Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »Il est architecte urbaniste et aménageur de profession mais aussi un fin observateur de la scène où il n’hésite pas à s’engager activement quand les causes l’exigent. Né à Niangoloko d’un père électricien-cheminot et CDR (militant des comités de défense de la révolution), il en a gardé la fibre révolutionnaire. S’il n’est pas officiellement encarté dans un parti ou une OSC, il n’en reste pas pour autant très engagé comme on l’a vu sur les réseaux sociaux lors des différents événements qui ont rythmé la vie politico-sociale du Burkina ces dernières années. A l’occasion de l’an I de l’insurrection populaire, nous sommes allés à sa rencontre pour avoir son analyse de l’évolution du Burkina au cours de ces derniers mois. On note que vous êtes très présent sur les réseaux sociaux à travers des prises de position parfois très tranchées. Pourquoi un tel engagement et depuis quand date-t-il ? En réalité je n’ai aucun passé de militant et je ne m’en cache pas. J’étais comme qui dirait, juste intéressé à regarder mes papiers. Tout au plus, lycéens à Ouagadougou, nous avions marché et repris les refrains des formules chocs du Pr Joseph Ki Zerbo et autres membres du Collectif contre l’impunité entre 1998 et 2001 après l’odieux assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune. Mais notre génération qui a connu cette période post-Sapouy a une sainte horreur de l’injustice sous toutes ses formes. C’est donc naturellement que les réseaux sociaux ont été un vecteur important de diffusion de l’information notamment en temps réel ou en direct si je peux me permettre l’expression. Cette utilisation abondante aussi bien de la photographie, de la vidéo que des réseaux sociaux dès 2013 pour s’opposer au sénat et au référendum au moment où les meetings ne réunissaient pas encore grand monde, a accéléré le cours des choses à mon avis. Mon engagement pour le changement et la fin des injustices a commencé bien avant, dans mon domaine professionnel où je me suis mis dès 2010 à dénoncer le grand immobilisme de l’Ordre des Architectes face aux problèmes de la profession et la mainmise d’un clan d’anciens avec quelques jeunes obligés sur l’appareil de défense des intérêts de la profession. Je suis ainsi passé en chambre disciplinaire en 2012 après avoir dénoncé le truquage des concours d’architecture d’une part et le coût exorbitant de la procédure d’obtention du permis de construire au Burkina d’autre part ; l’un et l’autre de ces problèmes sont hélas toujours existants. Là n’est pas le sujet du jour mais permettez juste que je souligne qu’après l’insurrection plusieurs confrères se sont plaints à moi du fait que le ministre nommé à l’Habitat et à l’Urbanisme n’était pas du domaine. Je leur ai répondu que c’était normal vu que nous préférons nous contenter de notre domaine professionnel et ne pas nous impliquer dans la vie de la Nation, notamment dans les mouvements de revendication, de crainte d’être fichés et ne plus avoir de marchés publics. C’est donc normal que ceux qui ont le courage de s’engager viennent nous diriger après. Mais à l’approche de ces présidentielles, j’ai approché des ainés urbanistes notamment puisqu’ils sont plus dynamiques afin qu’on fasse du lobbying auprès de tous les candidats aux élections pour une meilleure intégration dans leurs programmes des problématiques liées à l’architecture et à l’urbanisme, la lutte contre la corruption qui mine le secteur du BTP et la nomination de spécialistes de ces domaines aux postes les concernant. Pour revenir à votre question, cet engagement d’abord professionnel s’est rapidement déporté sur la lutte légitime de l’ex-CFOP et des OSC engagés pour la fin du régime corrompu de Blaise Compaoré à travers les différentes marches notamment celles légendaires du 18 janvier et du 28 octobre 2014. Comment avez-vous vécu les événements ayant conduit à l’insurrection populaire ? En réalité, le climat social était tellement tendu, les iniquités tellement criardes et l’impunité et l’arrogance tellement outrageantes, qu’une fin du régime Compaoré était prévisible, sauf bien sûr pour le régime lui-même, entouré de ses griots et faux analystes qui lui mentaient. Dès le 18 janvier 2014 où j’ai marché sous une pluie annonciatrice avec mes amis Me Kam et Me Somé, on voyait que le peuple était prêt au sacrifice pour se débarrasser du régime Compaoré. Je me rappelle avoir marché le 28 octobre avec un vieillard qui n’attend sûrement plus grand chose de la vie mais m’a tout simplement dit : « il a trop duré, il doit partir ». J’avais sur moi l’avantage d’être très mobile et de poster beaucoup de photos prises lors des marches et événements, ce qui a considérablement augmenté le nombre de personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux notamment nos concitoyens de la diaspora. Déjà le 29 octobre je postais les images des dispositifs sécuritaires que le défunt régime mettait en place au centre-ville et très tôt le matin du 30 octobre j’ai rapidement fait le tour pour donner également l’état des lieux via les réseaux sociaux. J’avais juste eu cette phrase prémonitoire le matin du 30 octobre à savoir que d’ici le soir il se pourrait qu’on ne reparlât plus de la suppression de la loi qui divisait mais du départ de Blaise Compaoré. La suite, on la connait tous. On peut la raconter chacun à sa manière, s’attribuer des mérites réels ou imaginaires, mais c’est la même belle histoire de cette libération légendaire du peuple Burkinabè malheureusement au prix de la vie d’une trentaine de nos jeunes concitoyens, paix à leur âme. Mais l’euphorie de la matinée passée, j’ai eu le privilège d’être un témoin du cafouillage qui régnait en ce moment pour le changement de pouvoir. D’abord l’après-midi, l’ex-CFOP où j’étais, était le point d’attention principal avec les allers et venues du Général Honoré Traoré qui négociait avec les leaders de l’opposition. Je suis resté pratiquement jusqu’à la fermeture de l’ex CFOP avant 21h avant de rejoindre la place de la Nation ou un petit groupe d’OSC faisait le guet, mais l’essentiel était fait, le vaillant peuple avait obtenu sa libération. Ce qui m’a frappé c’est que le lendemain à la place de la Nation où le peuple s’est encore réuni, les politiques étaient absents, ce qui a sans doute laissé la place aux jeunes leaders des OSC, retrouvant en face d’eux un jeune militaire de leur génération, de faire ce que beaucoup appellent le deal de la naissance de la Transition. Mon analyse personnelle est plutôt celle d’un conflit de générations et je m’explique : autant la veille, le Général Traoré et l’ex-CFOP étaient au-devant de la scène, autant le lendemain ils avaient fait place aux jeunes de chaque côté. Y a-t-il eu des deals ? Cela, je n’en ai pas été témoin et ne puis l’affirmer. Je constate juste que certains ministres nommés au Gouvernement ne figurent sur aucun des contingents de la charte de la Transition. Je constate également que ça a été le point de départ d’un opportunisme généralisé dans le pays, où des personnes n’ayant jamais participé à l’insurrection qui n’a pas commencé le 30 octobre 2014 mais bien avant dès l’organisation du FOCAL (Forum des Citoyens pour l’Alternance) en 2009, voire avant encore, se revendiquent désormais insurgés, créent des OSC et terrorisent ceux qui ont vraiment lutté contre le défunt régime. Un an après, quels souvenirs gardez-vous de ces événements ? Ce sont des moments uniques dans la vie de tous les Burkinabè qui ont vécu