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Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

Déclaration
mercredi 7 octobre 2015.

 

La rentrée judiciaire 2015-2016 est intervenue dans un contexte particulier marqué, de façon inattendue, par un coup d’Etat à moins d’un mois de la tenue des élections législatives et présidentielles. Mais l’exemplaire mobilisation du peuple burkinabè dans toutes ses composantes aidant, cette forfaiture d’un autre temps a pu être mise en échec.

Les différents syndicats de magistrats voudraient s’incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie à l’occasion de cette extraordinaire mobilisation, et apporter leur solidarité à tous ceux qui ont été autrement touchés par ces évènements. Ils voudraient également exprimer toute leur reconnaissance à la presse –nationale ou étrangère- pour la diffusion de leurs positions à l’occasion de cette situation. Ils invitent les uns et les autres à accompagner le Tribunal militaire saisie de l’affaire de leur franche collaboration, tout en respectant son aspiration à une sereine appréciation des choses conformément aux textes en vigueur.

Ce malheureux contexte lié au coup d’Etat a bouleversé le format que les syndicats de magistrats entendaient donner à cette rentrée. En effet, en marge de ladite rentrée, les syndicats de magistrats avaient envisagé une Assemblée Générale de tous les magistrats pour, entre autres, répondre aux exigences d’un devoir d’analyse et de vérité à l’interne là où cela apparaît nécessaire.

Mais ce schéma n’ayant pas pu être retenu en raison des évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants, les syndicats de magistrats voudraient simplement profiter de la déclaration de rentrée pour inviter chacun à l’introspection, à son propre bilan et aux engagements à prendre à tous les niveaux afin que la vertu de la justice et celle de ses premiers acteurs contribuent largement au maintien de la flamme de l’espoir. En cette période pré-électorale sensible, ils voudraient spécialement rappeler à tous les magistrats la distance incompressible qui doit être la leur par rapport à la chose politique au regard de leur statut.

Chacun doit garder à l’esprit qu’au regard de la place qu’occupe le pouvoir judiciaire dans un Etat de droit, sa perte de crédibilité n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier.

BONNE ET HEUREUSE ANNEE JUDICIAIRE A TOUS !

Ouagadougou, le 07 octobre 2015

Pour le SAMAB : Antoine KABORE

Pour le SMB : Christophe COMPAORE

Pour le SBM : Moriba TRAORE



Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2015 à 17:30, par Moussa En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Ok. Libérez les personnalité politiques qui ont été arbitrairement arrêtées , sans aucune preuve. Démontrez par là que vous n’êtes pas influencés par des politiciens.

  • Le 7 octobre 2015 à 17:42, par Madess En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Je félicite les syndicats de la justice pour cette unité d’action et cet appel aux acteurs "afin que la vertu de la justice et celle de ses premiers acteurs contribuent largement au maintien de la flamme de l’espoir". Nous, justiciables, attendons beaucoup de vous car la perception que nous avons de la justice n’est guerre reluisante. Vivement que les moutons noirs en votre sein s’associent aux vertueux pour une synergie d’action afin que la justice triomphe dans tous les dossiers.

  • Le 7 octobre 2015 à 18:01, par Bodo En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Je demande aux juges de se dire que demain, leurs proches, leurs enfants peuvent souffrir de leurs décisions d’aujourd’hui. Car l’avis du juge influence plus que beaucoup d’autres personnes, l’avenir d’un pays.

    Et puis amasser des riches, c’est bien certes. Mais si c’est pour finir comme Blaise, Diendéré ou Aliz Gando, à quoi bon ? Je sais qu’un juge peut être riche honnêtement, comme tout homme. Et en plus, il sera grand devant les hommes et surtout devant ses ancêtres et devant Dieu.

    Que le Dieu qui a sauvé déjà plusieurs notre pays, conduise les juges vers plus de sagesse ! Cet écrit est déjà un pas dans ce sens. Merci

  • Le 7 octobre 2015 à 18:04 En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Je suis très fier de vous maintenant. Finies les divisions. En avant pour une justice véritable.

