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Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

vendredi 30 octobre 2015.

 

Camarades étudiantes, camarades étudiants,

L’UGEB (Union générale des étudiants du Burkina, ndlr) tient en cette reprise des activités académiques, à vous féliciter pour la promptitude dont vous avez fait montre suite au putsch du 17 septembre 2015. En répondant aux appels à la mobilisation de votre Union, vous avez ainsi contribué, aux côtés des autres couches de la jeunesse, à la défense des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et à la quête d’un mieux- être social ; toute chose qui a suscité l’admiration de plus d’un.

Camarades étudiantes, camarades étudiants,

Déjà que les conditions de vie et d’études des étudiants sont précaires, les autorités viennent en rajouter. En effet, depuis le début du mois d’octobre, le Directeur Général du centre national des œuvres universitaires (CENOU), monsieur Serges Bayala abat une répression sur l’ensemble des étudiants des universités publiques de notre pays. Pour cette besogne, il a la bénédiction de tout le gouvernement de la transition.
A Ouagadougou, non content d’avoir imaginé le vandalisme de 274 portes pour ensuite incriminer les étudiants, monsieur Bayala ne se gêne pas dans les médias à vilipender les étudiants, usant à souhait de toutes sortes de mensonges et d’injures. Il affirmera sur les ondes de la radio Horizon FM, le dimanche 18 octobre que les étudiants sont irresponsables au point où ils leur arrive de « cracher ou de jeter des mouchoirs devant les bonnes dames qui nettoient les chambres ». L’objectif de cette campagne médiatique, est de susciter des réactions spontanées au niveau des étudiants afin de justifier la répression qui allait s’abattre sur eux par la suite. Le même DG, affirmait lors d’une audience avec les délégués de cités qui lui avaient soumis l’activation du réseau wifi comme préoccupation : « on ne vas pas inventer le wifi, parce que ça vous amuse de suivre des sites pornos ». Mépris, quand tu nous tiens ! Bien que les étudiants lui répondent de façon responsable, et acceptent le principe du fameux dialogue prôné par le gouvernement, M. Bayala jure qu’il ne recevra aucun étudiant et continue sa furie répressive contre la jeunesse estudiantine. Ainsi, depuis le mardi 20 octobre, les restaurants universitaires sont fermés, les centres de santé aussi. Les autorités ministérielles conditionnent leur réouverture, par la remise des clés des chambres et le payement du loyer alors même que la commission d’attribution des chambres en cités universitaires n’a pas encore siégé. Une telle attitude de leur part, dément leur prétendue volonté de trouver un logement pour les étudiants ayant demandé à occuper leurs chambres depuis le 30 septembre 2015.

A Bobo Dioulasso, avec l’inauguration de la cité « 1008 lits », les autorités ont décidé de la fermeture des trois autres cités de la ville (Colsama, Sikasso-Sira et Dafra) et de l’augmentation du simple au double du prix du lit. De même, seuls 10 cars contre 16 se chargent désormais du transport des étudiants vers le campus de Nasso ; occasionnant ainsi des surcharges et surtout l’arrivée de certains étudiants après les heures de cours et de devoirs. Quant aux étudiants du centre universitaire polytechnique de Ouahigouya (CUPO), ils ne bénéficient d’aucune œuvre sociale depuis la reprise des activités universitaires.

Une telle situation traduit le peu de souci qu’accordent les autorités (issues de l’insurrection et réinstallées grâce à la résistance populaire contre le coup d’Etat) face à nos justes et légitimes revendications, les mêmes qui ont étudié dans des conditions plus favorables grâce au contribuable burkinabè.

