Santé de la reproduction : une étude pour améliorer la santé de la mère et de l’enfantL’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), de l’Université de Ouagadougou, a animé un atelier ce vendredi 18 décembre 2015. Il s’agit de la présentation des résultats de la deuxième vague du projet « Performance monitoring and accountability (PMA 2020) ». Ces résultats portent sur le suivi des performances, les nouvelles tendances de la fécondité et de la planification familiale au Burkina Faso. La planification familiale est un levier important de la santé de la mère et de l’enfant. Intégrer les services du planning familial dans la santé de la reproduction des burkinabè, permettrait d’éviter le décès de nombreux enfants chaque année. C’est dans cette perspective qu’intervient le projet PMA 2020, un projet qui a pour but de suivre régulièrement les indicateurs de la planification familiale par technologie mobile. Fruit du partenariat entre l’ISSP de l’université de Ouagadougou et l’institut Bill et Melinda Gates pour la population et la santé de la reproduction de l’Ecole de santé publique Bloomberg de l’université de Johns Hopkins, la collecte des données se fait tous les six mois. En effet, à partir d’un questionnaire et d’un programme préinstallé sur les téléphones, des enquêtrices recueillent sur le terrain, toutes les informations permettant de mesurer tous les progrès qui ont été faits dans l’usage des contraceptifs. Nicole Ouédraogo |