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« Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

jeudi 17 décembre 2015.

 

Soutien au candidat Roch Marc Christian Kaboré, résultats des partis Sankaristes aux dernières élections, échec de l’unité sankariste … ; ce sont entre autres sujets que nous avons abordés avec le premier responsable du Front des Forces sociales (FFS), Nebnoma Edouard Zabré. Dans cet entretien qu’il nous a accordé au siège de son parti sis au quartier Goughin (côté sud de l’Ecole nationale de la Police), le président du FFS a également abordé la vie du parti qu’il dirige depuis le 11 juillet 2015 suite à la disparition du président-fondateur du parti, Norbert Michel Tiendrébéogo. Ouvert, plein de punch et optimiste quant à l’avenir du sankarisme, celui- là même qui a dirigé le Cadre de concertation de partis politiques (CCPP) jusqu’aux élections du 29 novembre a répondu à nos questions sans langue de bois... Entretien !

Lefaso.net : Quel bilan à chaud faites- vous de votre participation aux élections ?

Nebnoma Edouard Zabré  : Pour ce qui est de notre bilan à chaud d’après élection, je le ferai principalement sur deux axes. Le premier axe, qui est notre satisfaction, est celui de l’élection Présidentielle où nous avons participé de façon active, conséquente, à l’élection du candidat Roch Marc Christian Kaboré que notre bureau politique avait mandaté de soutenir. Comme nous le disions, son programme nous a contentés, en ce sens que nos programmes étaient assez similaires, en termes de gouvernance, d’employabilité, d’assainissement, d’eau et de besoins essentiels de base, et de qualité. A ce niveau, nous sommes donc satisfaits de l’élection de notre candidat au premier tour. Ce qui augure, du reste, d’un lendemain meilleur parce que nous pensons que la majorité des Burkinabè ont adhéré à ce programme qui consiste à la prise en compte des aspirations du peuple et, bien sûr, qui doit traduire conséquemment la volonté du peuple après l’insurrection à savoir plus de démocratie et de la prise en compte de leurs aspirations surtout rendre la vie, je dirais, beaucoup moins chère.
Le deuxième axe, c’est au niveau de la législative où nous sommes un peu dubitatifs. Dubitatifs, parce que partout où nous sommes passés, nous avons eu l’impression que les populations ont adhéré à notre programme, à notre message mais malheureusement cela ne s’est pas traduit véritablement en voix conséquentes pour que nous obtenions un député. Mais nous estimons que le poids des deux grands partis, notamment le MPP et l’UPC, et dans une moindre mesure le CDP, n’a pas été du tout à notre faveur quant au système même de répartition de sièges (la proportionnelle au plus fort reste) ; parce que quand ils prennent le plus grand, il était difficile aux petits partis de pouvoir assurer un siège dans les différentes contrées que nous avons.
Outre cela, nous sommes contents, parce que nous nous sommes rendu compte que les populations avaient besoin de ce type de messages, de ce rapprochement avec les leaders politiques afin de voir prises en compte leurs aspirations profondes. Pour nous, le plus important, c’est que cela se traduise donc dans le programme de notre candidat afin que toutes les populations qui ont voté pour le Président, Roch Marc Christian Kaboré, voient leurs aspirations véritablement comblées.
Nous pensons donc que d’une façon générale, la classe politique burkinabè s’est améliorée et a montré sa maturité à travers ces élections. Donc nous sommes globalement satisfaits du déroulement de ces élections.

Lefaso.net : Mais, vous attendiez-vous vraiment à cette victoire au premier tour ?

Nebnoma Edouard Zabré :A notre niveau, à savoir nous au FFS, et l’ensemble des dix-sept partis alliés, que je tiens d’ailleurs à féliciter pour leur adhésion au programme du candidat, notre message était notre engagement soutenu et résolu à ce que notre candidat soit élu au premier tour et nous avions comme maxime, « un coup K.O ». Les gens ont pensé que c’était une façon de dire que nous étions plus forts ou trop forts, non. Ça ne se résume pas en termes de force, mais plutôt en termes d’adhésion à un programme donné, de prise en compte des aspirations du peuple et quand le peuple voit que ses aspirations sont prises en compte dans un programme, il y adhère et l’accompagne. Vu le nombre de candidats en présence, il était possible que notre candidat soit élu dès le premier tour.

Lefaso.net : L’un des faits marquants de ces élections est le fait que les partis sankaristes, contrairement à ce que l’opinion avait pensé avec l’insurrection populaire et le regain des valeurs de Thomas Sankara, ont stagné ou même régressé. Qu’est-ce qui peut expliquer cela ?

Nebnoma Edouard Zabré :Nous, au FFS, qui sommes un parti sankariste, l’analyse que nous faisons de cette stagnation ou de ce recul est que cela est dû à un phénomène que nous n’avions pas su, nous-mêmes, cerner. Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste. Mais l’insurrection n’était pas seulement sankariste, elle était révolutionnaire. Révolutionnaire, pourquoi ? Cette masse populaire qui est sortie, l’a fait pour manifester sa désapprobation par rapport à un système donné. Mais nous avons pensé que nous étions déjà aux affaires, en ne capitalisant pas suffisamment ces acquis. Capitaliser supposait que nous puissions retourner vers ces jeunes, vers cette jeunesse, vers cette masse laborieuse de mécontents qui sont sortis pour dire « stop » à Blaise Compaoré. Mais, nous nous sommes vus trop beaux très vite, en ne ratissant pas large, en n’allant pas effectivement vers cette masse qui avait un besoin certain et auquel nous devrons apporter des réponses au lieu de nous entêter (je dirais) à dire que les partis sankaristes, que nous sommes, sont déjà là et les jeunes qui sont sortis étaient sankaristes. Non, cette jeunesse sortie était révolutionnaire. La révolution va au-delà des sankaristes, elle va au-delà même du seul peuple burkinabè en marche (parce qu’il y a des partenaires extérieurs qui nous ont appuyés d’une manière ou d’une autre dans notre quête permanente vers plus de démocratie). Donc, nous pensons qu’il est temps pour nous, partis sankaristes, de revoir dans quelle mesure nous pouvons aujourd’hui encore, faire rêver cette jeunesse, rêver notre pays. Thomas Sankara à l’époque, je dirais, n’était pas en lui-même sankariste ; il était révolutionnaire. Révolutionnaire, parce qu’ils ont pu de par leurs actions (lui et ses camarades de la révolution d’août) faire rêver la jeunesse burkinabè, faire rêver le peuple burkinabè, faire rêver l’Afrique et le monde entier. Nous, quelle proposition nous pouvons aujourd’hui faire pour faire rêver cette jeunesse, faire rêver ce peuple ? Voilà ce qui devrait nous inciter aujourd’hui à aller vers un sankarisme nouveau et non crier et proclamer à tous vents que nous sommes sankaristes. Mais, qu’est-ce que le sankarisme aujourd’hui pour nous ? Pour nous, le sankarisme, c’est de pouvoir lui permettre de rêver et penser à un avenir meilleur. Voilà pour nous, ce en quoi nous devrons croire, tendre et nous osons penser que dans les jours à venir, dans le landerneau politique qui va se dessiner bientôt, on pourra s’asseoir et voir effectivement quelles propositions et quelles actions nous pouvons mettre en œuvre pour prendre en compte cette donne.