Camarades étudiantes, camarades étudiants,

Face à cette situation, l’UGEB condamne fermement, la campagne mensongère orchestrée à l’encontre des étudiants. Dans cette funeste entreprise, à Ouagadougou, les autorités se sont également assuré les services du Bureau des délégués du personnel du CENOU et du célèbre syndicat autonome des enseignants chercheurs (SYNADEC) qui appellent ouvertement à la répression des étudiants. Ce fut exactement le cas sous le régime de Blaise Compaoré en 2012 lorsqu’il s’est agi d’exclure 14 étudiants à l’Université de Koudougou. L’UGEB condamne la décision de priver les étudiants des œuvres sociales et invite les autorités, au plus haut niveau de l’Etat à trouver dans l’immédiat des solutions aux préoccupations des étudiants. L’UGEB tient les autorités ministérielles pour seules responsables de la dégradation de la situation. D’ores et déjà, le Comité Exécutif appelle les étudiants des universités publiques du Burkina Faso à se solidariser davantage en ces moments difficiles avec ceux de Bobo Dioulasso et de Ouagadougou et à se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation.

Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !

Non à la remise en cause de nos acquis sociaux !

En avant pour la défense de nos justes et légitimes revendications !

Pain et liberté pour le peuple !

Le Comité Exécutif



Vos commentaires

  • Le 30 octobre 2015 à 22:50, par Yaabi En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Après l’ANEB-UGEB, l’UGEB sort du bois !!!
    Les portes des cités étaient-elles fermées OUI ou NON ? Comment les étudiants ont-ils eu accès aux chambres ? L’UGEB qi a demandé 600 lits et reçu une subvention pour son congrès a t-elle la mémoire courte au point de savoir que si on a accommodé autant de congressistes ce n’est pas 200 étudiants "sans abris" que l’on aurait pas pu accueillir dans les mêmes locaux. N’oubliez pas demain Messieurs de l’UGEB, vous qui avez voulu utilisez le peu de cars pour aller vous promener au Ghana au détriment du reste de l’ensemble de étudiants. Heureusement que la direction vous a opposé une fin de non recevoir.
    Prendre en otage le personnel fait-il parti désormais des droits des étudiants, que l’UGEB soutient ? NON au désordre et à l’anarchie même venant des étudiants, surtout lorsque l’on sait que lors des moments historiques des 30 et 31 octobre 2014 vous étiez sous les pantalons de vos mentors, dont certains étaient des spectateurs de la marche héroïque du peuple. Arrêtez de distraire l’opinion UN ETUDIANT N’EST PAS AU DESSUS DES LOIS !!! Si vous vous comportez en voyous assumez. Comment peut-on élaborer une plate-forme pour soutenir l’impunité. RETRAIT SANS CONDITIONS DE LA PLAINTE et vous soutenez que VOUS ETES INNONCENTS ? Ce n’est pas contradictoire ça ?
    Par votre forfaiture le personnel d CENOU est en grève et vous voulez accuser d’autres personnes. VOUS SEREZ RESPONSABLES DE CE QUI VA SE PASSER.
    Y EN A MARRE !!!

  • Le 31 octobre 2015 à 04:02, par Le Geologue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Ce qui est lamentable dans cette situation c’est le caractere anti-democratique et illogique de l’UGEB, je me rappelle encore en 2008 combien difficile il etait de ne pas partager un point de vue avec cette organisation. C’est domage que en tant qu’etudiants nous chantons democratie sur le campus, dans les quartiers, dans nos familles et pourtant nous ne sommes pas prets a permettre quelqu’un qui ne partage pas notre idée, de s’exprimer. Honnetement combien sont ces etudiants qui, actuellement reconnaissent les fautes de leurs camarades mais nosent critiquer au prix d’etre appelés fantoches ?
    Quelle est cette organisation qui n’a jamais reconnu que les autorités on fait quelquechose de positif ?
    Quelle est cette organisation qui n’a jamais reconnu une faute commise par un etudiant ?
    Si le DG du CENOU retire sa plainte aucun etudiant n’aura du respect pour les autorités desormais.
    Que L’UGEB commence par condamner les mauvaise actions des etudiants. Le civisme est une valeure que vous devez exiger de vos membres.

