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Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

lundi 12 octobre 2015.

 

Partant d’une certaine opinion, le facteur religieux (conjugué aux autres valeurs internes) a été sans nul doute, l’un des éléments qui ont permis d’éviter l’enlisement du pays face aux rudes épreuves auxquelles il a été soumis. Dans certains pays, malheureusement, l’aspect religieux a, de façon volontaire ou involontaire, contribué à aggraver des crises similaires. Ce qui a fait dire à ces observateurs proches que le Burkina est un exemple, en ce sens que les confessions religieuses ont plutôt servi de ciment social pour le dénouement des crises. La configuration de la vie sociale aidant à cet effet (il est fréquent de retrouver dans une même famille, les trois grandes confessions religieuses). Les confessions religieuses n’ont de cesse d’appeler les fidèles, les populations de façon générale, à multiplier les prières et à se référer à la croyance pour préserver l’intérieur supérieur de la nation...

C’est ‘’ce’’ à quoi on a également assisté en cette journée du 17 septembre, plus rude journée de ce coup de force avec en prime, de nombreux morts et blessés. En cette première matinée chaude, la religion s’est ‘’déployée’’sur le champ des « affrontements ».
En effet, quelques heures après la proclamation du coup, des dizaines de citoyens convergent vers la Place de la Nation, suite à l’appel à la mobilisation lancé la veille pour la libération des otages de Kosyam (Palais présidentiel). Mais, impossible d’y accéder, les éléments putschistes ayant pris les lieux pour éviter tout regroupement. Le monde se rabat sur l’Etat-major général des Armées avec des messages au secours lancés aux militaires postés devant le bâtiment. Le rang des manifestants grossi au fil du temps …
Dans cette ambiance surchauffée et farouchement hostile aux putschistes, s’élèvent « des voix divines », celles de deux dames ‘’évangélistes’’. Leur message est sans équivoque. « Tout va bien se passer, entrez chez vous », lançaient ces deux ‘’envoyées’’, les mains en position de supplication.
« Dieu a révélé ce que le diable veut faire au Burkina Faso, dans ce pays ; ce ne sont pas les hommes. Le feu que le diable veut allumer…Je ne parle pas des hommes ; tous les hommes du Burkina Faso sont nos frères ; tous les hommes du Burkina Faso sont nos sœurs. Nos ennemis, ce ne sont pas les hommes, nos ennemis c’est le diable. On doit se pardonner dans cette nation et on doit demander pardon à Dieu, pour qu’il nous lave et vienne en action pour nous secourir », imploraient-elles, agenouillées et pleurant à chaudes larmes. Convaincues que « ce sont les péchés qui sont à la base de nos dérapages ».
« Demandez à Dieu de venir. Le sang de Jésus a déjà versé pour l’humanité, ne permettez pas que votre sang se verse. Vos vies ont du prix devant Dieu. Je vous en prie, au nom de Jésus Christ de Nazareth… Sachez que c’est le mal qui est à la base de notre problème », pouvait-on noter sous les regards de la foule. Un message qui ne rencontre certainement pas l’assentiment de tous. Pour preuve !« Mesdames, il faut laisser affaire de Dieu-là, aujourd’hui on va en finir… », s’insurge un manifestant. Mais cette réaction est loin de décourager les ‘’femmes de Dieu ‘’. « Ne laissez pas affaire de Dieu... Alléluia ! », réplique l’une d’entre elles, en position de prosternation.

