Maouloud 2015 A Ramatoulaye : on a prié et réfléchi sur l’éducation de la jeunesse selon l’islamLes fidèles musulmans du Burkina ont célébré la fête du Maouloud, dans la nuit du 23 au 24 décembre 2015. A l’instar d’autres villes et villages du pays, ils étaient des milliers à converger vers la « ville sainte » de Ramatoulaye, située à une vingtaine de kilomètres de Ouahigouya. Là, sous l’égide du guide spirituel Cheikh Aboubacar Maïga II, la communauté islamique de la Tidjania a commémoré l’anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet (SAW) sous le thème « Education de la jeunesse sur les pas de la tradition du Messager d’Allah (SAW) ». C’est la 94e fois que le Maouloud est célébré à Ramatoulaye. Comme à l’accoutumée, la célébration du Maouloud est une occasion pour les tidianistes de réfléchir sur des sujets portant sur la vie de ladite communauté. Cette 94e édition n’a pas échappé à cette tradition. Mais, d’abord, un hommage a été rendu aux pionniers de l’organisation du Maouloud à Ramatoulaye. Ensuite, ce fut l’occasion de « saluer l’engagement et la sagesse du guide Cheikh Aboubacar Maïga II qui tient aujourd’hui le flambeau avec honneur et dévouement », s’est réjoui le président de la communauté islamique de la Tidjania du Burkina, El Hadj Amadé Bagrin Ouédraogo. Actualité oblige, il n’a pas manqué de formuler, à l’endroit des nouvelles autorités politiques, des vœux de santé, de courage et de succès dans l’accomplissement de leur délicate mission pour le bonheur du peuple burkinabè. Recevoir les bénédictions du Cheikh Aboubacar Maïga II
Prêches, cantiques, lectures du Saint Coran, bénédictions, récits et témoignages sur la vie du dernier Messager d’Allah étaient au menu de cette 94e édition du Maouloud. Et, comme d’habitude, ils étaient des milliers de fidèles musulmans à converger vers cette ville bénie. Ces fidèles sont venus des différentes localités du Burkina, mais aussi de pays voisins tels que la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali et même des pays éloignés tels que l’Algérie. Tous sont venus apprendre ou se remémorer ce que fut la vie du Prophète Mahomet (SAW), mais aussi et surtout pour recevoir des bénédictions du guide spirituel de la Tidjania du Burkina. Faire connaître l’islam pour éviter les amalgames
Après les multiples audiences, c’est peu après 23h que le guide spirituel s’installe au lieu de la cérémonie, sis côté Ouest de la grande mosquée. Sous forte escorte policière, de collaborateurs et autres érudits de l’islam. A son arrivée, les voix se font de plus en plus fortes et « belles » pour glorifier le prophète Mahomet (SAW). Mais, il ne prendra pas la parole. C’est son fils, le Dr Cheikh Sidi Mohamed Maïga qui s’adresse à l’assistance au nom de son père, fatigué par le poids de l’âge et des audiences qui s’enchainent depuis quelques jours. Moussa Diallo |
Vos commentaires
1. Le 27 décembre 2015 à 11:50, par OUSTAAZ En réponse à : Maouloud 2015 A Ramatoulaye : on a prié et réfléchi sur l’éducation de la jeunesse selon l’islam
le thème devrait ètre :<>.Connaissez-vous l’ISLAM plus que le Prophète et Calif qui n’ont pas fait cece ?C’est un égarement digne d’une mécréance.Vous déroutez les fidèles.
2. Le 28 décembre 2015 à 09:29, par O S En réponse à : Maouloud 2015 A Ramatoulaye : on a prié et réfléchi sur l’éducation de la jeunesse selon l’islam
Qu’Allah les guide !