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Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

jeudi 14 janvier 2016.

 

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Votre élection à la tête du Burkina Faso sonne comme une lueur d’espoir. Vous avez été présenté comme le candidat de la jeunesse, la jeunesse qui aspire à un réel changement et à une prise en compte réelle et sincère de ses aspirations. J’ai foi en vous et je reste convaincu qu’avec vous, le rêve d’une vie meilleure est possible car vous saurez apporter des « Réponses » à nos préoccupations. C’est au nom de cette conviction que je vous écris ces mots afin de m’aider à trouver une solution à l’amiable dans le différend qui m’oppose au Directeur Général du CEGECI (Centre de Gestion des Cités).

Monsieur le Président, Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré.

C’est avec un cœur ému et désespéré que j’ai choisi de m’adresser à vous par le biais de cette lettre ouverte afin que vous vous penchiez sérieusement sur le comportement de l’actuelle DG du CEGECI qui freine l’engouement des jeunes à entreprendre. Monsieur Bruno Y. DJIGUEMDE, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, s’est arrogé le droit d’opérer des manœuvres sur des documents administratifs, de mettre fin abusivement à mon contrat de bail emphytéotique et se refuse à toute initiative de résolution des différends à l’amiable.

« Et pourtant tout était bien parti pour une bonne entente »

En effet je suis un jeune entrepreneur burkinabè, promoteur du complexe Royal Palm, d’un coût d’investissement de plus de trois cents millions (300 000 000) de francs CFA. Très jeune, je me suis lancé dans l’entrepreneuriat par conviction et parce que j’ai foi en mon pays et en ses autorités. Tout marchait bien pour moi jusqu’à la signature en 2009 du protocole d’accord N°2475/09 d’un montant de soixante-trois millions six cent cinquante-deux mille soixante-huit (63 652 068) francs CFA pour les travaux d’aménagement de l’espace vert (EV) lot 05, parcelle 00, section HM, secteur 06, d’une superficie de 985m² pour une durée de vingt (20) ans avec le CEGECI. Mais en réalité, le projet est passé d’un rez-de-chaussée à R+2 sans accord préalable écrit mais oral sur la base de la confiance entre le DG CEGECI et son ministre de tutelle à l’époque au moment de l’exécution, entrainant du même coup la hausse des investissements immobiliers à deux cent neuf millions cent quarante un mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (209 141 998) francs CFA du contrat de base de vingt (20) ans.

Pour éviter une multiplication des avenants liés aux différentes modifications effectuées et les enregistrements de 10% aux impôts selon les baux emphytéotiques comme pour le contrat de base, il était prévu une évaluation des investissements à la fin des travaux pour une mise à jour du contrat puis un enregistrement définitif. Mais depuis lors sans succès malgré mes différentes démarches. Si le CEGECI n’était pas d’accord avec la hausse des investissements ; pourquoi n’a-t-il pas fait arrêter les travaux à l’époque ?

Je profite vous informer d’ailleurs que depuis la signature du protocole d’accord à nos jours, aucun suivi des travaux et ni expertise immobilière n’a été effectué par le CEGECI sur mes investissements. C’est du fait de ma jeune expérience et ayant cru en la bonne foi de Monsieur Bruno Y. DJIGUEMDE que j’ai signé ce protocole d’accord. Mais j’ai vite compris le caractère ambigu du document que j’ai signé car la plupart des banques approchées ont refusé de m’accompagner au motif que le protocole d’accord qui me liait au CEGECI renfermait des non-dits.

Face au refus catégorique du DG du CEGECI de procéder à la relecture du document, j’ai néanmoins décidé de sauver le projet en injectant mon fond de roulement et toutes les ressources que je pouvais avoir à ma disposition. Je me suis donc mis en difficultés financières pour que le projet prenne vie tout en espérant un lendemain meilleur. Malgré mes multiples approches avec ses nouveaux ministres de tutelle pour résoudre la question à l’amiable, le DG du CEGECI n’a jamais voulu entendre raison jusqu’à l’incapacité totale d’autofinancement du projet, entrainant du même coup la fermeture de Royal Palm en août dernier avec ses conséquences (incapacité d’honorer les frais de loyers mensuels du terrain qui s’élèvent à 60 000 F CFA HT par mois, mise au chômage du personnel et bien d’autres conséquences économiques).

Fatigué d’utiliser les ressources de mes autres activités pour préfinancer Royal Palm qui bat de l’aile, ma banque accepte finalement de prendre en hypothèque les investissements sur la base de l’Avis Technique de la Direction Générale des Impôts qui a qualifié le protocole d’accord de bail emphytéotique. Mieux, le notaire de la banque adresse au CEGECI un avis de prise d’hypothèque de mes investissements par voie d’huissier le 06 Octobre 2015.

Deux jours après, soit le 08 octobre, le CEGECI résilie le bail par la lettre N°15.0588/CEGECI/DG pour pouvoir faire opposition à la prise d’hypothèque le 14 octobre chez le notaire. Pour éviter toute polémique j’envoie un chèque de deux millions deux cent deux mille quatre cent (2 202 400) francs CFA représentant les frais des loyers impayés jusqu’au 31/12/2015. Le chèque a été déposé officiellement au secrétariat du DG du CEGECI le 13 Octobre 2015. En réponse le CEGECI fait un courrier pour me retourner le chèque que j’ai refusé de prendre, et envoie recouvrer sa créance en justice au motif qu’il préfère un règlement en contentieux plutôt qu’une solution à l’amiable. Vu sur ce plan, le DG du CEGECI entendait minimiser mes investissements et réduire mes efforts à néant car le protocole d’accord qui n’a jamais été mis à jour depuis la fin des travaux était plus à son avantage, comme s’il s’était déjà préparé à la remontée du dossier. C’est là que les choses commencent à se compliquer.