Lefaso.net : Doit-on comprendre que l’unité sankariste est toujours d’actualité ?

Nebnoma Edouard Zabré : Biensûr ! Nous avons toujours cru à l‘unité sankariste. Du reste, nous avons été un des acteurs qui, depuis fort longtemps, ont prôné cette unité. Cependant, nous avons dit que l’unité sankariste ne se fera pas au détriment d’autres Sankaristes ; il faut rassembler tout le monde. Et rassembler tout le monde ne veut pas dire une compilation de personnes ! Ça veut dire prendre en compte chacun individuellement et le mettre au centre des actions. Pour nous, l’unité sankariste doit se faire donc avec tout le monde ; se demander ce que nous voulons pour notre peuple dans les court, moyen et long termes. Si nous n’arrivons pas à cela, cela veut dire qu’on dort sur la même natte mais nous n’avons pas les mêmes rêves. Il faut avoir un rêve et faire rêver le peuple afin d’aller de l’avant. C’est ce que le capitaine Thomas Sankara a voulu quand il a accepté prendre le devant des choses et même accepter se laisser assassiner par ses bourreaux. Nous savons qu’il aurait pu faire face mais il a décidé, parce qu’il croyait et il l’a dit : « tuez Sankara aujourd’hui, mille autres Sankara naîtront ». Et c’est ce que nous sommes en train de vivre, c’est la génération Thomas Sankara aujourd’hui. Nous pensons que cela est possible aujourd’hui, si tant est que nous pensons que le plus important pour nous, c’est le peuple et c’est notre nation. Et notre nation suppose qu’on construise une nation, nous avons un Etat mais nous pouvons construire une nation ; c’est le vœu que nous formulons et nous pensons que nous pouvons encore nous rasseoir, avec tous les progressistes et voir dans quelle mesure nous pouvons apporter notre pierre contributive à l’édification d’une société plus juste et plus équitable.

Lefaso.net : Comment avez-vous vécu l’échec de la dernière initiative, la Convention sankariste, alors même que l’opinion croyait enfin ... ?

Nebnoma Edouard Zabré : Nous avons, depuis 2013, envisagé véritablement la création d’un Front déjà, de gauche, afin de réunir tous ceux qui aspiraient à une meilleure gouvernance dans ce pays, tous ceux qui aspiraient à barrer la route à la monarchisation et à la patrimonialisation du pouvoir. Nous avons œuvré, bien que nous soyons un parti qui nage (je dirais) dans la sphère moyenne de la politique nationale, nous avons pensé que seuls, nous ne pouvons rien faire, seuls, les partis sankaristes également ne pouvaient pas conquérir le pouvoir d’Etat ; il fallait élargir le champ d’action. Et pour nous, en créant le Front progressiste sankariste, nous avions pensé que nous pouvions d’une manière ou d’une autre, jouer les premiers rôles lors de ces élections présidentielles de 2015 (étant donné que l’insurrection n’avait pas encore eu lieu), et c’est pour cela, deux semaines avant l’insurrection, nous avons pu créer le Front progressiste sankariste qui regroupait trois partis et qui envisageait jouer un grand rôle dans ces élections à venir ( notamment celles de 2015). Quand cela s’est passé, nous avons vu une lueur d’espoir, qui était qu’on allait rassembler tous ceux qui étaient épris de justice, d’un développement équitable et véritable de toutes les filles et de tous les fils de ce pays. On a continué dans l’acheminement de la Convention, nous nous sommes engagés résolument de celle-ci. Nous avons du reste participé à l’avènement de la Convention avec ce que nous pouvions, malgré l’état de santé que connaissait notre président à l’époque, nous sommes allés, nous avons défendu notre point de vue, nous avons cru. Mais à un certain moment donné, nous nous sommes rendu compte que la Convention n’était pas le seul organe qui pouvait nous amener à une unité réelle et vraie. Nous nous sommes sentis un peu mis en marge de la marche de cette Convention. Cela ne nous a pas empêchés de croire que nous pouvions toujours aller ensemble. Du reste, nous avons quitté la Convention sur des raisons bien déterminées (objectives et subjectives) et nous avions pensé, après avoir quitté la Convention, que nous pouvions continuer la réflexion au niveau du Front progressiste sankariste mais cela n’a pas prospéré, mais nous gardons toujours espoir. Ça a été une déception pour beaucoup de Burkinabè, qui croyaient à l’unité des sankaristes. Juste avant nous, d’autres partis avaient déjà quitté et après nous également. Cela veut dire qu’il y a véritablement un vrai problème au sein de a famille sankariste qu’il faut savoir, d’une façon ou d’une autre, crever l’abcès ; ce qui suppose donner véritablement au peuple burkinabè ce dont il a besoin, c’est-à-dire lui faire voir à travers nos actions quotidiennes, quel est l’avenir royal que nous lui proposons. Je pense qu’à partir de ce moment, l’unité viendra. Les gens ont été déçus, et avec juste raison, parce qu’ils ont pensé que nous aurions pu jouer notre partition. Mais ce n’est pas tard, je crois que la génération consciente, les plus jeunes que nous aujourd’hui, prennent conscience que véritablement le sankarisme comme nous le percevons, il n’y a rien de tel. Tout simplement parce qu’il prône la prise en compte de l’homme en tant qu’acteur premier pilier du développement, le partage équitable des richesses, une justice qui n’est pas aux ordres mais qui est véritablement impartiale et juste, la prise ne compte également de l’emploi, de l’assainissement, de l’éducation pour tous etc. Bref, nous pensons que nous pouvons encore ensemble rédiger cette façon de voir les choses afin que notre jeunesse, active et combattante, soit le fer de lance de notre développement. Je pense que nous pouvons y arriver, même si les gens sont déçus, les gens reviendrons ; parce qu’ils croient que Sankara a été le chantre du développement de notre pays, même s’il n’a fait que quatre ans. Mieux, le sankarisme n’est pas seulement politique, il est également associatif ; il y a des mouvements qui sont, je dirais, plus sankraistes que le sankarisme politique ; plus enclins à faire changer les choses. Nous pensons qu’il faut aujourd’hui repenser effectivement, ce que nous voulons mettre dans le sankarisme et ce que nous voulons donner à notre peuple et je pense que ça reviendra. C’est une marche, c’est une longue étape mais nous sommes sûrs que la victoire est au bout. Il n’est pas temps aujourd’hui de se décourager car, comme le disait le capitaine Thomas Sankara : « Là où s’abat le découragement, s’élève la victoire des persévérants ». Et nous, nous pensons qu’il faut persévérer parce que nous croyons à l’idéal sankariste, que nous pouvons faire changer les choses dans notre Burkina profond, en ayant à l’esprit ce que Sankara voulait, c’est-à-dire le bien de son peuple et de son pays.