ces événements. Des moments de grande émotion mais également de communion d’un peuple qui ne faisait, en ce moment précis, qu’un, autour de l’espoir. C’est sans doute ce que je retiens le plus : c’était des moments de très forte espérance, on espérait tous des lendemains meilleurs. On gambadait dans les rues de Ouagadougou et surement des autres villes, comme des bambins, fiers et pleins d’espoir. J’ai fait le tour de la ville et posté tout en images de l’incendie de l’assemblée nationale au pillage de l’Hôtel Azalai en passant par notre tentative manquée de prendre Kosyam et le pillage des grands magasins du PAM à la ZAD… Et c’est motivés par l’espoir du changement que jusqu’au 02 novembre 2014 et alors que certains avaient déjà abandonné la lutte en disant que Blaise était parti et que le reste était une bagarre entre militaires à laquelle il valait mieux ne pas se mêler, la majorité des Burkinabè est restée dans la rue pour dire non à la confiscation du pouvoir par l’armée. Personnellement j’avais fait et distribué aussi bien sur Facebook qu’à la place de la Nation un tract où j’énumérais tous les militaires venus au pouvoir à la suite d’un coup d’état et ayant changé leur treillis pour rester de façon contestée au pouvoir, que ce soit Sassou N’Guesso, Idriss Deby, Robert Guei, Ould Abdelaziz et je terminais en m’interrogeant pourquoi Zida le laisserait, lui. Je ne serai pas prétentieux mais avec le passe-passe de Président à 1er ministre puis les soupçons d’agenda caché qui pèsent sur la Transition aujourd’hui, je ne suis pas loin d’avoir raison. La Transition a un an, quel bilan en faites-vous ? En fin de semaine, Me Sankara, Me Farama, Tahirou Barry et le Reporter ont tous souligné que s’il y’avait eu des bonnes intentions, des essais de bien faire, il y avait eu hélas beaucoup de déception. Le bilan à mon avis est de façade positif mais en réalité globalement décevant. Le slogan populiste « plus rien ne sera comme avant » s’est limité à quelques actions publicitaires sans portée réelle et au contact du réalisme du terrain, est devenu « tout est pire qu’avant ». Pour ma part, je note avec stupéfaction que le verrouillage de l’article 37, cause principale de l’insurrection ne sera fait qu’en toute fin de la transition et aurait même pu ne pas être fait si les élections avaient eu lieu plus tôt. C’est la preuve qu’une fois que les gens ont eu la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan sont devenus de lointains souvenirs, chacun s’acharnant juste à voyager au maximum, à visiter le maximum de pays aux frais de l’Etat et à parader d’honneur en honneur. Ensuite, pendant qu’elle se plait à un véritable cynique commerce de martyrs organisant à tour de bras cérémonies d’hommage, monuments d’hommage, décrétant et instituant des journées d’hommage, la Transition n’a jamais véritablement voulu se pencher sur la question de la justice pour les martyrs sans doute parce que certains de ses animateurs principaux doivent en répondre également. Toujours sur le plan de la justice, on a assisté à un règlement de comptes entre anciens copains plus qu’à une véritable justice. Et le plus drôle dans tout ça, comme Me Farama l’a souligné, c’est qu’on veut nous faire croire qu’en 26 ans aux affaires à côté de Blaise Compaoré, certaines personnes qui ont fêté leurs milliards dans ce pays et ont été les piliers du régime Compaoré seraient blancs comme neige. Blaise Compaoré et ses derniers ministres ayant intégré le gouvernement en 2011 seraient la cause de nos 27 ans de souffrance. C’est quand même gros non, tout ça ? Certes, on a tous été ulcérés par l’arrogance et la corruption du régime Compaoré mais si on veut les traduire en justice, que cela soit fait avec des preuves solides et que la justice ne soit pas sélective. D’autre part, toutes les arrestations opérées ont plus des motifs politiques que criminels. Le peuple qui espérait une expropriation des biens notamment immobiliers mal acquis de l’ancien régime et ses obligés de la sphère des affaires est vite retombé de ses rêves. Pire, certains gros truands économiques comme dans mon domaine, des truands que même le défunt régime corrompu avait commencé à auditer, ont vite fait, l’argent aidant, de devenir les amis des dirigeants de la Transition et de se voir confier de gros marchés et des projets symboliques de l’insurrection. L’insurrection a produit carrément l’effet contraire de ce qu’on escomptait dans le domaine de la lutte contre la corruption. En fait, on a juste remplacé une bande de voleurs par une autre plus populiste. Dans le domaine des marchés publics c’est encore pire que sous Blaise : au moins avant, il y’avait des appels d’offre même si c’était truqué. Sous la Transition, tout est donné au gré à gré à ceux qui vont au bon lieu de culte ou sont proches des dirigeants. Des milliards de marchés d’études et de travaux ont été attribués notamment dans le cadre du PSUT au gré à gré et sans aucun critère de mérite, par pur clientélisme même si le gré à gré n’est pas interdit. On a même vu sous la Transition des entreprises passer avec aisance du pavé aux routes bitumées, exactement ce que nous reprochions à l’ex belle-mère nationale de passer du bâtiment aux moustiquaires et aux routes bitumées sans aucune compétence. Les décisions prises à mon avis sous la Transition, seront à 90% annulées par tout régime sérieux qui viendrait parce que la plupart de ces décisions et lois ne répondent qu’à une logique populiste et publicitaire et ne résiste pas à une analyse critique. La journée continue ou plutôt la ‘’demi-journée de travail’’ ne survivra pas car non adaptée à notre réalité notamment au système éducatif. Le Faso dan fani le 08 mars prochain d’accord. Mais tous les 8 mars, je dis voilà ce qui va tuer complètement l’artisanat Burkinabè car bientôt le marché sera inondé de Faso dan fani made in China exactement comme dans le cas du kefieh palestinien. La loi sur le loyer : on décide de faire la loi avant de lancer l’étude diagnostic, ça c’est la meilleure. Faut-il rappeler qu’une telle loi existait sous la révolution et n’a jamais véritablement marché ? que fait-on en amont pour l’accès au foncier urbain ou au logement dans ce contexte de spéculation foncière et de laisser-aller total de la promotion immobilière ? Absolument rien. Voici une loi populiste qui va réussir juste à crisper d’avantage le marché du parc locatif privé. La justification de la loi « ce n’est pas parce que le goudron passe devant la maison de quelqu’un que demain il augmente le loyer » est plus digne de provenir d’une conversation de Zabr-daaga que de professionnels spécialisés sur les questions de logements. Les nominations : on se demande tout simplement ce que fera le futur président élu tellement la Transition a fini de nommer à tous les postes où nomination pouvait être faite, à tel point qu’on se demande si l’intention de la Transition n’est pas de laisser le futur président élu encerclé de ses obligés comme un prisonnier et pouvoir revenir plus facilement aux affaires. En tout cas, l’affaire de la prolongation ratée du bail sous des motifs sécuritaires a eu le mérite de rappeler à tous les partis politiques et OSC, y compris ceux qui pensaient la contrôler - que la Transition - avait ses propres plans. Encore une occasion ratée pour la Transition de se faire pardonner ses errances et arnaques : quand le peuple rejette le putsch imbécile du Général Diendéré et son défunt RSP, c’est avant tout un acte patriotique et démocratique