Ayant constaté la rupture abusive du contrat de bail du 08 octobre, le CEGECI établit une nouvelle lettre de résiliation antidatée au 02 Octobre 2015 pour se couvrir. Il m’envoie une assignation en paiement, expulsion et recouvrement avec la lettre de résiliation N°15.0575/CEGECI/DG antidatée du 02 Octobre 2015 que j’ai reçue le 03 novembre 2015.

Je me pose donc des questions : comment en effet peut-on être aussi malveillant à l’égard d’un jeune bâtisseur au service de son pays animé de bonne volonté ? Comment peut-on faire autant d’investissements sans garantie ? De telles pratiques ne sont-elles pas à même de motiver la fuite des cerveaux et des talents vers d’autres horizons ? C’est autant de questions qui me préoccupent vraiment pour lesquelles j’attends désespérément des réponses.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Voici exposé ici la situation difficile dans laquelle je suis. Au regard de tout ce qui précède, il reste évident que la solution à mon problème ne relève pas seulement de la justice mais bien d’une question de volonté politique pour mettre fin aux agissements d’un homme. Aujourd’hui le projet Royal Palm bat de l’aile et cette rupture de contrat nous laisse trois (03) solutions au choix à mon avis :

Première solution : il s’agit d’un accompagnement pour un changement de destination, un déclassement et une attribution du terrain à Royal Palm qui s’acquittera de la valeur du terrain pour en tenir la propriété afin de faciliter le financement de la suite du projet.

Deuxième solution : c’est la révision de la durée du bail à 99 ans avec la mise à jour du montant des investissements réels et surtout par la bonne entité en charge de la gestion du terrain (CEGECI ou Commune de Ouagadougou) pour en finir définitivement avec les différents problèmes juridiques et financiers liés au projet.

Troisième solution : Il s’agit d’un désintéressement par le remboursement d’un montant total de six cent quatre millions cent quarante et un mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (604 141 998) francs CFA au titre de :

• remboursement des investissements immobiliers qui s’élèvent à un montant de deux cent neuf millions cent quarante et un mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (209 141 998) francs CFA et le remboursement des investissements mobiliers qui s’élèvent à quatre-vingt-quinze millions (95 000 000) de francs CFA soit au total de 304 141 998 francs CFA ;

• remboursement des dommages et intérêts (dettes fournisseurs pas encore finies d’être réglées, incidents dus aux difficultés rencontrées, perte de crédit du promoteur et du projet, investissements immatériels, fonds de commerce, nouveaux investissements liés à notre déménagement, etc...) qui s’élèvent à un montant de trois cent millions (300 000 000) de francs CFA ;

• un préavis de douze (12) mois à compter de la date de remboursement intégral du montant réclamé (604 141 998 F CFA).

Quoiqu’on dise, le projet Royal a activement contribué à embellir la cité an II et partant la ville de Ouagadougou. Il a également contribué à résorber bien de questions, notamment l’emploi des jeunes, les offres diverses de services de qualité dans la restauration tout comme dans le divertissement des citadins de la capitale. Il sera donc injuste de me déloger alors même que le projet a été conçu et réalisé à mes frais, fruit de plusieurs années de lutte et de travail.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Au-delà de cet état de fait évoqué plus haut, il y a une autre réalité dans la gestion des cités dans notre ville qui mérite une grande attention. La cité AN II manque cruellement d’actions concrètes de viabilisation et d’aménagement. Et nous pensons à juste titre que si le CEGECI peut trouver les moyens pour me rembourser, il gagnerait à ce qu’on trouve une solution à l’amiable et orienter ses ressources sur la résolution des préoccupations des résidents de la cité AN II qui souffrent souvent le martyr dans leur quête du bien-être. Des espaces verts non exploités et qui servent de refuges pour les bandits de grands chemins, les voies de canalisation d’eau inexistantes causant des inondations en saison pluvieuse, l’épineuse question du désengorgement des voies d’accès aux domiciles et la prise en compte des préoccupations réelles des jeunes de la cité sont autant de difficultés à prendre plus en compte que de s’attarder à vouloir nuire par tous les moyens à un jeune qui a eu le mérite d’entreprendre et de se mettre au service de son pays.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Vu les nombreuses contraintes à relancer le projet Royal Palm (perte de crédit, de la clientèle, etc..) ; convaincu aussi des opportunités d’investissement dans notre pays et dans le souci de contribuer activement à la promotion des jeunes et de l’emploi, j’ai décidé de me lancer dans la mise en œuvre d’un nouveau projet innovant et novateur d’intérêts publics nommé Technopolis. Le projet est effectif depuis le 25 décembre 2015 et l’espace Royal Palm qui accueille provisoirement le projet est déjà paré aux couleurs de Technopolis. C’est une association qui a pour but de contribuer à la promotion de la jeunesse et des entreprises innovantes en technologies. Elle est un technopôle, incubateur, pôle de compétitivité et un centre de formation. Elle a pour vocation de soutenir et développer l’innovation sous toutes ses formes afin de contribuer au développement économique et numérique du Burkina Faso. Dans un esprit d’associer les riverains à mes activités, promouvoir l’esprit de partage et de proximité, un quota d’emplois et de startups sera octroyé aux jeunes de la cité an II.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Votre accompagnement permettra de sauver ce projet innovant, de promouvoir l’initiative privée de la jeunesse burkinabè et des emplois, de créer un cadre favorable aux investisseurs privés nationaux et éviter que ce jeune entrepreneur que je suis, et qui a tant donné pour son pays, ne tombe en faillite. En effet la résolution de ce conflit qui m’oppose au DG du CEGECI me permettra de créer 30 à 300 emplois par la création de ma société de surveillance humaine et ceux de Technopolis. En effet Monsieur le Président du Faso, vous êtes mon espoir car vous seul êtes en mesure de décider de déclasser ou non un espace vert et de trouver également une solution définitive à mon problème. Je vous prie de bien vouloir m’aider à me remettre sur le chemin des affaires afin de garantir mes investissements et m’encourager à toujours œuvrer pour le développement du Burkina Faso.

