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Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

jeudi 27 août 2015.

 

En fin de mission dans notre pays, Alain Holleville, chef de file des ambassadeurs de l’Union Européenne au Burkina Faso, était ce mercredi 26 août 2015 au Conseil national de la transition (CNT) pour dire au-revoir à son président Chérif Sy. La situation politique nationale a figuré au menu de cette visite de l’ambassadeur Holleville au président du CNT.

« Je suis venu rendre visite au président du Conseil national de la Transition parce que je termine mes fonctions dans deux jours. C’était normal de venir le saluer. C’était aussi l’occasion d’échanger avec lui sur la situation actuelle, le processus de transition mais aussi l’après transition parce que finalement, la transition est faite pour sortir de la transition ». Ce sont là des propos de l’Ambassadeur Holleville à sa sortie d’audience.

Pour le chef de file des ambassadeurs de l’Union Européenne en fin de mission au Burkina, il est important que les élections du 11 octobre 2015 se déroulent dans de meilleures conditions, que les résultats soient acceptés. Et après il y a tout le travail, dit-il, qui devra être fait par les autorités élues.

« La visite, c’était pour rappeler de notre présence, de notre implication et de notre engagement pour que le processus électoral conduise là où il doit conduire, c’est-à-dire à des élus acceptés avec un programme à mettre en œuvre dans les semaines et mois qui viennent ».

Un pur hasard avec la décision du Conseil constitutionnel

La présente visite de Son Excellence Holleville intervient au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel qui a exclu des membres de l’ex-majorité de la course aux législatives. Qu’en pense-t-il ? Pour Holleville il ne faudra pas lier sa visite au chef du parlement de transition à la décision de la haute juridiction. Ce n’est qu’un pur hasard. « Moi, je ne ferai pas de commentaires à chaud sur les décisions du Conseil constitutionnel. Je n’ai pas eu le temps de les étudier. Il y a d’autres décisions du Conseil qui vont être attendues. C’est la globalité du processus qui devra être observée », indiquera-t-il dans un premier temps.

Et de poursuivre : « Ce qui est important, c’est que le dialogue prévale entre les acteurs politiques. C’est extrêmement important, il faut que les échanges se poursuivent. Il peut y avoir des décisions, nous on n’a pas à porter des jugements sur les textes d’une part, sur les décisions d’une instance qui est insusceptible de recours d’autre part. Mais, ce qui est important, c’est que tous les acteurs se parlent de façon à ce que le processus se déroule comme il doit se dérouler, c’est-à-dire qu’il soit accepté. Je note que la semaine dernière qu’un certain code de conduite a été adopté de façon très large. Et c’est exactement dans cet esprit que les acteurs doivent se comporter. Après il y a des considérations de nature plus politique et moi je n’ai pas de jugement à porter sur ce plan
En revanche, c’est l’état d’esprit qui a prévalu pendant l’élaboration de ce code de bonne conduite qui doit s’imposer dans cette période électorale et post-électorale »

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 26 août 2015 à 21:26 En réponse à : Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

    L’état d’esprit c’est l’inclusion prévue par la charte de la transition. Si Michel KAFANDO se dédit en ne faisant pas respecter l’arrêt de la Cour d’Abuja, il sortira par la petite porte pire que Blaise COMPAORÉ. Attendez de voir. C’est une question d’intérêt général national.
    web master merci de laisser passer ce message de vérité. Le caïd.

  • Le 27 août 2015 à 08:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

    - EXCELLENCE, le Kôrô Yamyélé que je suis vous salue et vous félicite pour votre claivoyance. En plus, Excellence, personne ne les a obligé de signer le pacte que vous avez appelé ’’Code’’. Merci à vous pour cette intélligence (Je vais m’expliquer par la suite).

    Alors celui qui ne va pas respecter le Code doit être mit aux arrêts, jugé et enfermé pour trouble à l’ordre public et à la quiétude des burkinabè et de leurs amis comme vous. Les troublions devraient donc savoir à quoi s’en tenir avant de signer ce qu’ils ont appelé ’’Pacte’’.

    - Maintenant Excellence, je vous félicite pour ce terme ’’Code’’ parce que pour moi, ’’Pacte’’ dérive de tout ce qui est en relation avec le diable, donc en dehors de la sphère de Dieu. On signe on on scèle un Pacte avec le diable. Le Code par contre crée une entente entre des individus sur un consensus.

    Merci Excellence et soyez rassurés de l’amité des burkinabè avec vous.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 août 2015 à 19:21, par kopè En réponse à : Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

    Internaute 1 arrête d’inquieté les gens. De toutes les facon tu seras au pays osi. si tu es cdpiste ça te regarde. Il n’y aura pas d’inclusion on fera ces élections sans ces pilleurs. s’ils amusent ils iront rejoindre leur camarade à la MACO. soutien à la transition.

  • Le 27 août 2015 à 23:01, par Figo En réponse à : Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

    Je voudrais rappeler à ceux qui continuent de s’exciter au nom du CDP, notamment l’internaute n°1 deux choses :
    - les personnes qu’il prétend défendre aujourd’hui ont été ceux qui ont dirigé le pays pendant 27 ans, période au cours de laquelle il y a eu les pires crimes dans notre pays (grenades dans des véhicules en pleine ville, dans des maisons pendant le sommeil, personnes boucanées, mutilées etc. sans qu’on les entendent). Je ne comprends toujours pas pourquoi ils sont fiers aujourd’hui de revendiquer ce passif. On croyait que les Dirigeants du CDP étaient prisonniers du système et des deux frères, mais comme ils revendiquent aujourd’hui leur part de responsabilité, il nous faudra solder définitivement les comptes.
    - avec plus de 600 candidats, il est incompréhensible que 42 individus demandent à plus de 500 autres de se sacrifier pour eux. Les milliards qu’ils possèdent, sont-ils mis à la disposition de tous ? Vont-ils prendre en charge la scolarité et la santé des enfants de tous les militants ?
    Comme le dit un proverbe bété : "quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer".

  • Le 27 août 2015 à 23:51 En réponse à : Ambassadeur Alain Holleville à propos de la situation nationale : « Le code de bonne conduite doit s’imposer aux acteurs politiques »

    Il est ambassadeur de quel pays avant d’être chef de file ?