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Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

mercredi 9 septembre 2015.

 

Le retard accusé par le Burkina Faso dans son élan réel de développement s’explique en partie par la paresse dont fait preuve ses habitants notamment la frange privilégiée qui émarge au Budget de l’Etat sous la bannière de la Fonction publique. Il y a quelques années, une enquête de la Banque mondiale a révélé que les fonctionnaires burkinabè ne consacrent en réalité que 2h30mn aux tâches pour lesquelles ils sont employés. Le reste du temps est utilisé pour la soupe, le porc-au-four, les maquis, les affabulations, les deals et les affaires personnelles à fortes odeurs de corruption ou d’enrichissement illicite.

Le Burkina Faso compte actuellement 135 563 agents. Parmi eux, combien accomplissent véritablement les missions qui leur sont dévolues pour le progrès national ? Cette question s’est avéré un casse-tête burkinabè pour les gouvernements successifs enchainés dans le langage bien connu « Ce n’est pas le champ de mon père ».

Sauf cas de force majeure, obtenir un emploi public s’apparente à une assurance pour la retraite. La culture du « bras long » et la propension à défier l’autorité de l’Etat ont bien pris le pas sur toute adhésion à travailler moralement et physiquement pour la Nation afin de favoriser son développement. Les horaires légales de 7h30 à 12h30 et de 15h à 17h30 n’ont jamais été respectées à la lettre. Que ce soit dans la matinée ou dans la soirée, les services publics se vident avant l’heure officielle de descente. Il y a même des administrations qui n’hésitent pas à fixer leur propre temps de travail au détriment des usagers. Une autre source de désordre et d’inefficacité, la plupart des agents publics refusent d’être destinés à leurs emplois d’origine. Personne n’entend suivre la voie normale de sa carrière.

L’instituteur veut être journaliste ou préfet ; le professeur se lance dans le protocole, etc. Rien qu’à jeter un regard sur la très pléthorique Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) pour comprendre pourquoi des dizaines de classes sont dépourvues d’enseignants. Des maîtres ont préféré s’entasser dans un réduit de bureau que d’occuper dignement leur place dans des écoles. Les exemples sont légion. Le B A BA de la gestion des ressources humaines, « un poste, un emploi », n’a pas sa raison d’être ici. Les décrets se succéderont mais la réalité du terrain sera toute autre si des mesures rigoureuses et volontaristes ne viennent pas contrer les velléités sapant toute réforme en la matière.

Ce n’est un secret que les deux principales villes, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, sont des centres de concentration de fonctionnaires, parfois inutiles, qui grugent le budget de l’Etat alors que les zones rurales sont confrontées à un manque criant de personnel. Le parrainage politique, par lequel la quasi-totalité des agents publics s’est vue obliger de militer dans le parti au pouvoir, a engendré un laxisme au plus haut niveau qui témoigne de l’incapacité de l’administration publique à se déployer de façon efficace et efficiente sur le territoire national. A tel point qu’à défaut d’être une promotion diligentée dans des projets afin de renflouer les caisses du parti, toute affectation dans le « Burkina profond » est apparue comme synonyme de punition. Les décisions récentes relatives à l’affection des Instituteurs principaux à Bobo-Dioulasso et l’institution de journées continues ravivent les débats sur l’opportunité, la portée et la nécessité.

La première se heurte à une collusion entre syndicats « inconscients » et syndiqués « serviles » dont les remises en cause systématiques de certaines décisions, quoique judicieuses des autorités publiques, outrepassent la raison collective. Si elle est mal encadrée et incomprise, la seconde, l’une des mesures phares de la Transition, pourrait être une onction à la démission latente de l’administration publique. Il faut craindre qu’au lieu de rendre service à la Nation de 7h à 15h30, toute la Fonction publique soit dépourvue de la majorité de ses agents pendant la pause de 30 mn. La volonté de réduire le train de vie de l’Etat à travers les journées continues aurait alors produit une catastrophe. Et les récriminations des usagers, agacés devant l’inaccessibilité du service public à cause des absences récurrentes, pourraient amener les gouvernements à venir à les remettre en cause. Le Burkina Faso donnerait alors l’image d’un pays ramant à contre-courant parce que certaines décisions de ses gouvernants ne sont pas assez muries.

Dans leur quête permanente et effrénée de bien-être, les fonctionnaires burkinabè se lancent dans des ambitions personnelles au détriment de la cause nationale dont leurs actions collectives auraient pu améliorer à travers une contribution active à une croissance soutenue. Si l’opération de billetage a permis de suspendre 1 213 salaires d’agents fictifs (retraités, abandon de postes, démission, détachement ou en indisponibilité ou en fin de contrat, décès) et d’économiser plus de deux milliards F CFA sur la masse salariale, il faudrait davantage pour mettre la Fonction publique burkinabè au travail afin qu’elle épouse les idéaux de la satisfaction entière des usagers et réponde aux besoins de développement du pays.

Ce défi est un combat de longue haleine dans lequel les autorités qui prendront le relais de la Transition devront s’inscrire. Il s’agit d’ignorer toute autre considération partisane pour s’appuyer sur la seule obligation pour tout fonctionnaire d’accomplir pleinement le service public pour tamiser le personnel de l’Etat. Bien que le régime de Blaise Compaoré soit accusé de toutes les plaies d’Egypte au sujet de l’imbroglio de la Fonction publique burkinabè, celui de la Transition n’est pas exempt de tout reproche. L’entrée dans l’administration publique ne semble pas reposer sur des critères équitables. Il y a une contradiction criarde entre les recrutements par « Concours directs » et ceux sur « Mesures nouvelles ». Au moment où des centaines de milliers de Burkinabè se bousculent au portillon de l’incertitude pour espérer arracher un emploi public, d’autres se voient l’offrir par cooptation, par copinage, ...

Les organes de la Transition illustrent cette logique de « deux poids, deux mesures » à tel point qu’un individu de 51 ans, a réussi à intégrer le personnel du Conseil national de Transition (CNT) par la seule discrétion et bénédiction de son Président pour un poste non essentiel alors que la gestion de sa carrière causera bientôt un préjudice à l’Etat. La Primature et les ministères ne sont pas en reste. La prétendue ère nouvelle a honteusement ouvert la voie pour récompenser des compagnons de lutte par des emplois publics qui sont loin d’être fondés sur la compétence et sur le mérite. Ce « bourratif » des effectifs de la Fonction publique creuse le terreau de l’inefficacité et des injustices. Des matricules ont été allègrement distribués comme des pains dans ce contexte de « Plus rien ne sera comme avant » où la justice sociale doit être de mise.

L’absence du sens de responsabilité, auréolé par l’omniprésence de la politique politicienne et partisane dans l’administration publique, inhibe la bonne marche de tous les secteurs vitaux de la Nation notamment l’initiative privée et le développement rural. En amont du progrès national, les agents publics ont toujours ramé à contre-courant dans leurs missions respectives. Prêts à se battre pour des postes mais jamais portés vers la conscience professionnelle. D’autant que les promotions ne répondent malheureusement pas au rendement et au mérite. Les ascensions sont plus dues au zèle de militants. Cette faiblesse dans la gestion des carrières entretient la démotivation et le découragement permanent dans les rangs de celles et de ceux qui mouillent le maillot. Un tour dans les différents compartiments de la Fonction publique permet de comprendre que la plupart des agents est préoccupée à œuvrer pour elle-même d’abord avant de penser à l’Etat.

Au niveau des médias d’Etat, de l’Education nationale, de la Santé, des Finances, …, rares sont les abonnés au Budget de l’Etat qui se soucient réellement de la poule aux œufs d’or. Entre correspondances ou représentations de presse dite étrangère, de vacation dans des établissements privés, de consultations dans des cliniques, d’interventions à titre personnel dans divers cabinets, les priorités de la Nation sont louvoyées au péril des millions d’individus désireux de s’appuyer sur les opportunités publiques pour s’affirmer sur les plans sanitaire, éducationnel, social, socio-économique, etc. Le candidat qui sortirait vainqueur du scrutin devant élire le futur Président du Faso doit s’atteler à assainir la Fonction publique en la débarrassant des travers des régimes précédents, ceux de Blaise Compaoré et de la Transition compris. Dépolitiser l’administration publique est un challenge à gagner coûte que coûte. C’est au prix de l’émergence d’une race de fonctionnaires apolitiques, consciencieux et travailleurs que le pays pourra réellement appréhender son décollage socio-économique tant claironné en ces temps de conquête de l’électorat dans les différents projets de société.

Filiga Anselme RAMDE
filiga_ramde@yahoo.fr
Pour Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 septembre 2015 à 17:06, par Windpouiré En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    C’est une étude que je qualifierai de très sérieuse car c’est une réalité malheureusement chez nous.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:17, par a.k.a.Z En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien vu ! Le gouvernement de transition se précipite sur les reformes pour essayer de marquer son passage, mais ce n’est qu’une démission et honteux de sa part de balancer la journée continue juste comme ça. La déchéance a commencé au Burkina...Tombons seulement !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:19, par Omer En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Encore heureux, s’ils se contentaient juste de ne pas travailler et utiliser la clim. Le pire est qu’ils sont là à détrousser les usagers des services par tous les moyens à longueur de journées. On ne les entend jamais se battre pour améliorer le service aux citoyens mais uniquement pour des histoires de fonds commun, de salaire, de per diem, d’indemnité de machin ou de machin. Ils sont hautains, faiseurs de malin et méchants. A la suite de l’instauration de journées de travail continue, leur seule inquiétude c’était la restauration. Pourtant à 12h les ¾ seront déjà rentrés dans les maquis. Ils ne pensent qu’à ça, manger. Manger, boire et b…. Comment tu peux développer un pays avec des gens qui ne cherchent qu’à ne pas faire leur travail, à raquetter et à voler. La majorité est devenus fonctionnaire en trichant soit par la défense en ligne soit en achetant les sujets, ils ne viennent jamais à leur et partent toujours avant l’heure et ceux qui sont là passent leur temps à causer et narguer les usagers.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:24, par Paligba En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Ce écrit remportera un "Galian" les mois à venir. Wait and see !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:30, par le combattant En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    bonjour a tous nous constatons que depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre nos Hommes politique ne pensent qu’au fauteuil presidentiel et le gouvernement de transition ne travail pour la reussite de ces élections sans chercher a resoudre le probleme de chomage des jeunes.le nombre des candidats aux concours directs ne fait que grimper d’annee en annee et nous demandons au gouvernement de faire un tour d’horizon dans les sociétés privees pour voir les conditions de travail de nos freres.nous constatons une instabilite d’emploi dans beaucoup de structures privees (contrat ephemere , faible remuneration, travail sous haute pression...) qu’il faudra relever car nous sommes tous d’accord que l’etat seul ne peut embaucher tous les chomeurs du pays et que toutes personne se sent mieux dans un emploi stable.pardon c’est le cris de cœur de milliers de jeunes qui prient jour et nuit que l’etat fasse quelque chose pour les soulager.puisse dieu benir la jeunesse burkinabe.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:31, par MATHIEU GILBERT LALSAGA En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    voilà ce qui est bien dit, toutes les nations dite développées
    sont passées par l’éveil de conscience au travail, l’abnégation et l’intérêt supérieur du pays ; que Dieu transforme la mentalité de toute la population en une mentalité intègre, travailleuse et craignant Dieu

