Retour au format normal
lefaso.net

« Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

dimanche 18 octobre 2015.

 

Présenter et expliquer le contenu du rapport général de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) à la presse, c’est à cet exercice que se sont prêtés les membres de ladite Commission ce samedi 17 octobre à Bobo-Dioulasso. Convaincus que ce document de 142 pages ne sera pas rangé dans les tiroirs si l’ensemble des burkinabè s’y attache, Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso et ses collègues disent également être persuadés que le putsch du 17 septembre n’a rien à voir avec le rapport qui a été remis deux jours avant.

Le rapport de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR), fruit de six (6) mois de travaux s’est appesanti sur cinq (5) chantiers. Il s’agit de
-  le chantier de la vérité, justice et réconciliation nationale
-  le chantier de réformes constitutionnelles, politiques et institutionnelles
-  le chantier de la réforme électorale
-  le chantier des finances publiques et le respect du bien public
-  le chantier de la gestion des médias et de l’information

Six mois sans répit et les membres de la Commission d’espérer que les conclusions auxquelles ils sont parvenus contribueront à consolider le renouveau du Burkina. Remis le 14 septembre au Premier ministre Yacouba Isaac Zida, qui heureux des résultats a promis que le rapport sera pris en compte, tant par la Transition et sans doute par le nouveau régime qui sera mis en place après le 29 novembre. Malheureusement, deux jours après, le Burkina s’engloutissait dans une impasse avec un coup d’Etat du Conseil national pour la démocratie (CND). A la question donc de savoir si ce putsch était la cause du contenu du rapport, Paul Ouédraogo estime qu’il faut plutôt poser cette question aux auteurs. Et d’ajouter qu’à bien y voir, il n’en est pour rien. « Dans le rapport et en ce qui concerne l’avenir du RSP, il a été proposé que dans le cadre d’une refondation de l’armée et de commandement, il y a lieu de dissoudre le RSP et le déployer à des missions outre que la sécurité du Président du Faso », explique l’archevêque, président de la Commission. Lui qui a participé aux négociations a confié que les raisons du putsch étaient en effet, l’exclusion. En clair, il n’y avait pas de revendication comparatrice.

Les voix du renouveau pour une bonne gouvernance au Burkina

Le rapport de la Commission de réconciliation nationale et des reformés a été dénommé – les voix du renouveau-. Une telle dénomination pour attirer l’attention des burkinabè sur la nécessité d’aller sur des voix de justice et de vérité. Si l’on veut réellement une bonne gouvernance, foi de l’archevêque, il faudra toujours jeter un coup d’œil sur ce rapport plein d’enseignements et de propositions. Chaque burkinabé, devra autant que faire se peut, apporter sa part contributive à la consolidation de la paix et de l’instauration d’une vraie société au Burkina, selon le conférencier. La commission pour sa part, dit accorder une importance capitale à la mise en œuvre des recommandations du rapport en ce sens que le renouveau est une urgence pour les principaux secteurs de la gouvernance et de la société.
Des lueurs d’espoir avec la mise en place d’un secrétariat technique
A en croire le CNRN, des projets de réformes ont été annexés au rapport et les membres se réjouissent déjà que le gouvernement ait pris l’engagement de mettre en œuvre les recommandations avec l’adoption d’un décret instituant un secrétariat technique en charge du suivi de la mise œuvre des réformes et de la réconciliation nationale. « C’est une structure que nous avons réclamée afin que le rapport ne reste pas dans les tiroirs. Nous attendons également l’érection de la structure qui sera en charge des dossiers de la réconciliation et de l’unité nationale », ajoute Paul Ouédraogo. Pour lui, la rénovation politique et institutionnelle, la modernisation du système électoral, la gestion efficace des médias et de l’information, la défi de la gouvernance des finances publiques et de l’économie, la réhabilitation de la santé et de l’éducation, la prise de conscience du péril environnemental et la « bombe », le besoin de la vérité et de la justice, et l’impérieux besoin de la réconciliation sont des urgences auxquelles la Commission dit attacher du prix dans son rapport.

L’avenir de ce rapport dépendra des Burkina.