  • Le 31 octobre 2015 à 05:50, par maani sugri En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    S’il vous plait, quand vous avez décorné, reconnaissez le, demandez pardon et permettez aux autres d’avancer. Vous n’aviez pas le droit de faire ce que vous avez fait. on est où là ? Il fallait plutôt persévérer dans la négociation.
    Ne voyez vous pas le retard que vous accusez déjà ? Cessez ces grèves inutiles et allez dans les amphis. Que voulez vous au finish ? pendant qu’on recherche toutes les voies possibles pour rattraper le retard vous en creusez davantage. Chers étudiants, je m’adresse à ceux qui sont soucieux de leurs avenir, prenez votre courage à deux mains et dites merdre à cette minorité d’étudiants fainéants et inconscients de vous permettre d’avancer. Ayez pitié de votre pauvres parents qui comptent sur vous. Et même de tout le peuple Burkinabè qui compte sur vous pour bâtir le Burkina. Si déjà vous avez des comportements anarchistes c’est dangereux. Pensez-y et revenez sur vos pas. Rien ne vous empêche de suspendre la grève, reprendre les cours et poursuivre les négociation. Personne ne vous soutiendra dans votre lutte contre le gouvernement de la transition sauf les mauvais esprits qui veulent vous récupérer politiquement alors que leurs enfants ne sont pas à l’UO. Qui est perdant dans tout ça ? Pensez-y

  • Le 31 octobre 2015 à 06:36, par mike En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Arreter de croire que le gouvernement n’a pas d’autres préoccupations que le cas des etudiants.ya n’en marre

  • Le 31 octobre 2015 à 06:57, par Jonassan En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Les oeuvres sociales, ce sont les oeuvres sociales CE QUI VEUT DIRE que ce n’est pas un dû. Alors, les nécessiteux bénéficiaires ne peuvent en faire un objet de revendication surtout pas de leur qualité. Le chantage, c’est vous qui le faites, puisque vous allez dans la rue en disant s’ils ne le font pas, on les torpille ; ou bien ? Le disciple qui fait du chantage à son maitre ne mérite pas de se présenter devant lui. Comme le RSP doit obéissance passive et immédiate à la République, le disciple doit obéissance passive et immédiate à son maitre. Ainsi sont établies les règles dans la vie de la Cité. Vous serez quoi demain si vous refusez d’apprendre aujourd’hui. Votre action, ce bras de fer, que vous avez décidé d’engager avec les autorités n’est rien d’autre que de l’indiscipline des enfants gâtés de la République (exactement comme la conduite du RSP). Combien d’étudiants logent dans ces cités ? une minorité ; alors faire d’un report d’occupation un motif pour prendre en otage les cours à l’Université confirme la comparaison selon laquelle vous n’êtes pas différent du RSP que le peuple a dissout. Que dites-vous des élèves burkinabé qui suivent des cours sous des paillotes ? Que dites-vous de ces maitres burkinabé qui logent sous ces mêmes paillotes ? Le Burkina est pauvre et partager cette pauvreté n’est que justice. Le régime Compaoré vous a fait miroiter des illusions de prospérité dichotomique et clanique à vous faire croire que nous vivons dans une mare de richesses. Réveillez-vous !

  • Le 31 octobre 2015 à 09:01 En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Bon courage, chers camarades petits frères.
    Un de vos enseignants.

  • Le 31 octobre 2015 à 09:21, par kiso En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Très bonne Déclaration qui met à nu les fausses allégations médiatiques,synergiques et continues des autorités de ce pays,surtout allégations contradictoires médiatiques contradictoires aux actes que ces derniers posent sur le terrain.Ainsi,c’est pour prendre l’opinion publique à témoin sur les fausses histoires que eux mêmes et seuls peuvent imaginer ;d’ou sur la base du mensonge.Mais heureusement que nous avons une partie des citoyens qui sait bien lire et faire une analyse critiques.Ceux qui se plaignent du fait que les Etudiants partent en grève(Rappel:on ne part pas en grève pour le simple plaisir d’y aller.Referez vous à la définition de la grève et vous comprendrez de quoi il s’agit"la grève") quand ils lisent un article sont les mêmes qui se plaignent d’une justice mal rendue ou des soins mal administrés.Ils ignorent en fait que pour qu’ils soient satisfaits dans les tribunaux et centres de santé,les Etudiants doivent êtres bien formés et surtout dans de bonnes conditions.Toutes les autorités d’aujourd’hui ont étudié avec les bourses d’études que l’Etat a octroyé grâce aux contributions des braves citoyens pour étudier hors du continent.Ces derniers une fois acquis leurs diplômes(je n’ose pas parler de réussite parce que celui qui a réussi est celui qui a permis à d’autres de réussir comme lui,voire mieux que lui) sont revenus être des "idoles" qui ferment la porte de la connaissances aux enfants du pays qui acceptent étudier sans Bourse au plan national avec leur maigres moyens colmatés ça et là par leurs parents que ces mêmes autorités ne soutiennent d’ailleurs pas.Très triste suis-je quand je vois quelqu’un qui n’a aucune idée d’une situation et s’adonne à des vives réactions spontanées pour ne réfléchir sur ses actes qu’après.Bonne journée".N’an lara, an sara !" J.K.Zerbo.Pain et Liberté pour le Peuple !!!!