  • Le 7 octobre 2015 à 18:11, par Mike En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    "Chacun doit garder à l’esprit qu’au regard de la place qu’occupe le pouvoir judiciaire dans un Etat de droit, sa perte de crédibilité n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier."
    Bien dit, bonne rentrée judiciaire, le peuple attend énormément de vous. Faite tout pour ne pas rater ce rendez-vous tant attendu...

  • Le 7 octobre 2015 à 18:59 En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Messieurs les magistrats, tous catégories et gardes confondus, le Peuple vous regarde. Il a joué sa partition jusqu’au sacrifice ultime ; le Gouvernement a fait ce qu’il devait faire (je j’imagine) ; l’Armée nationale vient d’accomplir sa mission. Maintenant c’est vous qu’on attend. Epargnez-nous de votre vocabulaire gréco-latin et parlez en français accessible pour le burkinabè lambda. Nous espérons que vous serez au rendez-vous de l’Histoire.

  • Le 7 octobre 2015 à 19:10, par ka En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Tout dont je souhaite a cette rentrée judiciaire, c’est que chaque homme de loi qui se doit homme intègre, prenne le mot d’ordre de la jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant, en mettant les mots l’injustice du régime Blaise Compaoré et l’impunité derrière son dos pour une justice équitables pour tous. La justice Burkinabé a été bafouée par des juges qui ont jugé Guiro qui devaient prendre les cellules de la MACO a la place de Guiro, ou simplement lynchés par le peuple meurtri qui n’a pas un repas par jour a cause des punaises comme Guiro et autres. Je m’associe aux syndicats des magistrats pour supplier les juges surtout militaires, de respecter leur serment, et de penser aux victimes dont ils sont censé de protéger et punir les criminels de tous genres. Que la justice burkinabé ne s’aventure plus a une condamnation a la Guiro, car le RSP criminel n’est plus sur le marché de la répression pour les protéger de l’injustice et de l’impunité, ces juges qui se permettront d’insulter le peuple seront comptable de leur sort dans un pays durant 30 ans a été persécuté en silence.

  • Le 7 octobre 2015 à 20:13, par Nabiiga En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Je valide et partage votre point de vue. Dans le cas de Thom Sank, on a assisté véritablement à une parodie de justice. Comment s’est fait-il qu’une jurisprudence nationale fut incapable de situer sur une simple question, aussi simple que celle d’ouvrir ou non une tombe ; une simple tombe ! Les leçons qu’il faut tirer de la justice de l’ère Compaoré est de faire en sorte la que justice retrouve pleinement l’indépendance qui est la sienne au Burkina ; qu’il y ait une véritable séparation de pouvoir. Qui, au Burkina ne sait pas que les jugements des cas problématiques sortaient directement de Kossyam et les juges ne faisaient que les lire les copies qu’on leur remettait probablement par des émissaires RSP armés. On le sait également qu’à Kossyam il y avait des conseillers juridiques occulte qui travaillaient dans le noire au compte de ces deux frères sanguinaires ; c’étaient eux qui rédigeaient ces jugements pour les juges. Maintenant on comprend mieux pourquoi les jugements de cette époque n’avaient rien en droit. Bonne année judiciaire à vous et ne vous laissez surtout pas que quiconque vous corrompre car vous êtes sensés être incorrumptibles. Restez comme cela et travailler gaiment et gaillardement surtout pour la patrie.