populaire dicté par l’amour de notre pays. La Transition ayant interprété cela comme un plébiscite de ses dirigeants a voulu envoyer aux calandres grecques les élections sous des motifs fallacieux, la suite on la connait avec cette levée générale de boucliers qui les a obligés à faire marche arrière toute. Les lois votées en mettant beaucoup de « ayant ayant », taillées sur mesure, tout ça c’est exactement ce que nous dénoncions sous Blaise Compaoré. Le nouveau code minier auquel je me suis beaucoup intéressé n’encourage pas en réalité à l’investissement dans notre pays ce d’autant plus que la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays se dotent d’un code beaucoup plus attractif. Il faut désormais se mirer dans un espace communautaire et non amorcer un repli nationaliste populiste. Sur le plan des libertés, la loi sur la presse a été très décriée. Sur les libertés individuelles, je note un net recul : quand quelqu’un peut s’assoir derrière un clavier en toute impunité lancer des appels au meurtre, lancer des fausses informations pour faire incendier chez des Burkinabè, je dis il y a une justice pour les amis de la Transition et une justice pour les non amis. On assiste justement à une radicalisation, à l’instauration de la pensée unique où toute critique de la Transition est synonyme de traitrise ou d’intelligence avec l’ennemi. Il y a en réalité ceux qui suivent des idéaux et ceux qui suivent des personnes. Les insurgés qui suivent des idéaux ont naturellement été déçus par la Transition, ceux qui suivent des personnes ou des intérêts personnels sont encore dans l’hypocrisie et le déni de réalité. Depuis l’épisode de la prolongation ratée du bail de la Transition qui a réuni tous les insurgés sincères encore, j’en vois qui ont désormais honte sur les réseaux sociaux tant ils avaient toujours nié les manipulations et errances de la Transition. On se croirait presqu’aux Etats-Unis à l’époque du Maccarthysme où chacun pouvait transformer son voisin en traître et le livrer à la vindicte populaire sous le motif d’espionnage. J’ai personnellement été victime de cela quand des confrères architectes, pour bloquer le paiement d’une facture, ont payé un journaleux pour nous diffamer dans trois éditions successives sans jamais demander notre avis, après avoir échoué à publier leurs écrits diffamatoires dans tous les organes de presse sérieux. Les acteurs de la justice même doivent se demander si la Transition a une considération pour eux car pendant qu’ils sont là et disposés à s’auto-saisir comme le Procureur l’a bravement fait dans le cadre du putsch, la Transition, elle est juste occupée à créer des commissions d’enquête dont nous connaissons tous l’inefficacité. Les nombreuses commissions nationales de, secrétariats permanents de, fonds spéciaux de, cadres nationaux de…créés juste pour des amis ou par populisme, on peut légitimement se demander d’où viendra l’argent du financement de leur fonctionnement dans le 16e pays le plus pauvre au monde. Quand le moindre acte, le moindre incident doit donner naissance à une commission nationale ou un secrétariat permanent, on est dans l’improvisation et non l’exercice du pouvoir d’Etat. On est également stupéfait qu’un texte de révision constitutionnel soit donné aux partis politiques un lundi pour être amendé pour le lendemain (dixit Me Sankara), après quoi on jette les partis politiques en vindicte à l’opinion publique au motif qu’ils s’opposeraient à la modification de la constitution. Enfin la Transition aurait eu au moins le mérite de nous révéler la malhonnêteté et l’incompétence de nombreuses personnes qui pestaient sur tous les toits sous Blaise qu’elles étaient honnêtes, intelligentes et capables de diriger ce pays. Voilà que sous cette transition, il ne se passe pas une semaine sans qu’une affaire de détournement de fonds, de marchés publics attribués à des amis ou même fictifs (il y en aurait eu énormément), d’achat d’hélicoptère, etc ne soit révélée dans les milieux bien informés. Les mêmes qui dénonçaient le clientélisme sous Blaise Compaoré ont accepté des postes ministériels et autres postes obtenus grâce à leurs amis et en sachant pertinemment qu’ils ne connaissaient rien à ces domaines et n’apporteraient donc rien au pays. C’est bon pour mon CV et mon compte bancaire, alors j’y vais. Côté compétences, là il n’y a rien à dire. Que d’amateurisme ! Comment un régime bourré d’éminents juristes, conseillé par d’éminents amis juristes, dirigé par un diplomate chevronné peut-il se livrer à autant d’amateurisme et d’actes contradictoires ? Si on n’est pas en train de s’excuser pour une perquisition de la soi-disant maison privée de Soro, on est enfin en train de reprendre les concours que le ‘’ministre des syndicats qui n’aime pas les syndicats’’ disait ne pas vouloir annuler car ‘’ayant réussi à circonscrire la fraude’’. L’ancien SG de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld qui se faisait publiquement insulter par les représentants des pays de l’Est et leurs affiliés et répondait en souriant : « voyons mon jeune frère… » au Guinéen Diallo Telli et d’autres, devra se retourner dans sa tombe face à la déchéance de la diplomatie Burkinabè sous la Transition. Et le pire de tout cela serait qu’un ministre de la Transition prenne après la tête de l’ASCE pour empêcher qu’un audit sérieux sur la gestion de la Transition ne soit effectué un jour. Je retiens en positif de cette période transitoire la disparition du RSP qui constituait vraiment un gros problème de stabilité nationale et le rejet du putsch de septembre 2015 grâce au courage et à la bravoure du peuple Burkinabè qui mérite d’être encore désigné Africain de l’Année. Je retiens également que même si la justice pour les martyrs et les blessés n’a jamais été dans la volonté de la Transition, le récent dédommagement des familles est une bonne chose, en tout cas beaucoup mieux que les centaines de millions mises à organiser des cérémonies d’hommage et à ériger des monuments, un cynique et hypocrite ‘’commerce de martyrs’’ dont tout patriote sincère devrait s’offusquer. Je salue la position du Balai citoyen qui s’est d’ailleurs démarqué de la dernière cérémonie d’hommage à la place de la Nation suivie d’un enterrement hâtif des martyrs du putsch imbécile de septembre 2015, sans avoir fait d’autopsie, ne serait-ce que par précaution. Comment voyez-vous le Burkina post-Transition ? Le Burkina post-Transition devrait être un Burkina de paix, de justice sociale, de méritocratie et d’égalité. Un Burkina où les enfants de ministres et de paysans auront les mêmes chances, où les étudiants ne seront pas jetés dans la rue comme de vulgaires délinquants, où l’école ne produirait pas des chômeurs mais de jeunes entrepreneurs qui créeraient eux-mêmes beaucoup d’emplois, un Burkina où aucun ministre ne bloquera des dossiers compromettants pour ses collaborateurs, où l’Etat ne serait plus cette caverne d’Ali Baba où chacun se sert impunément, où les marchés publics et concours ne seraient pas attribués d’avance aux amis et fils et filles de en toute impunité. Mais également un Burkina de grands projets, de grands ensembles immobiliers pour répondre à l’offre en infrastructures et en logements de qualité pour tous les ménages. Quand je vais en Côte d’Ivoire, entre le nouveau pont HKB obtenu à zéro franc pour l’Etat, les logements sociaux en construction partout, le pôle des grandes écoles à Yamoussoukro ou le futur pôle hôtelier et de loisirs de la future baie de Cocody