Monsieur le Président du Faso, je vous serai très reconnaissant des dispositions que vous voudrez bien prendre, vous et votre gouvernement, pour un traitement diligent de mon dossier afin de promouvoir un véritable épanouissement de la jeunesse burkinabè. Vous avez su donner le ton de l’espérance lors de votre discours d’investiture devant le peuple burkinabè et devant la communauté internationale. Je garde donc espoir d’une suite favorable à ma lettre qui vous présente bien de projets pour le bien de tous.

Merci de recevoir, excellence monsieur le Président du Faso, l’expression de mes salutations distinguées.

Hugues Arsène KOURAOGO
Promoteur de Royal Palm
Chevalier de l’Ordre du Mérite
Tél. : 76 20 70 14



Vos commentaires

  • Le 14 janvier 2016 à 16:41, par prudence !!!!! En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Comment on appelle ça ?=corruption.Est ce que le président peut intervenir dans toutes les sauces au Faso ?y’a la justice pour ça.Evitez de ramener les anciens démons d’interventionisme

  • Le 14 janvier 2016 à 16:56, par Kiparé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Hum ! Je n’aimerais pas être à ta place en pensant aux flèches que tu vas recevoir ici !
    Bonne chance

  • Le 14 janvier 2016 à 17:10, par Alex En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    J’ai lu seulement la moitié de ta longue lettre. Mais retenez "nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude". Tu n’as pas l’autorisation pour construire R+2 et tu le fais avant de chercher de arrangements à l’amiable. Il y a plein d’avocats ou même d’étudiants diplômés en droit qui auraient pu de servir de conseil moyennant quelques centaines, voire quelques dizaines de milliers de FCFA seulement. Comme vous êtes pingre, que vous aimez le gain facile et que vous êtes habitués sous l’ère Compaoré à des passe-droits...

    Tu es l’incarnation du désordre et de l’incivisme que le gouvernement doit combattre. Il faut que désormais, on remette de l’ordre. Tu n’es pas le seul, vous êtes nombreux et le nouveau pouvoir doit sévir

  • Le 14 janvier 2016 à 17:13, par Lenga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Pourquoi tu changes la destination sans un accord ecrit comme si vous n’etes pas intellectuel pour un projet de telle envergure ! Vous aviez une intention cachée que le DG a decouvert

  • Le 14 janvier 2016 à 17:24, par fasoden En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Cher compatriote,
    Pour commencer, suivez le bon exemple que le Premier a indiqué depuis sa première declaration. Arrêtez de vouloir monter la tête du Président du Faso arrêter le griotisme du temps de la dynastie des Compaoré, "Excellence" par ci " Excellence" par là ; il n’est pas "Excellence Monsieur Le President du Faso" il est tout simplement "MONSIEUR LE PREIIDENT DU FASO" comme l’appelle le Premier Ministre himself ! Cela n’enlève rien aux qualités purement et strictement intrinsèques du PF. Je vous renvoie à une leçon de Mélégué Maurice TRAORE, diplomate de son Etat, jadis dispensée sur le Fasonet sur l’emploi de "Ecellence’ !
    Pour l,objet de votre lettre, il me semble qu’en effet le CEGECI n’est pas juridiquement/ légalement, obligé d’accepter un quelconque arrangement à l’amiable, Alors pourquoi au lieu de vous tourner pour la solution judiciaire(vous avez suffisamment de millions pour vous attacher les services des meilleurs avocats du BF et d’(ailleurs), pour préférer la courte échelle de Kossyam. Le Président du Faso devrait, dans un Etat de droit, être le dernier recours il me semble !
    Le Président du Faso a plus urgents dossiers à traiter ! Alors, laissez, svp, le Big Boss travailler sereinement !
    Ca n,est pas sans rappeler cette histoire de BRASFASO du temps de LAT sous l’Empire des Compaoré !
    Plus rien ne sera comme avant !
    Bon courage mon frère !

  • Le 14 janvier 2016 à 18:00, par Danton En réponse à : Hugues, ces choses se règlent devant les tribunaux !

    Hugues, ça fait pitié. Tu vois maintenant pourquoi politique et affaires font mauvais genre ? J’ai été très choqué de lire en son temps (ce devait être en début 2014 juste après la démission des RSS)comment tu défendais dans un journal de la place le sénat et le référendum. Ton cri du coeur est pathétique. Tu crois que Roch a le temps pour écouter les problèmes de tous les burkinabè individuellement pris ? C’est un manque de vision qui t’a fait penser qu’un hotel puvait marcher à cet endroit précis.

  • Le 14 janvier 2016 à 18:08, par Cequejenpense En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    On comprend aisement la situation dans laquelle vous vous trouvez. Mais vous etes malheureusement le plus grand responsable de ce qui vous arrive. On ne peut pas, sur la simple base d’un accord verbal, realiser des investissements sur un espace appartenant a l’Etat au dela de ce qui est convenu dans le contrat ecrit. Pouvez vous apporter la preuve qu’il y avait entente ? Non. Alors, qu’est ce qui prouve que vous n’avez pas voulu ruser pour que le terrain vous revienne des que la CEGECI n’est plus capable de respecter son engagement vu le montant de votre investissement. Un terrain qui vous est loue a 60.000F/mois (ahurissant vu la superficie, l’emplacement et les prix pratiques) vous y investissez plus de 300 million au lieu de 63 million comme convenu. C’est vous qui avez decide de modifier votre amenagement en passant a R+2. Le DG du CEGECI est meme en droit de demander une decision au juge qui lui permette d’envoyer un huisier et des bulldozers pour detruire la partie non conforme au contrat.