  • Le 31 octobre 2015 à 09:28 En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    slt à tous les camarade etudiant, sachons raison gardé car nous savons tous que nous traversons une situation un peu complexe donc ayont confiance à cette transition !!! trop d revendication nous risquons de perdre notre légitimité !!!

  • Le 31 octobre 2015 à 10:00, par baba En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Mettez un peu d’eau dans votre vin. L’ère Compaoré ou régnait l’anarchie est révolue. Si les informations qui nous parviennent sont exactes il vous est demandé de :
    1) Remettre les clés
    Comment voulez vous être servi si ceux chargés de le faire n’ont pas de bureaux ?
    2) Solder les impayés
    3) Assumer vos actes devant la justice.
    Du reste je m’étonne que des étudiants refusent que l’on emprunte la voie de la justice
    4) Avec l’autorisation de qui et avec quelles clés avez vous ouvert ces portes ?
    Quid de la séquestration ou enlèvement ou je ne sais quel qualificatif vous employé pour cette Dame qui témoigne pourtant
    Réviser vos cours de droit
    Voila autant d’interrogations.
    Mettez balle à terre trouvez un médiateur et tout sera réglé.
    A y penser qui perd ou qui est en retard à ce jour ? Une année blanche ne sera pas une première au Faso. Et Le Faso continuera d’avancer

  • Le 31 octobre 2015 à 10:23, par Raymond En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    quel mépris de la part d’un gouvernement issu de l’insurrection. on ne va quand même pas nous dire que l’UGEB est aussi instrumentalisée par les anciens dignitaires déchus. que les étudiants se mobilisent d’avantage pour préserver leurs acquis sociaux.

  • Le 31 octobre 2015 à 10:38, par Fils du Faso En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Chers frère de l’UGEB, merci pour vos efforts, mais en toute franchise vous gérer très mal cette crise. Je ne sais pas si c’est l’avènement de la FES-BF ou je ne sais comment les appeler, ce mouvement composé en grande partie de nos frères venues de la Cote d’Ivoire qui ont copié, coller la violence et la manipulation de leur homologue la FESCI, mais l’ANEB semble se laisser emporter.
    L’opinion est contre les étudiants sur ce coup, car elle comprend la détresse de se loger mais pas les effractions. Vous empirez la situation par cette grève bête et absurde. Combien de devoir avez vous empêchés cette semaine ? Quand seront ils reprogrammés ?.
    Une autre voie était possible !

  • Le 31 octobre 2015 à 11:36, par soundjata En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    bonjour chers étudiants. tout ce blabla pour ne pas reconnaitre votre tort et persister dans les erreurs. personne n’est contre les étudiants, personne. cependant on ne peut accepter que vous fassiez n’importe quoi. ce n’est pas possible. n’aggravez pas votre situation, ca ne vous sera pas profitable. le peuple vous observe.remettez toutes les clés de chambre et faites votre mea culpa le plus rapidement possible vous en sortirez grandis.

  • Le 31 octobre 2015 à 12:27, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes :
    1°) En fermant la direction générale du CENOU et en menaçant les travailleurs, les étudiants frondeurs empêchent de fait le travail de ceux la qui doivent faire marcher les cités, les restaurants et les infirmeries.
    2°) Les mêmes personnes se plaignent maintenant que ces services ne soient pas fonctionnels ! Il faudrait savoir ?