en partenariat avec les Marocains, je me demande pourquoi nous sommes encore à la traîne sur le plan des infrastructures et du logement. Car en réalité, les mécanismes de financement des grands projets existent et sont connus de tous les grands bâtisseurs. Le principe d’un retour d’investissement étant universellement acquis, tu veux faire du bitume qui est un dérivé du pétrole, dirige-toi avec un projet sérieux vers les pays producteurs de pétrole. Tu veux avoir des rames de tramway sans rien dépenser ? Passe un partenariat de construction-exploitation sur 30 à 35 ans avec Alstom ou les Japonais, idem avec Bouygues ou les Chinois si tu veux des grands ouvrages d’art. Mais pour qu’un Burkina des grands projets existe, il faut mettre les spécialistes qu’il faut là où il faut, il faut également nommer dans le gouvernement et les grands postes plus d’entrepreneurs que d’administratifs. Je précise qu’être entrepreneur c’est s’inscrire dans une logique de self-development et être administratif c’est rester attaché à la mentalité de l’Etat-providence et continuer de subir le diktat de Bretton Woods. Tout est donc question de mentalité et non de diplômes et c’est pourquoi on appelle les technocrates aguerris et les grands managers aux côtés des dirigeants ; Thierry Tanoh, après ECOBANK, est pressenti pour prendre la tête du futur gouvernement dans son pays tandis que mon ancien professeur à La Sorbonne, l’Afro-Optimiste Lionel Zinsou dirige lui le gouvernement Béninois depuis peu après son départ du plus important fonds d’investissement Français (PAI Partners de la BNP Paribas). Il faut sortir du cycle de l’Etat-providence et de l’aide au développement au profit des partenariats gagnant-gagnant et des mécanismes de financement innovant tels la ‘’construction-exploitation’’. En lisant le best-seller « l’aide fatale » (Dead Aid) de Dambisa MOYO, nos gouvernants doivent s’abstenir d’endetter d’avantage les futures générations et s’engager dans la logique d’un développement équitable et qualitatif selon la conception de Sir Amartya SEN. Et pour qu’un Burkina lucide puisse naître, il faut que la jeunesse se cultive d’avantage sur l’histoire de ce pays, sur l’histoire des hommes politiques et des mouvements de ce pays, qu’elle lise et relise le document « Droits de l’homme et constitution » de Aimé NIKIEMA avec le MBDHP datant déjà du début des années 90, tout cela est nécessaire pour l’émergence d’une jeunesse forte, non suiviste et maitresse de son destin. Et pour qu’un tel Burkina de changement et d’action puisse exister, les élections couplées du 29 novembre 2015 doivent être transparentes ; que la Transition ne se livre à aucun marchandage au profit de tel ou tel parti, que les autorités de la Transition acceptent de partir avec sincérité des affaires afin de laisser le futur président élu travailler librement sans avoir un second RSP à gérer. Dissoudre le RSP et créer une force similaire au lieu de recourir à notre brave gendarmerie pour la sécurité du Chef de l’Etat mérite de susciter quelques inquiétudes. Et il faudra que le futur régime soit conscient de la vigilance du peuple Burkinabè qui ne permettra à personne de l’embastiller comme avant et que la rigueur dans la gestion de la chose publique soit de mise. Il faut que d’ores et déjà, on commence à désarmer les cœurs et les propos, le très sage Mogho Naba nous demande d’être des hommes de pardon, pas de laxisme mais de pardon. Mais celui qui veut accomplir des vengeances personnelles, il est souhaitable qu’il n’utilise pas les instruments de l’Etat à cet effet ; ipso facto tout régime qui viendrait pour se venger doit savoir que nous, on veut avancer, le peuple Burkinabè veut avancer, la jeunesse Burkinabè veut avancer vers un avenir radieux. Si tout cela n’est pas pris en compte, si des politiciens aux agendas cachés et leurs bandes d’OSC fainéantes et « mille collines » refusent d’aller travailler en honnêtes citoyens ou demandent qu’on leur offre la chambre de commerce comme une poupée en cadeau sans avoir le moindre poids économique, ou viennent prendre en otage le développement du pays comme le RSP l’avait fait, je crains fort qu’une seconde insurrection, beaucoup plus nettoyante cette fois, n’ait lieu dans les années ou même les mois à venir. Que Dieu bénisse le brave peuple du Burkina Faso ! Interview réalisée par Hermann Bassolé |
Vos commentaires
1. Le 3 novembre 2015 à 02:36, par CRISTY En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Mon frère tu as tout dis. Une transition batarde comme l’avais si bien dis Soumane Touré et l’on avait critiqué en son temps. J’ai toujours dis que ces gens sont pires que ceux qui sont partis. En fait quand ils disaient que plus rien ne sera comme avant là, ils savaient très bien quel sens ils donnaient à leur concept.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
2. Le 3 novembre 2015 à 02:44 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Un insurgé qui se réveille nous nous sommes toujours là CDP et honnête Alons seulement.
3. Le 3 novembre 2015 à 04:04, par Réflexion1 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Analyse intelligente et poussée. C’était bien parti pourtant au début. Dommage pour le rêve flétri...Mais il est encore temps d’aller de l’avant.
4. Le 3 novembre 2015 à 05:58, par Le visionnaire En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Quand on résume tout ce que ce jeune et vaillant Burkinabè nous dit, on se rend compte que le parti qui est le plus pressenti pour remplacé la transition(pour ne pas le citer) NE FERA PAS L’ AFFAIRE DE LA JEUNESSE du Burkina.
Car ce parti et son homme ne seront pas futuristes et ne vont pas faire une politique de " GRANDS TRAVAUX" profitable à tous et à la postérité, ce parti là est a une politique de "POSTES ADMINISTRATIFS"./
Surtout qu’il ont déja un Deal pour distribuer des postes aux membres de la transition après leur élection.
Pour finir voilà ce que disait un de leur responsable :
"Un président qui a été élu pour 5 ans, il essaie de s’organiser pour sa première année. Il consacre la deuxième année pour l’organisation de l’administration. Il va lui rester 3 ans qui sont insuffisants pour des développeurs que nous sommes".
Donc cinq ans se sera INSUFFISANT pour ceux qui, déjà ont DINER avec le Diable (Blaise).
Ils refusent que eux soit des DIABLES, ils sont juste de petits DEMONDS pas très méchant.
Ce parti là va SABOTER et SABORDER l’Insurrection et la morts de nos enfants !
Cette insurrection n’aura aucun bénéfice SOCIAL ni ECONOMIQUE pour la mageur parti des Burkinabès.
Elle va plutôt reconstituer des CLANS sans AMBITIONS, mais avec des APPÉTITS VORACES.
Merci.
5. Le 3 novembre 2015 à 06:08, par Le Zen En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Bien vu mon pote.
Safiatou Lopez attend sa poupée promise pour le nouvel an : "la chambre de commerce et d’industrie" !
Mamamiya !!!, Les gens vont jouer avec notre économie comme on joue avec une poupée à la maternelle.
Bonjour les cauchemars.
Merci.
6. Le 3 novembre 2015 à 06:13, par Le citoyen lamda En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Bon courage m. Ouédraogo. Il faut déstructurer l’affairisme occulte de cette Transition. La grosse arnaque qu’est le PSUT, les nominations de complaisance à n’en pas finir, les nombreuses incohérences dans la gestion des affaires de l’Etat, la diplomatie bafouée, une armée réunifiée mais ostracisée, la démagogie et le populisme des osc, les gros détournements à pas de charge etc...