A entendre le conférencier, l’avenir du rapport du CRNR dépendra de l’importance que le peuple burkinabè va lui accorder. Tout en restant convaincu que le régime prochain ne pourra passer sous silence si les Burkinabè y adhèrent, et pour faciliter le travail, le rapport a été remis à chaque candidat. L’ambition du CRNR est aussi de le vulgariser en le remettant à toutes les composantes de la société. Si Edouard Ouédraogo, fondateur du journal l’Observateur Paalga, membre de la Commission a invité ses confrères à faire leur le rapport en vue de lever toute velléité, Dr Rasalbga s’est plutôt attardé sur les dossiers de crimes – environ 5100 dossiers de crimes - que sa sous-commission a reçus. Dans le rapport, l’on peut également lire le couplage des élections municipales avec le referendum sur la constitution. Techniquement, laisse entendre l’archevêque, le couplage est possible. « On aurait pu laisser au régime prochain de s’en charger, mais je pense qu’on aura le temps d’élaborer le projet de la constitution », foi du président de la CRNR, Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso.

Bassératou KINDO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 18 octobre 2015 à 22:08, par eliane En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    L’alternance ne se décrète pas,c’est un processus bâti sur la démocratie participative et inclusive ;

  • Le 18 octobre 2015 à 22:29, par kouadio En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Projet de constitution ? monsieur Paul Ouedraogo,avec l’exclusion que vous enseignez aux burkinabe, on n’en veut pas ! Vous n’etes pas indique pour parler de justice ni de l’avenir de ce pays vous avez perdu toute credibilite en epousant, en defendant l’exclusion et en soutenant ouvertement le MPP afin que ce parti qui a fait tuer des dizaines de jeunes, incendier des domiciles et des biens arrive au pouvoir !

  • Le 18 octobre 2015 à 23:16, par Le démocrate En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    j’invite les autorités de la Transition à faire adopter une nouvelle constitution par référendum couplé aux municipales prochaines. Cela nous évitera une nouvelle insurrection .En effet les nouvelles autorités issues des élections risques de tailler la constitution en leur faveur et nous ramener 30 ans en arrière et le peuple libre du Burkina n’acceptera jamais cela. De grâce , faites adopter cette constitution par le peuple pour assurer un avenir serein à notre Pays le Burkina Faso.

  • Le 18 octobre 2015 à 23:49, par Raso En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Pour que le peuple se l’approprie, il faudrait commencer par le rendre public...

  • Le 19 octobre 2015 à 02:19, par tinbila En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Tu es qui politique ou prêtre quitte dans sa chacun sont rôle

  • Le 19 octobre 2015 à 04:45, par ka En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Quoi que dise le rapport de la conclusion du CRNR, ne changera pas la loi du code électoral : Une loi taillé sur mesure avec la charte de la démocratie de l’UA, approuvé par les éminents juristes Burkinabé et internationale. C’est pourquoi la transition a pris acte du jugement acheté par les responsables du CDP de la CEDEAO, et n’ont pas reculé d’un pas des exclusions. D’ailleurs Maky Sal le médiateur à reculer en relisant la charte de la démocratie de l’UA, et le code électorale, la preuve, lui qui devait être la vedette de la réinstallation du président Kafando et son équipe après le coup d’état a la maternelle de Gilbert Diendéré, n’a plus mis pied au Burkina. ADO et autres partisans de la clique Compaoré se sont tuent. ‘’’’’’’’L’exclusion des anciens députés et anciens ministres ayant soutenu la modification de l’article 37 de notre Constitution est tout à fait conforme aux articles 23 et 25 de la "Charte Africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance", signée et ratifiée par le Burkina sous le règne de Blaise Compaoré.
    L’article 23 dispose que "Les États parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :
    1. Tout putsch ou coup d’état contre un gouvernement démocratiquement élu.
    2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
    3. Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles
    pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
    4. Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou
    au candidat vainqueur à l’issue d’élections libres, justes et régulières.
    5. Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments
    juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique."
    L’article 25 dispose en son alinéa 4 que "Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État. "’’’’’Le peuple Burkinabé est très mûr avec les crimes du CDP et son RSP ainsi que la corruption a ciel ouvert instauré par Blaise Compaoré, et rien ne sera plus comme avant.

  • Le 19 octobre 2015 à 12:58 En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    mes félicitations aux sages.
    je suis conforté dans mes convictions de citoyen lamda, que les conclusion et recommandation seront belle et bien appliqué, ceux quelque soit la mauvaise foie (s’il advenait) de ceux qui viendront au pouvoir(MPP ou UPC ou les deux ou autres).
    Car nous resteront debout pour y veiller, veiller à l’égalité des chances dans notre quotidien. pour savoir ce que vaut vraiment notre sueur ( car ceux qui réussissaient il y a quelques années quelque soit le domaine, n’étaient pas forcement les plus méritant , ni les plus battant)
    ce rapport, nous y accorderont l’attention qui sied.
    ainsi que la nouvelle constitution qui sera relèvera du prochain régime ( mais qui sera imposé par le peuple si nécessaire).

