Bobo-Dioulasso : Des acteurs de la justice s’approprient des lois sur la protection des enfants…« Faire approprier aux acteurs de la chaine pénale et aux responsables d’application de la loi portant protection des enfants et des personnes privées de liberté », est l’objet d’un atelier au profit de présidents de tribunaux et d’officiers de police judiciaire, ce mardi 10 novembre à Bobo-Dioulasso. A l’initiative du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, la trentaine de participants, devront à l’issue de cette session, se familiariser avec les textes législatifs et règlementaires adoptés dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel. Paul Kabré, directeur de la protection contre les violations des droits humains a rappelé qu’au passage du Burkina à l’examen périodique le 22 avril 2013, ce sont au total 168 recommandations qui ont été faites. Elles ne concernent cependant que 43 domaines essentiels parmi lesquels la protection des droits humains. Pour mettre ces recommandations en œuvre, le pays a pris d’importantes mesures au nombre desquelles trois textes législatifs. Ce sont :
Adopter et appliquer les lois… Cette session est, selon Inoussa Belem, une opportunité de s’approprier le contenu de ces lois. « Il faut garder à l’esprit qu’un bon texte de loi qui connait une mauvaise application produit les mêmes effets, sinon pire que ceux liés à son absence », a-t’il fait noter. Et Paul Kabré d’ajouter que la loi peut être bien la lettre, mais si les bénéficiaires ne jouissent pas de leur garantie, elles n’ont pas de sens. L’espoir du directeur de la protection contre les violations contre les droits humains et partant du ministère de la justice, des droits humains, de la promotion civique est de voir les responsables de l’application des lois se référer toujours à ces textes spécifiques pour protéger les personnes qui doivent en bénéficier et sanctionner au besoin toute personne qui viendrait à les enfreindre. Bassératou KINDO |