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Investiture du N23 à Dassioko et Kpata-Abidou - Moumouni Pograwa à ses compatriotes : ‘’ Grâce au N23, un ministère est dédié à la diaspora’’

lundi 1er février 2016.

 

Promouvoir la solidarité, la paix et la cohésion entre les ressortissants burkinabè et les Ivoiriens. Tel a été le message fort véhiculé par Moumouni Pograwa, le Coordinateur national du N23, le vendredi 29 Janvier 2016.

A Dassiéko et à Kpata-Abidou, deux bourgades bien peuplées de la région du Goklê, à plus de 150 km d’Abidjan, le leader de la société civile de la diaspora burkinabè a saisi l’opportunité de l’installation des équipes locales N23 pour exhorter ses compatriotes au vivre ensemble, mais surtout à se départir catégoriquement des questions politiques qui font les choux gras des médias ces dernières semaines, notamment de l’affaire des écoutes téléphoniques et de l’émission du mandat arrêt international lancé contre Soro Guillaume. ‘’L’affaire Soro et la justice militaire du Faso, ce n’est pas notre affaire. Laissez la politique aux politiciens’’, a fermement indiqué Pograwa. Très remonté contre nombre de ses compatriotes qui ont fait de cette affaire leur fonds de commerce, et pis, une occasion malsaine pour jeter l’opprobre sur leur pays d’origine, le patron du N23 a été sans concession.

‘’N’insultez jamais votre patrie pour quelque motif que ce soit. Si vous le faites, vous n’êtes plus Burkinabè, vous êtes un apatride, un traitre…Les oiseaux noirs, au bec noir et au plumage noir seront éternellement noirs et ne pourront nous apporter leur malheur ou nous diviser. Un changement s’est opéré au Burkina Faso, il faut que ce changement vous atteigne et vous façonne’’, a-t-il mis en garde. L’hôte du peuple Godié a saisi également l’occasion des deux cérémonies d’investitures pour exprimer sa grande reconnaissance au Président Roch Marc Kaboré pour avoir satisfait à l’une des requêtes du N23 aux 14 candidats à la présidentielle du 29 novembre dernier, en créant au sein de l’équipe gouvernementale un Ministère en charge des Burkinabè de l’extérieur. Nikièma Boukari et Sawadogo Daouda ont été installé respectivement à Dassioko et à Kpata-Abida comme Coordinateurs locaux du mouvement. A l’étape de Kpata-Abida précisément, la grande prière du vendredi a été faite à l’intention des victimes de l’attaque djihadiste au Burkina Faso. La chefferie traditionnelle, les guides religieux et les différents intervenants ont comblé leur hôte de bénédictions en l’exhortant à poursuivre dans sa lancée et à faire en sorte que le N23 soit toujours un instrument de communion, de communication et d’émancipation des peuples. ‘’Nous ne vous trahirons jamais’’, l’ont rassuré les bureaux investis.

Une Correspondance particulière de Emile Scipion ILBOUDO, Journaliste à Abidjan



Vos commentaires

  • Le 1er février 2016 à 05:44, par Matou à Sikassossièra En réponse à : Investiture du N23 à Dassioko et Kpata-Abidou - Moumouni Pograwa à ses compatriotes : ‘’ Grâce au N23, un ministère est dédié à la diaspora’’

    Mr Pograwa , sachez que lorsqu’on dort sur la natte des autres ON est toujours à l’étroit. Faites moins de bruit. Le jour que les ivoiriens vont se lever contre vous , ils ne sauront pas qui est oiseau noir qui est oiseau rouge. Déjà que dans N23 , ya N qui est Noir !

  • Le 1er février 2016 à 16:05, par Kanzim En réponse à : Investiture du N23 à Dassioko et Kpata-Abidou - Moumouni Pograwa à ses compatriotes : ‘’ Grâce au N23, un ministère est dédié à la diaspora’’

    Voilà qu ela structure du gouvernement créée ses premiers commerçants. Accaparer la création d’un ministère chargé des burkinabè de l’extérieur c’est vouloir en faire un fonds de commerce. A moins d’être analphabète , on devait s’attendre à la création d’un tel mi,ministère, au regard des exigences de participation aux consultations électorales futures exprimées par la diaspora. C’est donc sûr que la diaspora votera en 2020 et aucun parti n’allait commettre l’erreur de ne pas créer et "gérer" un ministre ad hoc. En outre, il faudra que le gouvernement "ferme" la bouche des "excités" qui parlent de choses dont ils ignorent le tenants et les aboutissants, surtout si ces derniers s’arrogent le droit de parler au nom d’une association : Pograwa doit savoir que l’affaire des écoutes téléphoniques relève d’une question judiciaire et non d’une question politique. J’imagine déjà les luttes sournoises pour se faire élire dans les structures que le ministère n’évitera pas à former, alors que nos ambassades devraient pouvoir gérer la question des burkinabè à l’étranger.