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Salon International du Mariage de Ouagadougou 2015 : Plusieurs autres pays africains de la partie

vendredi 30 octobre 2015.

 

Du 29 octobre au 1er novembre 2015, la maison du peuple abrite le rendez-vous annuel qui consacre la promotion du mariage et des activités connexes. Pour cette 3ème édition, le Salon international du mariage de Ouagadougou (SIMO) est placé sous la bannière de la paix, du développement économique avec la femme à travers le thème « Femmes : consolidation de la paix sociale et du développement économique ». Une 3ème édition placée sous la présidence de Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo et sous le patronage du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, tous les deux représentés. C’est la ministre de la promotion de la femme et du genre qui a procédé à l’ouverture de la présente cérémonie.

Le 3ème salon international du mariage de Ouagadougou se tient dans un contexte particulier, celui de l’après coup d’Etat du général Diendéré. C’est sans doute pour cela qu’il a été placé sous le thème « Femmes : consolidation de la paix sociale et du développement économique ». Ainsi, du 29 octobre au 1er novembre 2015, le mariage et toutes les activités connexes seront à l’honneur dans la belle cité de Ouagadougou. La présente édition a pour président d’honneur, Emmanuel Ouédraogo dit « Papa CACHICO ».

Le thème, selon le président du comité d’organisation Serges Poda, est interpellateur dans ce sens qu’il vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale pour l’épanouissement de la femme et le bien- être de la cellule familiale. « Nous avons voulu mettre la femme au devant des choses pour rappeler pour peu son importance dans la préservation de la paix » a-t-il dit en substance pour justifier le choix du thème.

Au-delà de l’événementiel, le SIMO se veut une vitrine de création et de promotion d’emplois selon les promoteurs. En effet, une trentaine de jeunes travaillent à plein temps au SIMO moyennant rémunération. Des formations professionnelles de courtes durées en décoration sont dispensées à des centaines de personnes de la sous-région. Ce qui leur permet sans doute de s’auto employer et d’employer d’autres personnes.

Un amas d’innovations

L’innovation majeure de la présente édition, fait remarquer le président du comité d’organisation, est l’internationalisation du salon avec l’arrivée d’une dizaine de festivaliers et exposants des pays frères du Burkina Faso. Il s’agit entre autres du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de l’île de Madagascar, du Togo et du Benin. A cela s’ajoute le lancement du magazine SIMOmag dans une vingtaine de pays, sans oublier l’élément phare, la délocalisation du salon au niveau de la maison du peuple. « Ce dernier aspect contribuera à rendre encore plus festif l’événement parce qu’il accordera de l’espace à des personnes qui ne sont pas forcément dans le mariage mais qui voudraient profiter de ce cadre pour se faire connaitre » a expliqué M. Poda.
En guise de conclusion, il n’a pas manqué d’éloges à l’endroit des parrains : « Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo et le Premier ministre sont des promoteurs de la paix, ce sont des ambassadeurs de la paix. Puisse le tout puissant et nos ancêtres vous garder aussi longtemps en bonne santé, afin que la jeunesse africaine puisse s’en inspirer ».

Pour le ministre de la promotion de la femme et du genre, un tel salon constitue non seulement un cadre de partage d’expériences entre les différents acteurs mais également donne l’occasion aux visiteurs de pouvoir découvrir des créations liées au métier du mariage : décoration, couture, coiffure, restauration…. Pour ce qui est du thème, elle dira : « la femme de par sa nature est une source de paix parce qu’elle conseille et apaise les situations de conflits ». Le message à lire entre les lignes est que les femmes autant que faire se peut, partout où elles sont, doivent porter le message de la paix : conseiller, éduquer les enfants dans un esprit de paix.
L’ouverture du SIMO a pris fin par une visite des stands.

Aïssata Laure G. Sidibé
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