Lefaso.net : Oui, mais avec tout ce qui s’est donné à voir des partis sankaristes dans leurs multiples tentatives d’unité avortées, pensez-vous qu’on peut s’appuyer sur quel aspect aujourd’hui pour qu’on dise « enfin ! », l’unité est-là ?

Nebnoma Edouard Zabré : Ce qu’il faut faire, ce n’est pas de crier qu’on est sankariste, que Thomas Sankara a fait ci ou ça, non ! C’est plutôt de pouvoir proposer au peuple burkinabè, un projet de développement qui puisse prendre en compte véritablement ses aspirations. Et cela ne saurait se faire dans une gouvernance où tout est laissé aux gouvernants seuls, il faut que le peuple soit consulté (comme ça se faisait sous la Révolution démocratique et populaire, RDP). Aujourd’hui, la démocratie que nous avons, si elle doit rester une démocratie de bureau, bureaucratique, nous n’avancerons pas. Il faut véritablement aller vers le peuple, aller proposer et écouter le peuple, savoir ce que le peuple désire. Ce n’est pas une question d’homme, c’est une question de projet de société, une question d’arriver à fédérer des projets qui fassent rêver notre peuple, qui laissent entrevoir un lendemain meilleur. Si nous y arrivons, les gens vont adhérer à notre programme, si nous y arrivons, nous trouverons les hommes qu’il faut. Je serai tenté de dire qu’il ne s’agit pas de créer un portrait-robot qui ressemble à Sankara ; Sankara était Sankara. Et Sankara l’était à une période qui était dans les années 80, où il était en avance sur son temps. Aujourd’hui nous sommes en 2015, il faudra trouver quelqu’un qui soit en avance sur son temps également ! Ce portrait-robot, le faire à l’image de Sankara, ce serait nous tromper. Sankara a été l’homme de la situation des années 80, et jusqu’à aujourd’hui on en parle. Aujourd’hui, prenons à ce que Sankara a pu nous donner et voyons ce qu’on peut faire dans dix, vingt ans afin qu’on parle encore d’autres personnes qui ont été les continuatrices de l’œuvre de Sankara mais qui, en s’inspirant de Sankara, ont pu révolutionner les choses en fonction de notre contexte, de notre temps. C’est cela seulement qui pourra faire rêver notre peuple, qui pourra nous fédérer vers des lendemains meilleurs. Le Burkinabè est tout sauf un calculateur ; il adhère à un projet de société qui semble lui offrir des lendemains meilleurs.

Lefaso.net : A partir du moment où on assiste à une dispersion des partis sankaristes, comment cela peut-il être possible ?

Nebnoma Edouard Zabré : Dispersion…oui, mais la dispersion des sankaristes ne constitue pas en elle-même un problème. Le problème, c’est qu’est-ce qu’on propose ? Parce que de part et d’autre, nous avons tous une perception de ce sankarisme qui n’est pas forcément la même partout (dans la mesure où Sankara lui-même n’était pas sankariste). Sankara a posé des actes déterminés qui, aujourd’hui, nous convainquent et qui traduisent aujourd’hui que c’est ça le sankarisme. Mais, il y a des pans de Sankara que certains partis sankaristes prennent mais qui ne sont pas forcément ce que nous, nous pensons. Donc, nous pensons que la dispersion des sankaristes, loin d’être un facteur de division, pourrait être un facteur de ciment fort. Je pense que nous allons nous retrouver et proposer des choses qui aillent au-delà de nos personnes individuelles, des aspirations individuelles et de nos égos. II faut reconnaître que c’est vrai, le courant sankariste a traversé plusieurs difficultés, dues aux égos des uns et des autres et je pense qu’aujourd’hui, la bonne démarche consisterait à regarder véritablement les attentes du peuple et comment y trouver une réponse. C’est ce que les Sankara ont fait depuis les années 70, jusqu’à l’aboutissement de la révolution en 1983. Nous également, il faut qu’on s’inscrive dans cette démarche d’évolution et de révolution de nos mentalités. Je le disais pendant la campagne, le changement n’est pas seulement le changement d’hommes, il faut changer les mentalités. Et le changement commence par chacun de nous et pour cela, il faut forcément discuter, sensibiliser, mobiliser et dispenser une éducation citoyenne, révolutionnaire qui prenne en compte la volonté du plus grand nombre. Sankara avait pensé que, « plus le groupe était fort, plus l’individu est fort ». Et nous sommes convaincus que ce sera la démarche ; un individu fort ne saurait faire un groupe fort. Même s’il y a deux ou trois personnes dans le groupe, si le groupe n’est pas fort, l’individu n’est pas fort. Créons les conditions pour que notre peuple soit fort dans son ensemble, soit solidaire dans son ensemble. De la sorte, chaque Burkinabè sera fort partout où il se trouve et l’intégrité, la solidarité et la justice sociale doivent être les fers de lance de ce développement individuel et collectif. Les véritables sankaristes se connaissent, et je crois qu’il est temps aujourd’hui de savoir que le sankarisme comme Fonds de commerce,…cette ère est dépassée. Sankara n’existe plus, c‘est la force de proposition et de persuasion qui doit nous amener à convaincre, que le sankarisme a été véritablement un acteur de développement. Nous avons, certes du chemin à faire mais nous allons encore nous rapprocher, il n’y a pas d’inimitié entre nous.

Lefaso.net : Vous, les dix-sept partis ayant soutenu la candidature de Roch Marc Christian Kaboré, avez réitéré votre soutien indéfectible à ce nouvel élu. Comment cela va s’incarner maintenant, à partir du moment où certains d’entre vous n’ont pas obtenu d’élu ?

