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Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

jeudi 30 juillet 2015.

 

L’aéroport international de Bobo Dioulasso se meurt-il ? C’est bien la question que l’on est tenté de se poser au regard de la raréfaction des vols d’avions au départ et à destination de cette aérogare qui, de fait, perd son caractère international. Car à ce jour, seule la compagnie nationale Air Burkina dessert la deuxième ville du pays des Hommes intègres avec seulement deux vols par semaine. Constat !

Même à bord d’Air Burkina, les passagers à destination de Bobo-Dioulasso se comptent au bout des doigts. Deux fois par semaine, soit les mardis et les jeudis, seuls quelques rares voyageurs, des hommes d’affaires pour la plupart, se partagent le large tarmac de l’aéroport de Bobo-Dioulasso pour embarquer à bord de la compagnie nationale, destination Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Pourtant, la réalisation de cette plateforme aéroportuaire qui remonte au début des années 60 visait à relever un grand défi, celui de desservir la capitale économique et touristique du Burkina Faso.

Le projet avait donc vu grand. Et c’est sans doute pourquoi l’aérogare internationale de Bobo-Dioulasso dispose, selon la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN), de la deuxième plus longue piste d’atterrissage de la sous-région ouest africaine, après celle de l’aéroport de Dakar au Sénégal. Elle fonctionne depuis toujours selon les normes internationales, et a même connu d’importants travaux de réaménagement ces dernières années. Ce qui lui a valu un accroissement conséquent de sa capacité d’accueil qui atteint aujourd’hui 150 000 à 200 000 passagers par an.

L’on se rappelle en effet qu’en 2010, à la faveur de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina, l’aérogare passagers et le salon d’honneur ont été totalement rénovés et équipés. Et dès l’année suivante (2011), une nouvelle tour de contrôle a été construite, équipée et inaugurée en grande pompe le 5 mars 2012 par l’ex-Premier ministre Luc Adolphe Tiao, à l’occasion d’une cérémonie au cours de laquelle les autorités locales et les opérateurs économiques s’étaient engagés à assurer une véritable relance de l’activité aéroportuaire à Bobo, question de booster l’économie de la région.


Colomb Airlines, un rêve brisé

Opportunément, le projet de dynamisation de l’activité aéroportuaire de Bobo-Dioulasso avait été porté par la compagnie Colombe Airlines qui, malheureusement, a fait long feu sur la liaison aérienne Ouagadougou-Bobo Dioulasso. Pourtant, ses deux vols par jour avaient commencé à faire du bien à pas mal de citoyens de Bobo-Dioulasso, à l’image de cet avocat qui se réjouissait déjà à l’idée de pouvoir se rendre à Ouagadougou « gérer ses affaires » le matin et de pouvoir regagner Bobo-Dioulasso en fin d’après-midi du même jour, par le truchement de ces vols réguliers. « La compagnie aérienne nous a été d’une grande opportunité. Je pouvais venir gérer des dossiers le matin et regagner la capitale dans la soirée. C’était assez économique et pratique », explique l’avocat.

Comme lui, beaucoup de Burkinabè avaient apprécié l’initiative. Les bureaux de Colomb Airlines installés dans les locaux de l’aéroport ne manquaient pas de clients venus acheter le billet d’avion ou pour une réservation. « Il fallait souvent réserver deux jours à l’avance au risque de ne pas avoir de places », se rappelle encore l’avocat.

Pendant les quelques mois qu’a duré le trafic, les appareils de Colombe Airlines ne désemplissaient pas de passagers. Sans doute en raison du coût relativement moins cher du billet Ouaga-Bobo ; 70 000 FCFA l’aller-retour.
Colombe Airlines va « très bientôt » reprendre ses vols au départ et à destination de Bobo Dioulasso, si l’on se fie à l’optimisme affiché par son chef d’agence à Bobo-Dioulasso, Adama Kobé.

En attendant, seule Air Burkina fait la pluie et le beau temps sur la longue piste d’atterrissage de l’aéroport international de Bobo qu’elle partage très rarement avec des aéronefs de la base aérienne 511. Pour ainsi dire, les autres compagnies aériennes qui fourmillent à l’aéroport de Ouagadougou s’abstiennent toujours de s’aventurer sur la destination Bobo-Dioulasso. Et pourquoi donc cette bouderie ?

