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Développement de l’Afrique : Une préoccupation aussi pour les étudiants burkinabè de New York

mercredi 9 septembre 2015.

 

« L’apport et le rôle de la diaspora africaine à l’émergence et au développement intégré de l’Afrique ». C’est le thème de la deuxième conférence annuelle de l’Association des Burkinabè de New York (ABNY) tenue le 23 août 2015.

De nombreux freins ralentissent le développement de l’Afrique. On peut citer entre autres l’insuffisance alimentaire, l’inaccessibilité à la santé et à l’éducation, la fuite des cerveaux, les instabilités politiques et la corruption, ainsi que le manque d’infrastructures adéquates. La diaspora africaine à travers le monde apporte une contribution non négligeable dans les différents secteurs d’avenir en Afrique, du secteur public à l’entreprenariat. En tant qu’Africain attaché à la mère – patrie, il ne faut pas craindre d’investir en Afrique. C’est le message que les deux panélistes, Estelle Koné et Aicha Ziba, ont partagé avec la communauté burkinabè de New York. Ces deux professionnels en Finance à New York ont ensuite invité leurs compatriotes à faire profiter leur pays de leurs expériences diversifiées acquises à l’étranger. Ce qui peut mieux contribuer à réduire ces insuffisances, tout en y apportant de l’innovation.
De nombreuses “success stories” ont servi d’illustrations. Comme celles de Rahimo Transport, une organisation créée par un Burkinabè ayant vécu en Europe pendant une dizaine d’années. Rahimo s’est bien intégré dans le secteur du transport au Burkina Faso. C’est également l’exemple de Géorgie Badiel Foundation, une organisation créée par une Burkinabè vivant et travaillant aux États-Unis. Elle construit des puits, des locaux d’assainissement et plante des arbres.
Cette initiative de conférence annuelle qui est à sa deuxième édition est le fruit des efforts de Brice Ouédraogo et Daouda Kinda, responsables aux affaires estudiantines de l’ABNY. Elle s’inscrit dans le cadre des objectifs visés par le bureau de Issifou Ouédraogo, président de l’ABNY à permettre l’accès à l’information et d’assister la population estudiantine à New York qui est de plus en plus grandissante. Les organisateurs de la conférence ont tenu à rendre le cadre très interactif où l’audience aussi était engagée dans le débat par des questions, échanges et partage d’expérience.
Au regard du débat très enrichi de la conférence et à la demande de l’audience, l’ABNY s’est engagé à organiser des sessions similaires, de façon fréquente. Celles-ci pourraient permettre à la population estudiantine de mieux s’orienter dès leur arrivée aux États-Unis. Elles pourraient aussi permettre aux professionnels Burkinabè et Africains de partager leurs expériences, de guider et d’être des mentors pour la diaspora Burkinabè à New York. D’autres perspectives en vue par la section estudiantine de l’ABNY est de réduire le taux d’arrêt des études au sein de la communauté burkinabè vivant à New York face aux différentes difficultés rencontrées en tant qu’immigrant aspirant à une éducation universitaire aux États-Unis. De plus, cette section compte faciliter l’intégration des étudiants à New York dès leurs premiers jours sur le sol américain et réfléchit aussi à établir des liens avec les élèves et étudiants au Burkina Faso désirant poursuivre leurs études universitaires aux États-Unis pour leur permettre l’accès à l’information.
La conférence a connu la présence de l’initiateur de FasoKonnect, une structure créée par M. Fabrice Ouédraogo, un Burkinabè vivant et travaillant aux États-Unis. Cette structure a pour objectif de relier les étudiants et professionnels de la diaspora burkinabè et africaine et de permettre un cadre d’échange d’expérience et faciliter l’accès et le partage d’informations concernant les opportunités d’emploi.

Dakissé Tiendrebeoogo, CPA
Membre de l’ABNY



Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2015 à 18:32 En réponse à : Développement de l’Afrique : Une préoccupation aussi pour les étudiants burkinabè de New York

    Vous etes l’avenir du Burkina. Nous attendons votre retour au Faso dignes fils et filles Africains.

  • Le 9 septembre 2015 à 20:38, par Ratamanegre En réponse à : Développement de l’Afrique : Une préoccupation aussi pour les étudiants burkinabè de New York

    Je penses qu’un patriote reste un patriote,car en voulant le developement de l’Afrique ,ou pour sa nation,je penses qu’on doit avoir le courage de repartir la servir(après la formation) pendant que vous etes toujours dynamique. C’est ainsi qu’on pourra apporter le maximum de contribution pour une émergence rapide du continent. et non pas rester travaille dans ces pays de l’occident ensuite vouloir s’installe en afrique après avoir vide toutes vos potentialités.
    je prends un example sur vos conférencières qui se sont specialises en finance. ma question est la suivante- pourquoi ne pas repartir travailler en Afrique ?- y’a-t-il pas des institutions financières en Afrique ? particulièrement au Burkina ? si tout un chacun après les études va rester travaille aux Etats-Unis ou a l’occident ,les freins que vous citez demeureront toujours. Elas les woba-woba ne changeront pas grande chose en Afrique. Nous sommes a l’ère de l’action mes jeunes freres. En ce que je sache,travailler pour l’argent est bon,mais procurer un avenir radieux pour nos progenitures est meilleur. nul ne le fera a notre place. que les mentalités changent dans le bon SENS encore et encore. En bon attendeur salut.