Education : Le tandem Plan Burkina/Per Tore Teksum offre un complexe scolaire à VousnangoPlan Burkina a procédé à l’inauguration, ce jeudi 10 décembre 2015, du complexe scolaire de Vousnango, village de la commune de Guibaré dans la province du Bam. Entièrement financé sur fonds propres par le Norvégien Per Tore Teksum, qui n’est d’ailleurs pas à son premier acte de générosité, le joyau vient mettre fin à la précarité dans laquelle les élèves étaient plongés depuis 2011. Plusieurs autorités administratives et coutumières de la province étaient présentes à la réception des bâtiments. Plus rien ne sera comme avant à Vousnango, du moins pour la centaine d’élèves et les trois enseignants qui occupaient l’école sous paillotte. Tout cela n’a été possible que grâce au tandem Plan Burkina/ Per Tore Teksum qui croit tout comme Nelson Mandela que « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». 76 689 000 francs CFA, c’est la somme déboursée par le Norvégien pour offrir un complexe scolaire entièrement équipe à la population. Immense était donc la joie des bénéficiaires, sortis nombreux pour l’occasion pour saluer l’acte d’un homme résidant à 1000 lieues du Burkina Faso mais convaincu que « tous les hommes ont les mêmes droits ».
Un homme au « cœur d’or » ou encore « une perle rare » ! La représentante résidente de Plan Burkina, Dr Fatoumata Haidara, n’a pas manqué d’éloges à l’endroit du bailleur qui finance depuis, 2007, la construction de complexes scolaires dans la province du BAM. L’école de Vousnango est la neuvième réalisation que Teksum Per Tore ajoute à son palmarès. Et le coût global de l’ensemble des joyaux s’élève à 674 706 000 F CFA. Appel à une « appropriation » du joyau
A l’instar des complexes scolaires des autres villages, celui de Vousnango comprend trois salles de classe, un magasin, un bureau, trois logements d’enseignants avec cuisines, douches et latrines, deux blocs de trois latrines séparées filles/garçons munies de dispositifs de lave mains, un forage et enfin une cuisine pour la cantine scolaire. En rappel, plus de 30% des enfants dans le Bam ne sont pas scolarisés. Même si pour la Haut-commissaire le Gouvernement met les bouchées doubles pour pallier le problème, quelque part au Burkina Faso, des milliers d’enfants acquièrent le savoir dans des bâtiments d’infortune. Herman Frédéric BASSOLE |