  • Le 8 septembre 2015 à 17:33, par ZG En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Un très bel écrit. Vous touchez du doigt la realité de l’admistration burkinabè. I love it ! Thanks.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:35, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Hélas ce constat est une triste réalité et pour moi l’instauration de la journée continue va sonner le glas de notre administration déjà en état de déliquescence.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:35 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Votre analyse est très juste. Il faut qu’on arrive à l’application des textes avec rigueur. Mais ne vous inquiétez pas car Blaise COMPAORE est parti avec ces histoires de bras long. Tout va changer. Des frustrations on a en vu dans toutes ses formes. Des gens affectés dans des postes et qui ne se sont jamais présenté. De surcroît ils arrivent à se faire réaffecter ailleurs sans complication.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:39 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Belle analyse. mais ce qui manque au Faso ce sont pas les idées mais la volonté de les mettre en œuvre.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:40, par VIVE LA JOURNEE CONTINUE ! En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    En tout cas avec la journee continue on verra ce qui va changer !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:40, par SAM En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Merci mr Ramdé pour la pertinence de votre analyse

  • Le 8 septembre 2015 à 17:40, par Pagomziri En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    7 h 00 à 12 h 30 et non 7 h 30 à 12 h 30. Je parie qu’aucun fonctionnaire ne prendra la peine de lire ton article parce que c’est la vérité. Néanmoins ne mettez pas tout le monde dans le même sac parce que j’en connais qui bossent dur, même au delà des heures normales. Malheureusement ils sont minoritaires. DIEU SAUVE LE BURKINA !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:43, par yelkaye En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Rien à dire !!!!! Propre c’est le vrai diagnostic de notre fonction publique ! C’est comme cela il faut écrire ! Le Président du 11 octobre qui ne prendra pas cela en compte se verra encore chassé en plein midi et doit aussi rejoindre son grand frère en cote d’ivoire !
    A Bon entendeur ,salut !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:46, par isma En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    bien vue mon frer ramdé.ya goangue zougou

  • Le 8 septembre 2015 à 17:51 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Good job my friend ! It is the saddest truth. Our public administration is littered with crooks and lazy people. Only the president who loves their country and comes with the intention of helping their country move forward can rid this administration of those lice who appear to be the civil servants.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:53, par zongoz@gmail.com En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    C’est une triste réalité que vous relatez à travers votre analyse. Cela est d’autant plus vrai que le pays semble ni avoir de feuille de route ni de vision d’avenir. Et comme on le dit, le poisson pourri par la tête et il est bien temps que nous nous réveillons en pensant collectif d’abord puis individuel ensuite. La tâche de redressement est énorme et le défis en même temps est grand pour les futurs gouvernants. Reste à savoir si les uns et les autres perçoivent la portée de ce diagnostic qui est fait et que l’on devrait étendre à toutes les franges de la société burkinabè.
    Tout le monde est presque admiratif de la lueur d’espoir que les quatre années de la Révolution ont laissé percevoir mais personne ne semble prêt à retrousser ses manches pour permettre au pays des hommes intègres d’aller vers le développement tend poursuivi. Gageons que l’on saura traduire à l’issue des élections du 11 octobre prochain la célèbre formule "plus rien ne sera comme avant".

  • Le 8 septembre 2015 à 17:53, par KABAKO En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    belle analyse mon frère. je voudrais poser une question aux enseignant à savoir si dans leur décision d’engagement dans la fonction publique il est dit qu’ils doivent servir uniquement dans une école bien donnée ? comment pouvez vous comprendre qu’un agent face plus de 5 ans voire 15 ans dans une même école et être toujours efficace ? Quel type de syndicat irréfléchi, vraiment honteux soutient de tel manifestants. La seule raison qui amène les directeurs d’écoles à refuser les affectations à Ouaga comme à Bobo c’est les raquettes de la rentrée scolaire déjà planifiées et budgétisées qu’ils ne veulent pas perdre. bien que le gouvernement prône la gratuité de l’éducation dans le primaire, les directeurs se permettent de prendre de 10 000 f a 25 000 francs par enfant pour accéder à une place. Je pense qu’ils ont plus d’intérêt à rejoindre leur nouveaux postes d’affectation surtout même qu’ils ne sortent pas hors de la ville sinon c’est nous les parent d’élèves qui allons les chasser des écoles. d’ailleurs y a des jeunes très dynamiques qui cherchent à rejoindre les villes pour mieux encadrer nos enfants. j’invite donc tout directeur qui s’adonne à ces mouvements de se rappeler d’abord de sa position dans son école s’il est réellement pauvre sinon NGAW !

  • Le 8 septembre 2015 à 17:54, par tapsoba yassiriki En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    c’est vrai mon frère . On a l’exemple des enseignements d’université payés par l’Etat mais travail pour le privée . c’est surtout eux qui me font honte .

  • Le 8 septembre 2015 à 17:57, par kakou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    ceux qui mouille le maillot n’ont rien les voleurs fainéants et autre décorés

  • Le 8 septembre 2015 à 17:57 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Belle analyse mais le ver est déjà dans le fruit et il faut du temps pour parvenir à l’émergence.

  • Le 8 septembre 2015 à 17:58, par Elpazo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je pense que c’est là que nous devons comprendre que les 27 ans de régime du Capitaine Blaise COMPAORE n’a pas arrangé le Burkina Faso. Le comportement du fonctionnaire burkinabé est le résultat d’un processus d’injustice, de mal gouvernance. Il faut avoir de "bras longs" pour avoir un poste, pour avoir l’évolution de son dossier, pour avoir un marché. La méritocratie a été assassiné durant le régime COMPAORE, les détournement de deniers publics sont à la limite encouragé. Les derniers des classes des écoles professionnelles ayant de "bras longs" reçoivent les affectations qu’ils veulent. Ceux qui excellent dans leurs services ne sont jamais décorés, c’est par contre les médiocres qui en reçoivent.

    Face à cette situation, que pensez vous que pauvre fonctionnaire se va se comporter ?

  • Le 8 septembre 2015 à 17:59, par Le sage 1er En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je suis entierement d’accord avec votre analyse tres pertinente. Il faut qu’on arrive a un Burkina nouveau avec des fonctionnaires tres consciencieux, patriotes, qui mettent en avant l’interet national. Par rapport a la journee continue, je suggere qu’on mette en place, dans chaque service, un comite de veille charge de rappeler a l’ordre les indelicats. Je pense meme que la situation actuelle de l’administrtion publique est imputable aux chefs de service qui n’emploient pas convenablement les agents d’une part et qui ne sont pas rigoureux parce que ne donnant pas de bons exemles.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:13, par GATTUSO En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    C’est du propre, le véritable problème est que celui qui vient juste d’avoir un emploi même hier veut du coup être comme le doyen qui a commencé à travailler depuiiiiiiiiis des années.

    " c’est pas le champ de mon papa" la phrase la plus employée par ces derniers.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:19, par sansan-youblo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    bien vu et bien dit. un adage dit que les pintades se regardent pour se colorer. si le président de la république lui même pille les caisses de l’Etat au vu et au su de ses ministres , que voulez vous que les ministres et leur subalternes fassent ? maintenant pour le pléthore de fonctionnaires dans les centres urbains, ce serait intéressant que les indemnités des agents affectés en brousse représentent au moins 50% de leur salaire brut etvoir plus selon les localités. Feu le président Houphouët l’avait initié en Côte -D’Ivoire et en important les télévisions à piles et à batterie et cela avait donné un bon résultat avec le recrutement massif des enseignants burkinabé. Pour le laxisme, il faut revoir le mode de recrutement et de nomination, sinon beaucoup fonctionnaires bouffent du "haram".

  • Le 8 septembre 2015 à 18:19, par vérité no1 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Mr Ramdé, belle analyse, pour une première fois je suis d’accord avec vous ! On a trop de fonctionnaires malhonnêtes et fainéants au Burkina ! A partir du 25 du mois, ils n’ont plus rien dans la poche et ils commencent à menacer les caissières dans les banques si la position du compte bancaire n’est pas satisfaisante. L’argent part essentiellement dans la bière, la viande grillée et les f..... !!!!!!!

  • Le 8 septembre 2015 à 18:21, par Bloww En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Très bel article monsieur RAMDE. Je vous félicite et vous encourage. Vous n’avez dit que la vérité. Encore chapeau bas !

