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Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

mardi 12 janvier 2016.

 

Le président du Faso, Roch Marc christian Kaboré, a reçu en audience ce lundi 11 janvier 2016, le médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré et la présidente de la commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané. Le fonctionnement et le bilan des activités des deux institutions étaient à l’ordre du jour.

Faire le point sur le fonctionnement de l’institution, les acquis et les difficultés rencontrées, c’est ce qu’a révélé le médiateur du Faso à sa sortie d’audience avec le président du Faso. « Nous avons parlé de l’institution et de ses acquis, le fait qu’elle soit constitutionnalisée et que sur cette base, nous ayons pu faire adopter une nouvelle loi organique sur laquelle nous fonctionnons » a indiqué Alima Déborah Traoré.

Le Médiateur du Faso a ensuite relevé qu’il a été question du rôle de l’institution au niveau local, régional et mondial. A cet effet, précise-t-elle, « nous avons renouvelé la base avec le recrutement de treize délégués au niveau des régions. Nous avons insisté sur l’importance de renforcer ces délégations car la plupart des dossiers de réclamations viennent des régions ».

La contribution du Médiateur du Faso dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale étant également à l’ordre du jour, la présidente de l’institution dit avoir mis le président du Faso au parfum des difficultés financières que rencontre l’institution. « Généralement, nous n’obtenons pas ce que nous voulons pour faire fonctionner l’institution », a- t- elle déclaré. Elle a par ailleurs saisi l’occasion pour suggérer un élargissement des compétences de l’institution aux questions politiques.

Après le médiateur du Faso, c’était au tour de la présidente de la CIL de s’entretenir avec le président du Faso. S’inscrivant dans la même logique que le médiateur Faso, la présidente de la CIL dit être venue présenter au président du Faso, les missions de la CIL, les activités réalisées et lui faire part de ses préoccupations à savoir le statut de l’institution. « La loi portant fonctionnement de la CIL est encore muette sur le statut de la commission. Nous cherchons à ce que l’ancrage institutionnel de la CIL soit précisé. Il faut un statut clair pour pouvoir bien fonctionner » a-t-elle souligné.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 12 janvier 2016 à 15:09, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    Mon cher Salifou DIALLO, Son Excellence monsieur le Président de l’AN, nous nous connaissons très bien vous et moi. Je sais que vous êtes rompus à la politique, mais permettez néanmoins que le Kôrô Yamyélé que je suis vous parle masqué, et vous donne ses idées. Et avant tout propos, j’aimerais vous rappeler qu’un de vos prédécesseurs sur le fauteuil de l’AN avait dit publiquement que : ‘’La morale agonise au pays des hommes intègres’’. Ce à quoi Feu Norbert ZONGO avait répliqué : ‘’C’est un médecin ! Et donc quand il parle d’agonie, il sait bien de quoi il parle !’’. Je souhaite que vous releviez ce défi énorme qui est là devant vous. Pour cela :

    - Entourez-vous avant tout, de gens probes et pas seulement des politiciens mais aussi de techniciens rompus. Pour cela, j’irai jusqu’à vous proposer de vous créer une sorte de think tank pluridisciplinaire et discret que vous allez souvent consulter pour des cas très spécifiques afin d’avoir des excellentes idées. Et pour être membre d’un think tank, on n’a pas besoin d’être politicien !

    - Si possible, revoir le Code pénal burkinabè afin de durcir les sanctions contre certaines infractions (Coupeurs de route, braquages, Assassinats volontaires, viols, etc.),

    - Relire les textes sur les marchés publics afin de minimiser voire annuler tous les trafics qui ont eu cours sous le régime défunt, et surtout en faciliter les procédures pour accélérer l’exécution des projets. Mais aussi pour rendre inutiles de nombreux postes créés par malice par le MEF passé, dans les ministères, dans les projets et programmes et même dans certains Conseils régionaux. En effet on a fini par professionnaliser le poste de ‘’Chargé de Marchés Publics’’ dans plusieurs institutions !

    - Revisiter toutes lois sur les mines et mener des enquêtes parlementaires sur les permis d’exploitation octroyés et le mode commercialisation de notre or, et transférer les dossiers des fautifs en justice afin qu’ils soient sanctionnés à la hauteur de leurs forfaits,

    - Ordonnez au Ministre de l’Economie et des Finances, via le PM, de revoir tous les postes budgétaires des ministères et des institutions et de vous proposer des postes budgétivores à diminuer ou à supprimer si besoin,

    - Demander que l’Assemblée fasse une analyse institutionnelle et des fonctions de toutes ces nombreuses institutions créées et qui font peut-être le même boulot tout en occasionnant d’énormes dépenses pour le budget de l’Etat !

    - Revoir ce fonds spécial du Ministère de l’Economie, voire le règlementer car il a créé trop de conflits parmi les agents d’un même ministère !

    - Relire le Code Général des Collectivités Territoriales et donner plus de responsabilités aux Collectivités Territoriales et leur transférer plus de ressources financières, matérielles et humaines,

    - Revoir l’organisation administrative de notre pays avec des pléthores de préfets, Haut-Commissaires, Gouverneurs qui alourdissent le système tout en créant des conflits de compétences avec les maires et les Présidents de Conseils Régionaux,

    - Exiger le respect intégral de la Loi n°006-2013/AN portant code de l’environnement du Burkina Faso, en particulier, et surtout en ville sur le trafic et la détention de déchets dangereux, des eaux usées et des excréta et particulièrement son article 85 sur les nuisances (odeurs, bruits, arcs lumineux). Oui, Excellence, il n’est pas rare que dans nos villes, des inciviques profitent de la nuit à la faveur d’une pluie pour vider leur WC dans les rues. Certains font du tapage toutes les nuits surtout les matins et aussi minimiser l’utilisation des jantes de véhicule comme cloches dans des lieux de culte, tout comme ces soudeurs inciviques qui soudent la nuit (arc lumineux) !