Dans la foulée, le monde est surpris et ‘’encerclé’’par deux groupes d’éléments putschistes. C’est la débandade. Laissant derrière, engins et autres… Furieux, des éléments putschistes se ruent sur ces engins. Ils sont renversés, tabassés puis, d’autres sont ‘’mitraillés’’. Parmi les motos criblées, se trouve celle d’une des évangélistes.
Malgré cette situation, elle est à nouveau présente et tient toujours à passer son « message de paix et de pardon ». Cette fois-ci, elle est postée au niveau du feu tricolore de la station Shell située entre le rond-point des Nations-Unies et la Maison du Peuple. Mais, cette fois-ci, seule. La situation ne permettait aucun regroupement. Mais elle est loin d’être découragée par ce qui vient de se passer (des blessés parmi lesquels, cet étudiant en 4ème année de sciences économiques et de gestion de l’Université de Ouagadougou, atteint à la hanche).
« Le péché est à la base de notre problème, ce n’est pas le péché d’une seule personne ; nous sommes tous coupables. Nous avons tous péché contre Dieu. Allons-y nous repentir, la main de Dieu est forte. Vous voyez ! Ma moto a été tirée là-bas. …Ne vous en faites pas … Si vous demandez pardon à Dieu, Dieu va s’élever » exhorte-t-elle avant de prêcher à chacun de demander pardon à Dieu, où qu’il se trouve … et de laisser Dieu agir.
Une ‘’mission’’ qui n’a cependant pas manqué de susciter des interprétations de part et d’autre. Car, si pour certains, cette action n’est simplement qu’une façon d’utiliser le nom de Dieu pour démobiliser la résistance, pour d’autres par contre, cette sortie (qui ne daterait pas seulement de cette crise) vise simplement à préserver l’intérêt de tous les Burkinabè. En soutien à cette dernière thèse, des manifestants informent de ce que des prières sont organisées au même moment dans des églises, mosquées et temples.
La « sagesse » qui a prévalu à ce« dénouement heureux » a fini de convaincre cette opinion que « Dieu a la main sur le Burkina ».

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 12 octobre 2015 à 23:06, par Denis En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    J’ai eu des larmes aux yeux en lisant cet écrit. Nous devons avoir peur de Dieu car, LUI SEUL a la FORCE ; nous sommes tous des passants sur cette terre et personne n’est indispensable dans cette vie. Tout est vanité.

  • Le 13 octobre 2015 à 01:15 En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    La religion est l’opium d’un peuple.

  • Le 13 octobre 2015 à 01:28, par PORGO Sakkisongê En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Ayant le courage d’enlever le nom de DIEU dans nos bêtises ; ayons le courage d’assumer nos bêtises teintées de haine démesurée, de jalousie atroce, d’égoïsme morbide etc ; je vous assure que tous les criminels du RSP dormaient à l’église ou à la mosquée !!! revisitons l’histoire, tous les criminels parlaient de DIEU, Dieu n’appartient pas au peuple burkinabé ; il appartient à l’humanité et il ne saurait être responsable des problèmes que vivent les hommes sur terre ; ayons seulement le courage de reconnaitre nos bêtises qui n’impliquent pas un Dieu quelconque !

  • Le 13 octobre 2015 à 01:55, par Ana En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Mon Dieu, c’était vraiment chaud ! Que Allah épargne mon pays de telles crises ! plus jamais ça !

  • Le 13 octobre 2015 à 06:20, par legrand En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Dieu etait aux commandes. Est ce a dire qu’il n etait pas aux commandes ou qu’il n ’est plus aux commandes maintenant ? Dieu a toujours ete aux commandes et comme l’a dit mon ami plus haut, enlevons le nom de Dieu dans les betises humaines.

  • Le 13 octobre 2015 à 06:30, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Comme d’habitude, les anti-quelques choses se lancent dans les amalgames.

    Croyance en Dieu et religion, ça fait deux ! La preuve c’est que tout le monde dit qu’il y a un seul Dieu mais que les hommes ont créé des multitudes de religions sensées conduire au même Dieu ! C’est ainsi qu’un certain Diendéré n’a pas raté la messe du Dimanche 13 Septembre alors qu’il s’apprêtait à tuer des innocents quelques jours plus tard. Ainsi sont les hommes, et ce n’est pas la faute de Dieu !

    La ou il faut dire Dieu merci, c’est que la crise aurait pu être pire, bien pire. La conjonction de circonstances qui a fait que le peuple a été victorieux, et que le bilan total des morts ne vaut ce qu’on voit en seule journée en RCA, cette "force invisible" qui a "coordonné" les choses mieux qu’un général, nous autres croyants, nous l’appelons DIEU, ne vous en déplaise !
    Si certains pensent que pour être "moderne", "scientifique" ou "objectif" on doit devenir athée comme les occidentaux, nous compatissons à leur douleur, et tant pis pour ceux qui persistent dans cette voie !

