre ceux/celles qui étaient responsables du ministère en charge de l’agriculture. Nous voulons et allons tout faire pour comprendre quelle mouche de la cupidité les avait poussés à précipiter le Burkina Faso dans cette sombre aventure.
    C’est facile de montrer du doigt les externes (compagnies x, ou y), mais nos responsables d’alors n’avaient-ils pas jugeote nécessaires pour comprendre qu’il y avait un réel risque ? Ou étaient-ils plutôt motivés par des promesses obtenues en off ?

  • Le 6 février 2016 à 08:38 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Après le coton Bt, battons nous pour bouter dehors Monsanto avec son niébé Bt, son sorgho biofort et son maïs OGM, tous en station de recherche actuellement. A quand l’étiquetage obligatoire de tous les produits alimentaires avec ou sans OGM ? l’huile de coton burkinabè est OGM et ce n’est pas mentionnée sur les emballages. Combien de produits transformés importés contiennent des OGM mais en l’absence d’étiquetage obligatoire et de contrôle aux frontières, nous sommes devenus les cobayes de ces multinationales. Savez vous que les employés de Monsanto à leur siège ont une cantine bio pour les repas de midi ? cela doit nous faire réfléchir ! Faisons la promotion de l’agroécologie/agriculture biologique dans notre beau pays pour le bien être de tous (producteurs, consommateurs) tout en préservant l’environnement et favorisant la lutte contre les changements climatiques en cours.

  • Le 6 février 2016 à 10:56, par Jack Kenny En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Le coton est un piège détecter depuis longtemps par les spécialistes de l’INSD. les usa subventionne leurs agriculteurs de coton et nous devons nous saigner pour suivre. monsanto c’est la mort pour nous.

  • Le 6 février 2016 à 11:17, par yaa ya boin En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    C’est Salif Diallo qui a amené mosanto au Burkina en depit des reserves de nos chercheurs . C’est pas moi que le dit, les archives sont la ! Qu’il reponde.
    Yaa yah soin !

  • Le 6 février 2016 à 12:25, par Sampawindé En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Finalement, les burkinabés devraient constamment interroger l’histoire, car elle contient toutes les révélations.Et, puisque la résolution d’un problème se trouve à sa source, retournons aux sources pour que nos solutions, nos remèdes puissent apporter les réponses escomptés.

  • Le 6 février 2016 à 22:55, par pabeguèba En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    DEMANDONS A DES CHAINES BURKINABE DE REPASSER TOUTES LES EMISSIONS SUR CASH INVESTIGATION QUI PASSENT TOUS LES MARDIS A 20 H 55 A FRANCE 2. SI C’EST POSSIBLE PASSEZ ET. TRADUISEZ DANS TOUTES LES LANGUES POUR QUE NOS POPULATIONS SOIENT MIEUX INFORMEES ;

  • Le 6 février 2016 à 23:22, par Nathalie En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    En voilà une bien bonne nouvelle !! La qualité vaut toujours mieux que la quantité.
    Mieux vaut produire moins que la demande avec de la bonne qualité que de produire une quantité sans valeur qui ne sera pas totalement demandée...

  • Le 7 février 2016 à 07:07, par Tête Froide En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    J’invite ceux qui sont intěressés par les questions des OGM à faire leur propres recherches.

    De manière générale, la pénétration des OGM dans les systèmes agricoles, alimentaires et biopharmatiques est plus profonde et irréversible qu’au ne pourra l’imaginer.

    Les enjeux sont énormes. Il y a une guerre commerciale qui se mène entre les Etats Unis et l’Europe, le premier ayant pris des avances considérables en matière de la recherche et développement en biotechnologie appliquée à l’agriculture à la pharmacie. Cet avantage se mesure en milliards de dollars et pourra se mesuer en trillions de dollars si la demande des produits de la biotechnologie demeure vigoureuse.

    Cette guerre fait des gagnants et des perdants. Les perdants, pour maintenir leur part du marché, doivent réduire l’attractivité des produits biotech. Le meilleur argument des anti-OGM, c’est celui des risques, et des incertitudes sur les conséquences de long terme de l’utilisation des produits OGM.

    Les risques peuvent être réels ou imaginés. Dans cette guerre commerciale, les pro-OGM vont essayer de minimuser les risques ; les anti-OGM vont essayer de les magnifier. Mais dans certe argumentation par les extrêmes, ce n’est pas nécessairement l’intérêt du Burkina Faso ou de l’Afrique qu’on met en avant.

    Après plusieurs années d’expérimentation avec le coton bt au Burkina, il serait utile d’analyser, la tête froide, les avantages et inconvénients de cette culture pour le pays. Tout n’est pas négatif comme les anti-OGM auraient aimé le faire croire. Tout n’est plus entièrement positif comme les pro-OGM le présenteraient. C’est pourquoi il faudrait garden la tête froide, analyser objectivement, et prendre la décision qui avantage le pays.