Nous avons posé la question à Bintou Ouattara, agente commerciale chez Tropic voyage, la principale agence de voyage établie à Bobo-Dioulasso. Elle explique le « survol » de l’aéroport de Bobo-Dioulasso par la rareté des passagers au départ de Bobo-Dioulasso. « Compte tenu des importantes charges liées à l’atterrissage, les compagnies aériennes préfèrent ne pas transiter par Bobo pour seulement deux ou trois passagers », explique-t-elle. Tropic voyage, d’après la commerciale, reçoit par semaine en moyenne une centaine de clients dont la plupart préfèrent réserver et acheter leurs billets d’avion pour un vol au départ de Ouagadougou.

Face à cette morosité de la clientèle de Bobo-Dioulasso, certaines compagnies étrangères à l’image de la RAM (Royale Air Maroc) qui avaient en projet de fouler régulièrement le tarmac de Bobo-Dioulasso, ont dû remettre leurs ambitions à plus tard. D’autres encore, comme Air Côte d’Ivoire, qui ont Bobo-Dioulasso sur leur trajectoire, s’abstiennent pour l’instant, et certainement pour longtemps encore, de partager le marché avec Air Burkina. Amadou Dayo, opérateur économique à Bobo-Dioulasso nous a confié avoir proposé la destination Bobo-Dioulasso au chef d’agence de Turkish Airlines pour qui « les choses sont plus compliquées qu’elles ne paraissent ».

Des milliards de FCFA pour l’entretien….

Pour l’instant donc, c’est à plus de 10 000 mètres d’altitude que la plupart des avions de ligne des compagnies étrangères survolent l’aéroport de Bobo Dioulasso qui, par conséquent, n’est international que de nom. Pourtant, les frais d’entretien permanent de cette plateforme aéroportuaire sont évalués à coût de milliards de F CFA si l’on en croit Richard Ouandaogo, cadre des infrastructures et génie civil, directeur par intérim de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Il précise que ces frais sont majoritairement pris en charge par l’ASECNA. En plus de l’entretien courant, il y a la mise à niveau continue du personnel pour bien assurer la gestion de l’aéroport, le rendre permanemment prêt à accueillir n’importe quel type de Boeing. « Presque tous les deux ans, on nous envoie en formation, mais nous n’avons pas l’occasion de le mettre en pratique, parce qu’il n’y pas grand-chose », déplore M. Ouandaogo. Avant de préciser les chiffres de l’entretien en ces termes : « Pour 2012/2013 par exemple, nous avons mis des milliards pour l’entretien de l’infrastructure, les équipements. Nous sommes dans l’aéronautique et il n’y pas de petit entretien ».

L’aéroport, à en croire Richard Ouandaogo, est beaucoup plus maintenu sinon plus que celui de Ouagadougou avec la présence chaque jour d’une équipe pour le nettoyage, le désherbage, et bien d’autres. Mais tout ça, pour seulement deux petits vols par semaine.

Bassératou KINDO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 29 juillet 2015 à 21:08, par leopold Diarra En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    ça aurait dû être un aéroport international dépuis des dizaines d’années mais à cause des calculs politiques, cet aéroport se meurt comme toute la ville de Bobo. A qui la faute. Des milliards pour l’entretenir ?. Il appartient à l’état de trouver une formule pour rentabiliser cet aéroport. Quand on a voulu construire un aéroport répondant aux normes internationales, l’endroit idéal était Dassouri mais par la politique de tout pour Ziniaré a fait que cet aéroport se trouve aujourd’hui à Ziniaré. C’est le résultat de la politique d’exclusion dont les héritiers du CDP ne veulent pas payer les conséquences.

  • Le 29 juillet 2015 à 21:56 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Je pense que l’Etat doit proposer aux companies aériennes qui desservent Ouagadougou d’opérer au moins un vol par semaine sur Bobo. Cela aura pour avantages de favoriser le développement des affaires dans la ville de Sya et contribuer à en faire une véritable capitale économique.