  • Le 13 octobre 2015 à 07:50 En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Gilbert Diendere ne manquait jamais la messe a la paroisse de la Rotonde au sein du conseil de l’entente.

  • Le 13 octobre 2015 à 07:55, par kouadio En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    C’est quel dieu, celui des evangelistes, des Paul Ouedraogo ? Car la religion dans les affaires politiques devient une source de malheurs pour notre pays

  • Le 13 octobre 2015 à 08:18, par Danton En réponse à : Qu’est-ce qu’on aura pas vu...

    « Le péché est à la base de notre problème, ce n’est pas le péché d’une seule personne ; nous sommes tous coupables. Nous avons tous péché contre Dieu. Allons-y nous repentir, la main de Dieu est forte. (...)…Ne vous en faites pas … Si vous demandez pardon à Dieu, Dieu va s’élever ». Quel est le rapport avec le coup d’état ? Je suis croyant, mais l’action de cette femme s’apparente plus à de la folie. Je pourrais plus comprendre cette vieille dame à Koudougou qui, Bible à la main, exhortait les patriotes à résister...Que Dieu nous aide tous ! Vive le Burkina Faso !

  • Le 13 octobre 2015 à 08:29, par Diane En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    C"est de la PUB pour une confession religieuse ou quoi ? Attention aux dérapages.

  • Le 13 octobre 2015 à 08:35, par Patmos En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    GLOIRE A DIEU !GLOIRE A DIEU !GLOIRE A DIEU !LE CREATEUR DU CIEL ET DE LA TERRE ETAIT AUX COMMANDES ET IL DEMEURERA AUX COMMANDES AU BURKINA FASO.AAAAAAAMMMMMMMIIIIIIINNNNNNNAAAAAAA !

  • Le 13 octobre 2015 à 09:19, par Danton En réponse à : Ah ! Les fous de Dieu....

    En 2012, aux USA, un évangéliste nommé Harold Camping avait prédit la fin du monde pour mai 2012 et des millions d’Américains l’avaient cru. L’évènement n’ayant pas eu lieu à la date dite, il annoncé une nouvelle date : Novembre. Entre-temps, lui-même est mort des suites d’une attaque cardiaque avant Novembre. Toutes les occasions sont bonnes à saisir par les ’’prophètes’’ et dérangés mentaux ’ de tous poils pour salir le nom de Dieu.

  • Le 13 octobre 2015 à 09:25, par HACIANNE En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    HEUREUSE LA NATION DONT L ÉTERNEL EST DIEU

  • Le 13 octobre 2015 à 10:13, par RAPHA En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Ne vous y trompez pas, Dieu était véritablement aux commande et il le sera toujours.
    De nos jours, les gens confondent croyance en Dieu et religion. La religion, c’est le fait simplement d’appartenir à une confession religieuse. C’est le cas de Diendéré qui ne manque jamais la messe. Mais la croyance en Dieu va au delà, elle met l’Homme en contact avec Dieu, avec son Esprit. C’est pourquoi, des gens sont informés de certaines choses sans avoir besoin de consulter qui que ce soit, parce que Dieu communique régulièrement avec ses créatures humaines qui font des efforts pour marcher dans la sainteté.
    Avant le putch, des hommes et femmes de Dieu de toutes les confessions religieuses priaient pour que Dieu accorde la paix à notre nation. Sachez que parmi tout ce monde, il y a des gens dont les prières sont comme des "ordres" pour Dieu ; et pour qui Dieu ne peut pas rester insensible.
    Si vous mettez Dieu un seul instant de côté, vous verrez votre calvaire sur cette terre.
    Que Dieu nous aide à toujours nous appuyer sur Lui.

  • Le 13 octobre 2015 à 10:30, par Benj En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    La Bible ne dit-elle pas dans Éphésien que ce n’est pas contre la chair et le sang que nous devons combattre mais contre les principautés cad les esprits mauvais ? Faisons attention. La même Bible dit aussi que ceux qui ont des oreilles entendent.

  • Le 13 octobre 2015 à 10:52, par kiswendsida En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    to God be the glory : A Dieu la gloire amen !