    Il faut que nous respections les regles. C’est peinant vu l’investissement que vous avez fait, mais ne dit-on pas que null ne peut se prevaloir de sa propre turpitude ? Quel rapport aviez vous avec le ministre a l’epoque ? Les bras long sans doute.

    Le president n’est pas la pour les petits arrangements meme si vous etes un jeune investisseur. Que les habitant de la cite An II se tiennent debout pour que leur espace vert reste du domaine public meme si on vous concede la gestion pour que vous recuperez votre investissement. Et pour ca on a pas besoin de 99 ans comme vous le proposiez. Meme en 25 ans c’est possible vue vue vue...

    Je ne vous connais pas personnellement et je suis d’avis que votre realisation a embelli cette partie de la ville (route de l’aeroport, cest pas rien). Mais il y a environ 1 an ou un 1 et demi je me suis aventure a l’agence western union de royal Palm un dimanche (puisque c’etait l’une des rare a ouvrir les dimanche) pour envoyer de l’argent. Fermee ! Le vigile (en son temps) d’un des GAB qui s’y trouve etait tres bavard LOL. Il me raconte que que l’agence western est definitivement fermee parce que le prorietaire de Royal Palm a exige une avance de plusieurs mois de loyer au prestataire du Western union alors meme que ce dernier n’avait pas encore fini de consommer ses 12 mois d’avance de loyer verses a la signature du contrat. Et que le loyer pour ces quelques metres carre s’elevait a 100.000F/mois. Faute d’entente le prestataire du western a quitte les lieux. Pour dire que vous meme vous n’etes pas facile en affaire lol. Neanmoins je vous souhaite bonne chance, seulement pas en y melant le President.

  • Le 14 janvier 2016 à 18:36, par jan jan En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Comment investir tant d’argent sur un terrain qui ne vous appartient pas ?? Etonnant.

  • Le 14 janvier 2016 à 18:42, par citoyen indigné En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    très marqué par votre cris de détresse ! mais en tant que technicien des questions foncières ; je dois vous dire que le DG de cegeci n’a pas tord il a agit selon les textes en la matiere. ; mais vous, vous avez tort. mais compte tenu de ce que vous avez dit, vous avez raison de chercher une résolution amiable parce que je vois qu’une solution judiciaire risque de vous compromettre. négocier sans accusez. l’espace vert a un statut juridique très rigide. A vous et a toute personne qui se retrouve dans cette situation, approchez toujours un expert métier des questions foncières avant d’investir car en matiere immobilière il est souvent très difficile de remettre les choses en l’état.

  • Le 14 janvier 2016 à 19:17, par FasoLibre En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Eh, jeunesse ! Courir jusqu’à dépasser l’essentiel. Le président du Faso à trop à faire pour s’occuper de ce genre de cas individuels. Il y a des gens qui aimeraient que le Président intervienne pour qu’ils obtiennent une évacuation sanitaire pour espérer vivre encore quelques temps. Il y en a qui ont été expulsés injustement de leur logement avec leur famille. D’autres ont été emprisonnés depuis des années sans jugement... Il y a tellement de cas urgents ! Peut-être des millions de cas urgents. Mieux vaut vous adresser au ministre de tutelle du CEGECI.
    Dans tous les cas, du courage et bonne chance !

  • Le 14 janvier 2016 à 19:57, par Soutongo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Je me demande pourquoi cette lettre a même été publiée... Comment peut on étaler sans honte cette mascarade ?

  • Le 14 janvier 2016 à 20:42, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    "Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes", disent les juristes.

    Vous vous êtes cru malin en essayant de forcer le CEGECI et l’état à vous céder un grand terrain bien placé pour une bouchée de pain, sous prétexte d’y avoir investi. La manœuvre est connue de longue date, certains de vos devanciers étant mêmes des anciens députés et ministres. Cela a concerné des réserves, des maisons de cités et des infrastructures marchandes comme le terrain du Palm Beach. Si certains ont ainsi réussi à se faire attribuer des espaces verts et même les parcelles d’autrui, il est constant qu’en ce qui concerne les baux locatifs de la CEGECI et de la CNSS, tous se sont cassé les dents. Les exemples les plus connus sont ceux des maisons et commerces dites du "camp fonctionnaire" et de la cité AN3, que certains "gourous" occupent depuis des années en location simple et ont voulu se faire attribuer. La seule exception concerne la SOCOGIB, après la cession à la belle mère nationale. Vous semblez arriver dans le milieux et vous croire plus "visionnaire" que ces anciens des "deals".

    En pratique, un bail emphytéotique, une vente directe ou un bail de 99 ans revient à vous rendre propriétaire de ce terrain dont vous n’êtes que locataire, en violation des règles du CEGECI et à un prix ridicule. C’est ce que vous voulez mais le DG sait que s’il vous l’accorde vous risquez tous deux la prison. Quand à un dédommagement pour vos "investissements", vous pouvez toujours rêver. Aucun juge au monde n’a déjà condamné et ne condamnera un propriétaire à payer un individu qui serait venu faire ce qu’il veut de son propre chef chez lui. Le DG le sait et c’est pourquoi il refuse l’arrangement à l’amiable où vous ne manquerez pas de réclamer quelque chose d’exagéré et de fantaisiste sur la base de vos seuls calculs. Cela s’appelle un enrichissement sans cause pour le propriétaire, et vous pouvez même être condamné à payer les frais de démolition. Et le président Roch n’est pas au dessus de la justice, contrairement à ce que vous semblez croire !

