Retour au format normal
lefaso.net

Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

vendredi 4 septembre 2015.

 

Le retard est la chose la mieux partagée dans les universités publiques. Il doit être résorbé au risque de menacer la crédibilité du système d’enseignement. C’est la ferme conviction des acteurs réunis en conclave autour du ministre des enseignements secondaire et supérieur. Présidents d’universités, d’instituts et directeurs d’UFR ont proposé des solutions durables pour stopper ce que l’on pourrait appeler « la descente aux enfers ». C’était ce jeudi 03 août 2015.

Ce n’est pas demain la veille que les universités publiques du Burkina se remettront sur de bons rails. La liste des préoccupations est très longue mais d’ores et déjà les enseignants ont pris la ferme résolution de dispenser les cours et d’évaluer les étudiants dans les délais. Idem pour la correction des copies, de la proclamation des résultats et des éventuelles réclammations. Il va s’en dire que les habitudes des universités seront bousculées. Mais au terme des échanges, le Pr Rabiou Cissé, président de l’Université de Ouagadougou semble convaincu de l’engagement des autorités à trouver une meilleure stratégie de réduction de retard sur le plan académique. Toutefois pour lui, la principale solution demeure la volonté et la prise de décisions à tous les maillons de la chaine.

Le LMD est un système mondial et le Burkina Faso y est entré de plain-pied. Devra-t-il revenir sur ses pas ou continuer son périple. A cette interrogation, le MESS pense qu’il faudrait y rester car « tout ce qui est structurel ne vient pas du LMD ». Toutefois, des mesures d’accompagnent doivent être prises afin de l’adapter au contexte national. Mais en attendant que les conditions idéales de l’application de ce système soient réunies, le ministre demande aux acteurs de gérer le problème de façon souple et efficace et de « s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard ». Pour sa part, le Pr Georges Sawadogo, président de l’Université de Koudougou, a appelé tous les acteurs à « travailler en équipe et non en groupe » car « l’université est une communauté dans la communauté ».

Concernant les textes règlementant la vie universitaire, le Pr Cissé affirme que des décisions seront prises au cas où un acteur ne voudrait pas honorer ses engagements. « Les enseignants doivent prendre conscience de leurs responsabilités et prioriser leurs engagements à l’Université », estime le ministre Filiga Michel Sawadogo.
En attendant d’élargir la rencontre aux syndicats des enseignants, du personnel ATOS et des étudiants, il est prévu un atelier pour l’élaboration de textes harmonieux, ce vendredi 04 août, avec les présidents d’universités et les représentants d’autres ministères.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 4 septembre 2015 à 07:52, par Ollo le Géographe En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Pourquoi attendre tou ce temps ? Combien de fois ce genre de rencontre s’est-il tenu pour apporter un remède miraculeux aux maux des université du Burkina ? est ce que c’est une stratégie de mobilisation de l’électorat universitaire de la part du ministre ? Professeurs et étudiants intègres,ouvrez bien l’oeil.Ne cedez pas aux irréalismes du ministre Filiga !

  • Le 4 septembre 2015 à 08:09 En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Le premier problème aujourd’hui c’est vous les enseignants. Vous êtes tous directeur de quelque chose ou enseignant dans une école supérieure privée en ville. Vous délaissez les bancs des universités publiques et priorisez le privé tout en gardant la main mise sur le public. Vous voulez l’argent du privé et les honneurs d’être au public. C’est malhonnête et pas du tout courageux comme attitude. Le pire est que lorsqu’on a ouvert les unités d’enseignement universitaire dans les autres villes, ce sont les mêmes qui restent à Ouaga pour les gérer et qui se déplacent pour y aller enseigner quand ils veulent

  • Le 4 septembre 2015 à 08:26, par Un pauvre Doctorant qui ne demande qu’à soutenir En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    J’ose espérer les textes prévoiront des mesures claires et fortes pour permettre aux enseignants d’accélérer les procédures de soutenance de thèses. Seules les soutenances de thèses permettront de résorber le manque d’enseignants. Or Dieu sait le nombre de thèses prêtes à être soutenues et qui ne voient pas encore un début d’instruction par la faute des directeurs de thèse préoccupés par autre chose que faire soutenir leurs étudiants ! ou pire se livrent à des comportements mesquins de règlement de compte entre collègues par l’intermédiaire de boucs émissaires que sont les pauvres doctorants. Or les textes sont claires au niveau des écoles doctorales, notamment en droit et en économie : 3 ans pour soutenir une thèse, 4 ans en cas de dérogation justifiée. Pourtant cette règle semble l’exception car aucune thèse n’est soutenue en moins de 4 ans pour les plus chanceux sinon 5, 6 ,7 ou même 10 ans.
    Pauvre de nous !