  • Le 7 octobre 2015 à 20:17, par La quête permanente de l’Etat de droit. En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    "Chacun doit garder à l’esprit qu’au regard de la place qu’occupe le pouvoir judiciaire dans un Etat de droit, sa perte de crédibilité n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat entier". Merci Messieurs les dirigeants des syndicats de la Magistrature de cette déclaration limpide.
    Dès lors, l’appréciation des éléments concrets dans l’implication des uns et des autres dans le coup d’Etat pompeusement attribué au Général Gilbert DIENDERE doit se faire de manière stricte et rigoureuse au nom du principe de la personnalisation de l’infraction d’atteinte à la sûreté afin qu’une quelconque vindicte populaire se s’abatte aveuglément sur les deux généraux BASSOLE ET DIENDERE.
    Savez-vous, chers concitoyens que le Général DIENDERE a pris la tête du CND pour éviter un bain de sang que les sauvages sous-officiers et soldats du rang se préparaient à perpétrer contre notre peuple ?
    Savez-vous que le Général Djibril BASSOLE n’a eu aucune implication et d’ailleurs aucun pouvoir sur les éléments du RSP, et encore moins sur les Gendarmes qu’il a quitté depuis belle lurette pour ses activités politiques civiles ?
    Je rejoins le Docteur Somé Valère pour confirmer que "quand le Général va parler", il sera disculpé et j’invite les membres de la société civile à rester conformes à leur mission de veille citoyenne et éviter toutes dérives populaires qui seraient incompatibles avec l’Etat de droit que nous voulons tous construire pour un Burkina NOUVEAU. Dites-moi qui n’a pas souffert du régime de Blaise COMPAORE, y compris le Général DIENDERE lui-même ? Il y a encore des hommes et des femmes dans ce Burkina qui ne sont pas dans la passion haineuse incontrôlable, mais dans une certaine raison constructive d’une nation solidaire, juste et prospère. Les vrais burkinabè sont ceux qui ont le coeur prédisposé au pardon et à la réconciliation nationale.La quête permanente de l’Etat de droit est à ce prix.

  • Le 7 octobre 2015 à 20:17 En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Chers acteurs de la justice burkinabè, Vous n’y êtes pas du tout ! Le problème posé par la crédibilité de la justice est loin d’être une simple question d’humiliation de l’Etat. Ne le réduisez pas à ce mal mineur voire insignifiant pour un Etat. Il est beaucoup plus GRAVISSIME. La perte de crédibilité de la justice est TRES TRES GRAVE en ce sens qu’il peut menacer l’existence même de l’Etat en étant substrat du développement des règlements de comptes, de la criminalité et des conflits sociaux. On n’a pas besoin d’être un Savant pour le savoir !

  • Le 7 octobre 2015 à 20:30, par LB En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Tas de corrompus ! allez dans les provinces voir ce que les procureurs et les présidents de tribunaux sèment comme merde. Ils rendent la justice en fonction de ce que vous avez en poche. Particulièrement le cas de Boromo mérite un regard particulier.

  • Le 7 octobre 2015 à 23:11, par ka En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Tout dont je souhaite a cette rentrée judiciaire, c’est chaque homme de loi qui se doit homme intègre, prenne le mot d’ordre de la jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant, en mettant les mots l’injustice du régime Blaise Compaoré et l’impunité derrière son dos pour une justice équitables pour tous. La justice Burkinabé a été bafouée par des juges qui ont jugé Guiro qui devaient prendre les cellules de la MACO a la place de Guiro, ou simplement lynchés par le peuple meurtri qui n’a pas un repas par jour a cause des punaises comme Guiro et autres. Je m’associe aux syndicats des magistrats pour supplier les juges surtout militaires, de respecter leur serment, et de penser aux victimes dont ils sont censé de protéger et punir les criminels de tous genres. Que la justice burkinabé ne s’aventure plus a une condamnation a la Guiro, car le RSP criminel n’est plus sur le marché de la répression pour les protéger de l’injustice et de l’impunité, ces juges qui se permettront d’insulter le peuple seront comptable de leur sort dans un pays durant 30 ans a été persécuté en silence.

  • Le 7 octobre 2015 à 23:32, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    En tout cas,les Burkinabè lamda vous regardent.Une bonne application des textes de la loi nous met à l’abri de tout déraillement.Moi je ne suis qu’un petit agent d’agriculture à la retraite.Mais quand on prend une loi pour vous demander de l’appliquer sur des faits passés,ça ne peut donner des plaintes.
    Vous devez être le refuse de tout le monde et le garant de la démocratie.

  • Le 8 octobre 2015 à 06:40 En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Chers acteurs de la justice burkinabè, Vous n’y êtes pas du tout ! Le problème posé par la crédibilité de la justice est loin d’être une simple question d’humiliation de l’Etat. Ne le réduisez pas à ce mal mineur voire insignifiant pour un Etat. Il est beaucoup plus GRAVISSIME. La perte de crédibilité de la justice est TRES TRES GRAVE en ce sens qu’il peut menacer l’existence même de l’Etat en étant substrat du développement des règlements de comptes, de la criminalité et des conflits sociaux. On n’a pas besoin d’être un Savant pour le savoir !