  • Le 8 septembre 2015 à 18:24 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bel article qui traduit une réalité hideuse que seule la transition etait’a même de remettre un peu d’ordre dans la fonction publique. Aucun des candidats actuels à la présidence ne sera à même de remettre de l’ordre dans cette fonction publique totalement gangrénée par des agents indisciplinés, absentéistes,corrompus,incompétents,recrutés par la petite porte.Déjà, l’UPC se retrouve avec 3 candidat à la !députation impliqués dans la !fraude au concours de la fonction publique.Le MPP est celui là qui a participé à bourrer la fonction publique d’agents carents, indisciplinés, corrompus.C’est très grave.l’Université de Ouagadougou par exemple,est truffé de secrétaires,agents, chauffeurs recrutés frauduleusement par coptage (frère, soeur,cousin, neveu du DAF,agent comptable,CSAF, DRH,Président, vice Présidents,..) La majorite des agents nouvellement recrutés de l’Université de Ouagadougou l’ont ete par leur parents cadres dans les hautes sphères de l’administration universitaire.On se retrouve avec des secrétaires qui sont incapables d’écrire une phrase sans faute,des manoeuvres’absenteistes,des chauffeurs effrontés. Je souhaite vivement que les nouvelles autorités qui seront issus des prochaines élections ,s’acharnent sur ce fléau qui gangrène l’administration Burkinabé. C’est vrai, les Burkinabé veulent du boulot mais ne veulent pas travailler.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:26, par zemosse En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bel article qui traduit une réalité hideuse que seule la transition etait’a même de remettre un peu d’ordre dans la fonction publique. Aucun des candidats actuels à la présidence ne sera à même de remettre de l’ordre dans cette fonction publique totalement gangrénée par des agents indisciplinés, absentéistes,corrompus,incompétents,recrutés par la petite porte.Déjà, l’UPC se retrouve avec 3 candidat à la !députation impliqués dans la !fraude au concours de la fonction publique.Le MPP est celui là qui a participé à bourrer la fonction publique d’agents carents, indisciplinés, corrompus.C’est très grave.l’Université de Ouagadougou par exemple,est truffé de secrétaires,agents, chauffeurs recrutés frauduleusement par coptage (frère, soeur,cousin, neveu du DAF,agent comptable,CSAF, DRH,Président, vice Présidents,..) La majorite des agents nouvellement recrutés de l’Université de Ouagadougou l’ont ete par leur parents cadres dans les hautes sphères de l’administration universitaire.On se retrouve avec des secrétaires qui sont incapables d’écrire une phrase sans faute,des manoeuvres’absenteistes,des chauffeurs effrontés. Je souhaite vivement que les nouvelles autorités qui seront issus des prochaines élections ,s’acharnent sur ce fléau qui gangrène l’administration Burkinabé. C’est vrai, les Burkinabé veulent du boulot mais ne veulent pas travailler.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:30, par Awilo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Situation très bien décrite. Espérons que les gouvernants en prendront acte et songerons a mieux assainir cette fonction publique-là. Sinon nous jeunes,nous sommes toujours aux aguets.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:31 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bravo. M. RAMDE a sonné la cloche, le futur président l’entendra t il pour mettre fin à la récréation dans la fonction publique. Beaucoup de militants de partis politiques le font pour des postes d’où le nomadisme politique et certains du privé le font pour espérer atterrir dans un programme ou projet de l’Etat. Il y a assez du boulot, si on demandait à ceux qui sont dans la fonction d’y rester tranquillement et ceux du privé de se débrouiller dans le privé.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:31, par hannibal En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien dit monsieur Ramdé. Vous avez bien ausculté le malade ou mammouth qu’est la Fonction publique burkinabè. De véritables grognards ces fonctionnaires dont leur seul rêve c’est de se faire affecter à Ouagadougou abandonnant ainsi les populations à l’intérieur du pays à leur triste sort. Vous connaissez peut-être le parcours du fonctionnaire burkinabè. Au début de sa carrière, il est docile comme un ange. Travaillle à se faire remarquer de ses supérieurs, par la suite il commence à se compromettre dans des petits deals et enfin il intègre un parti politique dans le but de lorgner un strapontin quel qu’en soit le prix. La conscience professionnelle, on s’en moque. La journée continue inutile !!! Solution : payer les agents publics en fonction de leur rendement. ET on verra si le Burkina ne va pas réellement décoller !!!!

  • Le 8 septembre 2015 à 18:32, par sansan-youblo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Il faut noter qu’au pays des hommes intègres, il n’est pas bon et rentable d’être un citoyen honnête.

  • Le 8 septembre 2015 à 18:35, par job En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien dit. Voyez-vous, c’est l’Etat même qui instaure et entretient la médiocrité, l’absentéisme, l’affairisme dans la fonction publique.Personne ne donne le bon exemple.Un exemple pour illustrer cette gabegie. Comment comprendre qu’un DAF d’un ministère admis à un concours professionnel continue d’être DAF en étant stagiaire et pendant toute sa formation d’au minimum 2 ans ? c’est au Burkina qu’on voit ça. Comme on l’a toujours dit : LE SOUS DÉVELOPPEMENT EST UN CHOIX

  • Le 8 septembre 2015 à 18:49, par kato En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Belle analyse, seule la répression par des licenciement peut sauver notre administration

  • Le 8 septembre 2015 à 18:49, par vérité no1 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je remercie les femmes qui contribuent à hauteur de 70% au développement de l’économie du Burkina ! Les hommes passent leur temps à souper, à boire du thé, à visiter les chambres de passe ! Si tu as des yeux rouges, il y a plein de pharmacies. Point barre !!!!!!!

  • Le 8 septembre 2015 à 19:00 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Chapeau à toi Mr Ramdé pour la pertinence de ton analyse. A mon avis, nous ne sortirons pas de cette situation durant les 5 années avenir. Il faut juste regarder comment se fait la politique dans notre pays et surtout pendant cette période de transition. Le ministère occupé par le parti qui semble en bonne position pour remporter les prochaines élections nous a donné la peuve. C’est le militantisme qui est recherché et non la compétence pour les postes. Tous les gros postes du MESSRS sont occupés par des militants de ce parti. Il y en a qui ont du changer de veste pour conserver leur poste malgé leur abnégation au travail. Ceux qui ont réfusé ont été remercié. C’est dommage. La méthode cdp est tjrs calée. Dieu protège le FASO.

  • Le 8 septembre 2015 à 19:03, par Tamou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Et personne jusqu’ici n’a cité en bon exemple du peuple au travail
    ce qui se faisait sous Thomas Sankara et la Révolution,
    comme si le pays n’avait jamais connu une période où cette exemplarité au travail
    que regrette aujourd’hui M. Ramdé était la règle...

  • Le 8 septembre 2015 à 19:04, par SAMBIGA En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Parmi les defauts enueres des agents de la l’Etat ,je n’illustre care je suis un instituteur ayant fait plus de 17ans en milieu rurale directeur d’ecole dont les adjoint moins anciens et nommes contractuel sont mieux remunerer que moi. Donc comprenner moi si je met en oeuvre l’adage ""ce n’est pas le champ de mon pere"" moi j’aimerai que l’administration appauvrice le pays afin qu’on prenne tous conscience pour bien faire.

  • Le 8 septembre 2015 à 19:23 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien dit, je vous remercie pour ce écrit ; mais il reste beaucoup à faire, il faudra aussi jeter l’œil dans le recrutement des ONG et des entreprises, c’est très méchant dès ; tu vois qu’on a recruté quelqu’un qui n’a même pas tes capacités mais tu vas dire quoi ?
    Dans les ONG c’est la vraie mafia

  • Le 8 septembre 2015 à 20:35, par halal En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    c’est juste. l’Etat doit etre tres rigoureux quant au respect des textes regissant la fonction publique par tous les agents.pour que le Burkina amorce son developpement , il faut que tout le monde s’y mette serieusement.

  • Le 8 septembre 2015 à 20:41 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Il n’y a rien de meritant à etre jeune. Jeune d’aujourd’hui c’est vieux de demain. Au lieu de bosser pour reussir votre vie

  • Le 8 septembre 2015 à 20:59 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse plus que pertinente Mr RAMDE. En ce qui concerne cette situation, j’ai vraiment honte de mon pays. Laxisme et corruption ont toujours existés plus ou moins et pas seulement chez nous. Mais, ils sont devenus une institution aujourd’hui au pays des hommes intègres ! Tout de même ! Intègre ou pas, le burkinabè ?
    Quand on va dans les administrations au Burkina, notamment depuis la rectification jusqu’à nos jours donc depuis les 27 ans de Blaisisme, on est d’espéré par l’affairisme et le laxisme ambiant.
    A 8h du matin, nos fonctionnaires sont à peine réveillés. Tout baigne dans la léthargie. A 11h il n’y a presque plus personne dans les bureaux. Vous attendez des heures et des heures, personne. On vous dit d’aller et de revenir car votre interlocuteur est absent ou n’est pas de retour. En repartant, vous le voyez attablé avec des collègues, des amis, des gonzesses...dans les bistrots qui bordent l’administration ou encore autour des porcs au four et autres viandes grillées. Le travail pour lequel il est payé attend toujours.

    Une autre facette de nos administrations au Burkina qui donne froid dans le dos, c’est la corruption devenue systématique à tous les niveaux et dans tous les services. Dans certains services, on vous dira sans vergogne que votre dossier à trainé ou n’a pas été traité en temps et en heure parce que vous n’avez pas posé de cailloux dessus. Les cailloux voulant dire l’argent de la corruption. Et tenez-vous bien ! 2000 francs CFA ce n’est plus assez. Dans certains services, même 5000 F CFA, c’est trop peu comme cailloux.
    Tant et si bien qu’on est arrivé à un stade où les usagers qui n’ont pas de quoi corrompre sont gênés ou ont peur de s’adresser aux administrations ou encore y vont avec l’appréhension que leur dossier sera relégué aux oubliettes tant qu’ils n’auront pas soudoyé un ou plusieurs agents avec de l’argent. Dans la peur de ne pas être écouté, il faut voir si on ne connait pas quelqu’un dans le service qui pourrait vous appuyer...A charge pour vous de lui payer la bière plus tard... Et pourtant, on est bien dans un service public de l’État !

    L’école de la république est devenue une vulgaire marchandise à la Mercie de la spéculation des enseignants. Les places sont vendues, les parents pauvres et moins pauvres sont rançonnés pars des enseignants désormais sans scrupule. Cela aussi est devenu une institution que tout le monde regarde sans rien dire.

    Et que dire de notre système de santé ? Ce serait trop long, je résume : nos hôpitaux, nos infirmeries, nos maternités, bref, tous nos établissements sanitaires et socio sanitaires sont devenus de vulgaires marchés et le personnel soignant, de vulgaires marchands. Excusez-moi si cela vous choque mais c’est la pure vérité au Burkina. Les médecins et autres personnels soignants ont transformé nos hôpitaux publics en mouroirs dans lesquels il faut en plus les soudoyer, payer ci, payer ça, graisser les pattes des soignants pour avoir le droit d’y mourir avec des soins à minima dans un cadre insalubre et malodorant, et ce, malgré tout ce que vous aurez payé comme médicaments, comme actes médicaux ainsi que tous ceux et celles que vous aurez corrompus ! Les médecins délaissent et bâclent leur travail dans l’hôpital public pour aller en parallèle s’enrichir dans les cliniques privées où les gens sont proprement spoliés et où le poids du portefeuille constitue le principal facteur de discrimination dans la population. Et tout cela se fait après que l’on ait prêté le serment d’Hippocrate une fois devenu médecin. Dans un pays pauvre comme le nôtre !

    Oh la la ! Et que dire donc des raquettes des forces de l’ordre, des policiers, des gendarmes, des militaires, des douaniers...Oh Dieu, ce serait beaucoup trop long ! Pauvre Burkina ! Sous prétexte que les salaires sont bas, ils ne vivent plus que de laxisme et de corruption en tout genre. Cela ne nous honore pas à la face du monde, mais que faire ?!!

    On a comme l’impression que désormais, les fonctionnaires consciencieux, travailleurs et probes (car heureusement qu’il y en a et même beaucoup dans le pays !) sont marginalisés et rasent les murs ou presque. Les autres les briment et/ou les réduisent au silence. C’est malheureux à dire mais c’est une réalité.

    Sankara, en son temps, a eu raison d’attaquer la corruption de front dans le pays. Ses méthodes ont été parfois drastiques et violentes. Il ne fallait peut-être pas tant. Mais il a eu raison de s’attaquer au laxisme et à la corruption avec fermeté. Ce sont les véritables gangrènes de nos administrations et plus généralement de notre société.