    Suggestions aux doctorants : créons ensemble une sorte de "syndicat" pour pouvoir faire un plaidoyer dans le sens d’obtenir l’instruction et la soutenance des thèses à temps. Par exemple on pourrait créer l’Amicale des Doctorants en Droit, Economie et Gestion (ADEG). Pas d’exclusion pour les autres, y a possibilité d’élargisssement mais ce que je propose c’est juste pour servir de "pilote". Par ailleurs, les doctorants des autres écoles doctorales pourraient s’inspirer de l’ADEG pour créer leur amicale.
    Sans rancune, c’est juste un cri de coeur d’un pauvre doctorant en économie

  • Le 4 septembre 2015 à 08:50, par HONRON En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Salut. Comme une des solutions, je propose qu’aucun enseignant ne soit député ou maire. A défaut qu’il démissionne et laisser sa place à des jeunes qui sont extrêmement compétent et qui peuvent assurer la relève avec succès. Les universités publiques méritent des Hommes et Femmes conscients que l’avenir de la Jeunesse et donc de la Nation est sur leurs épaules. Dans tous les domaines dans les UFR et Instituts, il y a toujours au 21e siècle des inamovibles professeurs. Que Dieu ait pitié du BURKINA

  • Le 4 septembre 2015 à 10:39, par zemosse En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Il faut des mesures fortes et suivies et non du verbiage et du verbiage depuis le Recteur Alfred Traoré en passant par Paré Joseph, Filiga lui même, Mme Nacoulima, Koulidiati Jean, Kabre Gustave, Bayo Karifa et l’actuel Rabiou Cisse.Aucun n’a pu résoudre le problème du chevauchement des années universitaires.Tous ont été vaincus. Ils ont constitué les !vrais problèmes de l’Université de’Ouagadougou.La preuve ? La jeune université de Koudougou se retrouve empêtré dans les même problèmes que l’UO. Pourquoi ? la mal ’gouvernance pratiquée par des jeunes arrivistes qu’on a propulsé à la tête de cette jeune université. Une fois propulsé à la tête de cette université le sieur Segda s’est préoccupé de sa carrière politique.il !devint député. Il’en est’de’meme du ’jeune Koulidiati qui se préoccupa !de sa carrière politique.il fut propulsé ministre.Paré fut propulsé ministre puis ambassadeur,la suite’on l’a connait.Voilà !la !réalité !Ils ont tous abandonné l’Université à ses problemes pour leurs ambitions personnelles.La solution :
    - ELIRE DEMOCRATIQUEMENT les présidents d’université sur la base de leur programme qu’ils !seront tenus de respecter grâce à une feuille de route
    - doter les départements et directions d’ufr d’un budget propre géré par leur responsables ( chef département et directeur)
    - prévoir des sanctions fermes pour les enseignants fantômes
    - encourager les enseignants et agents atos exemplaires
    - faire le point de la situation pedagogiont à chaque trimestre et corriger les’defaillances
    NB : l’actuel ministre de la fonction publique (Loada) fut directeur d’ufr. Il démissionna pour assouvir ses ambitions personnelles.À réfléchir.