7. Le 3 novembre 2015 à 06:25, par Le Zen En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Les RSS qui adorent les dîners même à la table du diable vont encore endetter d’avantage les futures générations pour se mètre directement dans les poches !!!
8. Le 3 novembre 2015 à 06:30, par gangoblo En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Clair, court et net mais la jeunesse doit éviter le gain facile .
9. Le 3 novembre 2015 à 06:45, par Altero En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
L’échec et la désillusion cuisante de cette INSURECTION, c’est que nous allons remettre au soir du 29 Novembre les clés du pouvoir et des caisses à nos BOURREAUX D’HIER qui eux même déclarent avoir DINER avec le Diable (Blaise).
10. Le 3 novembre 2015 à 07:26, par El_monstro En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Je valide l’essentiel les propos de ce jeune confrère. Je suis sans doute son grand frère spirituel. Même s’il y a eu de petits croque en jambes entre nous, j’admire sa fougue. Que dire de plus sinon confirmer par l’exemple. Prenez le cas du programme d’urgence géré par un architecte Soubeigé Aimé. Rentré d’Ethiopie et sans poste fixe, il fut copté grâce à l’amitié de sa grande sœur avec la femme du 1er ministre (sans doute des sœurs en christ). Nommé au projet d’urgence, son premier acte, distribuer les projets par copinages à ses potes architectes sans véritables consultations. Les entreprises, une évidence dans la sélection mafieuse. Pourtant on chante sur la toile que plus rien ne sera comme avant. Je pense que c’est pire qu’avant...
11. Le 3 novembre 2015 à 07:37, par ISMO En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
10/10
Tu as parlé à ma place. Tu as parlé à la place de tous ces jeunes Burkinabés qui rêvent d’égalité de chance, qui rêvent de justice et de démocratie, qui sont prêts à se battre pour cela.
Vive le Burkina Faso.
12. Le 3 novembre 2015 à 07:44, par somé En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Quel chef d’œuvre. Mon frère tu a tout dit plus rien à ajouter. Je partage pleinement tes idéaux. Bon courage. Nos politiques ignorent qu’ils ont affaire à une jeunesse consciente, tèrs cultivé, déterminé, allergique à l’injustice et qui a été très bien formé grâce à toutes ces dérives de régime compaoré durant 27 ans. On a fini avec tous les calculs politiciens. On ne peut plus nous blaguer tuer. Ils sont prévenus.
13. Le 3 novembre 2015 à 08:36 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
D’accord avec toi. Le changement tant rêvé ne sera pas pour demain. Surtout si le MPP arrive au pouvoir, c’est le CDP bis ! Wait and see.
14. Le 3 novembre 2015 à 09:34, par zoewend En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
merci mon frere pour cet interview propre et lucide. ainsi donc je ne suis pas le seul à penser que la transition a echouer urbi orbi ,car elle s’est detournée des idéaux et des valeurs de l’insurrection.
Prenons le cas par exemple des nominations ,basée sur la fibre réligieuse ,oubliant la meritocratie,ou l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’est pas dans leur vocabulaire,nottamment dans certaines sociétés d’Etat,ou on tranforme les sociétés en temple de prière en ne nommant que des frères en christ.
15. Le 3 novembre 2015 à 09:37, par charles En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Mon cher vous les soit disant activiste vous n’avez rien vu, surtout la jeunesse burkinabè vous verrez pire que ça. le pire est devant. attendez après les élections....
16. Le 3 novembre 2015 à 10:40 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
franchement merci mon frere ! transition = escroqs
17. Le 3 novembre 2015 à 11:17, par Le gourou En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Lahousséni Tahar Ouédraogo,
Je suis d’accord avec toi.que Nous n’avons guère le choix. Entre le mal et le pire, la sagesse nous conseille de choisir le moindre mal lorsqu’on sait que ces politiciens de merde ont passé 27 ans à rendre une opposition inexistente !
Tu le sais au même titre que moi qu’il n’y a jamais eu de partis d’opposition sous Blaise Compaoré et que c’est le ras le bol populaire (pauvreté, chèreté de la vie, chomage, injustice-impunité...) qui a mis fin à l’empire de Blaise Compaoré et cliques !
Merci pour ta vision et ton analyse !
18. Le 3 novembre 2015 à 11:33, par salou En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Je valide l’analyse pertinente. C’est une TRANSITION qui n’est PROPRE.
19. Le 3 novembre 2015 à 12:28, par Vraiment En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Tu es un vrai frère !!!!!!!, générationnelle Thom Sank comme moi. J’apprécie. Courage
20. Le 3 novembre 2015 à 12:30, par Caporal Gringo En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Malgré tout il manque toujours et encore à la jeunesse burkinabé le courage de prendre soi-même son destin dans la main que de le laisser à des aventurieux politiques sans programme ni plan.
Le Gouvernement de la Transition l’ a démontré encore une fois : les africains ont un problème avec leurs élites, car pour eux, il n’ y a que la Cleptocratie (càd contrairement à la démocratie ou le peuple a le pouvoir et l’ exerce par des représentants élus, dans la cleptocratie les "élus" ont le pouvoir de voler et de piller les biens du peuple).
Jeunesse du Burkina Faso, oser lutter, savoir vaincre !
Sinon au lieu du "rien ne sera plus comme avant", vraiment "tout sera encore pire qu’ avant". Et Blaise et sa bande pourront bien s’ en marrer à gorge déployée ! Voulez-vous cela ? Non !
La Patrie Ou La Mort, Nous Vaincrons !
21. Le 3 novembre 2015 à 12:42, par Adama En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Je valide rien à dire que dieu te protège et t’apporte son assistance dieu bénisse le Burkina
22. Le 3 novembre 2015 à 12:44, par Burkimbila En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Bonjour,
A la lumière de cette analyse et de mon pressenti personnel, je dis ceci :
"Le mandat du Président qui sera élu le 29 novembre 2015 n’excédera pas deux (02) ans. Un nouveau gouvernement qui répond aux aspirations de la jeunesse verra le jour de force."
L’éveil de conscience est désormais éternel et omniprésent au BURKINA FASO, seul ce qui juste demeurera longtemps !
23. Le 3 novembre 2015 à 12:48, par Goama la vérité En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Futur président, vite un poste pour ce monsieur dans le prochain gouvernement afin qu’il se mette à l’oeuvre. je parie qu’il va broutter l’herbe. les gros gueullards ne sont pas les gros bosseurs ou managers. eh oui c’est ça. il y’a ceux qui sont fait seulement pour gueuller rien de plus. et ce petit en fais parti.
24. Le 3 novembre 2015 à 13:08 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Ca me rassure au moins. Tous les jeunes ne sont pas suiveurs. Si tu connais 5 jeunes comme toi pour un regroupement je viendrai me joindre a vous et on va donner une bonne leçon politique a ces vieux briscards qui ont diné avec le diable. Les jeunes ont chassé blaise parce qu’ils ne voulaient plus de lui et des malhonnêtes pensent que c’est leur génie politique qui l’a chassé. Blaise est parti a 11 heures, d’autres partiront a 8 heures du matin. On les attend de pied ferme.
25. Le 3 novembre 2015 à 13:33, par yaa yah boin En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
No comment !
