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Participation politique des jeunes : Un cadre permanent de concertation pour passer à la réalité

samedi 1er août 2015.

 

Valider des propositions des jeunes pour une meilleure prise en compte dans les programmes des partis politiques et les instances décisionnelles pendant les élections et dans le Burkina post-2015, c’est ce qui a fait l’objet d’un atelier ce 31 juillet 2015. Sous l’impulsion de l’envoyé spécial pour l’implication des jeunes dans l’agenda post-2015 des Nations Unies et la gouvernance post-2015 au Burkina Faso, cette rencontre fait suite à des concertations qu’il a eues avec les acteurs de la vie politique et les organisations de la société civile.

L’atelier national intervient après les concertations que l’envoyé spécial pour l’implication des jeunes dans l’agenda post-2015 des Nations Unies et la gouvernance post-2015 au Burkina Faso a eues avec les partis politiques de l’ex majorité, de l’ex opposition et de la société civile. Cheick Fayçal Traoré et ses interlocuteurs ont ainsi eu des échanges autour de la participation et de l’implication politique des jeunes.

« A l’issue de ces concertations, il a été convenu d’un atelier national réunissant toutes ces composantes afin d’harmoniser de façon officielle les points de vue et lancer une dynamique nouvelle qui est le cadre permanent de concertation des jeunes sur les différentes questions de participation », a précisé l’envoyé spécial, Cheick Fayçal Traoré.

L’atelier qui regroupe donc les partis politiques et des acteurs de la société civile visait donc à partager les propositions qui ont été faites, à les amender, à les valider et d’aller de manière consensuelle vers une dynamique nouvelle, a poursuivi l’envoyé spécial.

Le directeur de cabinet du premier ministre qui a procédé à l’ouverture de l’atelier a apprécié l’initiative. Selon Job Ouédraogo, en décidant de s’asseoir autour de la table pour discuter d’une question aussi essentielle que la participation politique, « les partis politiques concurrents peuvent travailler de façon unitaire pour la construction de notre pays. C’est une façon de civiliser la vie politique », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que les propos et attitudes de certains hommes politiques auraient pu être évités si ces acteurs politiques avaient eu ce genre de rencontre avec leur jeunesse.

C’est un consultant qui a produit le document qui a servi de référentiel aux discussions. De l’avis du Dr Daniel Kéré, le document résume les principales attentes des jeunes et des recommandations fortes pour les impliquer davantage dans le champ politique. Il fait également mention des principales actions posées par les jeunes dans le champ politique et interpelle les différents acteurs. « La particularité du document c’est qu’il a été élaboré de concert avec les jeunes. Il a aussi une finalité, celui d’aboutir à un engagement ferme, aussi bien des jeunes que les partis politiques et les acteurs étatiques afin d’intégrer la représentativité politique des jeunes ».

L’atelier a accouché d’un cadre permanent de concertation pour la participation politique et la signature du document qui l’institue.

Tiga Cheick Sawadogo
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