    Dans le cas de Bobo, il faut aussi savoir ce qu’on veut.
    1°) L’état, par manque de logements, loue des bâtiments privés pour loger des étudiants. Ayant (enfin) pu construire des logements, il laisse tomber la location pour consacrer les maigres ressources au fonctionnement de cette cité. C’est vrai que si les moyens le permettent, ce serait idéal de garder ces locations et ainsi augmenter la capacité d’accueil. Mais si ce n’est pas le cas, on fait quoi ? Le budget du Burkina n’est pas extensible à l’infini, et il y a d’autres priorités que le confort des étudiants. Rappelons qu’il y a toujours des écoles sous paillotes au Burkina.
    2°) De la même manière, il semble logique que si on loge maintenant un millier d’étudiants à coté des salles de cours, ceux-ci n’ont plus à être transportés depuis la ville et que donc le nombre de cars diminue ?
    Franchement, on a un peu de mal à comprendre les positions de ceux qui revendiquent, surtout en ce moment ou le pays se relève difficilement des dégâts économiques et humains du régime Compaoré, de l’insurrection et du coup d’état.

  • Le 31 octobre 2015 à 13:45, par Kouda En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Chers étudiants de l’UGEB, vous refusez de payer le loyer du mois d’octobre au prétexte que la commission d’attribution des chambres de cité universitaire n’a pas encore siégé. Alors pourquoi occupez-vous des chambres de cité U alors même que vous savez que cette commission d’attribution n’a pas encore siégé ? N’est-ce pas là une des nombreuses contradictions de votre comportement, de vos revendications et des actes que vous avez posés ?
    Dite moi, comment se fait-il que des étudiants partent en vacances avec les clés des chambres de cité universitaire ?
    Concernant les cars de transport des étudiants à Bobo Dioulasso, la nouvelle cité 1008 lits n’est qu’à 7 km environs du campus, ne pensez-vous pas que 10 cars peuvent assurer correctement le transport des étudiants si ces cars fonctionnent correctement avec des horaires de passage adaptés et respectés ?
    Quel est le bilan de la location des cars par le centre régional des oeuvres universitaires de Bobo les années passées ? Le nombre de cars figurant dans les contrats passés était-il vraiment le nombre de cars roulant effectivement ?
    Sachez que les étudiants de Ouagadougou, encore plus nombreux que ceux de Bobo Dioulasso ne bénéficient de cars spécifiques pour leur transport sur les différents sites de cours ou de travaux dirigés des universités publiques de Ouaga. Je reconnais que les autorités doivent travailler à améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants et de tous les personnels des universités publiques du Burkina Faso, mais il faut savoir raison garder et planifier dans le temps la satisfaction des besoins.
    L’université publique ne saurait se substituer à l’action sociale pour les étudiants.
    Des jeunes encore plus nombreux que vous se démènent comme de beaux diables dans le secteur informel, dans le secondaire aussi, pour qui subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, qui pour réussir ses études. Alors, tempérons nos révendications et gardons en tête l’intérêt général du Burkina Faso.

  • Le 31 octobre 2015 à 21:53, par l’ambassadeur En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Continuez à berner les jeunes gens,ils vous haïront demain quand ils découvriront le mensonge.Politique politicienne quand tu nous tient.Honte à ceux qui oublient vite d’où ils sont venus

  • Le 31 octobre 2015 à 22:44, par Saint Thomas Sankara En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Colsama, Sikasso-Sira et Dafra étaient des locations à la charge de l’état il est normale que l’état résilie ces contrats onéreux dans la mesure ou il a pu construire une cité de plus de 1000 lits. Je propose une solution structurelle pour résoudre définitivement le problème de transport des étudiants L’état n’a qu’à supprimer les cars qui constituent un luxe à mon sens pour les étudiants et mettre en place des prêts remboursables sur 3 ans pour l’acquisition de vélos. Ainsi l’étudiant pourra utiliser le vélo tout le long de son cycle universitaire pour son déplacement sa condition physique de jeune le permet : il fera du sport en pédalant donc maintiendra sa santé et contribuera à la non pollution de l’air ce qui est écologique. En plus à la fin de son séjour à l’université il pourra revendre le vélo à un cadet qui vient d’avoir le Bac. Tout le peuple chinois au temps de mao se déplaçait à vélo même aujourd’hui en Occident le vélo est de plus en plus prisé pourquoi l’étudiant Burkinabe ressortissant d’un des pays les plus économiquement pauvres de la planete ne l’utiliserait pas alors que beaucoup de nos braves et vaillants travailleurs Burkinabe qui contribuent par leurs impôts à le prendre en charge se déplacent à vélo en ville et dans les campagnes.