Merci mon frère.
26. Le 3 novembre 2015 à 13:35 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Au moins la ce n’est pas NAB qui le dit, mais un autre lucide. Basic soul est averti
27. Le 3 novembre 2015 à 14:37, par TIEN FOBA En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
A l’internaute 23 , moi aussi je suis prêt à me joindre à vous. Ma place est dans ce genre de regroupement pour la justice, le travail et la paix : réveillons-nous et agissons.
28. Le 3 novembre 2015 à 14:43, par SAPO En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Ce que vous dites est un constat qui se vérifie facilement.Malheureusement beaucoup de gens n’aiment pas qu’on parle des dérives de la transition , à commencer par les acteurs.eux même. Mais ce qui est sûr, tôt ou tard , lentement et sûrement tout sera dévoilé. Eux qui ont passé tout leur temps diaboliser l’ancien régime. Or eux même ont été plus diaboliques que ces derniers.
Car lorsqu’on a prétendu avoir combattu un régime pour sa mauvaise gestion des ressources , le clientélisme , la corruption et que sais je , on doit venir faire comme eux . Ce qui prouve que le combat qui était mené était combat d’intérêt non un combat pour la bonne gouvernance.
29. Le 3 novembre 2015 à 15:00, par Martial En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Belle analyse, la transition s’est moqué de la jeunesse burkinabé. Des nominations en christ à tout va et sans compétence requise. Aucune concession côté social. Nous sommes passés de la transition à la trahison, un échec total.
30. Le 3 novembre 2015 à 15:22, par Le Prévoyant En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
c’est qu’on veut nous faire croire qu’en 26 ans aux affaires à côté de Blaise Compaoré, certaines personnes qui ont fêté leurs milliards dans ce pays et ont été les piliers du régime Compaoré seraient blancs comme neige. Que Dieu te bénisse mon frère comme on aime le dire souvent rien est ausi beau que la vérité, la vérité seul est aimable. Je l’ai dit que si les gas du MPP pensent acheter le peuple par l’argent détourné durant 27 ans car ayant soupé avec le diable. Qu’il sache que nous allons achever notre révolution. S’ils sont malins les gens comme Salif Diallo et Simon Compoaré doivent être emprisonné si rééllement il y’a une justice crédible dans ce pays ; voici l’erreur de la TRANSITION.
31. Le 3 novembre 2015 à 15:56 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
vérités crues directes et objectives. la copie pale que la "trahison" nous a servi ces mois durant n’est que de la médiocrité au sens premier du mot. a se demander si ce n ’est pas pour nous faire regretter le départ de l’ancien régime que ces amateurs s’affairent a nous affairer. de zéro sous Blaise and Co nous tendons désormais vers moins l’infini. ou ont ils la tête ? car c est une insulte pour le peuple de dire que nous sommes une transition pour les reformes politiques pendant que le peuple est a l’agonie financière et que vous vous sucrer votre miel déjà acquis sous ou tous savons. un sage disait que le diable que tu connais est mieux que celui que tu va découvrir pour la première fois. cette ironie sied parfaitement a ces transitaires de tout acabit. collège d’amis et sympathisants de basses besognes. nous vous avons a l œil.
32. Le 3 novembre 2015 à 16:00 En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
vérités crues directes et objectives. la copie pale que la "trahison" nous a servi ces mois durant n’est que de la médiocrité au sens premier du mot. a se demander si ce n ’est pas pour nous faire regretter le départ de l’ancien régime que ces amateurs s’affairent a nous affairer. de zéro sous Blaise and Co nous tendons désormais vers moins l’infini. ou ont ils la tête ? car c est une insulte pour le peuple de dire que nous sommes une transition pour les reformes politiques pendant que le peuple est a l’agonie financière et que vous vous sucrer votre miel déjà acquis sous ou tous savons. un sage disait que le diable que tu connais est mieux que celui que tu va découvrir pour la première fois. cette ironie sied parfaitement a ces transitaires de tout acabit. collège d’amis et sympathisants de basses besognes. nous vous avons a l œil.
33. Le 3 novembre 2015 à 16:19, par boukson En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Vous n allez jamais apprécier l’oeuvre humaine car vous prêt à critiquer seulement. Toujours qualifiez les gents d’escrocs. Oh les gents ça ne sortira de ma bouche. Je pense que sous Blaise, il y a eu des assassinats, du vole, de la corruption tous les maux. Il faut dire que tu es avec le régime passé.
34. Le 3 novembre 2015 à 16:33, par André Coulibaly En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
A vous lire,on se demande s’il n’aurait pas mieux valu laisser Blaise et sa clique aux affaires !Votre écrit me laisse dubitatif.Sur 100 burkinabè je ne pense pas qu’il y en auraient 5 qui diraient que tout est pire qu’avant.Les dirigeants de la transition ne sont pas des surhommes.Ils peuvent commettre certaines erreurs.Ils nous revient à nous tous d’aider à corriger le tir.Après la lecture de votre écrit et les commentaires de la plupart des internautes,je me demande si vous ne jouez pas le jeu du camp de ceux que nous décriions hier.Sait on jamais ?N’oublions pas qu’ils n’ont pas encore baissé les bras.Ils emploient tous les subterfuges pour émerger.Sachons nous méfier de certainspropres à semer le doute et à démobiliser la population.
35. Le 3 novembre 2015 à 16:59, par l’Homme du golfe En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
ceux qui dirrige la transition sont ceux qui faisaient des critiques coome vous. si vous etiez a leur place ce n’etait pas evident que vous allez faire mieux. eux au moins ils nous conduisent a bon port ; laissez nous tranquille.tu na pas eu marche tu commence a critique severement. si tu avais eu marche du psut tu n’allais pas parle.
36. Le 3 novembre 2015 à 17:12, par urbain En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
tu as tout dit mon frère.
37. Le 3 novembre 2015 à 17:35, par Koumbem Tipousga En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Ce monsieur raconte sa vie car il n’a pas le sens de l’Etat. Quand on va sur sa page face, on rend compte que c’est un monsieur imbu de sa personne. Il ne s’agit pas d’avoir des diplômes. Il faut savoir faire un discernement. C’est ce qui manque à ce monsieur, qui mis devant une épreuve familiale va vite se découvrir un piètre manœuvrier.
38. Le 3 novembre 2015 à 17:52, par zamanoma En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Chapeau bas, mon frère.C’est propre, Monsieur Ouédrago, je vous respecte. Je me suis abstenu de donner mon point de vue sur FASONET, dès lors que je me suis rendu compte que la transition roule pour vengeance(la vengeance n’engendre que la haine, par contre le pardon rend redevable à celui qui a fauté). Mais je ne savais pas que y a un vrai burkinabè comme vous dans ce pays là.