Nebnoma Edouard Zabré : Nous avons soutenu le programme du candidat Roch Marc Christian Kaboré, en n’envisageant pas du tout que nous serons élus ou pas. Nous avons dit que c’est un programme qui répond un tant soit peu aux aspirations du peuple. Aujourd’hui, certains d’entre nous ont effectivement obtenu des députés et d’autres, non. Nous avons apporté encore notre engagement et notre soutien indéfectible à la mise en œuvre du programme que nous avons soutenu. Pour nous, comme l’a dit le directeur national de campagne, Dr Salif Diallo, nous ne percevons pas l’élection de notre candidat à la magistrature suprême comme un gâteau que nous avons et qu’il faut partager, non ! Nous percevons cette élection comme une tâche immense que le Président nouvellement élu a et que nous en tant qu’acteurs, alliés, avons à réaliser cette tâche. Nous pensons que chacun partout où il est, doit être le chantre, justement, de la mise en œuvre de ce programme. Pour nous, il y a des compétences et celles-ci (au niveau national) doivent être mises à contribution afin de réussir ce pari. Pour nous, il ne s’agit pas de récompenser X ou Y parce qu’il a soutenu. Nous sommes plutôt dans une dynamique où nous pensons qu’il faut servir partout où nous sommes. La gestion du pouvoir d’Etat n’est pas une question de copinage ou de camaraderie ; c’est plutôt une question de répondre aux aspirations du peuple.

Lefaso.net : Dans cet élan de soutien indéfectible, n’avez-vous pas peur que votre parti soit ‘’consommé’’ par le MPP ?

Nebnoma Edouard Zabré : Non, pas du tout. Ce large regroupement que nous avons, témoigne de la vitalité de notre démocratie et le FFS a toujours existé depuis sa création le 2 octobre 1996 et nous avons toujours œuvré à ce qu’il y ait plus de démocratie, plus de transparence dans la gouvernance et plus de prise en compte de l’homme dans l’action que nous menons. Je crois que le FFS doit continuer à travailler, à mobiliser ses militants et à élargir ses bases. Il ne sera pas incongru, si demain nous avons des camarades avec lesquels nous pouvons créer un plus grand rassemblement afin de réduire déjà le nombre de partis politiques pléthoriques qui existent, nous pensons que nos camarades y adhéreront. Mais que le MPP nous avale, non pas du tout ; parce que nous avons notre indépendance, notre état d’esprit et notre façon de fonctionner.

Lefaso.net : Après les moments de turbulences, quel est l’état de santé du FFS ?

Nebnoma Edouard Zabré  : Ah oui ! Notre parti se porte très bien. Très bien, parce que j’avoue que depuis la naissance du FFS, on a tout fait pour le saborder ; de l’extérieur et de l’intérieur. Je voudrais dire qu’aujourd’hui, la plupart des dirigeants sankaristes qui existent sur la scène politique nationale sont passés par le FFS (je me garderai de citer des noms, beaucoup se reconnaîtront). Pour nous, cela témoigne de la véracité qui existe chez nous et nous pensons simplement que ces turbulences témoignent de la vitalité du débat qu’il y a à l’interne chez nous. Nous sommes l’un des rares partis où le débat en interne est très intense. En cela, je tiens encore à m’incliner devant la mémoire de Norbert Michel Tiendrébéogo qui a été longtemps le dirigeant de ce parti, qui a voulu ce débat. On disait toujours qu’il était très ‘’carré’’ mais il ne prenait aucune décision sans consulter l’ensemble des cadres du parti. Et au besoin, certaines personnes ressources du parti avant de prendre ses positions. Pour nous, ces périodes de turbulences sont derrière nous. Depuis la disparition de ce combattant de la liberté, Norbert Michel Tiendrébéogo, nous avons refait bloc autour de l’organe dirigeant du parti afin de montrer à l’opinion que Norbert a laissé des camarades dignes de mener la barque, capables de continuer son œuvre. On ne remplace pas Norbert Michel Tiendrébéogo, comme nous le disions à son oraison funèbre et pendant notre congrès, on continue ses œuvres. Et aujourd’hui, tout le monde, d’une seule voix, s’y est investi (on l’a constaté lors de ces élections). Il y a eu une unité d’action autour de la campagne ; j’ai senti que les gens avaient besoin de cette remobilisation, qu’ils avaient besoin que nous repartions à la base. C’est vrai, les résultats que nous avons obtenus n’ont pas été à la hauteur de nos attentes mais, ce qui nous réjouit, c’est le fait que chacun ait mouillé le maillot et chacun est encore prêt à retourner à la base pour expliquer à nos militants qui étaient un peu déçus. Il faut le reconnaitre, depuis 2007, 2012 (surtout après les élections de 2010), notre alliance avec l’illustre disparu Hama Arba Diallo, a laissé des séquelles sur nos militants, des séquelles aggravées par l’échec de 2012. Mais aujourd’hui, les gens ont dit qu’on peut repartir sur de nouvelles bases. Il y a aujourd’hui des camarades qui étaient partis qui nous appellent pour dire qu’ils vont revenir ; qu’ils reviennent, nous les attendons à bras ouverts et je suis convaincu que le FFS va beaucoup grandir. Le FFS se porte bien et se portera encore mieux, si nous continuons sur cette lancée. Nous avons appelé tous nos responsables à ne pas se décourager, à rester mobilisés car le meilleur reste à venir. Comme le dit d’ailleurs notre slogan : « Le FFS, le parti de l’avenir ».

Lefaso.net : Quelle est la priorité aujourd’hui pour le parti ?

Nebnoma Edouard Zabré : Notre priorité, c’est remettre en œuvre des équipes de campagne qui puissent aller sur le terrain pour les municipales et en espérant obtenir des conseillers car, pour nous, la démocratie à la base est la meilleure démocratie. Les élections locales constituent donc pour nous une priorité et nous comptons pouvoir nous présenter dans plusieurs régions et provinces. Au-delà de cela, c’est encore réaffirmer notre soutien au candidat élu, passer le message et dire aux gens que nous devons nous battre pour que la mise en œuvre de ce programme soit effective, pour que nous ayons effectivement les résultats escomptés. Il s’agit également de renforcer le parti (si vous avez remarqué, nous étions présents dans seulement 18 provinces sur 45) et nous pensons qu’il faut donc étendre l’assise du parti parce qu’en 2012, nous étions présents dans 35 provinces ; ce qui veut dire qu’il y a des bureaux fédéraux qui ne fonctionnent pas. Nous allons donc repartir à la base pour travailler à faire luire le FFS comme les étoiles qui se trouvent sur son logo. C’est un grand chantier qui se profile sur deux à trois ans et nous verrons à l’heure du bilan.

Lefaso.net : Enfin … ?

