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SCADD : 48 heures pour s’accorder sur les propositions et dispositions de mise en cohérence des Politiques publiques

jeudi 15 octobre 2015.

 

Le deuxième cycle de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) est en cours d’élaboration. Dans ce cadre, une étude portant sur la cohérence des politiques publiques au Burkina vient d’être réalisée par le ministère de l’économie et des finances. Un séminaire de 48 heures se tient du 15 au 16 octobre 2015 pour valider les résultats de ladite étude et proposer des améliorations pour plus d’efficience dans la mise en œuvre de la SCADD.

La problématique de la cohérence des politiques publiques au Burkina se pose d’une manière ou d’une autre, depuis plus de dix ans. Des tentatives de réponses ont été apportées au fil du temps avec les différents cycles du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) mais aussi le premier cycle de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Cette étude réalisée dans le cadre de l’élaboration en cours du second cycle du référentiel de développement de notre pays s’inscrit également dans ce sens.
« Nous sommes en train d’améliorer les outils que nous avons mis en place pour assurer un développement économique et social harmonieux pour notre pays. A la lumière d’un certain nombre d’insuffisances qui ont été constatées notamment au niveau de la définition des secteurs de planification en termes également de cohérence entre les différentes politiques publiques qui sont mises en place aussi bien au niveau sectoriel qu’au niveau régional, il nous a paru nécessaire, avec l’accompagnement des PTF, de mener cette étude », a expliqué Jean Gustave Sanon, ministre de l’économie et des finances.

Mettre en évidence les acquis et les insuffisances

Ce séminaire de validation de l’étude portant sur la cohérence des politiques publiques au Burkina réunit des représentants de l’administration publique, de la société civile, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des consultants chargés de la réalisation de l’étude et bien d’autres personnes ressources. L’étude a démarré en juillet 2015. Elle a été initiée en vue de proposer une définition des secteurs de planification, une typologie des politiques publiques, et un dispositif plus susceptible d’assurer l’alignement effectif du budget de l’Etat aux politiques publiques.
L’expertise nationale est mise à contribution pour pouvoir améliorer la mise en œuvre du second cycle de la SCADD. Toute chose qui permettra d’atteindre des résultats beaucoup plus probants pour l’économie burkinabè.
« Le rapport que vous allez apprécier durant ces deux jours de validation, devrait mettre en évidence les acquis et les insuffisances en matière de cohérence des politiques publiques, et formuler des propositions et dispositions pour assurer une meilleure cohérence de celles-ci, à même d’assurer l’efficacité de leur mise en œuvre », a rappelé le Directeur pays Représentant résident du PNUD au Burkina, Maleye Diop. Il a également réitéré l’engagement des Nations unies à accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans ses efforts pour la promotion d’un développement durable, inclusif, équitable et résilient.

Moussa Diallo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2015 à 19:46 En réponse à : SCADD : 48 heures pour s’accorder sur les propositions et dispositions de mise en cohérence des Politiques publiques

    CE N’EST PAS LES STRATÉGIES ET LES PROGRAMMES QUI N’EXISTENT PAS AU FASO.LA LA ON EST BON ÉLÈVE ET MÊME EXCELLENT ÉLÈVE.

    SEULEMENT C’EST DES PROJETS PROGRAMMES ET STRATÉGIES ALIMENTAIRES ( L’ACCENT EST MIS SUR LES PERDIEMS DES ATELIERS DES FRAIS DE MISSION DE SUPERVISIONS D’APPUI DE MOTIVATIONS ET JE NE SAIS QUOI ENCORE).

    CHANGEONS SINON C’EST LA ROUTINE ET LE RECUL.
    ET DANS CA DES GENS ONT L’AUDACE ET LE CULOT DE FAIRE PLUS DE 365 JOURS DE MISSIONS.
    LES PTFs, c’est pas vous qui ne PTFez pas, ce n’est pas simple YAA YELE.

  • Le 16 octobre 2015 à 07:09 En réponse à : SCADD : 48 heures pour s’accorder sur les propositions et dispositions de mise en cohérence des Politiques publiques

    Nous avons au Burkina Faso de très bons projets et programmes de très bonnes stratégies.Nous y sommes de bons élèves mêmes excellents.Mais ces projets programmes et stratégies sont beaucoup plus alimentaires:frais de mission d’appui de supervision,frais de colloques et d’ateliers etc..

    Les PTFs vous grouillez car ce n’est pas que vous ne PTFez pas.Ce n’est simple

  • Le 16 octobre 2015 à 10:06, par kidrh En réponse à : SCADD : 48 heures pour s’accorder sur les propositions et dispositions de mise en cohérence des Politiques publiques

    ``La problématique de la cohérence des politiques publiques se posent depuis plus de dix ans `` Depuis plus de dix ans donc on cherche à mettre en cohérence nos politiques de développement ``Moi-même je suis découragé`` dit la chanteuse dont le lit de son mari, du fait du nombre de femme qui s’y succédaient, était comme un lit d’hôpital.
    Vous avez raison monsieur le ministre en effet au Burkina depuis 1983 c’est la cacophonie dans notre processus de développement. Il n y a plus de plans quinquennaux de développement. Comble de l’aberration a côté des plans sectoriels de développement on a eu les ``Engagements nationaux `` ou les`` six engagements `` du président du Faso. C’est dire que le président se désengageait donc des autres programmes et projets de développement et qu’ il ne croyait pas à la SCADD qui a été conçue sous son règne.
    On a au grès des caprices des experts de nos PTF, désireux de prolonger leurs contrats avec leurs employeurs on a expérimenté toutes les approches de développement , sans un seul instant tiré ( à notre niveau) les leçons pour concevoir nous-même notre approche du développement. On est enfermé dans un éternel recommencement on refait les mêmes choses sous des appellations différentes.
    Qu on se rappelle : il a y a eu les projets de développement agricoles de telle ou telle région du pays, les projets de développement intégré, les projets locaux de développement (PDRI, PLD, …..) des programmes d’amélioration de tel ou tel secteur du développement ou de son environnement (projet riz , projet , PATECORE, ETC……. ). On y a consacré des milliards et des milliards de nos francs non dévalués.
    Sans risque de se tromper on peut dire qu’en matière de développement on a tout essayé au Burkina. Les acquis n’ont malheureusement pas été capitalisés en vue d’un réinvestissement. Certains programmes et projets du gouvernement ou des ONG ont développé et expérimenté des approches et des outils dignes d’intérêt dont seuls techniciens qui y travaillaient se souviennent.
    Souhaitons que de votre atelier sortent des pistes qui nous permette d’aller de l’avant et de mettre fin à l’éternel recommencement et aux séminaires et autres ateliers bidons. Arrêtons de nous`` engager sur les engagements des PTF``( comme dirait le supplicié de Sapouiy )