    Il faudrait peut-être parler au petit producteur qui ne fait que deux applications de pesticides avec le coton bt, au lieu de six applications avec le coton conventionnel pour comprendre si le coton bt a un avantage sur sa santé. IL faudrait peut-être parler aux sociétés cotonnières pour connaitre les quantités de pesticides qu’elles n’importent plus à cause du coton, et qui, devraient être normalement importées avec le coton conventionnel. Et devrons-nous que c’est autant de volumes de produits hautement nocifs qui n’iront pas empoisonner les sols et les cours d’eau du Faso.

    Que connaissons-nous des résistances qui pourront se developer au niveau des insectes, et les impacts potentiels sur l’écosystème ?

    La réduction de la qualité du coton burkinabé est alarmante, et la crise de mévente du coton à courtes fibres une ménace pour l’industrie. Mais le marketing du coton est plus complexe que la version simpliste présenté dans l’article.

    Somme toute, le monde évolue parce que le monde innove. Il y a des innovations spectacularires qui permettent des faire de géants pas en avant. Il y en a qui permettent de faire de petits pas en avant. Il y en a aussi qui permettent de regresser. En tant que pays souverain, il appartient au Burkina de faire la part des choses, prendre le temps pour collecter des données, les analyser, et de prendre la décision qui avantage et avance le pays. La temptation de se laisser aller au sensasionalisme est forte. Mais il faut la rěsister dans le Burkina nouveau.

  • Le 8 février 2016 à 10:37, par bakari Traoré dit Djassikini Djessa En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    LE BURKINA EST LE MEILLEUR ELEVE DANS LES MAUVAIS EXEMPLES
    TRAORE

  • Le 8 février 2016 à 11:22, par bakari Traoré dit Djassikini Djessa En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    C’était prévisible meis les gens ne voulaient pas la vérité ! Messieurs RSS enlever tous ceux qui ont entretenu ce mauvais truc. Sanction doit pleuvoir sur les complices même mes collègues chercheurs pour malhonnetté.

  • Le 9 février 2016 à 07:48, par Barké En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Cela tombe bien pour nous qui avons combattu les OGM depuis le campus avec des Professeurs comme Didier ZONGO qui étaient combattus par des apatrides comme le Pr BOLY. Un internaute a dit qu’il faut poursuivre ceux qui ont encouragé l’introduction de ces OGM au Burkina ; je le soutiens. C’est criminel que d’accepter de telles choses pour des intérêts pécuniaires purement égoïstes. Et en tête de ceux qui doivent être poursuivis, il y a Blaise COMPAORE et ces pseudo intellectuels comme Pr BOLY.

  • Le 16 février 2016 à 11:41 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    OGM et la peur de l’inconnu !!!!
    Une partie de l’inconnu est maintenant en face de nous c’est à dire la baisse du rendement et autres ?
    Autres ça sera quoi ?
    Surtout pas sur notre santé déjà fébrile.
    Lorsque le politique prend la place d’intellect scientifique, nous allons toujours repartir à la case de départ.
    Un autre phénomène va amener un jour amener nos pauvres paysans à faire une insurrection contre les chercheurs. il s’agit de l’augmentation des rendements de variétés, au moment ou nous enregistrons des faiblesses de pluviométrie corrélées avec un climat changeant et une pression parasitaire galopante.
    Tu dis la vérité au BURKINA FASO, on te casse ou on te cale
    Bonne suite

  • Le 19 février 2016 à 10:17, par Grég En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    OGM : La peur de l’inconnu !!!
    - Maintenant, une partie de l’inconnu est connue,
    - Quelle partie de l’inconnu doit être rapidement connue ? Avec déjà une population fébrile sur le plan sanitaire et autres, Obs et si le pire comme ZIKA Via OGM nous tapait comme les terroristes ? c’est dire qu’il faut rapidement envisager des investigations tout azimut (Principe de précaution)
    - observations : dès que le politique se mêle de la science, et que les scientifiques recherchent des protections politiques, nous aboutiront toujours à ses résultats choquant
    - le pire n’est pas loin (autres spéculations) si on ne met pas fin à la "recherche commerciale"
    - J’ai peur d’une seule chose : une insurrection de nos pauvres producteurs auprès des structures de recherches et de l’agriculture pour demander réparation. Cela me rappelle de ces insecticides que les paysans buvaient pour prouver la non efficacité.
    - Alors, Le prête dans son Église, le Limame dans sa Mosquée et tous doivent contribuer, chacun dans son domaine à une émergence du pays.
    Au Burkina, tu dis la vérité, on te casse ou on te cale !

  • Le 7 avril 2016 à 16:23 En réponse à : Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique

    Maintenant que les sociétés cotonnières arrêtent le coton Bt, on attend tous ces chercheurs qui ont donné leur accord pour la diffusion en plein champ car ils sont complices d’un crime économique de presque 50 milliards de F CFA ! Ne parlons pas des quelques pauvres journalistes et autres producteurs (sans foi ni loi) payés pour jouer au griot pour Monsanto. On va tous les convoquer à la Haye en octobre pour le tribunal de Monsanto. C’est à eux de s’expliquer dès maintenant comment Monsanto achète tout le monde par l’argent ! la société civile va déposer plainte contre Monsanto et son coton Bt dans les semaines à venir.