  • Le 29 juillet 2015 à 23:19, par sogossira sanou En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    C’est le paradoxe des pays sous développés on construit des éléphants blancs sans faites des études d’opportunité et de rentabilité. Tant que l’activité économique a bobo sera morose cet aéroport dont la piste est plus longue que celle de Ouaga ne sera qu’un musée pour les bobolais à moins qu’une action volontariste des autorités aéroportuaires ( asecna et état burkinabè) en vue d’une réduction drastiques des coûts sur les services de l’aéroport n’incite les compagnies à revoir leur stratégie.

  • Le 29 juillet 2015 à 23:30, par sam En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Mr le journaliste,sachez que c’est par la volonté de la révolution avec Sankara de redonner à BOBO sa place sous régionale que tous ces investissements ont été fait.NE soyez pas étonné que sous le régime déchu,ce n’était pas le cas et la ville a été "négliger ".
    Nous sommes en train de subir les bêtises du régionalisme qui a mis notre cher pays en retard.On tue quelque chose et on s’étonne que cela ne marche pas.voila ce qui se passe en réalité .Va ton construire la plus longue piste après Dakar a Bobo sans raison ?Non !!
    l’aeroport de Bobo peut accueillir des avions qui ne peuvent pas se poser à Ouagadougou.
    Bobo avait une place stratégique (économique,politique et militaire) que les colonisateurs savaient et tant que nous n’allons pas utiliser ce POTENTIEL NATUREl pour notre pays,on ne va jamais décoller.J’aime toutes les villes du Burkina,mais de grâce,évitons de jeter l’argent du contribuable en voulant créer dans le même pays des choses qui existent déjà .

  • Le 30 juillet 2015 à 06:42, par Ladji Boureima En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    C’est politique
    Un dirigeant décidé tout gros porteur atterir à Bobo et c’est fini
    Mais ya nouvel aéroport à Donsin . ...

  • Le 30 juillet 2015 à 07:24, par vérité no1 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    @ladji Boureima, soyons logique, rien n’est politique, nous avons beaucoup de diplomates, d’hommes d’affaires qui vivent à Ouaga, voulez-vous qu’ils atterrissent à Bobo avant de prendre STMB pour rejoindre Ouaga ? A tout moment on parle de régionalisme, un peu de sérieux !

  • Le 30 juillet 2015 à 07:44, par vérité no1 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    @Sam, regardez-moi ce titrologue de façade, l’article a été signé par une femme et tu dis Mr le journaliste ! Ça toujours été comme cela au Faso, on opère des gens puis on oublie des cellulaires à l’intérieur car on ne prête pas attention !

  • Le 30 juillet 2015 à 08:17, par Thomas d’Aquin Y. En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    NON BOBO MANQUE TOUT SIMPLEMENT DE VISION ET SI L’ON VEUT UN COUPABLE TOUT LE MONDE EST COUPABLE. JE VOUDRAIS SIMPLEMENT FAIRE REMARQUER, QU’EN TANT QUE CITOYEN VIVANT DANS CETTE VILLE DEPUIS 1973, JE NE PENSE PAS UN SEUL JOUR AVOIR RESSENTI UNE VOLONTE POLITIQUE VERITABLE DES GOUVERNANTS DE FAIRE DE CET AEROPORT UN DEFI ET UNE OPPORTUNITE. LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, REGIONALE ET NATIONALE A POURTANT JOUE SA PARTICIPATION EN INSCRIVANT L’AEROPORT DE BOBO DANS LA LISTE DES AEROPORTS A METTRE AUX NORMES INTERNATIONALES (CE QUI EST FAIT DEPUIS PLUSIEURS ANNEES).

    TENEZ-VOUS BIEN QUE TOUT CE QUI SE FAIT A BOBO ON VOUS ENTENDREZ TOUJOURS DE LA BOUCHE DES BOBOLAIS EUX-MEMES : « LA DECISION EST VENU DE OUAGA ». QUEL JOUR L’ON VA AVOIR UNE AUTORITE DE LA VILLE QUI VA ENFIN DIRE « VOICI UN PROJET ENDOGENE INITIE ET PORTE LOCALEMENT » ? SANS SOMBRER DANS LE PESSIMISME, C’EST COMME SI LA CITE DE SYA ETAIT UNE VILLE MAUDITE. LE DEVELOPPEMENT SEMBLE S’S’ETRE ARRETE EN CHEMIN DEPUIS LE DEPART DU COLON. NOUS N’AVONS FAIT QUE CONSOMMER, DETRUIRE ET DEMOLIR.