  • Le 4 septembre 2015 à 10:44, par zemosse En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Il faut des mesures fortes et suivies et non du verbiage et du verbiage depuis le Recteur Alfred Traoré en passant par Paré Joseph, Filiga lui même, Mme Nacoulima, Koulidiati Jean, Kabre Gustave, Bayo Karifa et l’actuel Rabiou Cisse.Aucun n’a pu résoudre le problème du chevauchement des années universitaires.Tous ont été vaincus. Ils ont constitué les !vrais problèmes de l’Université de’Ouagadougou.La preuve ? La jeune université de Koudougou se retrouve empêtré dans les même problèmes que l’UO. Pourquoi ? la mal ’gouvernance pratiquée par des jeunes arrivistes qu’on a propulsé à la tête de cette jeune université. Une fois propulsé à la tête de cette université le sieur Segda s’est préoccupé de sa carrière politique.il !devint député. Il’en est’de’meme du ’jeune Koulidiati qui se préoccupa !de sa carrière politique.il fut propulsé ministre.Paré fut propulsé ministre puis ambassadeur,la suite’on l’a connait.Voilà !la !réalité !Ils ont tous abandonné l’Université à ses problemes pour leurs ambitions personnelles.La solution :
    - ELIRE DEMOCRATIQUEMENT les présidents d’université sur la base de leur programme qu’ils !seront tenus de respecter grâce à une feuille de route
    - doter les départements et directions d’ufr d’un budget propre géré par leur responsables ( chef département et directeur)
    - prévoir des sanctions fermes pour les enseignants fantômes
    - encourager les enseignants et agents atos exemplaires
    - faire le point de la situation pedagogiques à chaque trimestre et corriger les’defaillances
    NB : l’actuel ministre de la fonction publique (Loada) fut directeur d’ufr. Il démissionna pour assouvir ses ambitions personnelles.À réfléchir.

  • Le 4 septembre 2015 à 11:43, par Le neveu En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Chers Internautes, à part le cas du doctorant qui est une réalité, je considère que les autres ne savent rien du comportement des enseignants. au lieu d’accuser les enseignants, situer aussi la part de responsabilité des étudiants. je vous rappelle qu’en 2013, les UFR SEG et SJP étaient sur le point de rattraper leur petit retard. ce sont les étudiants eux mêmes qui ont refusé de composer comme quoi, ils ne peuvent pas composer tous les jours. vous internautes, vous les avez soutenu comme quoi, les enseignants sont plus dans les privés. je pense que pour cela, arrêter de créer les universités privées. La jeune génération d’enseignants est consciente que les universités privées viennent en 2ème place par rapport aux universités mères. de nos jours, nous sommes les derniers sur le plan du traitement. on a construit des bâtiments à Gonsé pour abriter l’UO2, allez vous mettre 5 000 étudiants (1ere année SJP et SEG) sur cette voie pour prendre les cours ? je pense que le cas de Bobo (UPB) doit éduquer (imaginer combien on dépense dans le transport des étudiants par jour ?). et pourtant, il y a de l’espace à waga pour construire les infrastructures.

  • Le 4 septembre 2015 à 11:54, par Le neveu En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Internaute2. demander à votre Etat de recruter les enseignants. c’est aussi simple. Il n’est pas enseignant qui le veut. je pense que c’est lâche et malhonnête de votre part d’accuser les enseignants comme seuls responsables de la situation. Mettez les enseignants dans les conditions, vous verrez que les privés viendront vous chercher (vous qui n’êtes pas enseignants de profession) pour y dispenser les cours. la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, le Benin, le Togo, le Ghana, le Sénégal, etc ont valorisé le métier de l’enseignant. ces pays sont tous devant.
    Wade a même dit que les universités ne sont pas fermées ; celui qui veut, peut venir.

  • Le 4 septembre 2015 à 12:32, par Madré En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Nous sommes tous comptable de cette situation. Donc, la solution ne pourrait venir que des acteurs eux-même.

    Vite ! trouvons la solution afin de mettre rapidement l’université sur les rail du développement.

  • Le 4 septembre 2015 à 12:33, par eve En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Chacun a sa partition à jouer. Les étudiants aussi doivent éviter "les grèves sauvages". Une plateforme revendicative ne peut pas être à 100% satisfaite. Si quelques points le sont, on prend, on reprend les cours et à une prochaine fois, sinon vous êtes les premiers perdants dans cette affaire !!! réfléchissez y ANEB

  • Le 4 septembre 2015 à 12:50 En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    J’ose pensé que dans ces mesures occompagnements , figure le paiement des salaires des enseignements. Car depuis deux je poursuit la correction de mon salaire sans gain de cause.Je suis MA, et mon salaire tout compris est 250000, avec plus de dix ans de service. Aussi, parlant de la correction des copies, j’attends mes indemnités de copies que j’ai eu à corriger depuis 2013.
    Comment voulez que nous ne partons pas chercher quoi arrondir la fin du mois ailleurs. Nous sommes nombreux dans ces conditionsj

  • Le 4 septembre 2015 à 14:18 En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Intervenant 11, tout à fait d’accord avec toi si ce que tu dis est vrai. C’est très peu pour motiver quelqu’un. Même avec des cours a domicile, on peut mieux gagner. Donc l’etat doit revoir les choses.

