Journées nationales du refus de la corruption : La loi anti-corruption au cœur de la 10e édition« Engageons nous pour l’application effective de la loi anti-corruption ». C’est sous ce thème que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) tient du 1er au 9 décembre 2015, la 10e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC). Le lancement de l’évènement est intervenu ce mardi 1er décembre à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse animée par les premiers responsables du réseau. A l’instar de plusieurs pays du monde, le Burkina Faso célébrera la journée internationale de la lutte contre la corruption le 9 décembre prochain. Et comme il est de coutume au REN-LAC, les journées nationales du refus de la corruption seront célébrées dans le souci de conscientiser les populations et d’interpeller les pouvoirs publics. Pour cette année 2015, le réseau a décidé de porter la réflexion sur la loi anti-corruption ; loi qui comporte 117 articles et qui été adoptée le 3 mars 2015 par le Conseil national de la transition. Au programme Plusieurs activités sont prévues au programme. La plus importante, selon Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC, c’est le panel qui se tiendra le 9 décembre au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) sous le thème « Loi anti-corruption : Contenu et rôle des acteurs pour sa mise en œuvre ». L’activité sera animée par des spécialistes de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat (ASCE), du REN-LAC, du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et du Parquet général de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Etat de la corruption En 2014, le REN-LAC a mené une étude sur l’état de la corruption au Burkina Faso. Selon, Nakanabo Sagado, secrétaire exécutif adjoint du réseau, plus de 94% des Burkinabè estimaient que la corruption était assez répandue dans de nombreux secteurs d’activité. Les marchés publics avaient remporté la palme d’or du secteur le plus corrompu, reléguant ainsi la douane au second rang. Et même si le Burkina Faso n’est pas en tête d’affiche parmi les pays ouest-africains où sévit le plus la corruption, le REN-LAC estime que le fléau est grandissant et espère pouvoir le terrasser un jour. Appel aux futurs dirigeants Herman Frédéric BASSOLE Vos réactions (1) |