    PERSONNELLEMENT ET A TOUTES OCCASIONS, J’AI TOUJOURS REVE ET PRONE DE VOIR CET AEROPORT SE SPECIALISER DANS LE FRET AERIEN. EN TERME SIMPLE, BOBO RESTANT UN CARREFOUR COMMERCIAL, IMAGINEZ-VOUS QUE LES MARCHANDISES A DESTINATION DU BURKINA VENANT DE CHINE, DE DOUBAÏ, DE TURQUIE, ETC, ATTERRISSENT A BOBO DIOULASSO AVANT D’ETRE ACHEMINE SUR OUAGADOUGOU, SIKASSO-BAMAKO, SEGOU, MOPTI, BOUAKE ETC. ?
    UN DISPOSITIF PAREIL CREERA DES MILLIERS D’EMPLOIS, C’EST UN ACCROISSEMENT DE LA CONSOMMATION LOCAL ET PAR CONSEQUENT UN CLIMAT SOCIALE APAISE (TOUT POLITIQUE DEVRAIT COMPRENDRE CE B.A.-BA). *
    MAIS POUR QUE CELA E FASSE, JE PENSE QU’IL FAUT DES GOUVERNANTS TEMERAIRES, AYANT UNE VISION ET CAPABLES D’INITIER DES MESURES INCITATIVES. EXEMPLE, ACCORDER DES FACILITES SUR LE DROIT D’ATTERRISSAGE DE SORTE QUE LE COUT SOIT COMPETITIF QUE L’AEROPORT DE OUAGA, DE BOUAKE ET DE BAMAKO. UNE FACILITE EN TERME D’ACCUEIL DES EQUIPAGES (OFFRIR PAR EXEMPLE LA NUITEE D’HOTEL), UNE EXONERATION DE CERTAINS TAXES PENDANT AU MOINS UNE PERIODE RELATIVEMENT LONGUE, POUR ENCOURAGER LES OPERATEURS QUI DECIDERIONS D’UTILISER CE CIRCUIT ; ENFIN, GARANTIR LA PRATICABILITE LA NATIONALE 1 OUAGA BOBO (SUR LE PLAN DE L’INFRASTRUCTURE ROUTIERE, MAIS AUSSI DE CREER UN TYPE DE LAISSER PASSEZ QUI PERMETTRE UN CAMION DE QUITTER L’AEROPORT DE BOBO POUR OUAGA PAR LA ROUTE SANS ARRET ET SANS EMMERDE (PAS DE DOUANE, PAS POLICE, PAS DE GENDARMERIE) PAS DE SYNDICAT DE X OU Y,…).
    JE RESTE PERSUADE QUE L’AEROPORT DE BOBO EST UNE OPPORTUNITE DE POUR CETTE VILLE. PRENEZ L’EXEMPLE DE DOUALA (CAMEROUN).
    VIVEMENT UN JOUR QUE L’ON PUISSE ECRIRE DANS « SI BOBO M’ETAIT CONTE » UNE TITRE : VOICI COMMENT UN PROJET LOCAL D’AEROPORT A DYNAMISE UNE VILLE ENTIERE…

    UNE VILLE SANS VISION EST UNE VILLE MORTE. UNE VILLE QUI N’A PAS DE POLITIQUE D’ATTRAIT DES INVESTISSEURS ET MOTIVATION DES OPERATEURS QUI Y SONT DEJA EST UNE VILLE MORTE* ; UNE VILLE QUI N’A PAS D’AMBITIONS EST UNE VILLE « CADAVERE ».