  • Le 13 octobre 2015 à 11:12, par la jumelle En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Dieu a vraiment mis sa main puissante sur le Burkina pendant le Putsch du Général Diendéré. Au niveau de toutes les confessions religieuse, l’appel était lancé pour que les fidèles prient pour le dénouement de la crise. Les SMS étaient envoyés par les frères et sœurs de la même religion afin de partager des prières pour libérer le pays de ses ennemis. Quelques jours après, le Général putschiste dit lui même que : " le putsch, c’est du passé, il ne faut plus qu’on en parle". Nous rendons grâce à Dieu pour cette merveille ! Dieu a sauvé ses enfants ! Prions toujours pour qu’il nous préserve des Djihadistes qui veulent venger leurs amis en s’attaquant aux fils de notre pays. Dieu seul est puissant et j’ai foi qu’il veillera sur ses enfants qu’il a lui même créé à son image et par amour. Que son saint nom soit béni ! Gloire, honneur, louange et puissance à lui ! pour les siècles des siècles !

  • Le 13 octobre 2015 à 11:26, par yabsoré En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    « Le péché est à la base de notre problème, ce n’est pas le péché d’une seule personne ; nous sommes tous coupables »- chers internautes, ceci est un tronc commun des injonctions des religions monothéistes à la morale politique :
    1. Assurer l’égalité des chances pour tous ;
    2. Prévenir toute exploitation économique du faible par le fort ;
    3. Droits à la propriété individuelle dont DIEU et le mandataire ;
    4. Décourager l’accumulation des richesses dans les mains d’un seul individu ;
    5. Insister que la richesse individuelle profite a tous par l’institution d’un taxe obligatoire (la Zaka pour les musulmans, la dime pour les chrétiens) ou autre imposition jugée nécessaire’’ sur le revenu et le capital ;
    6. Interdiction absolue de la spéculation ;
    7. Interdiction de toute espèce de monopole ;
    8. Obligation pour l’employeur de partager de façon proportionnelle entre ses employés de son entreprise ;
    9. Le principe selon lequel la terre appartient à l’Etat et le propriétaire est celui qui la cultive ou qui l’exploite lui-même. Ainsi :
    o toutes les grandes propriétés sont éliminées
    o Toute location de terre est illégale.
    C’est le point 7 qui devait servir de fondement de la limitation des mandats électoraux notamment présidentiel.
    D’une manière générale, les doctrinaires de ces religions sont restés sur leur faim ; en effet, plus nombreuses sont les infractions à ces injonctions religieuses par nombre de croyants du fait que l’homme est naturellement égocentriste ; l’amer constat a été rappelé par l’Evêque de Bobo Dialasso le vendredi 24 Septembre 2015 dans Faso.net. Soyons donc d’accord que tous sommes tous coupables à degrés divers ar chacun est fautif par infraction d’une ou plusieurs injonctions de nos pères sprituels.
    En conséquence des croyants engagés, tous bords confondus , soucieux de la prise en compte des aspirations du monde religieux ,doivent postuler à la création d’un instrument politique précis capable d’assumer la responsabilité face au monde spirituel pour une production des biens matériels et moraux qui nourrissent tant bien notre chair que notre âme .

  • Le 13 octobre 2015 à 11:35, par ka En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Quoi qu’on dise des religions, tous être humain est né pour croire a quelque chose : Avant l’arrivée des missionnaires dans le continent Africain avec les dix commandements que Dieu a transmis a Moïse pour le monde, les chefs coutumiers et les responsables des vrais fétiches, avaient leurs dix commandements dont le désobéissance de ces dix commandements peuvent être fatale disait mon grand-père. La religion ou d’autres croyances dans le continent Africain même aux pays du Nord, est devenu commerciale et source d’enrichissement : Pourtant Dieu existe, il suffit tout en chacun de le croire avec sincérité, et le Dieu que toutes les religions vénèrent, exauce vos prières, car il est le seul a pouvoir faire ce qui est impossible, comme dissoudre le RSP, faire fuir le criminel Blaise Compaoré, faire arrêter les criminels nés comme Diendéré et Bassolé. La seule chose que je sais depuis ma petite vie sur cette terre, c’est que toutes celles ou tous ceux qui ont défié Dieu, tromper au nom de Dieu, pour s’enrichir, ou tuer, se sont terminés mal dans ce bas monde. Je demande a tout en chacun de revoir ce qui s’est passé derrière lui, avant de parler de Dieu avec confirmation. Comme je l’ai toujours dit, ‘’’’’’’’Dieu est capable de faire ce qui est impossible.’’’’’’’’