    Quel gouvernement sera capable de combattre vigoureusement ces fléaux dans notre pays ?!! Je pense qu’il faut commencer par diminuer la corruption à défaut de pouvoir l’enrailler totalement, avant que ne s’amorce un réel élan de développement dans le pays. Il faudrait à la tête de notre pays des hommes et des femmes qui ont la poigne et la volonté de le faire. Mais qui ? Les disciples de Blaise ? Je n’y crois pas dans la mesure où ils ont été initiés dans un système plus que corrompu. En dehors des disciples de Blaise, qui aura vraiment la carrure et la volonté d’y arriver ? vu les candidats en lice, je suis dubitatif mais on peut avoir une surprise en espérant que ce soit une bonne surprise pour notre pays.

    Avouons que le Burkina mérite mieux que d’être perçu désormais comme un pays de fainéants et de corrompus alors qu’il est de notoriété public surtout à l’étranger que le burkinabè est digne et gros travailleur. Deux visions paradoxale du burkinabè.

  • Le 8 septembre 2015 à 21:05, par good biiga En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bravo Monsieur . Vous êtes un génie !!! Peindre de façon très exacte la situation de la fonction publique. Un complément au niveau du MENA : Si on doit redéployer les enseignants dits suppléant dans les villes, ceux qui sont inutilement dans les bureaux, l’Etat peut se passer d’une année de recrutement . on vous parlera d’impotents oui mais les vrais ne sont pas nombreux. Comment peut-on compter près de 70 agents dans une inspection ? certains peuvent faire deux semaines sans se pointer au bureau.

  • Le 8 septembre 2015 à 21:15, par bobn’ndonbin En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Un jour, Dieu demanda à un agent public du Burkina, quel travail il fait ! l’agent lui decrivit tout et Dieu se mit à rire tellement il trouva l’agent courageux ! Ensuite Dieu demanda à savoir son salaire ! Alors là quand il découvrit ce gagnait l’agent en question, il se mit à pleurer !

  • Le 8 septembre 2015 à 21:17, par Badra En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Votre analyse est juste mais incomplète car je m’attendais à ce que vous donniez de façon exhaustive les raisons de cet état des faits. Le fonctionnaire burkinabé est si inconscient à ce point ? Nous avons l’une des fonctions publiques les plus injustes et inégalitaires qui soient. Comment peut-on comprendre que certains fonctionnaires reçoivent plus de deux fois leurs salaires annuels comme primes et autres fonds communs pendant que d’autres ploient sous le poids de prêts bancaires pour se réaliser (construction, scolarité, santé, déplacement, etc....), c’est là où votre analyse est partielle. Mettons en place une Fonction publique à traitement équitable, à niveau de recrutement égal quelque soit l’emploi, salaire égal. Et l’on pourra minimiser les tares que vous soulevez.

  • Le 8 septembre 2015 à 21:43 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Mais qui a perçu les salaires des 1213 fonctionnaires fictifs. La justice burkinabè n’a jamais jugé ces fraudeurs patentés. Au lieu de juger ces fraudeurs, on passe le temps à louvoyer sur les exclusions aux élections. Pangtodsaabo.

  • Le 8 septembre 2015 à 23:54, par VISA En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Merci RAMDE pour cette vérité. Ceux là même qui ne justifient pas leur salaire ce sont d’abord certains agents syndiqués et parfois pas les moindre des responsables locaux . Certains agents de santé sous le couverts du syndicat sont de grand affairistes , sont là dans les structures de santé à escroquer les malades sous le regard impuissants des premiers responsables des districts qui ont surtout peur de mouvement sociaux. Et la situation est bien pire dans la Région du Centre Est. Les syndicats devraient mettre de l’ordre dans leur rang. La culture syndicale suppose une déontologie exemplaire et les responsables syndicaux le savent. Au lieu de s’acharner sur la moindre décision des chefs de services , les syndicats devraient aussi éduquer leur membres au respect du contrat qui les lient avec l’état.
    Koupela , Tenkodogo , Bittou à vos marques.

  • Le 9 septembre 2015 à 06:40, par koundou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    mr badra svp l’analyse de mr ramde est reelle et propre cette histoire de fonds communs dont vous faites allusion existe depuis belle lurette et ce n’est pa o bf seulema areter areter votre jalousie est ce qu’on ta mis la corde au coup ou un revolver sur la tete pour que tu fasse l’enep ou je ne sais koi si tu n’es pa content de ta situation dans la fonction tu demissionnes et tu crees ton businesses ge t’apprends k’il n’y a pa mal d’inspecteur des impots du tresor ki ont kite la fonction publique pour le prive fais en autant. sinon tu vas dja aigris car fc peut pa disparaitre

  • Le 9 septembre 2015 à 07:27, par Abaaa En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    internaute 34 hannibal, 135 563 agents de l’Etat font que le Burkina Faso de plus de 11 millions d’habitants ne peut pas décoller économiquement. Là c’est vraiment compliqué ! n’oublie pas de dire au gouvernement qu’une fonction publique à deux vitesses ne peut pas être performante car la démotivation qu’elle induit influence forcement le rendement des agents. Au privé les gens sont consciencieux et travaillent vraiment car c’est le moteur de la croissance économique, du décollage économique ! eh, fonction publique yako !!!!!!!!!

  • Le 9 septembre 2015 à 07:47, par noaga En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien. Mais je souhaite que vous vous constituer en leader Mr Ramdé. Ecole de bonnes vertues. On va vous suivre. Si tous ceux qui font la morale appliquent ce qu’ils disent et écrivent, le Burkina ira loin. Je constate qu’à travers ce forum chacun sait dénoncer. Il ne faut pas voir la paille dans l’oei des autres et ne pas voir la poutre qui est devant son oeil.
    Lançons un mouvement de bonne conduite. Pas de retard, respecte les principes de circulation, ne détourne pas. Travaille intensément 8h par jour. Refuse les pots de vin ; Se contente que de son salaire. Etc... Chers internautes enrichissez cela pour constituer les 10 commendements des travailleurs.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:19, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    - Mon ami RAMDÉ, félicitation et merci d’avoir dit la vérité ! En plus il faut ajouter que dans cette fonction publique, il y a plein de militaires, généralement des officiers qui y occupent des postes soit de DAF, de SG ou de DG !! On est dans quelle République céréalière avec ces cônneries ?? Sans oublier que le MEF inonde tous les autres ministères avec ses agents désoeuvrés pour y occuper des postes. En plus on compliqe les choses pour créer allègrement des postes bidons pour les gens du MEF ! Je vous donne un exemple : aujourd’hui dans les autres ministères et dans les projets, faire un appel d’offre pour acheter du matériel est devenu un casse-tête chinois. Tout a été compliqué. Et paf ! On crée des postes de ’’Chargés de marchés’’ recruté dans les projets, ou on affacte des ’’Chargés de marchés publics’’ dans les ministères !! Quelle tare et quelle honte !! L’actuel MFPTSS le Pr LOADA est un parvenu car il n’est pas fonctionnaire et c’est un parachuté. Il ne prend aucune décision dans le sens d’assainir la Fonction publique !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 9 septembre 2015 à 08:30, par Du Public au Privé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Après moins de 10 ans à la fonction publique, j’ai dû demissionner pour aller au privé car au privé, ça paie bien, j’allais dire très bien mais attention aux consignes strictes de travail. Le respect strict des heures de service, l’obligation de l’employé à jouir de ses congés administratifs d’un mois dans l’année, pas d’autorisation d’absences abusive, sinon les prendre dans votre congé. Personne ne vole l’autre ; l’employeur n’abuse pas de l’employé et l’employé n’abuse pas de l’employeur. Quand les consignes sont claires comme eau de roche, pas de problème sur toute la ligne. L’employé qui a un contrat à durée determinée, sait qu’à tout moment il peut être remercié par manque d’argent pour son salaire, pour faute grave, pour insuffisance de rendement, etc. mais dans les conditions légales reconnues par les lois en vigueur de separation. Mais à la Fonction Publique, on a la garantie du boulot jusqu’à la retraite même si on deconne. Tolerance dans le respect des heures de service. L’Etat brime ses agents dans leur droit obligatoire aux congés administratifs ; certains agents prennent leurs congés de 2013 en 2015. Salaire dérisoire. A titre d’exemple quand je quittais la FP mon salaire tournait autour de 70000CFA il y a plus de 15 ans pour me retrouver avec plus de 200 000CFA par mois. Avec un salaire pareil en son temps, comment on peut basculer dans la coruption, à moins d’être un assoiffé de l’argent. Quand on pense qu’on est mal payé, soit on demissionne pour aller ailleurs, soit on reste et on respecte les consignes de travail à la lettre. Tous les fonctionnaires qui ne peuvent pas respecter les consignes de service en vigueur et qui ne veulent pas demissionner doivent être sanctionnés comme il se doit. Maintenant si l’Etat veut jouer au chat et à la souris avec ses employés, c’est son problème.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:31, par Somé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Il faut arrêter de diaboliser notre fonction publique ça n’honore pas notre pays. Arrêtez d’insulter les gens. Qui ne veut pas travailler. Et éviter ces constats faciles sans véritablement chercher les causes profondes. Pourquoi les fonctionnaires desertent les bureaux ? C’est parce que en grande partie ils n’ont rien à faire qu’à tourner les pouces. Et puis les gas sont demotivés depuis des années à cause de la chèreté de la vie ils se plaignent en vain le gouvernement ne veut pas améliorer leur condition.Pensez vous que c’est en obligeant quelq’un à rester au bureau que vous allez l’obliger à être efficace malgré lui. Il faut arrêter ces écrits bidons. Vous pensez que ces gas de la banque mondiale qui ont réalisé cette étude s’il etaient dans les conditions de nos valeureux fonctionnaires n’allaient pas deserter leur bureau pour aller se chercher de quoi arrondir leur fin du mois et subvenir au besoins les plus élémentaires de leur famille.Pourquoi le burkinabè est si méchant ? Banque mondiale, banque mondiale ! Impérialisme weh. Vous pensez que c’est eux qui detiennent la vérité. Pauvre africains aliénés !

    • Le 8 septembre 2017 à 10:06, par Ouessal En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

      Bien dit ! Au lieu de chercher à innover pour permettre au Burkinabe de mieux gagner sa vie dans ce monde pas facile ,on cherche plutôt à embourbé d avantage les gens par des critiques vides de sens.pourquoi même l exemple sur les enseignants seulement et la santé ? Les autres ? Les gens se cherchent oui.La pluie nous bat et nous nous battons. Une chose est de travailler une autre chose est de gagner sa vie. Si on travaille pour mourir pauvre et qu on se réjouit dans une telle situation, c’est est grave.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:44, par Philé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    A l’auteur et l’intervenant 43, je leur dis de se calmer car la fin de la récréation va bientôt sonner. A l’intervenant 45 je lui dis que dans ce cas Dieu n’a qu’à commencer à faire un stock consistant de mouchoirs car Il va encore plus pleurer. Tout simplement, je demande à tous de tourner le regard vers l’Europe et de bien observer, alors ils comprendront. Même vos fameux miniers ne vont pas échapper. Courage à tous !