    AU SECOURS CITOYENS DE BOBO

    Thomas d’Aquin Y.
    Conseiller développement,
    Critique politico-Social

  • Le 30 juillet 2015 à 08:37, par bleus En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Quand il y avait air colombes il n’y avait pas de place pour aller à waga les week-ends il y avait trois vol ses un question de prix si sa coûte plus cher que prendre sa voiture pour aller à waga les gens on le choix air burkina coûte cher .en comparaison air ivoire korogo Abidjan 46000 franc 620 km ses même prix on bobo waga pour 300 km ses le prix

  • Le 30 juillet 2015 à 08:48, par lagitateur En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Je suis d’accord avec Sam. La révolution tout comme le colon qui ne s’est jamais trompé sur ses choix économiques en Afrique avait vu juste. Bobo regorge d’énormes potentialités économiques sur lesquels le Burkina peut s’appuyer fortement pour amorcer son développement. Mais cela était sans compter avec le manque de volonté politique et, malheureusement il faut avoir le courage de le dire, le régionalisme du régime Compaoré doublé de la complicité suicidaire des indignes fils de la région.
    Dites moi qu’est ce qui marche à Bobo Dioulasso. Tout est morose et Bobo n’est capitale économique que de nom. 93% des usines se trouvent à Ouagadougou, 6% à Bobo et 1% ailleurs. C’est toute l’économie de Bobo qui est à genoux. L’aéroport ne peut donc constituer un îlot de bonheur dans un océan de calvaire. On se rend dans une ville pour faire des affaires. Ce n’est pas pour voir des masques. Si les affaires ne marchent pas, ne comptez sur personne pour venir la-bas. Moi j’ ai travaillé sept ans à Bobo mais je me suis résolu à revenir à Ouagadougou parce que je n’ y ai pas trouvé mon compte.
    Bobo (avec son aéroport) peut constituer un pole économique important. Mais il faut pour cela une volonté politique manifeste. Fils de la région des Hauts Bassins, ne vous trompez pas sur le choix du prochain président. Alors, à vos bulletins !

  • Le 30 juillet 2015 à 09:13, par Pacco En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    @Vérité n°1 Il y a des exemples comme le Maroc (Aéroport de Casa), le Cameroun (Aéroport de Douala), l’Afrique du Sud (Johannesburg)... où les principaux aéroports sont pas dans la capitale. Si vous allez par exemple à Rabat, vous atterirez à Casa et vous rejoindrez Rabat la Capitale soit par le train, soit par un vol local (la RAM) soit par la route. Si Bobo était le principal aéroport, au lieu d’en construire un nouveau, Air burkina assurera le transfert des passagers de Bobo vers Ouaga, ce qui la fera bien vivre. En réalité, qqn qui voudrait aller à Ouaga depuis l’étranger, transitera par Bobo et arrivera à Ouaga par un vol local. Quelqu’un qui voudrait voyager à partir de Ouaga embarquera sur un vol local jusqu’à Bobo pour avoir une correspondance. Du coup, les deux aéroports ne désemplissent pas. Air Burkina deviendra véritablement une compagnie nationale avec des possibilités de dessertes Dori-Bobo, Fada-Bobo, Ouaga-Bobo, OHG-Bobo, KDG-Bobo, etc par de petits avions qui convergeront tous les voyageurs vers Bobo. Les compagnies de transport routier glaneront un peu plus de voyageurs certains passagers attérissant à Bobo.

  • Le 30 juillet 2015 à 09:13, par BOB En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Je comprend pas certains bobolais, on dit qu’ il n’y a pas de passagers, c’est la faute de l’État ? il faut certains sortent de leurs rêves, on accuse toujours on est combien à prendre l’avion ? N’oubliez pas ces compagnies cherchent l’argent et non pour faire plaisir gratuit.

  • Le 30 juillet 2015 à 09:18, par Bazoulé En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    A Vérité n°1, STMB n’existe plus. Donc tout le monde peut avoir une lacune. Laisse Sam et Ladji tranquillement.