  • Le 13 octobre 2015 à 13:23, par ISMO En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    C’est superbe la croyance.

    Dans ma famille, mon Papa est animiste. Il a des fétiches à la maison. Parmi nos mamans, y’en avait de Chrétienne, de Musulmane et d’animiste aussi.

    Actuellement dans la famille, j’ai des sœurs et frères animistes, Chrétiens et musulmans. Le Papa bien que animiste n’a jamais empêché quelqu’un d’autre de pratiquer une autre religions. Il n’a jamais obligé quelqu’un non plus à apprendre de ses pouvoirs mystiques. Seulement il nous dit que le jour qu’il s’en ira, certains regretterons de n’avoir pas appris certaines pratiques animistes portant à se protéger contre la mal. Il nous dit même qu’on peut pratiquer les deux...C’est un homme mystique.

    Parmi ses amis, il y’a des El Hadj, des curés, un Abbé, un Monseigneur et des Chefs coutumier. Entre temps on l’a obligé à aller se convertir à la mosquée avec à la clé un prénom musulman parce qu’il n’avait qu’un seul prénom animiste. Mais c’est en rigolant qu’il taquine ses amis musulmans le jour des fête musulman en leur disant qu’il faut partie de la confession...Imaginez les rires...

    Et c’est dans tout les famille au Burkina qu’on croise cette multitude de croyance. Mais chacun est respecté dans sa croyance.

    Donc, avec cela, comment la religion peut elle nous diviser au Burkina ? Ce n’est pas pour bientôt en tout cas.

  • Le 13 octobre 2015 à 14:24, par Sawadogo En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Ce genre d’article ne doit pas être publié. Que le Faso.net prenne ses responsabilités ! Évitons d’associer Dieu à nos bêtises. La religion est un rapport personnel de l’homme avec son Dieu, n’allons pas au delà. Ce écrit semble être une propagande pour une confession religieuse donnée. Le développement socio-économique d’un pays n’a rien à voir avec la religion pas plus que la résolution des crises, sinon les européens ne seront pas riches. Beaucoup d’occidentaux malgré leurs prénoms à consonance chrétienne sont des athées. Dans tout ce qui nous arrive, cherchons les causes de façon raisonnable et scientifique, c’est d’ailleurs ainsi qu’on arriverait à résoudre les problèmes. Le fait de rendre Dieu responsable de tout ce qui nous arrive, en bien comme en mal, nous ôte toute notion de responsabilité dans ce que nous faisons. Ce n’est pas étonnant que ce soit toujours nous les Africains qui souffrons, Aucun sens du rationnel !

  • Le 13 octobre 2015 à 14:25 En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Qu’on arrête de nous bassiner avec les histoires de DIEU. Tous les jours DIEU ! DIEU ! Enlevez le nom de DIEU de nos affaires politiques et militaires. Si l’esprit que vous appelez DIEU existe vraiment, il doit être injuste. Pourquoi il épargne au Burkina la guerre et n’arrive pas à arrêter la guerre en Centrafrique, au Soudan, au Burundi, en Syrie, etc. Est-ce à dire que ce DIEU apprécie mieux les Burkinabé que les Centrafricains, Burundais et autres ? Pourquoi DIEU aimerait-il le BURKINA plus que les autres pays en guerre ou qui ont connu la guerre ? Parce que les burkinabé prieraient mieux DIEU que les autres ? Parce que nous burkinabé avons moins de péchés que les autres ? Que tous ceux qui évoquent le nom de DIEU dans nos affaires politiques et militaires répondent à ces questions. Celui qui répondra par la négative à une de ces questions, devra logiquement conclure que son DIEU est vraiment injuste.
    Si DIEU existe qu’il arrête la guerre partout dans le monde. On nous parle du diable qui serait à l’origine de ces guerres. Dieu qui est le tout puissant, le créateur du ciel et de la terre, qui a créé les hommes, pourquoi n’arrive - t - il pas à nous débarrasser de ce méchant diable pour qu’on ait la paix ? De deux choses, l’une : ou bien DIEU laisse volontairement le diable agir à sa guise, dans ce cas ils sont complices et donc DIEU est aussi responsable de ces guerres ou bien DIEU est incapable de vaincre le diable et dans ce cas il n’est pas le plus puissant du monde.