  • Le 4 septembre 2015 à 15:04 En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Tout le monde est orienté dans ses intérêt personnel si bien que les problèmes ne peuvent plus être résolu par les principaux concernés. Donner la question des universités à des spécialistes des administrations publiques ou à un bureau d’étude sur les questions stratégiques qui n’a rien à voir avec un collectif d’enseignants ou de professeur et vous verrez que des solutions propres et claires vous seront proposé.

  • Le 4 septembre 2015 à 18:00, par Naboho Lassina En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    la comédie a assez durée , il faut décrocher le salaire des enseignants et mettre les étudiants dans de bonnes conditions.Celui qui n est pas content peut s orienter dans l enseignement.merci

  • Le 4 septembre 2015 à 20:48, par PACOUIN En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Si les universités privées n’ accusent pas un retard criard dans la mise en œuvre du LMD j ’ ose croire que le problème des universités publiques est une question de gouvernance.
    Au delà des discours et de la volonté des autorités et responsables d’ université de mettre fin au retard, je pense qu’il est temps de passer à la pratique !
    Peut - on prédire la fin de l’ année ou du semestre sans un planning semestriel ou annuel des cours , des amphi, évaluation, des délais de remise des copie ???A l ’ école primaire, mon maitre affichait chaque année le planning des cours dans la classe.Et chacun pouvait apprécier par mois le niveau d’ avancement des activités ! Mais sans me tromper je dirai qu ’ a l ’université les responsables d’ UFR se contente seulement de prévoir les débuts et fins des semestres .Peut- on vouloir quitter ouaga pour Bobo avec 5000 francs de gazoil ???Sans me tromper il est probable que l’ on ne parviendrais jamais à destination !
    Aussi, pour diminuer le retard dans nos université publiques, je suggère pour ma part que les autorités universitaires exigent des responsable d’ UFR un planning des activités de chaque semestre : les dates de débuts et de fins des différences unité d’ enseignement /Modules avec l’ identité des différents intervenants, les dates d’ évaluation, les délais de remise de copies et même un planning des amphi ! Ce planning doit être établi avec la participation des enseignants et des étudiants. Une fois le planning adopté par toutes les partie prenantes , un bilan hebdomadaire ou mensuel s ’ avère nécessaire pour l’ atteinte des objectifs.

  • Le 4 septembre 2015 à 22:51, par Zoss En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Quelques propositions de solutions aux problèmes des universités publiques :
    -  Décrochage du traitement des enseignants-chercheurs (ceux qui penseront à une discrimination pourront faire la thèse et se faire recruter à l’université) ;
    -  Sanction exemplaire des enseignants fantômes (certains passent irrégulièrement toute l’année académique hors du pays sans inquiétude aucune (le cas de Ouaga 2 est illustratif) ; d’autres n’épuisent même pas 30% de leur volume horaire alors qu’il y a du boulot mais c’est eux qui relèguent les tâches de l’université au second plan) ;
    -  Interdiction aux enseignant-chercheurs de briguer des mandats politiques (député, conseillers municipaux et régionaux) ; c’est à ce prix que les laboratoires et centre de recherches vont mieux fonctionner : les doctorants et autre enseignants qui ont besoin d’encadrement bénéficieront, en n’en point douter de la disponibilité des gradés ;
    -  Exhortation des responsables des services financiers des universités au traitement diligent des dossiers ; il y a souvent des excès de zèle de la part de certains financiers des universités ;
    -  Relecture des textes portant paiement des actes académiques pour plus de cohérence ;
    -  Interpellation des directeurs d’UFR et d’écoles sur le respect des textes dans la composition des jurys de délibérations et de soutenances (certains directeurs et leurs adjoints sont membres de tous les jurys ; c’est indécent et immoral : on ne peut figurer dans un jury, que lorsqu’on y est intervenu en tant qu’enseignant ; chers directeurs, assez de votre gloutonnerie) ;
    -  Incitation des étudiants à une prise de conscience : les grèves intempestives desservent prioritairement les étudiants. Rien ne justifie l’abandon des salles des classes au moindre mécontentement ; pour un « oui » ou pour un « non », on boycotte les cours et on veut avancer, c’est difficile. Une manifestation d’étudiants ne doit pas déborder une demie journée, je dirai même 2 à 3 heures ; mais au Burkina nos étudiants font souvent des grèves aveugles. Même pour les journées Dabo Boukari, Norbert Zongo, Justin Zongo, vous pouvez déserter les classes le matin pour vos activités commémoratives et le soir vous rejoignez vos classes. Peine perdue, je sais que certains vont déjà proférer des injures tout en sachant que ce que je propose est plus réaliste ;
    -  Exhortation des étudiants à admettre les opinions contraires aux leurs ; que les associations d’étudiants comprennent que la pensée unique ne sert pas l’humanité ; même le créateur a admis la diversité, la contradiction (lui-même est contredit par certains humains qui nient son existence, mais il ne les tue pas ; mieux ils vivent parfois plus longtemps) ;
    -  Augmentation conséquente des budgets des universités qui n’ont pas évolué depuis une dizaine d’années ;
    Amicalement,

