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Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

jeudi 22 octobre 2015.

 

Ce sont six variétés de maïs à haut rendement, toutes mises en œuvre au Burkina Faso, à Bobo Dioulasso, par le Dr Jacob Sanou et son équipe qui ont été retenues par l’UEMOA dans le cadre du « Projet maïs ». De Bondofa en passant par Barka ou Komsaya, les différentes variétés, hybrides ou non, sont développées pour s’adapter à différents climats ou aux besoins des consommateurs, du Burkina et de la sous-région. Un projet qui sonne comme une reconnaissance sous régionale à l’expertise nationale en matière de recherche. Les différentes variétés ont été présentées aux journalistes à Bobo Dioulasso, le 14 octobre 2015, lors d’un atelier organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).

Le projet maïs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) vise la valorisation des variétés à haut rendement de maïs telles que les variétés hybrides Bondofa et Komsaya (pour les zones irriguées), les variétés SR 21 et Espoir (pour les zones de bonne pluviosité notamment la zone sud soudanienne) et les variétés Wari et Barka précoces et tolérantes à la sécheresse (pour la zone nord soudanienne).

Selon que l’on cultive le maïs pour des besoins en alimentation humaine (Tô, couscous, maïs de bouche (griller, légume…), besoins des agro-industriels (Brasserie, Semoulerie, huilerie), ou en alimentation animale (Fourrage, Grain pour fabrique d’aliment), le directeur régional de recherches environnementales et agricoles, Dr Jacob Sanou et son équipe ont réussi à trouver la variété qu’il faut et qui tienne compte de la pluviométrie. Ainsi :

- La variété Wari a un cycle de 91 jours. Riche en protéine et provitamine A, Wari résiste à la sécheresse et à plusieurs viroses. Son rendement est de 6,4 t/ha en grain,
-  La variété Espoir, Teenbo en mooré ou Djigui en Dioula a, quant à elle, un cycle de 97 jours avec un rendement de 6, 5 t/ha. Elle est également riche en protéine et en protéine A,
-  SR 21 a un cycle de 97 jours avec un rendement de 5,1 t/ha,

-  Komsaya comme son nom l’indique en langue nationale mooré, signifie la « fin de la famine ». C’est une variété hybride de 97 jours avec un rendement en grain de 8 à 9,5 t/ha. Elle est riche en protéine assimilable ( lysine, tryptophane), en provitamine A ; et en terme de fourrage, rapporte 15 à 25 t/ha avec un feuillage vert à maturité.

-  Bondofa, variété hybride également, elle a un cycle de 97 jours avec un rendement moyen de 6,5 t/ha
-  La variété Barka, elle, a un rendement de 6,5 t/ha.

Du choix de l’UEMOA…

« Nous avions les résultats qui permettent de développer la production de maïs dans chacun des pays pour faire face à l’importante importation de maïs que connaissent les pays de la sous-région. Dans l’espace UEMOA, les importations de maïs sont à plus de 700% dans certains pays. Au Burkina, c’est moins de 1%, mais dans certains pays, la totalité du mais est importé », a précisé le chercheur pour expliquer la démarche de l’institution sous régionale.

Il fallait des variétés à haut rendement « qui permettent aux agriculteurs ou qu’ils sont, de pouvoir produire, se nourrir, mais aussi vendre sur le marché. Et c’est là que les six variétés que l’INERA a mises au point ont été qualifiées de matériaux intéressants pour accomplir cette mission au profit des pays de la sous-région », précise-t-il avant de trancher : « nous avons été retenu parce que nous avons des résultats. L’UEMOA finance des programmes de recherche qui ont des résultats qui peuvent être valorisés dans l’espace communautaire ».

Il ajoutera que lui et son équipe travaillent sur ces variétés depuis plus de deux décennies.

« Grâce au maïs, mon équipe et moi connaissons le Burkina profond. Nous connaissons les producteurs, leurs typologies. Avec les premiers résultats que nous avons eus dès 1990, nous avons cherché les moyens pour aller voir dans les grands départements, chaque grande organisation de producteurs et leur parler de ces variétés de maïs ».

Ainsi, c’est en travaillant avec les producteurs pour recenser leurs problèmes liés aux variétés que les chercheurs vont à l’assaut de nouvelles variétés adaptées et surtout à haut rendement. « Sur la base des problèmes à l’issue d’un recensement national, on convoque une commission de programme pour statuer sur les problèmes sur lesquels chacun doit travailler », a expliqué le chercheur.

