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Fêtes de fin d’année : l’hôpital Yalgado Ouédraogo a enregistré 184 blessés dont un décès

lundi 4 janvier 2016.

 

Au cours d’un point de presse qu’il a animé ce lundi 4 janvier 2016, le directeur général du Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a dressé le bilan des blessés des fêtes de fin d’année. Selon Robert Sangaré, l’hôpital a enregistré 184 blessés du 24 décembre 2015 au 2 janvier 2016. Parmi ces blessés figurent plus d’une dizaine de victimes par l’usage des pétards, le reste étant des accidentés de la route.

Le risque zéro n’existe pas en circulation surtout pendant les fêtes de fin d’année. Et comme à l’accoutumée, les urgences de l’hôpital Yalgado Ouédraogo ont accueilli plusieurs types de blessés. Certains avaient des traumatismes crâniens, d’autres des fractures ouvertes ou fermées. Pour les fêtes de fin d’année 2015, les chiffres étaient en hausse comparativement à 2014 où il y a eu 158 blessés. Dans le bilan dressé par le directeur général Robert Sangaré, il ressort que l’hôpital a enregistré au total 184 blessés dont 77 blessés du 24 au 25 décembre 2015 ; 54 blessés du 31 décembre 2015 au 1er janvier 2016 et enfin 53 blessés du 1er janvier au 2 janvier 2016. Hélas, un décès a été enregistré dans la matinée du 31 décembre.

Du pétard à l’amputation

Malgré l’interdiction des pétards et explosifs à l’occasion des fêtes de fin d’année, les Ouagalais n’ont pas « enterré » 2015 dans le silence. L’appel au « respect strict » de la mesure n’a pas été entendu et les pétards ont crépité faisant ainsi plus d’une dizaine de blessés transportés à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Parmi ces victimes généralement jeunes, certaines ont été amputées des doigts. A qui la faute ? La responsabilité est partagée et Robert Sangaré estime qu’il faut attirer l’attention de tous les acteurs, c’est-à-dire des autorités aux parents en passant par les importateurs.

Un décès

Les urgences viscérales ont accueilli un jeune homme dans la nuit du 24 décembre suite à un accident de la circulation. La victime avait reçu dans sa chute le poignet d’une moto dans l’anus. Il a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.
Outre ce cas, les urgences médicales ont reçu, le 25 décembre, une jeune dame qui a échappé de peu à un suicide en ingurgitant des comprimés après une dispute qu’elle aurait eue avec sa rivale.
Quant aux cas d’indigestion, généralement fréquents pendant les fêtes, il n’y a eu aucune alerte.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2016 à 15:11, par Accidents En réponse à : Fêtes de fin d’année : l’hôpital Yalgado Ouédraogo a enregistré 184 blessés dont un décès

    Décidément, Ouagadougou continue de garder son image terne de ville où la circulation routière se fait trop souvent au mépris du code de la route et des feux tricolores. Même si Ouagadougou est surnommée la capitale des 2 roues, ce n’est pas une raison que des citoyens persistent dans les mauvaises habitudes de la circulation. On constate un accroissement graduel des cas d’accidents dans la ville lors des fêtes de fin d’année(Noël, St Sylvestre, nouvel an).La direction générale du CHU Yalgado Ouédraogo en dressant annuellement le bilan des accidentés enregistrés dans ce centre hospitalier, contribue ainsi à sensibiliser le grand public sur les cas trop élevés d’accidents qui peuvent être évités ou réduits si les citoyens changent de comportement en évitant les abus d’alcool et excès de vitesse. Cependant face à l’obstination des gens à circuler n’importe comment, il faudrait que le nouveau pouvoir soit très rigoureux comme il l’envisage contre l’incivisme. Tous ceux qui ne respecteraient pas les feux tricolores et les normes de limitation de vitesse devront être sévèrement sanctionnés par la confiscation de leurs engins pendant 1 à 3 mois et par des amendes lourdes de 20.000 à 100.000 FCFA en plus des peines d’emprisonnement à l’encontre des auteurs d’accidents mortels contre autrui.

  • Le 5 janvier 2016 à 16:52, par Honneur et patriotisme En réponse à : Fêtes de fin d’année : l’hôpital Yalgado Ouédraogo a enregistré 184 blessés dont un décès

    Sous la transition, on constate que des efforts ont été fournis pour le choix des personnes décorées en 2015 pour service rendu à la nation. La reconnaissance des mérites des uns et des autres à leur juste mesure participe de la saine émulation pour le travail bien fait. La décoration du directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, monsieur Bibia Robert Sangaré en qualité d’officier de l’ordre national est la reconnaissance des mérites d’un homme qui donne le meilleur de lui-même pour assumer pleinement les responsabilités qui lui sont confiées. Depuis son arrivée à la direction générale de l’hôpital Yalgado en 2012 suivant la procédure d’appel à concurrence, l’homme a su mettre en œuvre ses compétences de management axé sur les résultats pour rehausser la qualité des infrastructures et des soins au CHU Yalgado. Extension et rénovation des urgences médicales, traumatologiques, de la maternité, réalisation de caniveaux au sein de l’hôpital etc… sont entre autres des actions palpables de progrès qu’il a impulsées à l’hôpital Yalgado. C’est à juste titre que son mandat de DG de 3 ans renouvelable une fois a été renouvelé pendant que pour d’autres ont été résiliés pour insuffisance de résultats. Félicitation donc au DG de Yalgado pour ses efforts qui profitent à tous en matière de santé au CHU Yalgado, hôpital de référence nationale.