  • Le 9 septembre 2015 à 08:52 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Autre réalité de la fonction publique, c’est qu’on ne veut pas innover. Dans beaucoup de services, les fonctionnaires font de leurs services une chasse gardée. Si bien que quand un ministre demande fait appel à une compétence privée pour insuffler une nouvelle dynamique, ces fonctionnaires sont offusqués oubliant que toute compétence d’où qu’elle vienne si elle peut apporter un bon qualitatif dans un service, on peut lui faire appel. C’est pas le prof. LOADA qui me contredira.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:59 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Votre analyse est est pertinente mais reconnaissons qu’il y a des fonctionnaires,en depi de leur maigre salaire,des conditions de travail précaires dans laquelle ils sont, méritent des encouragements .Il ne faut surtout pas jeter l’anateme sur tous les fonctionnaires.Ne nous focalisons pas seulement aux grandes villes .Faites un tour dans les provinces et vous comprendrez le calvaire que vit les enseignants ,les agents de santé et autres.Ce n’est pas facile mais je suis tout à fait d’accord que le seul responsable dans tout ça c’est l’État.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:16, par ilboudo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    belle analyse,mais comprenez aussi que l’etat doit uniformiser les salaires des agents public avant de bien appliqué les textes même si dans tous les cas ya des brebis galeuse.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:18, par man En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Merci M. RAMDE pour l’analyse ; le prochain gouvernement doit prendre des mesures adéquates visant à assainir notre fonction publique.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:23, par le lutteur En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    c’est une analyse très juste. je m’attendais à ce que vous parliez aussi du niveau de salaire des fonctionnaires burkinabés. dans la sous région les fonctionnaires burkinabés sont les moins traités en matière de salaire. mais malheureuse vous évoquez pas cet état de fait. comment comprennez-vous qu’un fonctionnaire ne soit pas à même de vivre comme il se doit et à partir du 10 du mois il commence à courir vers les banques pour les découverts ? c’est vrais vous avez faits une analyse pertinentes mais avec une omission de bcp d’aspects.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:30, par Bamba Aicha En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je partage l’analyse de l’auteur de cet écrit. Cependant il faut reconnaitre que dans certaines structures de l’État, les agents n’ont absolument rien à faire. Toute la semaine un agent peut se retrouver avec zéro dossier à traiter. Pendant qu’ailleurs (au sein du même département par exemple), des agents croupissent sous le poids du travail. A qui la faute à ce moment ? Faut-il créer les structures pour les créer ? Cela pose également l’emploi ou l’utilisation optimale des agents. Avouez dans ces conditions que pour un agent qui pendant trois ans dans une structure ne va faire que deux BE (bordereau d’envoi) il est difficile de lui en tenir rigueur s’il ne respecte pas les horaires de travail. Sans rancune.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:32, par Deçu par la CNT En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Suis d’avis avec l ’auteur mais je pense que les gens doivent arrêter de se plaindre "On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs".Ceux qui souhaitent Dormir ou se promené de 12h 30 jusqu’à 16h n ’ont qu’a bien se tenir...Bref pour moi le problème c’est que 2 agents publics de même catégorie incorporés la même année ( un du MEF et un des autres ministères) au bout de 3 années de service seulement deviennent comme le jour et la nuit( entendez par la les avantages liés a l’emploi).Pendant que l’un cherche a acquérir un moyen de locomotion ,l’autre cherche plutôt a finir sa villa R+1.Ne soyez donc pas étonné de voir des gens abandonnés leur poste pour faire des vacations ou autres deals et même des détournements au détriment de la fonction publique juste pour avoir un niveau de vie semblable a celui des agents du MEF car c’est la fonction publique elle même qui crée les injustices entre agents des différents ministères.La question est comment être motivé au travail quand on sait que même si on se tuait a la tache on ne fera jamais le quart des réalisations de celui du MEF de la même catégorie.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:38, par lucky En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse peu pertinente car vous vous contentez de deceler le problème sans mettre en lumière les causes.tant que ds cette meme fonction on sera face a une une inegale repartition des ressources nous allons tjrs ramer.comment est ce que des gens ont des fonds communs qui double mon salaire annuel et que vous voulez que j’ai une source de motivation pour travailler.on travail pour payer un mouton, on n travail pas pour devenir mouton.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:58, par NABIIGA En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bravo ! Parfaitement d’accord avec vous. Le pire dans tout ça est que les travailleurs du privé qui financent le budget de Etats sont les moins protéger par l’État : Des burkinabé livré à l’exploitation par des expatrié dans leurs propre pays. L’état est de venu l’assurance vie des fonctionnaires. Il faudrai que nous inspirions du modèle allemand de la fonction publique pou mieux faire bosser ceux qui se comporte comme "des nourrissons" avec l’état.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:04, par RANCE En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse très pertinante. Le jour où le gourvernement de la transition (GT) a pris la décision de la journée continue à la fonction pubilc, j’ai sursauté. Cette décision prise à la hâte n’aura que des répercussions négatives sur la bonne marche de la fonction public. Je me demande ce que le GT cherche en prenant plein de décisions hâtives à l’approche de la fin de son mandat, que veut-il prouver lui qui a été médiocre tout le long de son mandat. Vivement sa fin, au moins le quartier Ouaga 2000 zone B retrouvera sa quiétude, lui qui depuis l’avènement de cette transition est perturbé par l’envahissement constant de cortèges ministériels et consorts, juste pour rendre des visites personnelles à un certain pasteur. Abus de biens sociaux.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:12, par Saydou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Triste mais c’est la REALITE de l’administration burkinabé.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:31, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    C est de l escroquerie que de se donner comme excuse, je ne travaille pas parce que les autres sont mieux traités que moi,les autres à compétence égale ,gagnent ,par le biais des fonds communs,deux voire trois fois leur salaire annuel .Quand on n est pas satisfait de son traitement,on rend sa démission pour aller chercher mieux ou lutter ensemble pour un traitement équitable ,tout en continuant à remplir fidèlement et avec dévouement la mission pour laquelle je suis recruté et payé mensuellement.Pourquoi percevoir un salaire pour un service qu on a pas rendu ? Je suis payé dans ce cas pour mes états dames mensuels ou pour le service pour lequel je suis recruté ? Avant d être recruté,ignorais-je que les fonctionnaires sont inéquitablement traités ? Pourquoi j y suis allé quand même ? Pour me complaindre ou travailler ?

  • Le 9 septembre 2015 à 10:45, par Sampawindé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Surtout qu’on en finisse enfin avec cette ségrégation
    Fonctionnaire de l’Etat : 3 étoiles
    Fonctionnaire contractuel de l’Etat : 2 étoiles
    Fonctionnaire contractuel des EPE : 0 étoile traité de non administratif et en sous fonctionnaire, sans avenir, exclu de tout pratiquement, rarement nommé en conseil des ministres (à moins de vendre son âme aux puissants du moment).
    Que dire aussi du fait qu’il n’existe de directeur dans les structures étatiques que les touts puissants DAF et DG qui se disputent le leadership quand ils ne sont pas complices.
    Le Burkina a besoin d’un Reengineering sérieux

  • Le 9 septembre 2015 à 11:27, par Naboho Lassina En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Vous avez donné un apercu ,de la fonction public .C est l injustice crillarde qui a produit tout ce tintamard que vous faites allusion. L INCONSCIENCE Caractérisée des dirigents de notre Faso.IL faut décourager le favoritisme et encourager le mérite à tous les nivaux.Donnons une chance égale à tous ,afin que seul le travail la compétence et le mérite priment sur nos sentiments égoistes et malhonnètes .Le baromètre du développement c est le travail bien fait.merci

  • Le 9 septembre 2015 à 11:27, par DAO En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Mr Ramde votre article decrit fort justement ce qu’est aujourd’hui notre administration publique. je nuancerai juste un peu pour dire qu’il existe des agents publics, certes ils constituent la minorité, qui travaillent beaucoup et avec professionnalisme pour la satisfaction de l’intérêt general. je le repète ce ne sont pas les plus nombreaux.
    tous les maux decrits dans votre articles sont connus de tous ; ce qu’il resterait à faire maintenant c’est de rechercher les causes pour en definitive trouver des solutions.
    - de la plétore des effectifs : il y a un critère fondamental en matière de recrutement : l’expression des besoins. Il y a lontemps que ce critère n’est plus tellement pris en compte dans les recrutements de la fonction publique pour deux raisons essentielles : la fonction publique recrute pour recruter ; pour ne pas avoir les syndicats sur le dos. Par ailleurs il y a peu de ministères où les DRH font une étude previsionnelle de l’évolution des emplois et des ressources humaines. Les DRH ne sont que des chefs de personnels qui se contentent de gerer les carrières (congés, disponibilité etc (sauf au ministère de la santé) J’en sais quelque chose pour avoir fait partie de l’équipe des consultants qui a mené une étude en 2008-2009 sur le bilan de la RGAP. Sur le plan structurel une refondation de l’Administartion publique s’avère indispensable : vider l’Adminstration de tous les fonctionnaires qui n’ont rien à faire, en les indemnisant Former serieusement tous les fonctionnaires en gestion informatique, developper l’intranet entre les ministères de manière à pouvoir se passer de ces centaines de secretaires ; secretaires assistants, agents de liaison et que sais-je encore ! donner des salaires conséquents aux fonctionnaires ainsi retenus. Bref moderniser au vrai sens du terme l’Administration publique pilier du développement. Doter les fonctionnaires d’ordinateurs portables ; leur donner des indemnités pour se connecter à domicile. je suis aujourd’hui dans une structure où mon assistant s’occupe à lui seul des correspondances, de la gestion du personnel, des salaires des locaux, des prêts des assurances, des remboursements etc ;
    La modernisation de l’Administration ne s’arrête pas à la creation au sein du ministère, d’un departement de la modernisation !
    - des absences pendant les heures de services : on n’a pas besoin de décret pour lutter contre cela : chaque chef de service est responsable des absences abusives de son personnel. Quand j’étais chef de service de la Rédaction au MFTSS en 1985 le prinicpe était le suivant : celui qui deamande l’autorisation d’aller faire une course doit savoir que tant qu’il ne sera pas de retour personne d’autre ne sortira. croyez-moi le service n’etait jamais vide à l’heure des brochettes.
    - des retards : là aussi les chefs des services et autres directeurs ; directeurs généraux doivent être interpelés : si ces derniers ne se sentent pas concernés par l’obligation de ponctualité au service, comment voulez vous que leurs agents se sentent concernés surtout qu’ils savent qu’en venant à 8 heures au service le patron ne sera pas encore là
    - des affectations anarchiques dans les emplois : cela est la conséquence directe de la politisation à outrance de l’Administration : tant que vous êtes militant du parti au pouvoir vous pouvez être instituteur ou professeur de formation et passer votre carrière en qualité de Protocol d’un ministre, préfet en tout cas tout sauf enseignant. il faut une volonté politique pour mettre de l’ordre dans tout cela
    - des mesures nouvelles : A notre époque les mesures nouvelles étaient l’exception ; aujourd’hui elles sont devenues un mode de recrutement parallèle et sutout discretionnaire aux mains des directeurs généraux , des presidents d’institution, des ministres etc, d’où tous les abus ! il faut revenir à l’idée de départ qui a prevalu à la mise en place des mesures nouvelles
    L’émergence que nous souhaittons tous se fera difficilement avec l’Administration publique actuelle !!