Nebnoma Edouard Zabré : Aux camarades qui se sont présentés et qui n’ont pas été élus, nous leur disons de ne pas céder au découragement ; qu’ils redoublent d’ardeur car la prochaine fois sera la bonne.
Au peuple burkinabè, nous disons bravo et merci parce qu’il a montré aux yeux du monde qu’il est un peuple de paix, qui cherche à faire progresser son pays et c’est tout à son honneur.
Merci à la jeunesse qui, depuis l’insurrection et plus récemment lors du putsch manqué, a prouvé qu’elle était capable de faire changer les choses. Et nous appelons toute cette jeunesse, hommes et femmes, à prendre en main son destin en s’impliquant davantage dans la gestion de la chose publique et en étant les sentinelles de la réalisation de ses rêves.
A l’ensemble de nos forces-vives (Forces de défense et de sécurité, autorités religieuses et coutumières, organisations de la société civile), merci d’avoir été le temple de la paix. Nos reconnaissances également aux partenaires internationaux et aux institutions de la République qui ont œuvré au succès de ces élections. Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Entretien réalisé par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2015 à 02:57 En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Parti Sankariste qui a soutenu le MPP dont le manifeste qualifie la mort de Thom Sank comme "renaissance de l’espoir".

    Vous n’avez pas honte ?

  • Le 17 décembre 2015 à 05:31, par Biao En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Si trahison pouvait tuer, le Burkina sera liberé de ces prostitués politiciens. Vous voyez comment l´ umir/ps ne peut pas s´aligner avec ces bandes de vauriens avec le mpp.

  • Le 17 décembre 2015 à 06:55, par Ducan Mac Christian En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Suis rassuré de savoir que cette catégorie d’hommes politiques nouveaux augurent de meilleurs lendemains pour le Burkina Faso. Vive l’idéal sankariste ! VIVE LE BF

  • Le 17 décembre 2015 à 07:16, par De Chicado En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Je ne connais pas ce monsieur mais son constat est correct. Sankara lui meme n etait pas sankariste mais revolutionnaire. revolutionnaire, c est proposer des solutions qui apportent un changement reel dans la vie des gens. c est ce qu a fait sankara. C est ce qui explique que nous tous nous portons Sankara dans nos Coeur comme l idol d une revolution qui a change beaucoup en quatre ans au Burkina, mais nous ne nous retouvons pas dans l offre politique sankariste du moment. A plusieurs reprise, sur d autres sites et lors de discussions avec des gens avisees, j ai moi meme demander a ce que le sankarisme soit d abord define. personne ne sait aujourdhui ce qu est le sankarisme a part que l on adore sankara. Comme sankara il faut apporter des solutions, qui peuvent etre radicales, mais qui sont positives. maintenant que le reveil est douloureux pour les "sankaristes", j espere qu il y aura une remise en cause pour apporter des reponses. Issiaka etant parti, d autres comme Some, Sherif, Fidele, ou Bruno doivent relancer encore et encore la Fondation Sankara pour reflechir a tout cela. les "sankariste" politiques sont entrain de ternir l image de Sankara

  • Le 17 décembre 2015 à 07:46, par Ousman En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Pourquoi pas ? l’insurrection a été SANKARISTE car depuis longtemps c’est ISIDORE NOEL THOMAS SANKARA qui a ouvert nos yeux.Mais c’est pas pour autant que les gens vont suivre des faux types qui utilisent le nom de Sankara notre idéal.

  • Le 17 décembre 2015 à 07:56, par Lasso En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Je trouve l’analyse très pertinente et responsable même si je déplore que l’unité des Sankaristes soit un rêve. J’ai personnellement lu le programme du MPP et celui de L’UNIR-PS et je ne vois pas une différence fondamentale. En raison du poids politique et économique du MPP et pour des raisons plus où moins égocentriques, des Partis sankaristes se sont" desolidarises" de leur famille naturele pour simplement être du côté du potentiel vainqueur avec les futurs avantages y afférents. L’histoire nous renseignera.

  • Le 17 décembre 2015 à 08:02, par yves En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Le FFS sans Feu Norbert Tiendrébéogo est comme un Homme sans tête. Arrêter de divaguer, allez y à la soupe avec le MPP. Très bientôt le MPP va vous phagocyter tous ( les partis dits de la mouvance présidentielle ; surtout vous les "partillons")

  • Le 17 décembre 2015 à 08:17, par yacou En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Vous n aurez meme pas un seul conseillé car vous etes la honte des sankaristes

  • Le 17 décembre 2015 à 08:47, par loi 13 En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    j’ai honte quand, je vois des gens qui disent qu’ils sont sankariste pourtant rien, je dis bien rien dans leur comportement ne rien de Michel tiendrebeogo n’en parlont même pas de sankara.

  • Le 17 décembre 2015 à 09:02, par Bertin En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Basta......avec vos contractions internes... y a qu’a prendre une carte de militant MPP, cela te conforterait mieux dans tes diatribes. Vous n’avez pas encore compris le message du peuple, le Sankarisme , n’a jamais été un projet de société ou un programme de gouvernance, tu l’as bien dit que SANKARA n’était pas SANKARISTE.... Les vrais obstacles de vos partis, se résument uniquement à des personnes qui veulent incarner SANKARA, retenez une seule chose c’est la personne de SANKARA qui est l’idole du peuple, pas des incarnations...Vous êtes déjà phagocyté par le MPP, vous avez signé définitivement votre arrêt de disparition... d’ailleurs c’est la seule victoire pour vous.....

  • Le 17 décembre 2015 à 09:18, par Nameba En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Monsieur Zabré, du verbiage, rien que du verbiage. Un conseil reconnaissez que votre valeur ajoutée est pratiquement nulle. Ce qui vous reste à faire c’est soit vous fondre dans le MPP ou si vous insistez toujours que vous êtes sankariste vous fondre dans l’UNIR/PS sans plus. L’UNIR/PS est un grand parti d’avenir avec un dirigeant pragmatique entouré de jeunes cadres très intelligents. Dans le même registre, je demande aux dirigeants de l’UNIR/PS de tout faire pour ramener Alphonse Ouédraogo dans le giron. Si Monsieur Alphonse Ouédraogo veut réussir dans la vie politique, il doit tout faire pour se démarquer définitivement de Valère Somé un personnage très suffisant et anarchiste depuis des lustres qu’on ne peut pas organiser. Bonne chance aux vrais sankaristes.