Une reconnaissance à l’expertise Burkinabè

Pays essentiellement agricole, le Burkina doit progressivement adapter son agriculture et singulièrement ses variétés semencières au changement du climat qui n’est plus une vue de l’esprit. Les recherches de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles du Burkina Faso (INERA) à travers sa direction régionale de recherches environnementales et agricoles s’inscrivent dans cette dynamique.

Pour le Dr Sanou, le projet de l’UEMOA est une reconnaissance à la recherche burkinabè, une valorisation des recherches menées par les chercheurs nationaux. « La filière semence au Burkina est la seule qui marche en Afrique de l’Ouest. Quand il s’est agi d’aider les pays frappés par le virus Ebola, ce sont 3000 tonnes qui sont parties du Burkina dont beaucoup de maïs, parce que notre système semencier est fiable », se réjouit le chargé de recherche.

Malgré l’absence de financement, les chercheurs burkinabè ont maintenu le cap. Et le projet maïs de l’UEMOA vient comme une récompense à juste titre. « Les programmes de recherche sur le maïs dans la sous-région sont assez faibles. Il n’y a que le Burkina, avec l’absence de financement que toute la sous-région a connu, qui a toujours tenu ses activités de recherche au même niveau et dispose de variétés qui peuvent aider aujourd’hui l’ensemble de la sous-région. C’est pourquoi le financement a été acquis pour commencer ici. Si les résultats étaient dans un autre pays, nous serions un pays de démultiplication du projet ».

Pour l’instant le projet est mis en œuvre dans différentes régions du Burkina qui assure la phase pilote. De sa réussite dépendra sa reconduction dans d’autres pays de la sous-région ouest africaine.

Le Dr Jacob Sanou espère qu’à l’avenir, il y aura la protection et la certification d’obtention végétale des différentes variétés qui sortiront des laboratoires. « Quand on va protéger nos variétés, il va falloir que des groupes économiques organisés viennent acheter ces certifications d’obtention variétale pour faire le commerce des variétés. Jusque-là, tout ce qui est fait est remis gratuitement au ministère de l’agriculture, parce qu’il n’y a pas de structures organisées », conclut Dr Sanou.

Loin de dormir sur leurs lauriers, le Dr Sanou et son équipe continuent la recherche dans la station de FARAKO-BÂ à un jet de pierre de Bobo Dioulasso, pour sortir de nouvelles variétés qui s’adapteront aux réalités climatiques de demain.

Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

Burkina Faso _ une nouvelle variété de maïs nommée « Bondofa » - RFI



Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2015 à 02:46, par Freeman En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Bravo ! en voici une opportunité pour atteindre l’auto suffisance alimentaire dans la sous régions. Les chercheurs ont trouvé, aux politiques d’agir vite et bien pour l’intérêt de nos populations.L’occasion concrète pour mettre fin a la famine et réduire la pauvreté de nos populations.
    Merci a vous braves chercheurs.

  • Le 23 octobre 2015 à 05:52, par Francis En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Félicitations aux chercheurs. Encore un effort pour réduire le cycle à moins de 60 jours.

  • Le 23 octobre 2015 à 08:57, par Salifou En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Monsieur Maïs, merci pour les travaux de votre équipe.
    Noble est votre travail et éclatants vos résultats.
    Vous avez toujours réveillé en moi cette envie du travail de la terre qui comme vous dites ne ment pas.
    Puisse le tout puissant pousser les décideurs de ce pays à permettre la multiplication des semences et leurs utilisations.
    Bon vent à vous.

  • Le 23 octobre 2015 à 09:03 En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    un article très important mais personne n’en commente on préfère commenter les ablasseries. Bon vent au Dr et son équipe et surtout beaucoup de courage

  • Le 23 octobre 2015 à 09:54, par Tchièba En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Au Burkina Faso les chercheurs trouvent comme disait le chanteur KABORE. Cela est une réalité.
    Félicitations au Dr SANOU et à toute son équipe.

  • Le 23 octobre 2015 à 12:25, par KABRE En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Felicitations a cette equipe qui au dela de produire les connaissances qui assureront la securite alimentaire et le developpement economique du pays, releve le nom du pays des hommes integres a travers le monde.