  • Le 30 juillet 2015 à 09:39, par saga En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Internaut 4 ! Pardon. Pourquoi chaque fois pensez régionalisme ? Et les autres régions qui n’ont rien comparativement à Bobo. Pourquoi opposer chaque fois Bobo et Ouaga la capitale ? Continuez comme ça au lieu de proposer des idées. Et n’oubliez pas qu’on peut passer d’une capitale économique à rien, s’il n’y a pas d’affaires qui intéressent les gens. On ne peut pas obliger une compagnie qui a des objectifs économiques de venir à bobo parcequ’on l’a appelé capitale économique. Pourquoi ? Soyons sérieux. L’Etat n’a même pas trouvé le minimum pour d’autres capitales régionales. Voyez comment Dori se développe. Parcequ’il ya des responsables locaux ingénieux. Quiteez dans ça comme on le dit et faites travailler vos méninges.
    Le monde actuel s’en fout de vos ambitions vides. Ce sont les intérêts économiques qui comptent. Personne ne fera notre développement local ou national.

  • Le 30 juillet 2015 à 09:40, par le bgè En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Transférez alors cet aéroport à l’armée de l’air.

  • Le 30 juillet 2015 à 10:12, par Bolonoon En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Je dirais que la pauvreté de la population de Bobo pourrait expliquer le fait que les gens ne se déplacent pas en avion. Si non les départs sur la côte d’ivoire, le Mali et sur Ouagadougou ; les centaines de bus chaque jour sont pleins à craquer. Je propose que l’état subventionne le prix du billet d’avion pour permettre au gens d’utiliser ce moyen de transport.

  • Le 30 juillet 2015 à 10:15, par ouedraogo mariam En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    vous savez , cette situation a été occasionné par votre ex maire salia qui ne pouvait rien proposer alors qu il était l oeil droit du cpd et de la famille compaoré , même s il demandait a djamila d affréter tous les avions par bobo , c était un problème résolut, hélas il ne servait qu à regarder djamila et applaudir ses faits et gestes. sinon de quoi Bobo a t il bénéficier de ce pouvoir ? autrefois ville Economique aujourd’hui ville de misère , toutes les industries déportées a Ouaga , les projets a ziniaré , cela devrait être une honte pour ce vieux ex maire djamilatiste compaorose.

  • Le 30 juillet 2015 à 10:33 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Monsieur THOMAS d’AQUIN,
    j’ai apprécié votre commentaire et je suis d’autant content de savoir que vous êtes un conseiller en développement. Je voudrais cependant vous faire remarquer que le problème de l’aéroport n’est pas l’affaire des autorités locales. Quelque soit la vision que Bobo aura elle ne sera réalité que si les autorités nationales le voudraient. Lorsqu’un problème se pose dans une autre ville, on accuse pas cette ville ni ses autorités locales. Mais quand le problème se pose à Bobo c’est la faute aux bobolais. Je pense sincèrement que nos autorités ne font rien de sérieux pour cette ville. Lorsqu’elles doivent faire quelque chose, elles le font pour qu’on ne dise pas qu’elles ne font rien. Vous construisez un aéroport dans une ville et au même moment, vous dépouillez cette ville de son rôle de capitale économique. Si l’aéroport n’est pas rentable fermez-le et on aurait tous la paix au lieu encore de culpabiliser la ville comme si elle était maudite.
    Bobo sera ce que les autorités voudront qu’elle soit. C’est d’abord une volonté politique.

  • Le 30 juillet 2015 à 11:08, par VERITE En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    THOMAS D’AQUIN ! JE VALIDE TON ANALYSE ! IL FAUT IMPÉRATIVEMENT REDONNER A BOBO SON LUSTRE D’ANTAN. C’EST PAS COMPLIQUE ! IL SUFFIT D’AVOIR LA VOLONTÉ POLITIQUE SURTOUT.