    Quand à demander à un président nouvellement installé après une insurrection, élu sur la base du "plus rien ne sera comme avant" et qui impose un code de conduite et de déontologie à ses ministres d’inaugurer son mandat en violant la loi pour vous permettre de vous enrichir en spoliant l’état, je crois que vous n’avez encore rien compris. Votre attitude témoigne de votre habitude de profiter d’un système de passe droits et d’avantages indus courants sous l’ancien régime, et vous semblez penser que le nouveau président va vous suivre dans cette aventure. Je ne suis pas un proche de Roch Kaboré, mais je ne crois pas qu’il veuille quitter le Burkina en plein midi sous les huées pour les intérêts d’un "jeune entrepreneur" au grand appétit et aux méthodes illégales.
    Un conseil, surveillez vos écrits car en plus des pertes financières que vous risquez de subir du fait de cette affaire, le Directeur du CEGECI serait en droit de vous attaquer en diffamation, et vous lui auriez alors donné toute la matière pour gagner son procès...

  • Le 14 janvier 2016 à 23:11, par WALAY En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Vous savez quand vous avez tord il faut mettre bal à terre comme dirait l’autre. Le DG du CEGECI a totalement raison et vous avez totalement tord. Savez -vous que le CEGECI est passé du statut d’ Etablissement Public de l’Etat à un statut de Société d’Etat ? Je pense que le Président du Faso a tellement de choses à faire qu’il ne faut l’inviter à descendre si bas. En plus arrêter de parler de vous comme vous êtes le centre de la terre. Jeune promoteur de ceci, de cela, employeur de tant de jeunes, embellissement de la ville, ambianceur de la ville ................ Bref, vous semblez être un ancien profiteur d’un situation qui ne se rend pas compte que les choses ont changé. Si non on accède pas à un Président du Faso aussi facilement dè. WALAY

  • Le 15 janvier 2016 à 00:00, par yika En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Foutaises !!!!!!!!C’est bien fait pour votre gueule ! C’est l’histoire de l’arroseur arrosé ! c’est sur que vous aviez quelque chose derrière la tête. certainement que vous comptiez sur l’ancien système pour acquérir frauduleusement le terrain. Si Rock règle ce problème il faudra aussi qu’il trouve des parcelles à tous ceux qui sont dans les non lotis après avoir revendus leurs parcelles.

  • Le 15 janvier 2016 à 02:55 En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Cher entrepreneur je suis un entrepreneur comme vous trangiger ( arrangement à la amiable devant la justice )pour sauver vos investissements. Stoppé toute velléités de régler votre contentieux de manière lapidaire (cette publication que vous avez faite n’emouvera k très peu de personne, mais nous aura ke seul but ke de compliker votre position envers la cegeci et la justice) entourer vous devez un très bon conseil ki saura sauver vos meubles pour vous.
    Je vous souhaite bon courage et bonne chance
    Au Directeur de la Cegeci que je salue ici en passant, merci de revoir votre position pour ne pas allonger le rang des pauvres dont tout le monde souhaite s’ en débarrasser. Faite le peut pas pour lui mais pour le bon Dieu dont vous croyez. Que le Seigneur bénisse le burkina

  • Le 15 janvier 2016 à 03:03, par observateur En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Ah quand on dit la roue tourne ! Tu as fini de critiquer, d’insulter les demissionnaires du CDP ! Fini de jurer que par le pouvoir Compaore et aujourd’hui c’est mon excellence Roch...mon espoir... franchement l’homme n’est rien ! Va à la justice et laisse le PF s’occuper des priorités du Faso ! Djandjou la !

  • Le 15 janvier 2016 à 07:43, par lamko zimdo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Mon Cher ceux qui ton flatter de faire qu’ils sont fort ont fuient il fault fuire sinon tu doit te retrouver a la Maco pour viole des texte et l incivisme .comment un contract d space vert tu construct un r+2 et laisse le DG tranquille cest l histoire qui ta rattraper Aussi ne commence pas a bourrer la tete de Notre President cest comme cela vous avez fait la dictature derrière Blaise juska il a fuit .RIEN NE SERA PLUS QU AVANT

  • Le 15 janvier 2016 à 08:02, par un Burkinabé. En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Cher ami, le Président du Faso n’est plus le patron de la magistrature. Dorénavant, plus rien ne sera comme avant et plus rien ne se fera comme avant. Plaçons toute notre confiance dans la justice.

  • Le 15 janvier 2016 à 08:13, par Mathias Ilboudo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Pour résumer ce contentieux CEGECI-Royal Palm, je dirais que la seule erreur du jeune entrepreneur KOURAOGO est d’avoir effectué les travaux supplémentaires sans accord écrit ; une situation qu’il cherche à régulariser sans succès depuis la fin des travaux. Mais de là à ce que le DG CEGECI résilie le bail par la lettre N°15.0588/CEGECI/DG le 08 octobre 2015 et établir une deuxième lettre de résiliation antidatée au 02 Octobre 2015 pour se couvrir. Le Jeune KOURAOGO se retrouve aujourd’hui avec deux lettres de résiliation de références et de dates différentes. Je trouve ça inadmissible dans un état de droit et pense que ce pays n’a plus besoin de directeurs fraudeurs. Ce sont des ennemies de la jeunesse. On ne peut pas signer un bail à construction sans une évaluation à la fin des travaux ou sans avenant comme si c’était une fourniture d’équipements. En plus depuis la signature du protocole d’accord à ce jours, aucun suivi des travaux et ni expertise immobilière n’a été effectué par le CEGECI sur les investissements. On ne peut pas voler dans l’immobilier.
    Donc pour ma part, une solution amiable est la sortie de cette crise selon les trois propositions par ordre de priorité suivantes proposées par KOURAOGO :

    Première solution : il s’agit d’un accompagnement pour un changement de destination, un déclassement et une attribution du terrain à Royal Palm qui s’acquittera de la valeur du terrain pour en tenir la propriété afin de faciliter le financement de la suite du projet.