  • Le 1er novembre 2015 à 07:08, par joel En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    DG a raison. UGEB/ANEB/PCRV .... vous ne pouvez baratiner que les gens qui ne vous connaissent pas. Les etudiants de bonne vie demandent a faire leurs etudes mais vous voulez les embarquer dans votre aventure. En 2000 quand vous aviez conduit les enfants des pauvres a l’ abattoire c-a-d l’annee invalidee on a vu que vous avez envoye vos enfants a l’etranger laissant les pauvres enfants ici. Un de vos plus Haut responsable avait envoye ses deux filles au BENIN. Certains camarades sont alles en France grace au PCRV, d’autres etaient heberges, nourris et blanchis par les satelites du PCRV (MBDHP, SYNTHER...). Les enfants qui ont naivement suivi les mouvements etaient abadonnes a leur sort. CHERS ETUDIANTS, attention a ces gens ANTI-SYSTEME ET ADEPTES DE LA PENSEE UNIQUE. Si MAO etait encore vivant il aurait mis de l’eau dans son vin.

    DG, faut voir le cas du CODE. Dans certaines villes universitaires le CODE est accapare par l’ANEB, ses delegues y dorment du 1er au 31. Ce n’ est pas NORMALE MAIS LA MAJORITE SILENCIEUSE NE DIT RIEN CRAIGNANT LA VIOLENCE DE L’ANEB. LE cas de KOUDOUGOU EST ILLUSTRATIF.
    Y EN A MARRE DE VOUS LES GARS QUI ONT TOUJOURS RAISON. ON VOUS A ASSEZ VU ET ENTENDU. LAISSEZ LES ETUDIANTS BOSSER.
    A bas les associations egoistes et violentes.

  • Le 1er novembre 2015 à 21:02, par traore En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    La cité est ds la ville d bobo et non a nasso.comment v u q on se rend alors ds ce village d nasso sans les cars ? Camarade faut te
    « renseigner »
    plus sur la situation

    on

  • Le 1er novembre 2015 à 21:19, par Rodrigue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Si l UGEB à travers son bras armé L ANEB ne change pas elle risque de se retrouver fortement decredibilisee, les choses évoluent et l UGEB /ANEB doit évoluer, ayez le courage pour une fois de reconnaître que des étudiants ont fauter, un étudiant c est un citoyen, il n est pas au dessus des lois, nous avons tous été étudiants, vous devez être en phase avec le peuple, et non se comporter en bandits et demander le soutien de la population

  • Le 1er novembre 2015 à 21:25, par Rodrigue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Je peux aussi vous dire que les étudiants qui sont actuellement entrain de bosser dans les universités privés et hors de nos frontières qui sont épargnés par vos crises vont vous supplanter sur le terrain de l emploi car mieux formés et mieux crédibles, c est un conseil de grand frère

  • Le 1er novembre 2015 à 21:32, par Rodrigue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Je peux aussi vous dire que les étudiants qui sont actuellement entrain de bosser dans les universités privés et hors de nos frontières qui sont épargnés par vos crises vont vous supplanter sur le terrain de l emploi car mieux formés et mieux crédibles, c est un conseil de grand frère

  • Le 1er novembre 2015 à 21:39, par Rodrigue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Et pour finir je pense que l état doit étudier la situation ,et si ces sites disant étudiants continuent de se comporter en délinquants force reste à la loi,que toutes ces universités et autres CENOU soient purement et simplement fermé jusqu’à ce que certains reprennent leurs esprits,le pays à travers les élections du 29 novembre doit avancer