  • Le 23 octobre 2015 à 13:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    - Félicitation à l’INERA et au Dr SANOU !! Franchement j’allais perdre un article intéressant parce que je ne voulais lire cet article. Vous faites la fierté de notre pays tout entier. Cependant, je vous invite à mieux communiquer sur vos résultats et vos acquis (Débats télévisés, journaux, et même un journal INERA pourquoi pas ? ou des débats radiophoniques jusque dans les région et départements parce qu’à Ouaga les gens s’en foutent ! Ils préfèrent la bière, les brochettes et les fesses !)

    - Bon ! Maintenant je vais critiquer l’Etat ! Pour un institut comme l’INERA qui marche bien, il y a lieu de la prendre au sérieux et augmenter son budget. L’Etat doit être un peu plus sérieux avec l’INERA. Je ne défend pas l’INERA parce que je un producteur, je le fais parce qu’il faut être réaliste ! Aucun pays au monde ne peut se développer sans mettre l’argent et l’accent sur la recherche. Aucune firme ou industrie ne peut se développer sans mettre l’argent et l’accent sur la recherche. Vous croyez que Coca-Cola ou Nestlé ont dominé le monde sur la base de rien ou en baillant à bouche largement ouverte ? Ils ont bel et bien fait confiance à la recherche et y ont investi !!!! Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Economie, quand vous rentrez le soir tout fatigué à maison et que Mesdames sortent les guéridons poser devant vous et y pose une bonne bière Flag ou Beaufort, vous la sirotez tout joyeux non ? Et pour renforcer un peu votre bière et relever le goût vous trôlez dans votre verre quelques boules de Pernaud ! Que croyez-vous ? Mr CASTEL et Mr PERNAUD on payé cher la recherche pour atteindre ces résultats que vous soyez contents en pintant leurs produits ! Et vous, chez vous, vous négligez royalement la recherche !!! Les gens admirent ADO pour ce qu’il est entrain de faire en C.I. en oubliant totalement que la recherche ivoirienne a sa main dedans !!

    - Vous savez que la recherche coûte cher et il faut en payer le prix si on veut aller loin. En plus de l’Etat, nos industries et autres opérateurs économiques doivent signer des contrats avec l’INERA et payer le prix qu’il faut pour les services à demander. Au lieu de celà, non ! Nos farceurs d’opérateurs économiques préfèrent la facilité de l’Import/Expor et de la fraude !!!

    - Même les Fédérations d’artisans peuvent recourrir à l’INERA pour payer des services. Voyez par exemple toutes ces tanneries et teintureries qui utilisent des produits puants et chimiques !! Pourquoi ne pas approcher l’INERA pour une solution et même renforcer la fixation des couleurs sur les pagnes teints. Non ?! Nos fainéants d’artisans et artisanes préfèrent importer des produits falsifiés du Ghana à moindre coût !

    - Les mécaniciens et garagistes par exemple ! Et mêmes les teinturiers ! Pourquoi vos organisations professionnelles ne peuvent pas approcher l’INERA en vue de signer des contrats pour chercher et trouver éventuellement un moyen de stockage et de traitement de vos huiles de vidange et de rejets d’eau de teintures ! Au lieu de celà, nos sales mécaniciens et nos teinturiers avec leurs ordures préfèrent polluer l’environnement et tuer petit-à-petit tout le monde y compris eux-mêmes !

    - Pourquoi ces camionneurs qui passent la journée à vider les W.C. en ville ne peuvent pas aller signer des conventions avec l’INERA afin que cet institut trouve le moyen de transformer vite les vidanges en engrais naturel pour les jardiniers et les pépiniéristes ? Non ?! Nos camionneurs avec leurs chargements puants préfèrent aller déverser leurs chargements dans la nature et ’’embaumer’’ tout l’entourage !

    - Les vendeurs de poissons ! Ils peuvent aussi réquérir l’INERA pour leur trouver le moyen de mieux conserver le poisson et surtout comment mieux le transformer ! Parce que si vous ne le savez pas, le poisson transmet un parasite nommé Hyménolepis nana ou ténia nain très difficile à débarrasser ! Non ! Nos vendeurs de poissons, sales qu’ils sont, préfèrent salir partout et intoxiquer les populations avec des poissons traités à la K-Othrine ou au pire des cas avec le DDT (Dichloro-Diphénil-Trichloréthane) ou au HCH (Hexa-Chloro-Cycloexane).