  • Le 9 septembre 2015 à 11:51, par Truth En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je valide. En fait, depuis l’avènement de la bêtise du président COMPAORE d’octobre 87 et qui est suivi par les « PAS »( programme d’ajustement structurel), le fonctionnaire burkinabé a compris que quelque soit alpha il aura son salaire car on va s’endetter pour le payer donc il s’en fout. qu’il travail ou pas le salaire est là. le travail est mort avec la mort de SANKARA.

    Mais il est temps de prendre le taureau par les cornes dire merde à ces sangsues de FMI et BANQUE MONDIALE qui sont en fait les causes de notre absentéisme, manque de courage au travail, notre contre productivité qui conduit inexorablement à un retard.
    seule un révolution populaire et démocratique peut nous sauver. ainsi on mettra ces travailleurs poltrons au garage et on continu.

  • Le 9 septembre 2015 à 11:51 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    moi je voudris que l’Etat fasse une etude sur "le temps consacré au travail de service par les fonctionnaires en dehors des heures de service" et je crois qu’au va reconnaitre aussi le sacrifice des fonctionnaires meme ceux qui vienne en retard.

  • Le 9 septembre 2015 à 12:00, par LE CONVAINCU En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Merci Mr RAMDE. Mais vous oubliez de parler de certains réseaux mis en place par certains responsables dans certaines directions ou institutions. Ce sont les agents de ce réseau qui travaillent et les autres tournent les pouces. Malgré ta bonne volonté de travailler, et si tu n’a un dossier en main, tu ferras quoi. Soyons juste et reconnaissez que la majeur partie des fonctionnaires travaillent et mouillent vraiment leurs maillots. Faites un bon sondage et vous serez surpris. Ou bien on feint pour ne pas voir cette réalité ? Un agent peut être au bureau jusqu’à 17h30 pendant des mois sans traiter de dossiers tout simplement parce qu’on ne le donne pas et vous constatez que c’est après ces heures que les membres du réseau commencent à travailler dur-dur. C’est triste. J’ai toujours dis que l’administration sera ce que les 1ers responsables veulent que ça soit.

  • Le 9 septembre 2015 à 12:06, par patriote En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je demande à SAMBIGA, intervenant 39 de relire son texte avant de le lancer à la lecture. pour l’enseignant qu’il prétant être , je vous avoue que c’est déplorable.

  • Le 9 septembre 2015 à 12:21, par rabah madjer En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Monsieur RAMDE, je vous tire mon chapeau. J’aurai préfère voir votre titre après la signature. vous avez fait un écrit remarquable, et honnête. Les politiciens connaissent tous cette situation.
    Vous êtes simplement un burkinabè intègre. Et votre contribution, doit, a mon sens permettre a ce que certains évitent de se regarder dans un miroir.
    Merci a vous encore une fois

  • Le 9 septembre 2015 à 12:37, par le boss dedougou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    quand dans un pays on recrute des agents pour recrutement sans un réel besoin c’est a cela qu’on aboutit. on créé des directions régionale sans attributions puis on affecte des agents laba. est ce que tu veux qu’il fasse mon frère. le mal est trop profond dans ce pays.

  • Le 9 septembre 2015 à 12:41, par PASAKZIRI En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    IL FAUT DES MESURES DRACONIENNES A LA FONCTION PUBLIC, COMME AU TEMPS DE LA REVOLUTION D’AOUT. VOUS VERREZ QUE TOUS LES AGENTS SERONT DROITS ET POINTUS COMME DES AIGUILLES. ON DIRAI QUE LA TRANSITION EST VENUE GATER TOUT ! QU’ELLE PRENNE UNE DECISION QUI S’APPLIQUE A TOUT LE MONDE SANS EXCEPTION :(publics, semi-publics et privés) PUISQUE TOUS TRAVAILLENT POUR LE DEVELOPPEMENT DU PAYS.

  • Le 9 septembre 2015 à 12:59 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    MERCI M.RAMDE ! Écrit qui rend crédible cette sagesse de chez nous en pays gourounsi "La biche brame (crie) afin la brousse l’entende et non qu’elle (la brousse) la sauve", .! Que dieu te Bénisse frère ; qu’il te bénisse d"avoir toucher du doigt cette triste réalité :
    - Enseignant entassés 3, 4 souvent 5 par classe a OUAGADOUGOU ; tandis qu’on parle de classe Multigrade ; écoles sans enseignants dans le BURKINA profond. Et la plupart de ses enseignants entassés a ouagadougou sont a 80% des femmes de DG, cousin du ministre, la femme de DAF, la sœur de DRH, la femme du frère a SG..! Et tout cela, aux yeux et au su de nos Syndicats.

  • Le 9 septembre 2015 à 13:27 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Ceux qui ne sont pas satisfaits de leurs conditions qu’ils démissionnent pour aller percevoir ce qu’ils estiment mériter ailleurs. Vous n’étiez pas informé des conditions d’emploi avant d’aller faire les concours ? C’est pour ça je regrette le plus sankara. Tous ces gens méritene d’être chasse de la fonction publique sans autre forme de procès.

  • Le 9 septembre 2015 à 13:27, par Barkbiiga En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Votre article mérite d’être soigneusement sauvegardé et publié à nouveau au moment où le futur président élu prendra fonction, afin de souligner le côté prioritaire de ce chantier. précédemment agent de la fonction publique, j’ai prématurément (après seulement 2 ans et demi) démissionné (pas prise de disponibilité parce que je compte plus y revenir) pour une organisation privée pour des raisons que vous avez si intelligemment soulevées. Premièrement, j’avais honte d’être un fonctionnaire parce que finalement, ça tend à designer des gens qui ne savent pas gagner leur vie ailleurs et qui y viennent pour se caser, souvent à contre cœur. Deuxièmement, j’ai pensée qu’ayant fait des masters dans des écoles d’excellence en Europe, la fonction publique ne me méritait pas, malgré ma forte volonté de servir mon pays (raison qui m’a amené à rentrer au pays). On peut pas demander à quelqu’un qui à fait deux masters dans des écoles d’excellence et qui a entamé des études doctorales de venir remplir des fiches d’impôts tout simplement pour des raisons de procédures de gestion de carrière. Cela s’appelle de l’inefficacité. Je pense avoir été formé pour faire des analyse pointues et malheureusement, la FP burkinabè n’est pas en mesure de distinguer et positionner les gens en fonction de leur compétences. Un haut responsable sous Blaise m’a dit une fois que si l’éducation n’a jamais réussi dans ce pays, c’est parce que les instituteurs ont pris en otage leur ministère. Des instituteurs ayant fait des études parallèles (souvent douteuses) dans des écoles supérieures se retrouvent chargés d’études ou chefs de gros projets, sans aucunes capacité réelle d’analyse.
    Pour terminer, des amis au trésor et aux impôts (2 des services les plus privilégiés à la FP) m’ont expliqués leur absentéisme par la faiblesse des rémunérations. Ceci me permet de comprendre l’attitude de l’internaute 46 qui visiblement fait partie de ces gens qui cherchent les raisons avant les faits. Quand on s’engage pour un travail, soit on le fait, soit on se donne les couilles nécessaires pour démissionner quand on l’aime pas. Une études rigoureuse en Inde à démontrée que plus on augmente les salaires des policiers, plus ils sont corrompus (no comment). Le Burkina Faso sera ce que nous voulons qu’il soit.

  • Le 9 septembre 2015 à 14:09, par Princo En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Travailler à instaurer plus de justice et d’équité dans nos services, donc revoir les salaires, les nominations, les affectations, …, En sorte, dépolitiser administration, promouvoir la compétence. Et les choses iront pour le mieux

  • Le 9 septembre 2015 à 14:41, par dolas En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    j’interpele les autorites de la transition a metrre la lumiere sur le recrutement des volontaires adjoint de securite (vads a bobo ;on n’as constate que chacun mets son parent et bordel laba au lieu de faire un recrutement pour renplacer ceux qui sont admis dans les concours ;

  • Le 9 septembre 2015 à 14:48 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    La question est toute simple, recruiter les agents de la fonction publique sous contrat d’un an renouvellable Avec in systeme de notation annulle. Definir l’objectif a atteindre (description de ce qu’il doit journalierement, hebdomadairement, mensuellement et annullement et assigner des points a chaque rubrique. Revoir le systeme de conge (30 jours ouvrables par an). Les autorisations d’absence de trois jours une fois par trimestre. Etablir une fiche de presence mensuelle pour tout agent du 1er au 30 du mois qui devra etre signee par l’agent et son superviseur. Enfin s’assurer que les differents superviseurs executent Avec serieux la tache a leur et les noter Aussi en consequence. Si au bout de 15 ou 17 ans l’agent public a assumer Avec serieux son travail, il sera evalue par une commission Mixte qui va sieger pour attributer aux agents meritants des CDI pour le restant de leur carriere Avec effet retroactif des Annees déjà passees. D’autres suggestions pourront suivre toujours dans ce cadre pour une administration plus performante. SOMDA.

  • Le 9 septembre 2015 à 14:52, par dolas En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    j’interpele les autorites de la transition a metrre la lumiere sur le recrutement des volontaires adjoint de securite (vads a bobo ;on n’as constate que chacun mets son parent et bordel laba au lieu de faire un recrutement pour renplacer ceux qui sont admis dans les concours ;

  • Le 9 septembre 2015 à 15:00, par OR En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    TRÈS BELLE ANALYSE MÊME SI ELLE RESTE A APPROFONDIR CERTAINS ASPECTS. JE CROYAIS FERMEMENT QUE LOADA QUI OCCUPAIT TROP LES ANTENNES SOUS COMPAORE POUR DONNER LES RECETTES D’UNE BONNE ADMINISTRATION ALLAIT ÊTRE A LA HAUTEUR DE LA TACHE DOMMAGE L’HISTOIRE RETIENDRA DE LUI UN MINISTRE INCOMPÉTENT SOUS LEQUEL LA FRAUDE A ATTEINT SON PAROXYSME AU BURKINA, UN MINISTRE IMPOPULAIRE ET INUTILE QUI N’A PU SATISFAIRE AUCUN DES 16 POINTS DE LA PFR DES TRAVAILLEURS. VISITONS ÉGALEMENT LES SALAIRES ET LES INÉGALITÉS POUR COMPRENDRE QUE SOUVENT LE FONCTIONNAIRE EST OBLIGE POUR RESTER EN VIE DE FAIRE CE QUI LUI EST REPROCHE.