  • Le 19 octobre 2015 à 13:46, par DAO En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    felicitation à toute la commission !
    je pense que la mise à disposition de cet important document ne doit pas se limiter aux leaders des partis politiques. ce n’est pas une affaire entre hommes politiques ; osc seulement !
    Tout burkinbè interessé devrait pouvoir en posseder ; aussi voudrais-je savoir si des dipositions ont été ou vont être prises dans ce sens ! concrètement comment s’en procurer et pour combien ?

  • Le 19 octobre 2015 à 14:37, par Sidzabda En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Mon Seigneur, Pardon Monseigneur, il faut avoir de la retenue et non pas accuser aveuglement les uns et les autres. sur quelle base dites vous que le putsch trouve son origine dans l’exclusion ? qui a conduit ce pays dans le présent bourbier pour qu’on nous parle d’exclusion ? alors svp vous êtes un homme respecté et il était préférable de ire que le putsch trouve son origine ailleurs et non dans le rapport ; là je vous aurais compris mais de là à trouver une raison au putschs, je suis tenter de demandé à la commission ou au juge d’instruction de vous entendre

  • Le 19 octobre 2015 à 15:49, par DAO En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    internaut 2 je vous comprends ; le titre m’avait fait tiquer également.
    Mais en lisant l’article jai pense que le president de la commission s’est plutôt mal exprimé sur ce point ou que tout simplement ses propos ont été mal rapportés : je pense qu’il a voulu dire que la cause avancée offiellement par les ptschistes eux-mêmes, n’etait pas le contenu du rapport mais l’exclusion ; mais il s’est mal exprimé ; ce qui a pu faire croire qu’il donnait son point de vu personnel !
    car enfin soyons logique ! comment le président de la commission peut-il reprendre à son compte les justifications des putschistes ?

  • Le 19 octobre 2015 à 16:59, par TABITA En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    internaute N0 2, fait attention à ce que tu dis. tu accuses sans preuve l’archevêque d’avoir aider ou cautionner la violence ? ne te laisse pas aveuglé par ta passion politique.

  • Le 20 octobre 2015 à 09:11, par Ladji Boureima En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Des commissions d’où sont élus les musulmans !

  • Le 20 octobre 2015 à 12:49, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Rappelons à tous que l’archevêque de Bobo-dioulasso était membre de la médiation interne, avec l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo et le chef d’état major général des armées P. Zagré.
    Ils ont rencontré dès le Mercredi 16 Septembre les putschistes, qui leur ont dit eux mêmes les raisons de leur coup d’état, qui étaient bien des raisons politiques, et non corporatistes du RSP. D’après leur témoignage, ils ont passé toute la journée du Mercredi à essayer (en vain) de les convaincre de ne même pas déclarer que c’était un coup d’état mais de laisser tomber pendant qu’il était temps. Ce serait la raison pour laquelle la déclaration du CND a été faite Jeudi au lieu de Mercredi dès la prise d’otage. Donc l’archevêque parle de ce qu’il connait, sans prendre parti, sans faire d’hypothèses ni relayer les arguments des putschistes.

    Il y a toujours des gens pour fabriquer des conflits où il n’y en pas, comme cet intervenant (n°12) qui veut faire croire que les musulmans ne sont pas représentés dans la commission CNRN, alors qu’ils le sont bel et bien. Honte à vous qui essayez de semer les graines de la division, de la haine et des conflits religieux !

  • Le 20 octobre 2015 à 13:12 En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Voila un prelat qui vit en phase avec le peuple. Et il dit la verite sans prendre des gants. C’est un theologien de la liberation qui ne court pas avec les chevres et chasser avec les loups. Je vopis ces gros lascars qui emploient facilement le mot exclusion. Des conditions d’ eligibilite ne riment pas avec exclusion. Les priosnniers de la MACO ne pouvaient prendre part a ce scrutin parce qu’ il sont a Gnok(Ko). On les a djoo enferme comme des poulets. Moi meme je ne pouvais pas participer parce que je n’ai pas 25 briques avec cette democratie censitaire ou c’ est celui qui a les feuilles qui pouvait participer. Zedess a jeter le micro, pardon, l’ eponge parce qu’ il ne pouvait avoir 25 millions pour participer. Alors, est-ce que nous on est moins burkinabe ? Et si on devait rechercher des moins burkinabe, c’est ceux qui se sont entetes a modifier l’ art. 37 avec comme resultat la mort de plus de 30 burkinabe. C’est gars ne doivent plus pretendre a nous diriger , aps en tout dans le court terme, comme si rine ne s’ etait passe. Or quelque chose s’ est passe. Qu’ ils aient simplement la decence de la boucler au moins pendant 5 ans. Il n’ y a pas eu d’ exclusion dans c e pays. C’est parce que la Transition a eu une demarche tres timoree au depart qui a fait croire a ces loups qu’ ils pouvaient nous dicter leur cadence. Ailleurs, tout pres, pas loin, quand le sous- prefet a ete assis sur la sous- prefecture, regardez ce qu’ il a fait aux autres. Le burkina Faso est un peuple mur qui n’ a aucune l ;econ politique a recevoir de personne, pas meme de sa machine electoraliste qui a gaspille les tresors du pays sur 27 ans.