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 octobre 2015 à 13:54 En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Félicitation à toute l’équipe. Bon vent à vous pour de nouvelles prouesses.

  • Le 23 octobre 2015 à 17:49, par Sindi En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Tous mes encouragements à ces chercheurs.
    Mais au risque de paraître rabat joie, je pense que la question des variétés de semence n’est pas essentielle parmi les problème de l’agriculture dans nos pays. Les techniques culturales ancestrales dépassées continuent d’être appliquées, avec comme conséquences la pénibilité des tâches, la faible productivité et j’en passe.
    Quand on annonce un rendement de 6 tonnes à l’Ha, on oublie de dire que c’est en semant des graines tous les 30 à 40 cm, avec des inter rangs de 70 à 75 cm ; ainsi on sait combien de pieds de céréales sont semés à l’hectare et quel tonnage escompter.
    Mais avec quels outils parvenir à ces résultats ? certainement pas en labourant à la daba, et en semant à la main comme c’est encore le cas dans la plupart des régions.
    Pourtant, des solutions simples existent aujourd’hui : des semoirs simples, des motoculteurs pas trop chers et plus rentables que toutes ces motos "JC" et autres "motos cross" que nos paysans sont fiers d’exhiber pour montrer leur réussite.
    J’insiste, sans révolution technologique dans nos façons de faire, ces nouvelles variétés n’impacteront jamais l’agriculture dans nos pays.
    La pénibilité des travaux champêtres est telle qu’on considère que seuls ceux qui ont échoué à l’école doivent y retourner. Dans de nombreux villages, les bras valides ont déserté les champs pour les mines ou tout autres boulot jugé moins dégradant.
    Bref, vaste débat que celui de la mécanisation agricole au Burkina : on y a déjà consacré des politiques, du temps, de l’argent ; pourtant, nous sommes encore au 18 ieme siècle européen.

  • Le 23 octobre 2015 à 20:58 En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    En voici des chercheurs qui cherchent et qui trouvent. Il ne manque que le financement pour parachevé le travail de ces hommes . Courage a eux.

  • Le 23 octobre 2015 à 21:16, par Jeunedame seret En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Les chercheurs ont toujours trouvé ; et ce sont vos politiciens qui égarent. Voilà déjà un exploit qui ne connaîtra ni commentaire de ministre, ni publicité de presse. On préfère s’insulter en politique que de louer les réalisations salvatrices des petites gens sans pouvoir. COURAGE :A L’ÉQUIPE. ON COMPTE SUR VOUS POUR VIVRE.

  • Le 24 octobre 2015 à 10:17, par sogotele sanou En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Je suis triste de la seule attitude que nos braves paysans qui devraient se réjouir de nourrir les misérables petits blancs à la peau noire, que ceux-ci apprécient aussi de manger MACARONI SPAGETTI et que sais-je encore parce que la perversion les atteind par le biais de cette minorité qui fait le blanc.
    Sinon de part le passé, l’Afrique anté coloniale même si les catastrophes naturelles que sont les famines qui n’épargnent aucune contrée du monde, connaissaient les greniers VENTRUS passant deux saisons.

  • Le 25 octobre 2015 à 13:24, par Tororoso En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Merci à toute l’équipe et surtout au Dr Sanou dont je connais particulièrement l’engagement envers sa patrie. la Modestie qu’il a loin des sirène de l’argent derrière lequel beaucoup courent aveuglement (Parfois même sa famille ne comprends pas !). C’est un homme de principes et j’espère qu’il a le rand de Professeur ou équivalent) maintenant.
    Merci et courage. Vous êtes un exemple pour la nouvelle génération d’homme dont rêvent les jeunes Burkinabé actuels

  • Le 20 mai 2017 à 16:04, par François de salles SAWADOGO En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Bonjour ! je souhaite me lancer dans le domaine de la culture de maïs et je vais vous demander de me donner des conseils utiles pour réussir mon projet.

  • Le 31 août 2020 à 18:18, par Jared En réponse à : Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’ouest

    Bonjour 👋 j’aimerais avoir les semences pour 30 hectars.
    Svp le contact