Je vais vous contacter pour une synergie d’actions. Je suis comblé, sinon, je pensais que j’étais malade car je voyais autre chose dans les actes de la transition que la majorité de nos compatriotes.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
39. Le 3 novembre 2015 à 17:55, par eliane En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
"""Voilà que sous cette transition, il ne se passe pas une semaine sans qu’une affaire de détournement de fonds, de marchés publics attribués à des amis ou même fictifs (il y en aurait eu énormément), d’achat d’hélicoptère, etc ne soit révélée dans les milieux bien informés. Les mêmes qui dénonçaient le clientélisme sous Blaise Compaoré ont accepté des postes ministériels et autres postes obtenus grâce à leurs amis et en sachant pertinemment qu’ils ne connaissaient rien à ces domaines et n’apporteraient donc rien au pays. C’est bon pour mon CV et mon compte bancaire, alors j’y vais.""" Mon cher fils c’est la meilleure publication sur le faso net ,c’est la pure vérité,c’est la peinture réelle de la vie quotidienne de la transition ,cette transition qui a choisie son camps ,cette transition qui a compartimenté les burkinabé,ta vision rencontre celle du CDP nouveau qui subit et continue de connaitre les foudres des gouvernants,la transition réussira sa transmission avec les vampires qui ont diné avec le sang de leur ""diable"",la colère de Dieu s’abattra sur ces imposteurs ;
40. Le 3 novembre 2015 à 18:18, par le futur En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
tu as tous dit mon frère.ils votent des lois bizzares mème avec 20 députés. pourtant ils avaient pour mission de venir organiser des élection et partir. et le plus découragent c,est que m’ba MICHEL se laisse manipulé par ses bandes d’èscros. ils rendrons compte aux peuples. prépare déja vos places a la MACO.
41. Le 3 novembre 2015 à 18:30, par Reno En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
A l’internaute n°10, je dis ceci : si la grande soeur de celui que vous avez choisi de diffamer sous le couvert peu glorieux de l’anonymat avait vraiment les relations que vous avez insinuées, je ne serais pas là en train de tirer le diable par la queue, encore moins elle-meme. Il n’a qu’une seule grande soeur que je connais très bien pour être son ami. La transition n’a peut - être pas eu que des heurs, mais de grâce laissons tranquilles les honnêtes personnes, même si LE MONSTRE habite en nous !.
42. Le 3 novembre 2015 à 18:46, par Pousbila En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
mon frere je suis pret a militer dans ton osc bravo bravo bravo,,,,,,,
43. Le 3 novembre 2015 à 19:03, par ELKABOR En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Critique sévère bien argumentée et bien écrite. A la fin, de votre texte, je me suis posé cette question : pourquoi vouliez-vous avoir mieux que ce qui nous a été servi ? Je me suis égosillé sur ce même forum à dire que le Premier Ministre n’était pas à sa place aux lendemains de l’insurrection. A part être militaire maniant le métier des armes, qu’avait-il fait dans sa vie pour mériter diriger un pays comme le Burkina Faso en tant que Premier Ministre ? La suite ce ne sont que des décisions d’amateurs, des retro-pédalages et une suite de nominations dont la plupart était bien douteuses. Souvenez-vous de l’épisode des ministres amis d’enfance ou de quartier (Sagnon et Djiguemdé) que la rue a vite fait de contester et de faire débarquer comme des malpropres. Que dire des autres nominations de complaisance dans les autres postes ? Le fameux PSUT n’est rien d’autre qu’une autre arnaque de haute volée dont on se rendra compte dans pas longtemps ! Si c’est des projets à réaliser par la transition, il n’en manquait pas ! Dans tous les Ministères on dispose de beaucoup de projets bien pensés avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Il suffisait d’en sélectionner quelques-uns de plus pertinents dans le contexte de la transition à faire avancer. Mais non, on veut que les gens se souviennent de la distribution de fonds sous la transition : effet de paille sans lendemain !. Pourquoi créer ce genre de programme éphémère à la va vite quand on sait pertinemment qu’on n’a que quelques mois devant soi ? Qui va évaluer les impacts de ce programme si jamais le pouvoir entrant ne se sent pas lié par les engagements (à juste titre d’ailleurs) ? C’est exactement ce qui est advenu des caisses de Solidarité Nationale après l’assassinat de Thomas Sankara le 15 octobre 1987. Vivement que la parenthèse douloureuse de cette transition d’amateurs se referme rapidement !
44. Le 3 novembre 2015 à 19:44, par zwwa En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Chapo a toi mn frer..... Pour ceu ki essaie de justifier la transition ds cs derive j leur rapel k leur propre leitmotiv etait plus rien ne sera com avan et non on va essayer de rouler kom ca et aprs plu rien ne sera kom avan...... cs pas tt l mnde ki gouverne 1 pays voila pourkoi ya 1 seul president et vraimen si tu ne pe pa abstien toi n vien pa mentir o gens et faire pire k ceux ki etai la ca v dir k avan kan u critikai u n savai pa d koi u parlai.Sinon koma expliker 1 tel regression ds ts ls sens cs d lanarchi au sein d la mm population il ya mm 1 clivage dangeureu cs kom ca ca commenc 1 pe 1 pe et kanla radicalisation est grande on fini ds ds situation dangeureuse.. il fo k ns cultivion 1 culture de resulta et non une culture d excuse cs trs important.......Sinon l depart de Blaise ne ns aura servi a rien d otre que d elever une nouvelle race de vampire bien pire et c sera tant pis pr ns jeunes....
45. Le 3 novembre 2015 à 21:09, par awa kadio En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Assez Bonne analyse, au debut on a senti une transition passionee mais au finish on se rend compte que cetait trop beau pour que leurs processes soient realistes ben que veux tu nous allons tous redescendre sur terre esperant que le nouveau president eteindra notre soif de justice d’equite et d’egalite des chances
46. Le 3 novembre 2015 à 23:33, par ZAK En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Je partage entièrement ton point de vue ! Tu est un vrai burkind bila !
47. Le 5 novembre 2015 à 11:23, par Laurentine BAMA En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Mon frère Lahousseni, je suis entièrement d’accord avec vous. Je n’ai rien à ajouter. Ah si les dirigeants des pays africains refléchissaient ainsi, l’Afrique aurait avancer d’un pas,mais...
48. Le 5 novembre 2015 à 14:52, par Psychologue des collines ancestrales En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
J’interviens en tant que psychologue des collines ancestrales.
"En réalité je n’ai aucun passé de militant et je ne m’en cache pas. J’étais comme qui dirait, juste intéressé à regarder mes papiers’’.
Cette phrase laisse entrevoir que ton enfance été marquée par la question suivante : quelle sera mon avenir ? Tu as porté assez tôt le fardeau des querelles familiales et de la misère. Depuis lors tu cherches une sécurité financière et cela ne connaitra de cesse. Aucun esprit de générosité, ni d’humanisme ne t’habite. Aujourd’hui, tu ne cours qu’après l’argent pour être mieux que tes amis d’enfance.
C’est la réalité de ta profession actuelle qui te pousse à t’intéresser à la vie du peuple, tu as laisser l’égoïsme s’installer en toi depuis ta croissance.
Tu penses que si le pays changeait de régime, tu te verrais attribuer les gros marchés du BTP. Mais non ! la transition ne t’a rien accordé jusqu’ici. Alors tu es déçu et tu critique aussi bien la transition que le régime précédent.
Jeune homme, tu diras que tout va bien quand tu auras de gros marchés peu importe le type de régime en place. Tu as l’air égoïste, matérialiste.
De façade tu as de l’amour pour ton peuple, mais en réalité tu interviens pour te faire connaître sur la toile. Tu fais la PUB de ton profil professionnelle. Bon courage !
Tu n’es pas différent des politiciens que tu critiques. A leur place tu feras pire.