  • Le 13 octobre 2015 à 15:48, par tatiana En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    2 chronque7.14si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.

    Notre force est en notre Créateur. Confions nous en Lui.Si nous le faisons déjà redoublons d’efforts pour qu’Il soit toujours de notre côté pour combattre le mal car avec Lui nous serons toujours victorieux.Amen au nom de Jésus-Christ.

  • Le 13 octobre 2015 à 16:42, par HORUDIAOM En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Je suis parfaitement d’accord avec l’internaute N°6 : Sidpawalemdé Sebgo et le N°14 : RAPHA. Abondant dans le meme sens, je dirais que nous nous trompons lorsqu’on enlève Dieu de notre chemin. Nous avons vu des occidentaux qui ont crié ici que Dieu n’existe pas, mettant beaucoup de personnes en déroute. Mais à la veille de leur mort,ils tenaient des chapelets.Donc ne vous leurer pas,Dieu doit etre au centre de toute notre vie.Deux ans avant les évènements d’Octobre 2014, un ami m’a confié que des pasteurs ont eu des visions sur la situation socio-politique du Burkina. Ils appelaient les fidèles à multiplier les prières parce que des troubles inévitables arrivent sur le Burkina. L’objectif de ces prières étaient d’atténuer les effets de la crise et non de les écarter car elle était irrevesible. Tous ceux qui participaient à l’époque aux prières de l’abbé Bicaba repetaient la meme chose. Et,puis, nous avons tous été élevés dans la foi réligieuse. Nos masters et nos doctorats ne doivent pas nous flatter. Dieu bénisse tous les Burkinabé sans exception.

  • Le 15 octobre 2015 à 13:54, par SOME En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    C’est quoi cette connerie là ?! que veut nous dire cet article ? vraiment de la niaiserie. Jesus, dieu et puis quoi encore ?! degage la bas ! Allez voir comment ces gens qui viennent vous parler de de dieu, jesus etc vivent leur jesus et dieu. Toute cette connerie pour berner les africains et voler leur culture. Tu laisses tomber ta religion pour je ne sais quelle histoire ?! Les sectes religieuses sont le cancer de l’afrique actuelle. C’est dans quelques annees que l’on verra l’ampleur des degats. C’est la meilleure arme de destruction massive actuelle utilisee en afrique Et le malheur est que ca marche merveilleusement bien.
    Dieu n’a rien a voir ici. Battez vous les freres et sœurs, au lieu de croire à des conneries. Pendant que vous priez on vous vole ce qu’on vous dit de jeter. Voila le jeu de dupes auxquels seuls les africains croient.
    SOME

  • Le 19 octobre 2015 à 16:34, par HAMADOU Hassane En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Tout ce que Dieu fait est bon car il na jamais fait du mauvais. Aucune situation n’est définitive car chaque problème vient avec sa solution.

  • Le 20 octobre 2015 à 14:43, par Amanda En réponse à : Crise du 17 septembre : Dieu était aux commandes !

    Quoi qu’on dise, ceci est un témoignage de la vérité. Quelle que soit ta religion, ca saute à l’oeil que DIEU , le miséricordieux et toujours fidèle nous a secouru." Quand le pauvre cris DIEU entend. que le peuple Burkinabé loue son saint nom.L’ingratitude ne paie pas mes frères. A tous ces "INTELLECTUELS" qui veulent passer par A+B pour montrer que c’est le mérite du burkinabé qui l’a tiré d’affaire, sachez que ns ne sommes pas plus que les syriens(un exemple), encore moins nos frères des pays africains où sévie les profondes crises politico-sociales. Tous ns sommes pécheurs et cette dame n’a fait que vous dire ce que vous n’aimez pas entendre.Si DIEU ne garde la cité, c’est en vain que les guetteurs veillent.Que DIEU VEILLE SUR NOUS ET NOUS BÉNISSE.