  • Le 8 octobre 2015 à 07:57, par wedaga En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Nous saluons cette initiative des syndicats. En réalité, la grande majorité des burkinabè est encore déçu des décisions des juges au sein des Tribunaux. Le cas le plus illustratif est le dernier crime crapuleux de la crise de Guenon : un jeune d’une trentaine d’année sauvagement assassiné (égorgé) par la famille Liliou sans que la justice ne puisse mettre la main sur les assassins. Le corps du jeune a été constaté par les villageois, les éléments de la gendarmerie de Tiébélé, Madame le préfet de Tiébélé ,... Mais finalement la première décision du Procureur de Manga a été de croire à ce fameux conflit qui aurait opposé le defunt à un autre jeune. Qu’est ce que la justice a fait des résultats de la gendarmerie ? Comment peut on croire à une justice instrumentalisée ? Pourquoi le citoyen lamba burkinabè n’a pas le droit de vivre en toute quiétude ?
    Rappelons que la victime était en liberté provisoire pour des soins oculaires. Il avait été maintes fois menacé par les membres de la famille Liliou qui ont juré de mettre fin à sa vie s’il ne retournait pas en prison. Ce dernier aurait porté plainte à la gendarmerie de Tiébélé pour ces menaces. Malheureusement les éléments de la gendarmerie ont simplement rassuré verbalement ce dernier de ne pas craindre et que rien ne lui arrivera, jusqu’au jour où ils sont aller constater son corps, inerte, ensanglanté et égorgé (continuité de la bouche au cou). Malgré tous ces détails, la justice a cédé aux menaces d’un certain Liliou Jonathan qui aurait juré que son papa ne dort pas en prison, son père faisant partir des suspects arrêtés. Et aussitôt, les membres assassins furent tous relâchés et seul un jeune, qui visiblement n’est pas en mesure de réaliser un tel acte crapuleux, qui fut détenu. Quel drôle de justice ! Ce serait ce même Jonathan qui aurait arrêté plus d’une dizaine de jeunes à la première crise où ses parents ont subi la colère de la population en assassinat un jeune du village. Notons que c’est ce premier acte crapuleux qui est la cause immédiate de la crise de Guenon. Sept de la dizaine des jeunes détenus sont morts en prison, dont la majorité des mêmes signes de maladie (suspicion). Une détention d’ailleurs hors normes judiciaires puisque cela fait trois ans qu’ils sont détenus sans être jugés. Qu’est-ce qui fait le poids de ce Jonathan qui aurait juré de détruire Guenon parce qu’on a retiré la chefferie à ses parents ? .1. Il serait le bras droit de François COMPAORE ; 2. Il serait le promotionnaire de l’ex premier ministre LAT. 3. il avait par conséquent sous sa coupe l’administration locale,....
    Tout laisse à savoir que les juges, les vrais juges sont humiliés dans leurs fonctions, et au delà de tout l’Etat.
    Nous saisissons l’occasion pour féliciter le syndicat pour cette initiative louable même si elle est tardive. Nous invitons le gouvernement de la transition à entreprendre des enquêtes neutres, s’effaçant de toutes les versions et des manipulations de la presse instrumentalisée, afin de sortir Guenon de cette ignominie.
    Dieu guidera ceux qui cherche la vérité par les actes de vérité, car Il est lui même Le Chemin, La Vérité et lé Vie. Il est Lumière et Père des lumières !