  • Le 17 décembre 2015 à 09:59, par 17 dec En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Mon Dieu, la politique du ventre. C’est parce que le Président fondateur ne vit plus, sinon il n allait jamais faire cette erreur grave. Qui était avec Blaise Compaoré le jour de l’assassinat du président Thomas SANKARA ? Vivement que le Général ait la liberté de parler et que la justice ne soit pas corrompu comme ils l’ont fait pendant ces 26 ans de règne avec l’ancien régime. Et surtout que ces gens ne le tue pas à petit feu comme il ont l’habitude. Vous savez, DIEU ne dort pas c’est pourquoi la vérité va triompher. L’Expérience de la manipulation de la foule n’est pas cette expérience qu’il faut pour bien gérer un pays. Malgré tout ce soutien, toute cette fortune, tous ces achats de consciences, tout ce qui s’est passé dans les bureaux de vote, votre candidat n a eu que 53%. C’est honteux. La jeunesse n’a pas voté, les vrais insurgés n’avaient pas de cartes d’électeur. Que Dieu sauve le Burkina Faso, qu’il accueil les morts de l’insurrection au paradis, qu’il guéris les blessés de l’insurrection, sinon notre insurrection a été volée. Il n’y a pas eu de changement dans la vie politique du Burkina, c’est plutôt une continuité avec les mêmes acteurs de la mal gouvernance, le l’enrichissement illicite, de l’exploitation des femmes, des jeunes filles qui vont continuées a se prostituer avec ces grands types. Je suis déçu pour mon beau pays. A bon entendeur salutation distinguée.

  • Le 17 décembre 2015 à 09:59, par WANG En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Vous et Maitre Bénéwendé êtes la honte du sankarisme. Vous n’avez pas la carrure d’incarné l’idéale sankariste. 70% des jeunes vous dirons qu’ils adhèrent corps et âme aux principes du Président SANKARA. Mais vous n’arrivez pas à les convaincre tous simplement parce que vous n’êtes pas digne de confiance. Bénéwendé et vous avez lamentablement échoué dans l’incarnation de l’idéale sankariste parce que vous ètes tout sauf de vrais sankariste. Et si vous avez vraiment ne serai-ce-qu’un peut de sankarisme en vous, vous saurez qu’il est tant pour vous de vous retirer et de laisser d’autre leaders essayer de porter haut le Sankarisme.

  • Le 17 décembre 2015 à 10:41, par Moktar En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Si il y a deux partis sankaristes dans un pays, c’est que au moins un des deux est faux

  • Le 17 décembre 2015 à 10:58, par drissa komo En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Merci Président ! Rien à redire,tout est dit et bien dit .
    Quand un homme rêve, il rêve. Mais quand une masse d’hommes rêve, c’est le début de la réalité

  • Le 17 décembre 2015 à 11:15, par TIENFO En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Désolé, au contraire, « la proportionnelle au plus fort reste » favorise les petits partis comme le vôtre. Avec « la majorité absolue », le MPP et l’UPC raflerait la majorité des sièges. Faites un petit exercice avec tout autre mode de calcul pour l’obtention des sièges et vous vous rendrez compte de cette triste réalité. D’ailleurs le CDP avait volontairement instauré ce mode de calcul pour ne pas être seul à l’assemblée nationale afin de faire croire à un semblant de démocratie au Burkina. Les raisons de votre échec n’est donc pas à ce niveau. Cependant, je suis de votre avis sur ce vous avancer sur le SANKARISME en général. Le SANKARISME n’est plus l’apanage des seuls partis politiques de nos jours et ne saurait être un vulgaire fonds de commerce pour des intérêts individuels et égoïstes. Vous partis politiques sankariste, vous avez peut-être raté l’occasion de rentrer dans l’histoire à la faveur des évènements que le peuple burkinabé a vécu ces derniers temps. Changez votre fusil d’épaule.

  • Le 17 décembre 2015 à 11:34, par Observateur En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Il faut que les politiciens comprennent que le SANKARISME est avant tout "un comportement, une manière être, une manière de vivre"

  • Le 17 décembre 2015 à 12:21 En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    C’est dire que le MPP est sankariste ! Ne venez pas tenter de justifier ce qui ne peut trouver justification. Vous n’êtes pas capables d’être autonomes, tout ce qu’on cherche c’est d’utiliser le sankarisme pour bouffer. Ne parlons pas de prendre en compte les aspirations du peuple : c’est de la phraséologie creuse sans aucune conviction politique. Pour se dire et se montrer sankariste. Ce sont tous ces gens qui ont tué le sankarisme
    « Nous, au FFS, qui sommes un parti sankariste…  » : il ne suffit pas de se coller l’adjectif « sankariste » pour être sankariste.

    « …l’analyse que nous faisons de cette stagnation ou de ce recul est que cela est dû à un phénomène que nous n’avions pas su, nous-mêmes, cerner. Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste. Mais l’insurrection n’était pas seulement sankariste, elle était révolutionnaire  » :
    trop c’est trop. C’est dire que le sankarisme n’est pas révolutionnaire ! C’est dire que ce que Sankara a avait fait n’était pas une révolution. Nous revenons au fameux débat (le faux débat) de ce qu’est LA révolution. Cette fameuse position (ou débat) qui a entraîné les erreurs fondamentales et historiques du PCRV. Pour parler de stagnation ou de recul il faut déjà avoir une base laquelle base vous n’avez pas. Tout le monde s’est précipité pour bouffer de l’aura de Thomas Sankara (et n’a fait que le détruire encore plus. Est-il besoin de faire une analyse ? Ou bien vous n’avez aucune base de militants, aucune idéologie politique, excepté se greffer a l’aura de thomas sankara. Le peuple n’est pas naïf : il sait reconnaître qui est et lutte pour lui. Faire un pas avec le peuple plutôt que 1000 pas sans le peuple. C’est là la différence avec le vrai sankarisme. Comme je le disais c’est cette fameuse question du rôle du peuple dans le processus révolutionnaire, et on voit ou vous vous situez ! On ne s’étonne pas que vous vous précipitiez pour rejoindre le MPP. Revoyez vos arguments. Et remémorez vous les débats entre le M21 et l’UGEB, etc. Ne venez pas semer le confusionnisme chez les jeunes qui n’ont connu l’histoire révolutionnaire au Burkina.

    « Mais nous avons pensé que nous étions déjà aux affaires, en ne capitalisant pas suffisamment ces acquis. Capitaliser supposait que nous puissions retourner vers ces jeunes, vers cette jeunesse, vers cette masse laborieuse de mécontents qui sont sortis pour dire « stop » à Blaise Compaoré. Mais, nous nous sommes vus trop beaux très vite, en ne ratissant pas large, en n’allant pas effectivement vers cette masse qui avait un besoin certain et auquel nous devrons apporter des réponses au lieu de nous entêter (je dirais) à dire que les partis sankaristes, que nous sommes, sont déjà là et les jeunes qui sont sortis étaient sankaristes. Non, cette jeunesse sortie était révolutionnaire. »
    Tout est dit : vous vous voyiez déjà aux affaires…sans le peuple, évidemment. En somme, vous êtes allés trop vite en besogne quoi ! C’est dire qu’il n’y a même pas eu d’analyse. Pourquoi faire une analyse d’ailleurs, puisque vous saviez mieux que le peuple ? « Capitaliser » !!! Ah les mots, la force du langage qui ne trahit jamais ! Le peuple est un capital à rentabiliser. Pauvre Marx ! Un révolutionnaire qui n’est même pas capable de lire un tant soit peu les aspirations.