    Deuxième solution : c’est la révision de la durée du bail à 99 ans avec la mise à jour du montant des investissements réels et surtout par la bonne entité en charge de la gestion du terrain (CEGECI ou Commune de Ouagadougou) pour en finir définitivement avec les différents problèmes juridiques et financiers liés au projet ;

    Troisième solution : Il s’agit d’un désintéressement par le remboursement d’un montant total de six cent quatre millions cent quarante un mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (604 141 998) francs CFA suivi d’un préavis de douze (12) mois à compter de la date de remboursement intégral du montant.

    Apres la révolution, la transition et le bon déroulement des élections, la jeunesse doit rester mobilisée pour une lutte organisée de leurs droits et ne plus permettre certains forçages qui compromettent son avenir.

  • Le 15 janvier 2016 à 08:23, par Raogo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Facile de vous plaindre aujourd’hui quant naguère vous faisiez la loi sous le régime de Blaise COMPAORE et Cie

  • Le 15 janvier 2016 à 08:25, par le gueta En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Il a entièrement raison car c’était la mode à l’époque de Blaise Compaoré. Malheureusement, tout a changé et plus rien n’est et ne sera comme avant.

  • Le 15 janvier 2016 à 08:29, par Lepro En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Hugo,
    Tu vois il faut être fair play.
    Dans ce pays de savane, tout se sait.
    Toi "on te sait". "On t a vu ici".
    Comme dit N3 tu es " l’incarnation du désordre et de l’incivisme que le gouvernement doit combattre. Il faut que désormais, on remette de l’ordre. Tu n’es pas le seul, vous êtes nombreux et le nouveau pouvoir doit sévir.
    En tant qu’ ami et frère, je te dis :suit tous ces bons conseils gratuits que les internautes te donnent cadeau sur lefaso.net et NEGOCIE.

    Tonton Rock, Tonton Bonanet,Tonton Blaise...C’est

  • Le 15 janvier 2016 à 08:33, par le gueta En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Sa malchance, c’est le changement du régime. C’était le sport favori du régime de BC.

  • Le 15 janvier 2016 à 08:48, par Henri_Sebgo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    C’est pas claire ! Il y’a encore des non-dits dans cette affaire qui n’en est pas une aussi préoccupante que ça.
    Voilà quelqu’un qui demande de "l’aide" dans un exposé dilatoire dans lequel les arguments sont contradictoires les uns les autres.
    C’est Bien que tu aies 300 millions pour investir dans un projet ; mais comment tu les a eu c’est centaines de millions ? Au PMU’B ?
    En claire tu es un des ces bons petits qui bénéficiait des grâces et passes-droits du régime déchu et qui, pendant longtemps, n’a jamais été inquiété alors même que tu n’honorais pas tes engagements. Mais c’est oublier que le plus fort n’est reste pas fort à jamais.
    Aujourd’hui il faut faire face à ta situation car, quand tu faisais déguerpir les petis commerçants et vendeurs ambulants manu militari pour ton projet, tu te prenais pour le nombril du pays !
    Et puis, tu dis affirmes que tu as des pétards avec CEGECI et Royal Palm ; une affaire toujours pendante et tu va encore installer les pénates de ton TECHNOPLIS dans les ex-locaux de Royal Palm.
    Cette vielle pratique est connue e tous les vieux loups des affaires, mon cher Kouraogo. On crée son entreprise, on en tire toute la quintessence au grand dame des employés et du fisc pour ensuite déclarer faillite et renaitre sous une nouvelle enseigne. Mais ça ne marchera pas car le monde n’est pas dupe et il va falloir assumer.
    Comme quoi nous allons tous payer nos compromissions ici bas un jour ou l’autre !

  • Le 15 janvier 2016 à 09:08, par ADAM’S En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    La meilleure façon de voler l’Etat est d’être en règle. Vous ne pouvez changer les termes du contrat à votre guise et mettre la CEGECI devant le fait accompli. Vous avez peut-être oublié que le blanc ne connaît que son papier !!! Laissez le président tranquille et pour vous consoler, c’est ca l’entreprenariat : le risque

  • Le 15 janvier 2016 à 09:18, par Un observateur Avisé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Mon cher jeune Entrepreneur,
    Tu penses chaque fois te jouer de tes partenaires chaque fois que tu es en relation d’ affaires.
    Tu es connu pour n’ avoir pas exécuter certains marchés alors que tu as perçu des avances.
    Aujourd’ hui tu te comportes en hors la loi et tu veux discréditer le DG CEGECI.
    Tu comptes certainement sur des relations avec les nouvelles autorités pour te faire dédommager sinon escroquer l’ argent du contribuable.
    Le président du Faso a mieux à faire que de s’ occuper de problèmes individuels et pire des problèmes causés par ta propre turpitude.

  • Le 15 janvier 2016 à 09:24, par max En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    toi tu sais écrire au président du Faso pour un investissement de 300 millions parce que tu t’es dis rusé francois est la ya rien qui peux après ils seront obligés de me céder le terrain en mooré on dit (fau paka bouangue sèga nigui fo liigdi).

  • Le 15 janvier 2016 à 09:31, par RMK En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Quand je pense que ce monsieur aux heures de la lutte contre la modification de l’article 37 a monté un dossier pour soutenir cette modification et à même pu rencontrer l’ancien président Blaise Compaoré à l’époque !!! Humm rien ne se perd tout se transforme !