  • Le 20 octobre 2015 à 15:11, par Basile OUEDRAOGO En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Internautes N° 1, 2, 5, 9, 12, un proverbe arabe dit ceci : " si ce que tu as à dire ne vaut pas mieux que le silence, alors tais-toi". vous n’êtes pas obligés de reagir sur un sujet que vous ne maitrisez pas.

  • Le 20 octobre 2015 à 15:13, par Basile OUEDRAOGO En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Internautes N° 1, 2, 5, 9, 12, un proverbe arabe dit ceci : " si ce que tu as à dire ne vaut pas mieux que le silence, alors tais-toi". vous n’êtes pas obligés de reagir sur un sujet que vous ne maitrisez pas.

  • Le 21 octobre 2015 à 08:36 En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Il faut rapidement mettre le rapport à la disposition du publique avant la campagne électorale.
    Je dis à tout un chacun de croire au travail abattu et le role joué jusqu’à présent.

  • Le 21 octobre 2015 à 12:54, par espoir 9° En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Essayons au moins une fois de mettre en œuvre les résultats obtenus de gros efforts de la part des membres de la commission des réformes. Eux qui ont bien compris la source de la colère du peuple sont les mieux à même de donner une suite diligente, efficace et objective à ces réformes qui sont d’une importance capitale pour tourner définitivement la page du désordre et de l’arnaque sociale, économique et financière perpétrée pendant plus de 27 ans du régime Compaoré. Une parenthèse sombre de l’histoire du Burkina Faso car elle a été ouverte sur cendres de la haute trahison, du crime de sang et mensonge le plus honteux qui puisse être dans ce monde.
    Suivez bien les événements et vous vous rendrez compte que Sankara a tout simplement été sacrifié pour accéder aux richesses du pays, à la belle vie, aux belles femmes, à la gabegie, aux vols et détournements de toute forme.

  • Le 21 octobre 2015 à 15:32, par Egho Tysthe En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    Verite, Justice, Reconciliation. Merci MonSeigneur. Si on est serieux, c’est cette tryptique qu’ il faut engager. Rien de serieux ne sortir de notre processus en dehors de la verite d’ abord, de la justice ensuite, puis eventuellement du PARDON QUI DEBOUCHERA SUR LA RECONCILIATION. On ne se reconilie pas sur des saletes. Toutes les religions, toutes les traditions sont formelles la- dessus. Il y a des individus tellement absorbes dans leur minuscule ego qu’ ils refuteront cette evidence juste parce qu’ elle vient de quelqu’ un d’ autre qu’ ils n’ aimeraient pas voir, pas meme en peinture. Heureusement qu’ ils ne sont pas Dieu et que leur haine impuissante montre qu’ on est cale. C’est eux qui auront toujours des maux de ventre et personne ne gerera les effets devastateurs sur eux - memes de leur ventre noir. C’est eux qui vont toujours hair de toutes les facons puisque le manque a gagner est de leur cote.nul ne hait, qui n’ ait constate son incapacite a s’ elever au niveau de ceux qu’ il envie a mourir. Ne pouvant exceller comme les autres, on se prend donc a les hair, a voir en eux les obstacles qui empechent sa propre realisation. Que non !
    Verite, Justice, Reconciliation, tel est le credo qui s’ impose aux burkinabe de bonne volonte.
    Merci, MonSeigneur, pour cet acte de courage et de vision feconde pour l’ avenir de notre pays.

  • Le 26 octobre 2015 à 08:24, par ZAKINPAGBA En réponse à : « Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

    JEAN MARIE MON SEIGNEUR EST UN SUSPECT.TU ES TROP RATTACHE A LA POLITIQUE QU’A L’EGLISE OU TU ES BIEN FORME.QUITTE LA