  • Le 9 septembre 2015 à 15:07, par Badra En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    « Premièrement, j’avais honte d’être un fonctionnaire parce que finalement, ça tend à designer des gens qui ne savent pas gagner leur vie ailleurs et qui y viennent pour se caser, souvent à contre cœur. Deuxièmement, j’ai pensée qu’ayant fait des masters dans des écoles d’excellence en Europe, la fonction publique ne me méritait pas, malgré ma forte volonté de servir mon pays (raison qui m’a amené à rentrer au pays). On peut pas demander à quelqu’un qui à fait deux masters dans des écoles d’excellence et qui a entamé des études doctorales de venir remplir des fiches d’impôts tout simplement pour des raisons de procédures de gestion de carrière. Cela s’appelle de l’inefficacité. Je pense avoir été formé pour faire des analyse pointues et malheureusement, la FP burkinabè n’est pas en mesure de distinguer et positionner les gens en fonction de leur compétences. Un haut responsable sous Blaise m’a dit une fois que si l’éducation n’a jamais réussi dans ce pays, c’est parce que les instituteurs ont pris en otage leur ministère. Des instituteurs ayant fait des études parallèles (souvent douteuses) dans des écoles supérieures se retrouvent chargés d’études ou chefs de gros projets, sans aucunes capacité réelle d’analyse. »

    Intervenant 79, je vous invite à l’humilité et à la pondération. Pensez vous être plus intelligent que ceux qui ont choisi de servir dans la Fonction publique ? Pourquoi, insultez des enseignant en doutant de leurs compétences et de leurs titres et capacités parce que vous prétendez avoir étudier dans des écoles d’excellence en Europe où vous avez obtenu "des masters" qui vous permettent de mener des analyses pointues. Vous êtes cette race d’africains qui pense que l’excellence se trouve rien qu’en Europe. Et puis avant de faire "vos excellents masters (chic)", vous êtes passé par un enseignant pour vous apprendre l’alphabet français. Apprenez à cultiver l’humilité et à respecter les autres même quand on pense qu’on a réussi parce qu’on a refusé de servir le fonction publique du fait de son intelligence hors paire. Très amicalement.
    Toutes mes excuses à l’intervenant 78 dans mon précédent post.

  • Le 9 septembre 2015 à 15:12 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse pertinente mais sujette de même à débat sur certains points. je retiens que comme propositions pour quitter cet imbroglio comme vous le dites manque d’engagement et de courage. Que l’on soit dedans ou non pourvu qu’on accepte qu’il y a un lien entre cet état de fait et le développement de la Nation reconnaissons qu’il n y aurait pas de solution que celle à travers une rupture totale d’avec la logique fondatrice même de cette administration dite publique. Rupture avec tout son passé colonial et néocolonial surtout.

  • Le 9 septembre 2015 à 15:24, par Ladji En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Félicitations pour votre article, M. RAMDE.
    Vous avez tout dit et le problème est bien connu par tout le monde, y compris ceux qui courent pour accéder à Kossyam. Le problème, c’est QUI AURA LE COURAGE DE COMMENCER A REDRESSER LE NAVIRE ?
    Merci franchement !!!

  • Le 9 septembre 2015 à 16:08, par le vigilent En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse pertinente mais sujette de même à débat sur certains points. je retiens que comme propositions pour quitter cet imbroglio comme vous le dites manque d’engagement et de courage. Que l’on soit dedans ou non pourvu qu’on accepte qu’il y a un lien entre cet état de fait et le développement de la Nation reconnaissons qu’il n y aurait pas de solution que celle à travers une rupture totale d’avec la logique fondatrice même de cette administration dite publique. Rupture avec tout son passé colonial et néocolonial surtout.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:16 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    des CISU ou CASU qui se retrouvent dans des ministères qui n’ont rien à voir avec l’administration scolaire, des enseignants qui se retrouvent dans des bureaux climatisés et qui ne veulent plus toucher la craie, des directions régionales inutilement créées sauf avec le seul motif que le ministère doit avoir une DR(exemple : droits humains,..), ceux qui se tuent au travail dans les administrations sont vites détestés et mis à l’ecart, sont seuls promus ceux qui savent dire oui chef, ou qui ont la bonne carte.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:17, par TRAORE ISSA En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Mr.Filiga ,j’ai l’impression de vous connaître depuis très longtemps,vue que j’ai épousé cette analyse y a belle lurette ,depuis le Départ de Feu Sankara, l’administration n’est devenue qu’un gouffre financier, les bureaux transformés en marché de produits de beauté venant de l’Europe "commerce illicite" avec la complicité des administrateurs chefs.Les innombrables réunions ,séminaires en tous genres et payés par les contribuables sont autant d’astuces imaginées par les agents de l’administration publique pour mieux exploiter la population.Vendre le coton au lieu de le transformer en tissu d’exportation comme le font le Sry lanka et l’Inde afin de procurer plus d’emplois aux jeunes ,Vendre l’or brut au lieu de le transformer en parures de qualité et attirer tous les joailliers du monde et formant des jeunes dans le domaine, ce manque cruel d’ambitions et de stratégies de développement de la part de ceux qui manipulent l’appareil d’état est trahison à l’endroit de la population qui sous le soleil ardent se tue pour les entretenir alors qu’ils se muent dans le confort des bureaux "seconde résidence" a créer des factures d’eau ,d’électricité et autres dépenses inutiles au dépend des contribuables.Que DIEU les inspire à mieux servir la population ,et qu’il bénisse le Burkina,et nous tous.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:24, par philly En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je pense qu’ils sont très bien payé. Dans les debits d’alcool a longueur de journée pour seulement 3h de travail. Personne n’aura d’avenir dans un pays qui n’en a pas.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:48, par réalité En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    belle analyse !! mais la réalité est tout autre : comment voulez vous dans un service il y ait des supers agents et des manœuvres ? Au moment où certains bossent pour faire avancer les choses d’autres bossent pour se remplir les poches. Avec un petit poste de responsabilité, on commence à hausser son niveau de vie. Comme le salaire ne le permet pas on groupe sur tout ce qui est comme mission, comité, atelier hors zone de résidence. La faute est donc aussi imputable aux dirigeants en commençant par les petits directeurs et chef de services... Comment voulez vous que son agent soit motivés si on est même pas capable de le considérer encore moins le respecter. la motivation d’un agent n’est pas forcement de l’argent mais le comportement de ses supérieurs hiérarchiques jusqu’aux plus hautes autorités. Quelqu’un disait ceci : un travailleur heureux est deux fois moins malade, six fois plus de créativité, huit fois moins absent...

  • Le 9 septembre 2015 à 16:56, par Le souverain En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bel article. C’est la triste réalité.

  • Le 9 septembre 2015 à 17:23 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Merci M. RAMDE.
    Il faut une prise de conscience réelle.
    La mise en place de cette reforme nécessite une analyse pertinente et des ressources financières et matérielles.
    Il fau que l’Etat adopte le système de quelques institutions privées de la place : instaurer des badges, un suivi rigoureux des aller et retour caméras de surveillance, un planning d’activité alloué à chaque services, des objectifs et indicateurs bien définies etc.
    Beaucoup de choses doivent être instaurés pour une bonne marche de la fonction publique.
    Il revient à tout un chacun d’apporter sa pierre pour que le pays avance.

  • Le 9 septembre 2015 à 17:49, par OUEDRAOGO Marcel En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    c’est bien tenté mais votre analyse souffre de beaucoup de légèretés. Au Burkina Faso tout le monde se dit spécialiste de la Fonction publique alors qu’ils n’ont que des préjugés sur la Fonction publique conçus depuis l’époque coloniale et transmis de génération en génération... faites un micro trottoir et vous verrez que n’importe quel quidam vous répètera les même propos de ce monsieur RAMDE sans l’avoir lu, c’est à dire fonctionnaire égal à paresseux incurable, voleur de la pire espèce, escroc génétique... la réaction de la plus part des intervenants sur ce site illustrent mes propos... alors que l’auteur du texte ne maitrise même pas les horaires de travail dans la Fonction publique... il parle de 7h30 à 12h30 alors qu’il s’agit de 7h à 12h30, il à été applaudi pour ça. J’espère que ce monsieur et tous ceux qui l’ont applaudi ne sont pas des fonctionnaires...pensez-vous que l’Etat burkinabè à trouvé un mécanisme qui lui permet de ne sélectionner que les plus tarés de la république ? comment expliquez-vous le fait que ces mêmes fonctionnaires se retrouvent dans le privé, les ONG, les organismes internationaux... et n’ont jamais été chassés pour les maux que vous les accabler ? notre Fonction publique souffre beaucoup plus d’une mauvaise organisation que de la qualité des hommes qui l’anime. Vous recruter un jeune, vous l’affecter dans un service où il n’y a rien à faire, il vient chaque jour contempler le plafond du matin au soir. Après un certain temps il va se poser des questions sur le sens de venir à l’heure...attendre la fin de l’heure... Pour ne pas mourir intellectuellement il faut qu’il trouve quelque chose à faire. combien de Directions voire même de ministères n’ont d’activités que de façon saisonnière dans l’année(quelques mois ou semaines ? le reste de l’année les gens viennent se regarder, lire et répondre aux correspondances et c’est tout. Je vous invite à vous procurer les missions des différentes directions des ministères et institutions (c’est facile à avoir) vous verrez... on crée des structures permanentes pour organiser des événements et les gens font quoi entre deux éditions ? des directions de x ou y activités saisonnière ou conjoncturelle.... je ne suis pas entrain de dire qu’il n’y a pas de brebis galeux, mais l’immense majorité, nos fonctionnaires sont des braves gens qui triment dans des conditions que beaucoup n’envie pas.... même c’est fameux fonctionnaires fictifs dont vous faites cas, le plus souvent, c’est la mauvaise organisation des structures de l’Etat qui en est responsable plus que l’œuvre d’agents indélicats. On n’avais pas besoin de billetage pour déceler les incohérences qu’il y a entre les fichiers des différentes DRH, ceux de la Solde et du Trésor public...ce sont des effets d’annonce. Dans les communiqués officiels on parlait plutôt de cas non à jour que de fonctionnaires fictifs mais les gens ont vite fait le pont... quelqu’un part en disponibilité ou en détachement ou même meurt on établi tous les papiers administratifs mais la rigidité de l’organisation administrative (surtout interministérielle avec des services peu déconcentrés comme la solde...) font qu’on arrête pas à temps le salaire des intéressés, où est le fonctionnaire fictif ? de tout façon la Fonction publique à un système de gestion informatisée assez performant qui fait que tôt ou tard ces cas auraient été décelés et les intéressés (pour les détachements disponibilités suspension de contrat...) auraient subis des retenues pour le remboursement....toutes les politiques pour redynamiser la Fonction publique ont toutes échoué jusque là parce qu’on s’est toujours trompé d’adversaire, on croit que c’est le fonctionnaire qui est la cause alors que lui même n’est qu’une victime... résultat, on crée des structures de contrôle de ceci, de lutter contre cela... ces structures finissent par se rendre compte que leurs missions est une erreur, elles même tombent dans le même fossé et ça continue...