  • Le 15 janvier 2016 à 09:57 En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Un accord verbal a coûté la carrière de Platini......et cela a valu sa démission à la candidature de président de la FIFA.
    Mon chèr Hugues, Nous les jeunes comme tu le dis nous devrons apprendre à faire les affaires en s’entourant de spécialistes métiers lorsqu’on ne l’est pas. L’ère où papa OK a réussi en vendant de la colas et des gâteaux ou l’autre en faisant des briques en terre ou encore ailleurs où l’autre s’est construit une réputation à partir du garage du papa de son ami est révolu....Tout ça pour te dire "apprend à grandir, même en affaire"
    Tu sais combien de jeunes gens ont de très bonnes idées d’investissement dans ce pays ?.
    Bref. Le seul conseil que je puisse te donner dans cette affaire c’est de t’en remettre à Dieu.
    Même ton excellence là comme tu le dis ne peut pas t’aider. Il est d’ailleurs temps que tous ceux qui ont occupé ces espaces verts la soient.........

  • Le 15 janvier 2016 à 10:28, par Koumbem Tipousga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Bonjour.

    Un bon projet et n’importe qui ne s’y aventurait pas car les coûts étaient répulsifs.
    Maintenant, si tu as passé ton temps comme on le dit à soutenir la modification de l’article 37 comme des gens l’ont dit, et en tant que jeune, tu dois savoir que tu avais peur de quelque chose. Si le régime tombe : je fais comment ? Il faut soutenir le Senat et la modification de l’article 37 par référendum. Et paf, le changement tant redouté arriva. On fait comment ? Il faut assumer et il faut être humble. Je suis sûr que ça va s’arranger, mais occupez-vous désormais de vos affaires sans trop prendre partie pour de éphémérides. Un jeune de moins de quarante ans qui a tout cela, il faut vraiment un back up quelque part même si on se dit créateur d’entreprises. Il faut agir selon la droiture. Car il est facile de dénoncer et je suis sûr que quand le DG du CEGECI va sortir pour lui, ca va sentir du souffre. Lui au moins a compris que plus rien ne sera comme avant et il veut jouer clean. Ngaow.

  • Le 15 janvier 2016 à 10:28, par Som En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    J’aurais jamais cru qu’à l’heure où nous sommes il existait encore des gens dépourvus de toute âme dans ce pays. Comment peut-on venir exposer sa propre malhonnêteté ainsi sur la place publique. Hé Hugo (je me permets) ! Si le ridicule pouvait tuer. Ainsi en voulant entuber l’État tu t’es auto-entubé. Malheureusement pour toi ni le référendum ni la révision de l’article 37 ne sont d’actualité. Tu es mal barré !!!

  • Le 15 janvier 2016 à 10:30, par DILANNE En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Salut mon cher !
    juste te dire que tu es très mal barré ; un bon affairiste s’entoure de conseillés juridiques si on veut aller loin ; vous avez fait un choix comme dans un jeu ; tu as joué et tu a perdu et c’est la règle du jeu ; il faut être clair en affaire là on peut plaider pour ton sort ; les juges ont besoins de tels dossiers ; bonne chance quand même ;

  • Le 15 janvier 2016 à 10:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    ’’....juste après la démission des RSS)comment tu défendais dans un journal de la place le sénat et le référendum’’.

    - DANTON (6), c’est ce qu’on appelle ’’Clientélisme’’ et je suis sûr qu’il le faisait par opportunisme avec l’espoir que son problème soir réglé. Mais il aoublié assez vite que Alizet GANDO et son beau-fils sont des gloutons devant l’éternel en matière de foncier.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 15 janvier 2016 à 10:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    - OBSERVATEUR (11), attention ! ’’Djandjou’’ désigne un fétiche très craint et très sollicité dans les zones du Sanguié, Sissili et certaines localités du Mouhoun dans une moindre mesure ! Ou bien mon ami BILI-BILI le neveu de OGOABIÈ ?

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 15 janvier 2016 à 10:52, par TRAORE En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Messieurs avez-vous réfléchi avant d’envoyer cette lettre sur le net ?je ne vous connais pas ;mais ce que j’ai a vous dire c’est de faire tout possible chercher un conseillé dans votre vie active sinon vous aurez toujours des problèmes dans tous vos projets.D’ailleurs un bon entrepreneur ne réagit pas de la sorte car vous ne comprenez rien et vous ne cherchez même pas à comprendre.Je me demande comment vous arrivez à gérer vos personnels.En tout état de cause vous n’aurez jamais raison ;si réellement les faits sont avérés vrais comme vous les aviez relatés plus haut.En ce qui concerne le cas du président du Faso,faites tout possible de ne même plus envoyer ces genres de lettres.Mettez vous en tête que le président n’est pas élus pour résoudre les problèmes individuels.En lisant votre lettre on sait déjà qui vous êtes et comment vous avez eu tant de somme.Peut être sous le régime compaoré.Alors arrêter ces conneries là.On est où là ?Nous sommes dans un état de droit.Plus rien ne sera comme avant.Écouter les conseils des internautes ça va beaucoup vous aider à
    la suite de vos projets.Merci et bonne réflexions.

  • Le 15 janvier 2016 à 10:55, par Koumbem Tipousga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Bonjour.

    Un bon projet et n’importe qui ne s’y aventurait pas car les coûts étaient répulsifs.
    Maintenant, si tu as passé ton temps comme on le dit à soutenir la modification de l’article 37 comme des gens l’ont dit, et en tant que jeune, tu dois savoir que tu avais peur de quelque chose. Si le régime tombe : je fais comment ? Il faut soutenir le Senat et la modification de l’article 37 par référendum. Et paf, le changement tant redouté arriva. On fait comment ? Il faut assumer et il faut être humble. Je suis sûr que ça va s’arranger, mais occupez-vous désormais de vos affaires sans trop prendre partie pour de éphémérides. Un jeune de moins de quarante ans qui a tout cela, il faut vraiment un back up quelque part même si on se dit créateur d’entreprises. Il faut agir selon la droiture. Car il est facile de dénoncer et je suis sûr que quand le DG du CEGECI va sortir pour lui, ca va sentir du souffre. Lui au moins a compris que plus rien ne sera comme avant et il veut jouer clean. Ngaow.