  • Le 8 octobre 2015 à 08:06, par ka En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Tout dont je souhaite a cette rentrée judiciaire, c’est chaque homme de loi qui se doit homme intègre, prenne le mot d’ordre de la jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant, en mettant les mots l’injustice du régime Blaise Compaoré et l’impunité derrière son dos pour une justice équitables pour tous. La justice Burkinabé a été bafouée par des juges qui ont jugé Guiro qui devaient prendre les cellules de la MACO a la place de Guiro, ou simplement lynchés par le peuple meurtri qui n’a pas un repas par jour a cause des punaises comme Guiro et autres. Je m’associe aux syndicats des magistrats pour supplier les juges surtout militaires, de respecter leur serment, et de penser aux victimes dont ils sont censé de protéger et punir les criminels de tous genres. Que la justice burkinabé ne s’aventure plus a une condamnation a la Guiro, car le RSP criminel n’est plus sur le marché de la répression pour les protéger de l’injustice et de l’impunité, ces juges qui se permettront d’insulter le peuple seront comptable de leur sort dans un pays durant 30 ans a été persécuté en silence.

  • Le 8 octobre 2015 à 09:07, par N’DRI En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    On a coutume de le dire que la charité bien ordonné commence par soi-même. Avant tout propos le juge doit d’abord se respecter avant que le justiciable ne le respecte. Mais si le juge qui a prêté serment pour dire rien que pour dire le droit foule au pied toute la déontologie qui régit le magistrat ou le juge, comment voulez-vous que vous ayez une parcelle de pouvoir de respect de la part du justiciable. Vous qui êtes sensés aider les pauvres dans la quête de leur droit minimum, vous faites le contraire en aidant les riches.Le peuple se retrouve face à une justice des riches. Evidemment que la perte de la crédibilité du juge humilie le juge car il n’est pas en phase avec sa fonction de juge. C’est pourquoi après les évènements que notre pays a connu le 30 31 octobre 2014 et les 16, 17,18 septembre 2015,le peuple est en droit de se demander pourquoi ne pas changer certains magistrats qui ternissent l’image de notre justice. Il faut il changement profond au sein de la justice car vous n’êtes pas sans savoir que c’est la défaillance de la justice qui est à la base de ces évènements, qui a révolté le peuple. Quand on attend tous les jours des magistrats comme Antoine KABORE qui réclame à cor et à cri des moyens pour les magistrats avant de faire correctement ce qu’il doit faire, je me dis qu’il manque vraiment la morale judiciaire. Quels que soient les moyens que l’Etat mettra à la disposition des juges et des magistrats, cela ne constituera pas une excuse pour faire reculer la corruption au sein de la justice. Il faut absolument changer les hommes et leur inculquer une nouvelle mentalité. Les Antoine KABORE qui disent sans argent il n’y aura pas un bon jugement. Pensez-vous qu’on peut faire changer la mentalité de ce monsieur qui ne jure que par l’argent pour faire correctement son travail alors que l’Etat lui verse chaque fin de mois son salaire ? Tant que les magistrats ne vont pas respecter leur métier, personne ne pourra le respecter à leur place.

  • Le 8 octobre 2015 à 14:52, par ka En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Tout dont je souhaite a cette rentrée judiciaire, c’est chaque homme de loi qui se doit homme intègre, prenne le mot d’ordre de la jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant, en mettant les mots l’injustice du régime Blaise Compaoré et l’impunité derrière son dos pour une justice équitables pour tous. La justice Burkinabé a été bafouée par des juges qui ont jugé Guiro qui devaient prendre les cellules de la MACO a la place de Guiro, ou simplement lynchés par le peuple meurtri qui n’a pas un repas par jour a cause des punaises comme Guiro et autres. Je m’associe aux syndicats des magistrats pour supplier les juges surtout militaires, de respecter leur serment, et de penser aux victimes dont ils sont censé de protéger et punir les criminels de tous genres. Que la justice burkinabé ne s’aventure plus a une condamnation a la Guiro, car le RSP criminel n’est plus sur le marché de la répression pour les protéger de l’injustice et de l’impunité, ces juges qui se permettront d’insulter le peuple seront comptable de leur sort dans un pays durant 30 ans a été persécuté en silence.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:58, par Alice En réponse à : Rentrée judiciaire : « La perte de crédibilité de la justice n’humilie pas seulement le juge, mais l’Etat tout entier » déplorent les syndicats

    Soyez intègres et moralement irréprochables et tout le monde vous respectera. Respectez-vous et on vous respectera.