  • Le 1er novembre 2015 à 21:42, par Rodrigue En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Et pour finir je pense que l état doit étudier la situation ,et si ces sites disant étudiants continuent de se comporter en délinquants force reste à la loi,que toutes ces universités et autres CENOU soient purement et simplement fermé jusqu’à ce que certains reprennent leurs esprits,le pays à travers les élections du 29 novembre doit avancer

  • Le 1er novembre 2015 à 22:18, par GNOUMOU En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    IL FAUT SE DIRE LA VERITE
    S’il y a un secteur qui est véritablement orphelin au Burkina Faso c’est bien celui de l’éducation. Dans les discours il ressort fréquemment que l’éducation est une priorité au BF, mais dans les faits ont perçoit aisément que c’est simplement une hypocrisie caractérisé des autorités et autres politiciens burkinabè. En réalité ils s’en foutent que les écoles et universités se portent bien.
    L’Education de base c’est de la merde. Si ce ne sont pas des classes sous paillotes, c’est le surnombre à outrance. Par exemple, ils disent par endroit que l’accès à l’éducation de base est gratuite alors que les écoles sont abandonnées par l’Etat. Du coup on assiste à des Cotisations APE plus élevées que les frais de scolarité. Le comble c’est que des APE vont jusqu’à expulser des élèves parce qu’ils n’ont pas payé ces fameuses cotisations. Quand à la qualité de l’enseignement n’en parlons même pas. Comme pour enfoncer le clou l’Etat a décidé du continuum. Je n’ai pas le bilan de cette bêtise ; mais il est clair que cette mesure n’a pour but que d’euthanasier l’école burkinabè. Sinon je ne pense pas que ce soit un remède à quoi que ce soit.

    Bref, parlons du CAMPUS AU BURKINA. Ces soit disant temples du savoir où les étudiants ont toujours été marginalisés et réduits en vagabonds. Ces endroits où tu sais quand tu t’inscris mais jamais quand tu finiras ta formation (Ce ne sont pas les étudiants de ST qui me diront le contraire). Je ne vais pas m’attarder sur le manque d’infrastructure ou autres bordels créer par les mesures bidons entrepris çà et là par l’Etat depuis 2007. Je veux juste exprimer mon indignation face ce qui se passe actuellement avec les étudiants. Il faut qu’on se dise la vérité. IL N’Y A JAMAIS EU UN PROBLEME AU CAMPUS QUI SOIT DE LA FAUTE DES ETUDIANTS.
    Quand les gens dise que les cités restent fermé parce que la rentrée est repousser ; ils parlent de quelle rentrée même ? En principe, ces cités ne devraient jamais être fermées même.

    QUE LE MINISTRE NOUS DISE QU’ELLE EST LA PERIODE D’UNE ANNEE UNIVERSITAIRE AU BURKINA FASO.

    Oui qu’il nous dit quand les cours commencent, quand ils finissent, quand les résultats tombent et quand les étudiants vont en vacance et tout cela sur 12 mois.
    Et quand on part en vacance cela suppose qu’on ne revient pas continuer la même année, on a soit valider son année ou on reprend mais ce n’est pour revenir continuer. Si un étudiant n’avait pas de cours à prendre ou des examens à faire parce qu’on est allé en vacance laissant une année universitaire en instance il ne se serait pas précipiter pour rejoindre les cités.
    Il faut qu’on arrête de se foutre les uns des autres. Vous êtes incapable d’organiser une année universitaire sur 12 mois et vous sortez ventre en l’air pour parler de rentrer universitaire. Depuis un bon moment ce terme de rentrer universitaire n’a aucun sens au BF. Donc arrêter votre hypocrisie là. Dite au gens que le cycle de l’année universitaire est longtemps perturbé au Burkina Faso. Vous êtes ministre et vous êtes bien payer pour régler les vrais problèmes pour nous donner de vraies universités. On dit que les choses ont changé mais on reste toujours dans la logique du mensonge.

    Ce qui est d’autant plus révoltant c’est voir que ce gouvernement de transition ne compte pas moins de 3 ministres universitaires. Ils connaissent mieux le problème de nos universités que quiconque. D’ailleurs ce sont les mêmes qui se font souvent maître à penser dans cette université de Ouagadougou ; alors qu’ils arrêtent leurs hypocrisie...