  • Le 4 septembre 2015 à 23:34, par Bel Yac le Frustré En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Monsieur le Ministre ne nous prenez pas pour des nez percés. C’est de la politique mais ça ne marchera pas. Pour une petite crise d’une formation à Distance de l’université Ouaga 2 qui s’oppose le Pr Kabré Généviève et le Président de l’université Ouaga 2 vous n’ètes mème pas à mesure de résoudre. Hors à l’époque l’ex Ministre Moussa Ouattara avait trouvé des solutions à cette crise et les cours ont répris normalement. Je ne sais pas mème si vous ètes du mème parti politique que le Président Ouaga 2(MPP) c’est pas pour autant que vous deverez le proteger. A qui profite l’insurrection populaire car ce sont ces comportements pareils qui ont fait révolté la jeunesse et qui a conduit à la chute du régime sanguinaire de Mr Blaise Compaoré exilé en Cote d’Ivoire. Pr Laurent Bado n’a pas tort de dire que l’autre battant n’est pas encore ouvert.La prochaine insurrection des gens vont traverser à pieds la frontière. Nous vous tenons à l’oeil si jamais nous échouons cette formation à distance(FOAD) demarré depuis Mars 2014 et qui devrait prendre fin Février 2015. Des regroupements unities alorsqu’on connait les problèmes réels de nos universités. Après c’est pour chanter plus rien ne sera comme avant dja c’est se foutre de nous. Tchrrrrrr
    Modérateur laisse passer c’est un cri de coeur car nous nous sommes endettés pour financer ces formations.

  • Le 5 septembre 2015 à 03:38, par Oeil de lynx En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Un enseignement supérieur malade comme celui du Burkina a juste besoin d’un gouvernement visionnaire, courageux et ferme, d’un ministre courageux, visionnaire et intègre. L’adage "on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs" reste valable ici. Des sacrifices doivent être consentis par tous afin de sortir de la honte qui coûte si chère financièrement à notre pays. Ce travail aurait dû être la priorité de la transition. J’ai bien peur que le nouveau gouvernement ne vienne nous donner des ministres justes bons pour garder leur poste et gérer le quotidien. Ah, pauvre Burkina.

  • Le 5 septembre 2015 à 09:49, par Bel Yac le Frustré En réponse à : Universités publiques : « On est tous prêts à s’investir pour ne pas ajouter du retard au retard », dixit le Pr Filiga Michel Sawadogo

    Si on avait pris l’argent de cette activité organiser un Djandjoba au moins on allait pouvoir se rincer les yeux que de réunir inutilement des gens pour des perdiems et sortir se foutre de nous. Une petite crise telle que la formation à Distance(FOAD) qui réunit plusieurs nationalités vous n’avez pas honte de couvrir inutilement le Président Ouaga2. Au lieu de voir l’image du Burkina Faso on se contente de l’image de son parti. Peuple du Burkina Faso restons vigilant car les mêmes qui étaient au CDP sont toujours la et leur stratégie c’est de se proteger sans se sou ciller des réalités du pays.J’ai très mal de la transition avec des ministres pareil. Baise au moins faisait en sorte que le nom du Burkina soit vu à l’extérieur mais vous Monsieur le Ministre votre silence coupable détruit les dignes fils qui se sont endettés pour se former et ceux de l’extérieur.