    « La révolution va au-delà des sankaristes, elle va au-delà même du seul peuple burkinabè en marche (parce qu’il y a des partenaires extérieurs qui nous ont appuyés d’une manière ou d’une autre dans notre quête permanente vers plus de démocratie). Donc, nous pensons qu’il est temps pour nous, partis sankaristes, de revoir dans quelle mesure nous pouvons aujourd’hui encore, faire rêver cette jeunesse, rêver notre pays. Thomas Sankara à l’époque, je dirais, n’était pas en lui-même sankariste ; il était révolutionnaire. Révolutionnaire, parce qu’ils ont pu de par leurs actions (lui et ses camarades de la révolution d’août) faire rêver la jeunesse burkinabè, faire rêver le peuple burkinabè, faire rêver l’Afrique et le monde entier.  »
    Rafraîchissons nous les idées : nous parlons ici du Burkina, avec ses réalités de vie au Burkina. Nous ne sommes pas en train de nous gargariser de théories idéologiques creuses mais parlons du vécu des gens. On est révolutionnaire parce qu’on est aidé de l’extérieur !!! Ce n’est pas la révolution nationale !!! Toujours ces faux débats intellectualistes d’étudiants attardés ! Sankara n’était dans du rêve : il ne vendait pas du rêve : il entrait dans l’action concrète pour améliorer le quotidien des populations en leur faisant devenir acteurs actifs de leur avenir, de leur vie qu’ils construisent eux même en se prenant en charge eux-mêmes. Voila la différence entre Sankara et les sankaristes de pacotille.

    « Pour nous, le sankarisme, c’est de pouvoir lui permettre de rêver et penser à un avenir meilleur. Voilà pour nous, ce en quoi nous devrons croire, tendre et nous osons penser que dans les jours à venir, dans le landerneau politique qui va se dessiner bientôt, on pourra s’asseoir et voir effectivement quelles propositions et quelles actions nous pouvons mettre en œuvre pour prendre en compte cette donne. »
    Peuple du Burkina vous êtes mal barré, très mal barré. Mes frères vous devez croire à du rêve, pas à la réalité. Ceci n’est pas du tout le sankarisme. Sankara était dans la réalité et la réalisation : tout ce qui sort de l’imaginaire humain est réalisable disait Thomas Sankara (et non pas du rêve). Peuple du Burkina, vous avez voté pour du rêve et on va vous le servir dans les prochains jours : la cuisine est en train de cuire en attendant le jour J de la mise à table. Les tractations se font en coulisses : ne errez que les lueurs du rêve et vous retomberez dans la réalité du quotidien, car tout ça n’a été que du rêve. Vous vous frotterez les yeux, mais malheureusement vous étiez dans le rêve.

    « Si nous n’arrivons pas à cela, cela veut dire qu’on dort sur la même natte mais nous n’avons pas les mêmes rêves. Il faut avoir un rêve et faire rêver le peuple afin d’aller de l’avant. C’est ce que le capitaine Thomas Sankara a voulu quand il a accepté prendre le devant des choses et même accepter se laisser assassiner par ses bourreaux. »
    Non, nous ne dormons pas sur la même natte : le sankarisme ne vend pas du rêve. Il ne veut même pas des gens qui dorment mais des gens qui restent vigilants. Alors on comprend que ceux qui se sont invités sur la natte Sankara ne puissent pas réaliser quelque unité que ce soit. Les arguments fournis parlent d’eux-mêmes : toujours ces arguties de phraséologie sur l’unité pour saborder toute initiative en ce sens sur des inepties de procédures, de petits détails, etc. qui in fine ne sont que des luttes d’egos ; tout sauf du sankarisme. Accepter de se laisser assassiner par ses bourreaux : oui c’est cela avoir de la conviction politique : C’est qui ces bourreaux ? Répondez (ou tentez simplement de répondre, ce serait-ce que cela). Surtout ne me renvoyez pas à la sempiternelle rengaine : « l’affaire est en cours », « je m’en remets à la justice », « je fais confiance à la justice », etc. Non ! Répondez un tout petit peu à cette question de savoir ou ne serait-ce que d’imaginer qui pourraient être les bourreaux de Thomas Sankara.

    « Nous savons qu’il aurait pu faire face mais il a décidé, parce qu’il croyait et il l’a dit : « tuez Sankara aujourd’hui, mille autres Sankara naîtront ». Et c’est ce que nous sommes en train de vivre, c’est la génération Thomas Sankara aujourd’hui. Nous pensons que cela est possible aujourd’hui, si tant est que nous pensons que le plus important pour nous, c’est le peuple et c’est notre nation. Et notre nation suppose qu’on construise une nation, nous avons un Etat mais nous pouvons construire une nation ;  » :
    c’est purement et simplement navrant pathétique. Que dire de plus ? Disons : Quels liens ?
    C’est le genre de discours intellectualiste creux qui n’a d’autre but que de créer de la fumée en maniant une terminologie révolutionnaire. Mais à regarder de plus près, et même de près simplement, c’est du vent, rien que du vent. Il y aura toujours une raison pour que ça ne marche pas ; on trouvera TOUJOURS des arguments pour justifier tel ou tel manquement et on ne se nourrit que d’espoir jamais entériné, mais surtout du rêve qu’on vend. Pour ces gens le sankarisme, c’est du rêve. Les lendemains chantants et radieux, c’est toujours pour demain, et demain ce sera pour demain. Espérez, espérez et persévérez car demain sera beau et radieux.

    «  Nous pensons donc que d’une façon générale, la classe politique burkinabè s’est améliorée et a montré sa maturité à travers ces élection  » Cela on ne peut qu’en douter. C’est l’exemple même où la classe politique s’est constituée en classe dominante qui n’en a cure des aspirations des populations. Le FFS est allé se « soumettre » au MPP plutôt que de mener sa propre vision d la société.