    Si des malentendus on conduit les étudiants à faire des bavures les vrais responsables sont ceux qui refusent de s’assumer des années et qui ont saboté nos campus inculquant aux étudiants le réflexe du révolté : Vous autres responsable des œuvres universitaires vous saviez très bien que nos campus sont des merdes. Mais parce qu’on est Friant des postes, on les accepte et aux premières difficultés ce sont des fuites en avant.

    Maintenant il faut que les gens arrêtent les critiques d’imbéciles à l’encontre des étudiants. VOUS PENSEZ QU’ILS COMPTENT SUR VOUS ? Ils ont toujours obtenu tout par leurs propres luttes. La lutte à l’Université est une tradition qui se lègue de génération en génération. Et arrêter de vous foutre des gens. Avant qu’on ne chasse Blaise les étudiants luttaient. Pour chasser Blaise les étudiants ont encore été les pièces maitresses. Donc vos imbécilités là ! Racontez ça à ceux qui ont commencé à marcher à partir mi 2014.
    VOUS NE LES SOUTENEZ PAS OK ! C’EST VOTRE DROIT. MAIS DE GRACE FOUTEZ LES LA PAIX...

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  • Le 2 novembre 2015 à 14:26, par citoyen En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    Mrs yaabi, geologue... je pense que vous exprimez ici votre mécontentement vis-à-vise d’une organisation qui par la force de ses arguments et de sa capacité de mobilisation des étudiants a contribuer peut-être à un refus de vos opinions par ces mêmes étudiants. Il est important pour le moment de faire une analyse objective de la situation actuelle afin que chacun comprenne un temps soit peu Ce qui ce passe dans nos universités. Pensez vous vraiment que les autorités université sont capables d’héberger tous les étudiants demandeurs de chambre seulement à la cité Kossodo ? Si oui pourquoi pendant chaque vacance, des étudiants sont renvoyés paitre parce que le nombre de lits des cités vacance ayant été limité. Il est important de rappeler ce défaut majeur de communication et ce manque de responsabilité dont à fait montre les autorités du CENOU. Les étudiants sont peut-être moins agé que le DG du CENOU et sont même ses étudiants, mais la gestion humaine et administrative lui commande d’être au service des étudiants sans lesquels, il n’occuperait pas ce poste. Face à ce mépris insultant et honteux, les étudiant ont pris leur responsabilité et ils l’assument. Croyez moi cher monsieur, il triompherons. Nos jeunes aujourd’hui sont entrain de faire la fierté du Burkina en s’opposant farouchement à l’impunité et au bâclage de leurs formation. Penser vous que sous n’importe quel prétexte on peut dire à un étudiant qu’il n’a pas accès à une chambre qui l’apparient pourtant, qu’il l’accepte comme un zouave, pavaner dans la ville de Ouaga avec le risque du moment et les devoirs qui étaient juste programmés pour le premier jours de la rentrée ? allez donc réfléchir et soyons soucieux de l’avenir du notre pays

  • Le 3 novembre 2015 à 09:10, par hacianne En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    JE SOUTIENS LE CENOU ENTIEREMENT ;PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT ;CE N EST PAS PARCE QU ON EST ETUDIANT QUE L ON A LE MONOPOLE DE LA VIOLENCE ;
    IL FAUT MEME COUPER LE FONER ET L AIDE ;QUANT ON CHOISIT DE DETRUIRE LES FRUITS D UNE NATION ON ASSUME.

  • Le 22 juin 2016 à 23:44, par djipa paso En réponse à : Situation dans les cités universitaires : L’UGEB dit “Non à l’utilisation des œuvres sociales comme moyen de chantage !”

    hoo ! les gens sont contre l’avenir des futurs cardres.cas même,même si on aime pas son enfant,on ne dois pas le privé de la nourriture qui est un besoin légitime !ce n’est que de minimum de besoin pour un supposé etudiant !quel avenir pour un pays dont l’etudiant est reduit en un prisonier ?ceux qui vous marginalise,considerez les comme des laches et continuez votre lutte.cette dernière est la seul qui libère.aujord’8 cè nou demain ce serai leur enfant inshala.alsm.vive le comba.