49. Le 5 novembre 2015 à 23:24, par le juste En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Intervenant 48 tres drôle ! tu racontes des bêtises sur ce brave jeune homme. Et ton intérêt juste pour le côté professionnel laisse entrevoir que tu es sûrement un de ces architectes voleurs qu’il dénonce dans cet écrit même si tu te caches derrière un faux profil de psychologUE. Bon courage à toi aussi ! On verra bien qui de vous les architectes voleurs ou de ce jeune homme aura le dernier mot ! Sinon regardes bien en haut les commentaires tu verras que pratiquement à l’unanimité les intervenants approuvent sa vision.
50. Le 11 novembre 2015 à 10:14, par la force révolutionnaire En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
bien dis j’ai toujours dit que la transition est là pour voler le peuple, ZIDA a trahi le peuple pour prendre le pouvoir afin de protéger BLAISE et le RSP ensuite li a trahi ces derniers pour confisquer le pouvoir pour lui même et voici les conséquences.
et comme j’ai le dire pacifiquement mais surement le peuple retrouvera sa dignité
pour la patrie nous nous sacrifierons
la patrie ou la mort nous vaincrons.
51. Le 13 novembre 2015 à 16:29, par le titans En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
internaute 48 à raison.
ce Mr a sa première sortie pour mettre a nu les problèmes internes de leur confréries.
il se plaignait de concours fraudés par des voleurs en bande organisé.
je crois en partie, mais avec tout ce qu’il trouve à dire dans cet présent article sur la transition.
je conclus que c’est quelqu’un qui a les yeux plus gros que le ventre.
j’en est vu au cours de mon cursus un aigris patenté qui était le major de notre promotion. Mais tellement aigris et solitaire il en voulait a tout le monde de l’administration (qu’il traitait d’amateurs aux enseignants qu’il disait incompétents ) bref il ne vois que noir.
je l’est récemment vue sur Facebook il dit être apprentis chercheur , je ne sait pas ce que cela veus bien dire.
c’étais juste une parenthèse pour dire que ce Monsieur est un constipé social.
les gens se sont alignés sans analyser profondément.
Une transition c’est toujours amateurs puisque c’est une situation exceptionnelle.
mais notre transition jusqu’à ce quelle remette les clés, s’est battue aux cotés du peuple.
tenez vous bien pour les marchés et appelles d’offres , pour donner des marchés a de nouvelles tête expressément la transition ne pouvait que faire cela.
car les entreprises qui ont toutes les expertises et le matériel sont des prête nom de l’ancien régime.
réfléchissez vous même, au moins de nouvelles têtes ont eut des opportunités c’est ce que nous voulions.
ensuite il faut savoir que les 12 mois de la transition on été très très mouvementés (4 tentatives du RSP , un putsch). la bataille de la CEDEAO, nomination contestés, émoluments cnt, la recherche des financements pour que les salaires continuent d’être payés.
Mr Tahar , nous raconte du n’importe quoi, tout le monde sait ou se trouve l’argent, mais lui fut nommé ministre de l’urbanisme avec un pays émaillés de problèmes de terre aurait fait quoi de plus que Bagoro.et quand il parle de technocrate Loada est quoi ?
la loi qu’il critique ne porte que l’essence de sa finalité.
Si lui Tahar était un géni tout fait , à l’l’aube de la transition il aurait mis un projet de société urbaniste et architecturale sur la toile. dans lequel il ferait toutes les propositions de cadrage du domaine, un schema directeur qui cadre l’avenir du secteur qui donne les orientations sur les cents prochaines années et des solutions concrètes.
tout le monde aurait vu le projet sur le net signé de lui, et le gouvernement allait certainement le faire appel. Même en si ce serait en qualité de conseillé.
je n’aime pas les "je connais tout" qui ont la critique facile et ne proposent rien.
Si il était si fort qu’il veut le montrer , il serai cité sur les grands projets de DUbaî et autres. il y a des jeunes architectes koreen , chinois , américains et français et m^me ivoirien qui ce sont fait des millions de $ làbà. le meilleur prix 2010 en projet architectural européen a été remporté par un burkinabé vivant en Allemagne je crois.
si tu est le plus fort on vas te traqués à travers le monde entier. Le Burkina même vas envoyer son ministre te chercher là ou tu est.
exemple c’est un burkinabé qui est N1 de coca cola en Afrique dont la représentation est au Sénégal un ancien de Mobile devenu Pétrofa.
Il a compétit au poste avec des américains et les à mis drap !!!!!!!!!!!
mon amis aujourd’hui si tu est fort tu créer quelque chose de consensuelle pour la ville de Ouagadougou seulement tu signe la propriété et tu met sur le net avec ton adresse. si les burkabés ne te font pas appel tu ira signer des chèques ailleurs je te le promets.
Mais ne viens plus nous angoisser avec tes analyses sournoises.
même les OSC (on sait qu’il y a des fausses mais celui que tu insinue est correcte, l’autre du balais il roule la Lincoln longtemps très longtemps avant le départ de blaise au moins 4 ans avant le départ il avait cette Lincoln. fait comme lui démissionne de l’ordre et développe ton talent cela va payer si tu est fort).
dans le cœur des envieux ....et.......dans le yeux des incapables..la réussite te rend coupable (kery james).
webmaster laisse passer l’aigreur c’est vraiment pas ce qu’il nous faut.
52. Le 13 novembre 2015 à 16:36, par le titans En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
le juste .
j’espère croire que ce n’est pas Tahar lui même.
mais je doute fort ....................c’est lui.
53. Le 18 novembre 2015 à 09:33, par Legel En réponse à : Lahousséni Tahar Ouédraogo, architecte et activiste de la société civile : « La Transition a donné la preuve qu’une fois que les gens ont la main dans la soupe, tous leurs idéaux d’antan deviennent de lointains souvenirs »
Mon frère Ouédraogo, tu as tout dit et je pense que tu as mis le couteau dans la plaie. Vous avez cité des militaires qui ont fait irruption sur la scène politique pour résoudre des problèmes mais qui ont fini par laissé leur treillis dans ce lot il y a Amadou Toumani Touré "ATT" du Mali qui a le même profil que Zida. Durant sa période en 1991 après une insurrection populaire on parlait de Kokadje "laver et rendre propre". Il est revenu en 2002 pour retourner en mars 2012 par la rue.
La transition Burkinabé a bien démarré avec un peuple déterminé a changé son destin. Que dieu puisse donné aux autorités de la transition surtout au premier ministre qui est un béret rouge la sagesse nécessaire pour une passation de pouvoir réussie.
Je rappelle que tous les cadres qui ont travaillé avec Blaise ne sont pas mauvais. Au Mali les anciens cadres qui ont travaillé avec Moussa ont pu décanter la situation Diango qui a terminé à la primature et Tiena Coulibaly qui a pu maîtrisé les finances dans un contexte difficile. Si voulez diabolisé tous ceux qui ont travaillé avec Blaise l’erreur sera fatale. Rock, Ablassé, Zéphirin, Saran Serémé, Natama tous ont occupé des postes sous Blaise mais ont dit non à un moment donné et leur revirement a été déterminent. Choisissez les gens pour ce qu’ils peuvent faire et non en fonction de ce qu’ils ont été pour le développement du Burkina, pays des hommes intègres et déterminés. Je ne suis pas Burkinabé mais j’ai apprécié le sursaut patriotique du peuple burkinabé pour préserver les acquis.