    On chante l’unité et l’union mais dans les faits on torpille tout. Bref cette interview n’est qu’un ramassis de bavardage, de verbiage, un galimatias de contrevérités et de théorie fumeuse. Vraiment ! Je n’ai même pas le courage ni le goût de terminer sa lecture tellement c’est indigeste. Il aurait mieux fait de vous taire et d’aller bouffer en silence. Cela mériterait un article entier pour monrer vos contradictions et que vous n’avez rien, absolument rien de Sankara.
    SOME

  • Le 17 décembre 2015 à 13:11, par Kaboré Edouard En réponse à : SITUATION AU CONSEIL BURNABE DES CHARGEURS

    Bonjour Monsieur le Président du Faso
    Bonjour Monsieur le Premier Ministre
    Bonjour Monsieur le ministre des transports

    Vous avez très bien fait de nommer enfin un nouveau DG au Conseil Burkinabè des Chargeurs lors du conseil des ministres du mercredi 25 Novembre 2015
    Mais il faudra que vous alliez jusqu’au bout de votre travail avant la prise de fonction des nouvelles autorités.
    En effet, la passation de service entre l’ancien DG et le nouveau entrant n’est toujours pas effectué jusqu’à ce jour 17/12/2015. Le PCA de la société est également de connivence avec cet ancien DG. L’ancien DG en réalité n’est pas d’accord avec son éviction car selon lui, c’est le PCA seul qui a autorité sur lui. Le PCA calcule pour revenir de son voyage fabriqué à la veille de l’investiture de MR Roch Marc Christian Kabore. Ce qui ne permet pas au nouveau DG d’être reconnu par les banques. Cette situation est en train de conduire le CBC à un blocage de sa gestion financière. Si rien n’est fait par les autorités de la Transition, cela pourrait conduire à non-paiement des salaires du mois de Décembre.

    Conjuguez tous vos efforts pour permettre au Nouveau DG d’exercer son plein pouvoir

  • Le 17 décembre 2015 à 13:15, par SANKARA En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Cher Edouard, ton analyse est d’une cohérence que me fait dire que le Sankarisme est une idéologie qui prend en compte les aspirations de la majorité du peuple Burkinabé.

  • Le 17 décembre 2015 à 13:51, par Halid En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Le Sankariste est cette idelogie intègre. je ne connais pas de parti sur notre scène qui incarne cette valeur mieux que le parti de Feu Norbert. (Paix à son âme) si ce parti a pu survivre à la disparition de son président c’est qu’il a su gardé sa valeur première tout en se demarquant des pseudo sankaristes qui ve jure que par le ventre.
    si l’union Sankariste a échoué tout le monde sait que c’est à cause de la cupidité demesurée d’un seul homme. un mr qui utilise le nom du mari de Mariam a des fins electotales. c’est du reste la raison de la recente brouille de celle ci avec Maitre.

  • Le 17 décembre 2015 à 14:05, par Halid En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Au moins deux choses semblent indiquer que le FFS restera toujours le parti de la constance, le seul et vrai parti revolutionnaire contrairement à UNIR qui n’est qui est un parti electoraliste.
    1-le fait que ceux-ci aient osé claquer la porte de la convention Sankariste malgré leur position de faiblesse car apparemment ce sont eux qui avaient tout a gagné.
    2- le culot que ceux ci aient eu de soutenir le MPP dans son programme de gauche au grande dame des autres parti Sankariste. +n reconnait là le culot de Norbert.
    Car en politique il ne s’agit pas de paraitre,il faut être, être dans ses ideaux, dans sa ligne politique.
    A Ceux qui viennent d’arriver dans ce front de gauche après s’être ridiculement et cupidement honni, bienvenue au diner.

  • Le 17 décembre 2015 à 14:15, par Troll En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Cet article m’a donné envie de vomir. Tant de mensonges et de malhonnêteté. Il faut essayer de retenir le nom de Nebnoma Edouard Zabré pour ne jamais oublier qu’il,est un opportuniste, et ce n’est pas parce que ce mot se termine en -iste que vous pouvez vous prétendre Sankariste ! Qu’essayez-vous de nous faire croire ? Que Roch et sa clique sont des révolutionnaires ? Autant prendre des vessies pour des lanternes.

  • Le 17 décembre 2015 à 14:33 En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Pour se réclamer de SANKARA qui se voulait révolutionnaire, il faut être un révolutionnaire. Si M. Nebnoma Edouard Zabré se réclame donc de SANKARA, il est révolutionnaire. En conséquence, la question qui se pose est la suivante : Qu’est-ce qu’un révolutionnaire va chercher dans ce panier à crabes, de fourre-tout, qu’est ce qu’un révolutionnaire va chercher au milieu de gens qui ont soutenu l’assassin de SANKARA dès les premiers moments de sa mort et qui ont beaucoup aidé cet assassin à asseoir son système de terreur 27 ans durant dans notre pays. C’est une honte. Plus grave, ce M. Nebnoma Edouard Zabré qui, honte bue, tout en s’alliant aux soutiens de l’assassin, continue de nous dire qu’il est "Sankariste". Il n’y a pas belle manière de souiller la mémoire de ce héros. Merde à lui !

  • Le 17 décembre 2015 à 14:49, par Sié En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Comme on le sait le fort de certains c’est de prendre des positions sans lire ce qu’ils ont devant eux sur lequel ils doivent se baser pour réagir,non on réagit par ce qu’on nous demande de réagir et dire ce qu’on veut qu’on dise et là c’est décevant pour des gens qui se disent conscients,vous connaissez la honte c’est ce que vous faites et ce que vous vivez. Lisez plutôt les dires du Camarade ZABRE,analysez et cherchez à comprendre ou du moins approcher pour comprendr,cherchez des repères et non des modèls car en cherchant à comprendre comment le model a fait pour être ce que vous pensez être un model,deception totale.
    Ceux qui suivent l’actualité politique Burkinabe savent reellement et connaissent la valeur,la détermination du FFS pour son peuple donc de grâce soyons nous même c’est ça notre fièrté.
    Et aussi une chose très importante être Sankariste ne se dit pas ne se crit pas,mais notre vecu et nos actes. Et non plus loin d’être un fond de commerce car c’est à cela nous assistons dépuis un certains temps donc prénons conscience.
    Merci camarades bon courage à tous pour un Burkina juste et équitable pour tous.
    Bon courage camarade ZABRE,belle analyse et vision,c’est le Burkina qui gagne.

  • Le 17 décembre 2015 à 20:23, par guitwe99 En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    Belle analyse. ..l ffs est un parti d gauche. .soutenir l’action du mpp n signifie pas manger avec l mpp.l ffs doit rester vigilant en attendant lunion d’un grand front d gauche avec ljnir et l pds....entre autres. ..

  • Le 18 décembre 2015 à 09:08, par Racine En réponse à : « Nous avions tôt pensé que l’insurrection qui avait eu lieu était sankariste … », analyse du président du FFS, Nebnoma Edouard Zabré, sur la vie politique nationale

    C’est tout simplement malheureux. Au moins Benewendé va encore mieux. lui il est resté et il a eu des élus (5 élus). Si seulement ce parti pouvait changer de nom !