    - Instituer par loi une évaluation annuelle des sites miniers par rapport au respect de leurs cahiers de charges, du Code de l’Environnement, du Code du Travail, de leurs responsabilités sociétales. Pour cela instituer des commissions chaque année, soit une commission par mine. Chaque Commission sera présidée par un responsable de groupe parlementaire de l’AN et co-présidé par un Juriste de l’Environnement, un Inspecteur du Travail, un Magistrat, et suite au rapport des sanctions sont à envisager allant jusqu’au retrait de l’autorisation d’exploiter,

    - Règlementer l’utilisation des grosses voitures du type V8 et autres par les ministères et les institutions, sinon les supprimer vu les coûts d’entretien et de carburant. Le PM devrait aussi être impliqué dans la prise de décision,

    - Relire toutes ces lois qui accordent des statuts particuliers á des fonctionnaires et que des syndicats considèrent comme un acquit. Il faut que les syndicats soient aussi patriotes souvent !

    - Revoir les lois sur les tarifs douaniers : diminuer les taxes douanières sur les matériels d’énergie solaire, d’informatique et augmenter les taxes sur le tabac et les alcools,

    - Décider de la création d’un poste budgétaire ‘’Calamités’’ dans le budget de l’Etat et ce poste ne doit être actionné que s’il y a une calamité. S’il n’y a pas, il faut le reconduire l’année suivante. On l’a vu ici avec les attaques de criquets une année ! Il n’y avait pas de produits de traitement, les appareils et les véhicules étaient en panne, et le ministère de l’agriculture était immobile pendant que les criquets ravageaient les champs, et que l’Etat mendiait la clémence des bailleurs de fonds. On a encore vu la même chose avec l’inondation du 1er septembre 2009. Il faut qu’on diminue un peu notre mendicité pour plus de dignité. Alors chaque fois qu’on veut quémander, commençons par : ‘’Voilà ce que nous avons ! Nous demandons tant !’’.

    Sachez que parmi vos ‘’éléments’’ dans l’AN, comme le dit Madame Sandrine MAZETIER, député française du PS, ‘’Il y a ceux qui sont présents et assidus et mènent la bataille de bonne foi, y compris quand ils font de l’obstruction. Et puis il y a les stars d’un jour, qui viennent faire un incident et que l’on ne reverra pas avant un certain temps’’. Donc il faut faire avec du tout. Je ne suis pas français et c’est en lisant que je découvre toutes ces anecdotes. Et elle ajoute : ‘’Le Président doit faire oublier sa couleur politique et assurer la sérénité des débats en respectant l’égalité d’expression de chaque député. Il est censé protéger l’opposition par rapport à la force numérique de la majorité’’.

    Enfin pour terminer, Excellence Dr Salifou DIALLO, je vous souhaite tous mes vœux de réussite et je ne saurais partir sans vous rappeler les réponses de certains députés français données aux questions de Samuel Le Goff le 11/09/2014. Pour rappel, Samuel Le Goff a été assistant parlementaire de Marc Le Fur (Vice-Président de l’AN en France et militant UMP) de 2002 à 2007. La question est : ‘’Quelles sont les qualités d’un bon Président de séance’’. Et les réponses ont été :

    1/- Pour occuper ce poste, il faut aimer l’Assemblée et le débat parlementaire (Réponse de Marc Le Fur, député des Côtes-d’Armor, Vice-Président de l’AN en France, UMP),
    2/- J’ai une relation particulière, presque affective avec l’Assemblée (Sandrine Mazetier, seconde vice-présidente, PS), puis elle ajoute :
    3/- La deuxième qualité requise, celle-là très concrète, disposer d’une bonne condition physique. Les séances de nuit peuvent parfois se prolonger jusqu’au petit matin, quand l’examen d’un texte doit être bouclé. Bien résister à la fatigue est alors indispensable pour occuper le perchoir.

    Et c’est particulièrement sur cette dernière réponse que je voulais vous interpeller. Distribuez les tâches et donnez-vous du repos pour bien récupérer car comme le dit l’adage, ‘’Rome ne s’est pas construite en un jour !’’. Merci Mr le Président, en attendant que je revienne surtout sur le cas nous concernant dans le monde rural, car je n’ai pas fini.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 janvier 2016 à 15:39, par elouss En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    Le président Kaboré doit supprimer l’institution Médiateur du Faso, un machin qui ne sert absolument pas à grande chose. C’est un gouffre de sous avec des résultats souvent mitigés.

  • Le 12 janvier 2016 à 17:04, par YACK En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    JE NE SUIS PAS D ACCORD AVEC L INTERNAUTE 2

  • Le 12 janvier 2016 à 20:55, par Faa En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    ’’ son excellence doit proceder à la suppression pure et simple de ces institutions budgetivores et unitules."

  • Le 12 janvier 2016 à 22:33, par soub En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    Complètement d’accord avec l’internaute N°2, si la justice est indépendante et travaille bien, cette institution est à supprimer. Elle ne sert vraiment à rien et ce argent pourrait servir utilement ailleurs.

  • Le 13 janvier 2016 à 15:35, par jan jan En réponse à : Audiences à Kosyam : Le Médiateur du Faso et la présidente de la CIL étaient chez le président du Faso

    Je suis absolument d’accard avec l’internaute num 2, cet organe ne joue plus son rôle premier, il a servit comme poste de récompense aux lèches bottes de Blaise.