  • Le 9 septembre 2015 à 19:39, par sidpayete7 En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse pertinente mais incomplète. Moi je dis que la cause vient simplement de l’injustice sociale très criard dans notre fonction publique. comment comprendre que dans la même fonction publique un bac+4 et moins soit mieux traité qu’un bac +8 et plus ? Cette fonction publique fait plutôt la promotion du bas niveau et de la médiocrité d’où la démotivation de certains agents. Que peut-on attendre d’un agent frustré du fait de l’injustice des hommes ? Réparez l’injustice en traitant les fonctionnaires selon leur niveau et vous verrez que les choses iront mieux.

  • Le 9 septembre 2015 à 20:11, par Nabě En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    L’Article concerne tous ceux sont intervenu aux heures de service. Avant de parler il faut faire partie de ceux font vraiment quelque chose pour que cela change. N’oubliez pas que " A BEAU MENTIR QUI VIENT DE L... " avant de jeter la pierre vous devez etre clean. Je ne m’attendait pas à bcp de reaction car nous sommes 99. 99 percent a venir en retard et a tracer dès qu il y a un preteste. Exemple. "Je fais une course et je reviens"...

  • Le 10 septembre 2015 à 09:03, par patarbtalé En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    comme dit un internaute,ils ne sont pas nombreux à faire vraiment leurs travail. car la plus part ne maitrisent pas le poste au quel ils occupent vu que c’est par fraude qu’ils sont là.

  • Le 10 septembre 2015 à 10:21, par BAYA NAHOU En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Oh quelle analyse ! maintenant on commence à comprendre que la dictature de SANKARA vaut mieux que la soit-disant démocratie de 27 ans.Est-ce un mal de licencier un agent qui voit ses intérêts supérieurs à ceux de l’État ? Il est temps que les fonctionnaires sachent que "J’AI L’HONNEUR DE DEMANDER A L’ÉTAT" n’est pas l’équivalent de "JE SUIS MON PROPRE PATRON"

  • Le 10 septembre 2015 à 11:04, par guy En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Article tres srieu...felicitation a lecrivain...xai xa l journalisme

  • Le 10 septembre 2015 à 12:24, par Ben En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Suis ecoeuré a voir seulement les enseignants d’universités, les médecins tous fonctionnaires mais qui travaillent dans les privées au vu et au su de tous !

  • Le 10 septembre 2015 à 14:24, par sougrenoma En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je crois qu’il faut commencer par dépolitiser l’administration. On vous met au garage parce que vous n’êtes pas du même bord politique. Mais comme le dit l’internaute N°79 il faut avoir le courage de démissionner et c’est ce qui a manqué à beaucoup d’entre nous.

  • Le 10 septembre 2015 à 21:17, par ouessal En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Bien dit Mr sougrenoma .Meme au niveau de la decoration ,ce ne sont pas les plus meritants qui sont decores,.cett facon de faire demotive certains fonctionnaires qui se battent a longueur de journee et qui vont partir a la retraite sans meme etre felicite. T tes mes excuses pour les accents.

  • Le 11 septembre 2015 à 11:42, par SANOU Mamadou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Très belle analyse. cela me soulage de savoir que beaucoup de personnes ressentent la même douleur que moi. Après avoir refusé deux propositions directes de me faire recruter comme fonctionnaire (quand j’étais jeune), je me retrouve aujourd’hui à toujours courir pour une sécurité financière. A l’époque j’ai trouvé qu’à la fonction publique il n’ y avait pas assez de travail pour le nombre de personne qu’on recrute. Ils sont entassés dans des bureaux à ne rien faire. La fonction publique tourne avec 10% de son affectif. c’est écœurant. et on continu de recruter. Le plus dure c’est que ce sont les quelques 2 millions de francs d’impôt que j’ai payé chaque année qui servent a payer des gens qui ne me donnent pas la contrepartie service que j’en ai besoin. Ce n’ai pas juste.
    Le régime de Compaoré a accentué le phénomène. C’est d’ailleurs une des cause de sa longévité. Les fonctionnaires de service, prêts à vendre leur mère pour servir le diable. Pour sortir de cela il faut encore 30 ans de purification. Et qui va le faire. Tout ceux qui pouvaient le faire sont aujourd’hui décédés. Ceux qui sont chargés de le faire n’ont pas connu autre chose. C’est le serpent qui se mort la queue.

    Bonne chance à vous. moi je serai au village dans quelques années insha Allah. j’ai fait ma part de boulot sur les routes caillouteuse de ce pays.

    Mamadou

  • Le 11 septembre 2015 à 12:06, par Salomon Justin YAMEOGO En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Au fur et à mesure que Le Temps passe, les générations semblent se succéder en se dégradant rapidement et dangereusement : les parents sont de plus en plus irresponsables et même inconscients de ce que doit être leur rôle pour leurs progénitures et, les enfants qui apprennent très tôt à "singer" les parents s’emploient ensuite au fil des âges à les dépasser (dans Le Bien comme dans Le Mal, dans L’Intelligence comme dans La Bêtise !)... Et on génère ensuite communément des règles de conduite absurdes qui cassent La Culture et notre Organisation Sociale ! On appelle cela du progrès, du développement ; alors qu’il s’agit plutôt d’une dépersonnalisation de la société et des individus qui la composent, aux seules fins de l’empêcher de générer un progrès véritable ! (Pour ne pas impacter négativement Le Mieux-Être que nous contribuons à maintenir Ailleurs, au-delà des pays de nos pères !).

  • Le 11 septembre 2015 à 20:28, par Le Sauveur En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Il n’y rien de bon dans la fonction publique du Burkina ? Et pourtant nous sommes l’une des meilleurs administrations d’Afrique. cherchez à voir ailleurs et vous comprendrez.
    Je conviens avec vous cependant que le gouvernement doit prendre à bras le corps le ’’cas’’ de notre fonction publique sinon le développement ne sera toujours qu’un mirage au Faso.
    Nous aussi simple citoyen nous devons changer et pousser au changement autour de nous car au finish ce n’est pas le Faso du Gouvernement mais le Faso du Peuple souverain qui doit instaurer une culture de discipline personnelle.

  • Le 12 septembre 2015 à 16:53, par Le prospectiviste En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Tres bel article Monsieur Ramdé. J’ajoute ceci en faisant la proposition suivante en vue d’assainir l’effectif des agents de la fonction publique burkina be :
    1. Départ volontaire des fonctionnaires qui le désirent ;
    2. Mise a la retraite anticipée de tous les fonctionnaires véreux, pléthoriques et intraitables.
    Nul n’est indispensable s’il n’est convaincu de la bonne application des règles habituelles de bonne gestion de la chose publique « Res Publica ».
    Notre intégrité en dépend.

    Le prospectiviste

  • Le 13 septembre 2015 à 02:44, par dasmane En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    L’analyse est pertinente mais il faut tout de même relativiser les choses. Il y a bien des fonctionnaires qui font un travail remarquable dans l’extrême précarité. Ils utilisent leurs biens personnels ( ordinateurs portables, engins, carburant) pour rendre le service public. Ils travaillent également au delà des horaires officielles de service voire les Week end pour finaliser des dossiers ou pour dispenser des cours afin de réaliser de bons résultats aux examens scolaires sans bénéficier d’indemnités d’heures supplémentaires. Il ya des établissements publics qui font d’excellents résultats et cela est bien le fruit d’énormes sacrifices individuels et parfois collectifs. Combien de fois des agents de sécurité defferent des délinquants ou effectuent des patrouilles dans nos campagnes avec leurs motos acquises péniblement sur prêts bancaires avec des taux d’intérêt à la limite suicidaire. Des infirmiers travaillent dans nos villages sans heures de repos et font même des exploits en traitant des maux qui devraient être pris en charge à un niveau supérieur. Évitons de traiter tous les fonctionnaires de paresseux, voleurs et dealers, il y en a qui font un bon boulot qui mérite d’être salué à sa juste valeur. Une chose il n’ya pas que les fonctionnaires qu’on trouve dans les débits de boissons pendant les heures de services. Le privé aussi est la. L’homme noir ou du reste l’Africain aime chanter et danser. C’est une donnée culturelle qu’il faut s’evertuer à changer en créant une nouvelle race d’africains consciencieux, laborieux et respectueux de la chose publique. Cela est possible par l’éducation, la sensibilisation et l’éveil collectif des consciences.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:25, par rastafou En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    C’est une réalité de notre fonction publique, mais la solution reste très difficile à trouver : d’abords au niveau même des objectifs que l’Etat s’est fixé en terme de développement, souvent on se demande que veut l’Etat ? l’état met des moyens pour former des agents toute qualification confondue ; mais quand l’agent finit sa formation rien que pour l’affecter au son poste ça peut prendre un à deux mois. Arrivé il trouve qu’il n’y a pas de place pour lui dans son service et s’il y a la place il est sous employé.Et pourquoi il est sous employé tout simplement parce ce que ce même Etat qui lui a recruté et formé pour remplir une mission de développement a privatisé son emploi sous la houlette de cette même Banque Mondiale qui fait l’étude aujourd’hui. Presque toutes les tâches importantes, par exemple au niveau du BTP (étude,exécution et contrôle ) sont assurés par le privé. la conséquence de ce désœuvrement c’est l’absentéisme, les affaires privées. Si la banque mondiale est honnête qu’elle commandite une étude sur les causes qui ont conduit à cette situation.

  • Le 19 septembre 2015 à 16:32, par Jean KAZADI En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Je suis très émerveillé par cet article. Je vous propose de demander à la Banque Mondiale et au FMI, dans le cadre des négociations qu’ils ont avec les pays africains d’inclure la thématique de l’efficacité de la Fonction Publique dans les conditionnalités au même titre que la thématique du respect des droits humains.
    Je vous remercie et vous félicite. Jean KAZADI

  • Le 30 octobre 2015 à 10:34, par Guindega En réponse à : Fonction publique : " On veut des emplois mais on ne veut pas travailler "

    Analyse parfaitement realiste de la situation de l’administration burkinabe ! Felicitation ! Au MENA, peut etre vous ne le savez pas encore, des enseignants n’ayant pas satisfait aux six de service dans leur region sont affectes a Ouagadougou. Et pour eviter les remous, ces listes n’ont pas ete affichees. Des Chefs de Cirsconscriptions font face presentement a un manque crucial d’enseignants et c’est a ne pas comprendre quand on tourne le regard vers Ouaga et Bobo surbondes mais qui continuent de recevoir des enseignants. L’Education est le levier du developpement ! Que la lucidite gagne certains responsables pour le plus bien de nos enfants et de la nation entiere.