  • Le 15 janvier 2016 à 12:21, par Horus En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    C’est déjà bien de reconnaître que tu n’as pas respecté le cahier de charges en matière de construction. Il est dommage de voir une entreprise fermer mais ton approche est en elle-même une aberration. De quel droit demandes-tu au Chef de l’État d’intervenir dans un contentieux juridique. Les burkinabè et particulièrement sa jeunesse ont réclamé entres autres, la dépolitisation de la justice. Il y a un principe clair établi de séparation des pouvoir ici au Burkina Faso. L’Exécutif n’interfère pas avec le Judiciaire. En d’autres termes, laisse le PF en dehors de ça et trouves-toi de bons avocats qui feront prévaloir tes droits.

  • Le 15 janvier 2016 à 17:16, par L’Oeil du peuple En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Monsieur KOURAOGO nous ne sommes plus sous l’ère Compaoré où on faisait tout à sa tête.Ca ne va plus tenir avec le renouveau au BURKINA FASO "pays des Hommes Intègres". Le désordre qui régnait sous l’ère Compaoré n’a plus droit de cité sous l’ère ROCK. C’est fini ça l’époque où on déclassait des espaces verts à des fins personnelles et égoïstes ; fini l’époque où on va occuper des espaces publics pour mener ses activités au détriment des populations des villes qui cherchent des lieux de loisirs ; fini l’indiscipline et l’incivisme des citoyens véreux qui ne pensent qu’ à eux seulement ; fini la période des bras longs où la période" tu sais qui je suis". Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Monsieur KOURAOGO à l’époque vous avez voulu faire un bras de fer avec le CEGECI qui est une structure mandatée par le peuple pour gérer le domaine public du peuple. Vous n’avez jamais pensé qu’un jour les choses allaient changer dans ce pays car à l’époque vous étiez dans les grâces du pouvoir de Blaise et que rien ne résistait devant vous. Vous auriez du avant de commencer votre projet à l’époque vous entourer des conseils qui pourraient vous orientez dans le choix du contrat avec le CEGECI. Vous avez ignoré tout ça. On ne peut s’engager dans un tel projet sans avoir les bons conseils des cabinets juridiques. Vous avez vraiment risqué et osé. Ce terrain est un bien public, un bien du peuple. De ce fait, le président ne va pas prendre une décision pour demander de déclasser en votre faveur ou de vous donner parce que vous avez investi sur la parcelle pour laquelle le CEGECI et vous n’êtes pas entendu sur les termes du contrat au départ. Le président aura le peuple sur son dos. C’est qu’il faut encourager les jeunes à l’ entreprenariat, mais il faut que ceux-ci respectent les textes en la matière ; lorsqu’on veut travailler en voyou, on a une forte chance d’avoir des problèmes sur son chemin. Ce que vous devez faire maintenant, si réellement vous tenez à votre coin, c’est de faire évaluer vos investissements le CEGECI par le biais d’expert en immobilier et redéfinir clairement les termes du contrat bail locatif, avec un montant de loyer net mensuel de(500 000 F CFA) en cinquante et un(51) ans sur la base de vos investissements de 304141998 F CFA. On ne peut pas laisser de tels investissements sans l’exploiter surtout que ces investissements vont créer non seulement de l’emploi pour les jeunes mais également embelli notre cité. Il y a lieu d’encourager ces genres d’initiatives privées. Je voudrais demander au DG de CEGECI de revenir au dialogue afin de trouver une solution qui puisse arranger les deux parties. Encourageons les jeunes entrepreneurs à construire ce pays. Ne faisons comme ce qu’on a fait à monsieur SOGLI pour son BRAFASO qui aurait du absorber une bonne main-d’œuvre de la jeunesse e nouveau pouvoir doit revoir ces projets afin qu’ils redémarrent leurs activités pour le grand bonheur des populations.

  • Le 15 janvier 2016 à 18:20, par Joe En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Pour avoir confier un projet à ce monsieur, je sais qu’il n’est pas sérieux. D’ailleurs il traine plusieurs casseroles concernant des marchés non exécutés et sur lesquels il a pris des avances....
    En plus de la CEGECI, d’autres institutions de la place vont l’attaquer en justice
    wait en see.

  • Le 15 janvier 2016 à 19:34, par ELKABOR En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

    Franchement, si Monsieur Kouraogo peut trouver des roulettes, mettre sous son immeuble et le pousser pour aller le mettre sur son propre terrain, acquis honnêtement, ce serait parfait ! Voilà un exemple de prédation du domaine public qui nous a fait prendre la rue pour chasser les ex-dirigeants et il a le courage de venir se livrer en spectacle. Il me rappelle cet autre jeune qui dormait devant l’ancienne boite de nuit Harmattan et qui, grâce à l’échelle courte des ex-tenants du pouvoir a pu disposer de milliards pour venir narguer les institutions publiques pour la mise en place de la TNT au Burkina Faso. Il tenait à peu de choses près ce même langage : "Je suis jeune, je veux investir dans mon pays, créer des emplois, on me fait la force et patati et patata..." . Il veut que notre Président entre dans ce jeu ? Heureusement qu’il existe toujours de vrais burkinabè dans certains services publics. Les espaces verts c’est pour des biens communautaires, pas pour qu’un individu s’arroge le droit de spolier la communauté. Ce temps est révolu !