  • Le 30 juillet 2015 à 12:03, par Elmagnifico En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Merci pour cet article ! Il suffit d’une volonté politique pour cela ! Il faut que nos hommes politiques voient grand dans leur programme. Le développement du pays ne se limite pas à la capitale politique. L’avenir du Burkina Faso est en parti plus centré à l’Ouest qu’au Centre, au Nord et à l’Est car l’Ouest de notre pays regorge de tout. Ce n’est pas pour rien que l’on dit que l’Ouest est le grenier du Faso. Quel paradoxe ! A titre d’exemple de la faillite politique :
    1. des mangues et des oranges pourrissent à Bobo et à Orodara quand tenir une mangue ou une orange s’avère un luxe insultant à Dori et Falangountou !
    2. L’environnement de Bobo et de l’Ouest, plus pluvieux est propice à l’installation des usines de transformation des produits de consommation !
    Mais nos hommes politiques mégalomanes, parfois régionalistes à courtes vues, chantant à longueur de journées "Mon parent ! Mon parent !" ne voient pas plus loin que leurs intérêts égoïstes, leurs familles, le plus souvent leur œsophage et leur saucisson dans le pantalon ! Si la ville de Bobo-Dioulasso reprenait en mains son essor économique avec des usines qui marchent et un commerce effervescent, les compagnies vont se ruer sur Bobo-Dioulasso car la ville va changer de standing !
    Pour les régionalistes, je ne suis pas un natif de Bobo, plutôt des environs de Ouaga.
    Il faut démocratiser, comme aimait chanter le Reggae Man Bas Manderson, en équilibrant certaines activités politiques, colloques économiques entre Ouagadougou et Bobo. Et pour ce faire il faut avoir un amour débordant pour la jeunesse qui a vachement besoin d’être prise en main avec des idées novatrices, tangibles et futuristes ! Le PNUD classe tout le temps le Burkina Faso parmi les pays les plus pauvres au monde parce que nous avons des leaders politiques à l’esprit tordu, entourés de conseillers pauvres en tout : en conception et en innovation ! Devant les parterres de partenaires économiques, des bailleurs de fonds et des grands leaders de par le monde, ils ont la plupart du temps des arguments de vaincus et non de convaincus. Si ce n’est pas cela alors le délaissement de Bobo est fait à dessein !
    Ne me dites pas que la situation de Bobo incombe aux jeunes bobolais avec des accusations du genre « ils sont fainéants et aiment les grins de thé » ! Il faut une politique d’approche, d’écoute, d’invite et de formation ! Et à ce titre nos sociologues sont en avance par rapport à moi ! Mais au fait, ou sont-ils ?
    Nous voudrions au sortir des élections d’Octobre 2015, d’un président qui aime réellement son peuple, qui a une vision égalitaire et progressiste pour l’ensemble du pays et qui va trancher avec les systèmes politiques jusque-là faits de coups tordus, de programmes creux et d’alliances louches à visées budgétivores, exception faite de la période révolutionnaire 1983-1987 avec Thomas Sankara, le seul leader qui mérite notre considération, même mort !
    Certes le Burkina Faso peut et doit survivre à Sankara et c’est en cela que les idées de Sankara auront triomphé ! Mais le Burkina Faso ne saurait et ne pourrait survivre à un délabrement total de Bobo-Dioulasso avec un tel aéroport et un environnement riche et plein d’opportunités !
    Ceux qui ont bâti ce bel aéroport tout en laissant Bobo mourir à petit feu sont identiques et semblables à ces enfants qui enterrent leurs parents morts dans des tombes luxueuses, carrelées, marbrées quand leur voisinage et leurs proches ont de la peine à se nourrir, se vêtir et se soigner ! Sous d’autres cieux, les concepteurs et les politiques auraient été invités à répondre de la situation car pour réaliser un tel bel joyau ils ont convenu et déposé devant les bailleurs de fonds un document cadre fait de dossiers techniques et surtout de dossiers dits de faisabilité économique !
    Bobo-Dioulasso est le poumon du Burkina Faso ! Sans poumon le Faso est asphyxié !

  • Le 30 juillet 2015 à 12:10, par vérité no1 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    @Bazoulé merci pour la mise au point mais je vous fais savoir que c’est un lapsus et non une lacune !!!!!!

  • Le 30 juillet 2015 à 12:16, par BF En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Hééééyyy les bobolais toujours entrain de morfondre. Retrousser les manches et travailler ce n’est pas avec un bâton magique qu’on décret le développement, le développement est une affaire de course et que chacun apporte sa pierre à l’édifice.

  • Le 30 juillet 2015 à 12:22, par Sophia En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Bobo n’a rien d’une ville misérable, et n’est pas à des années lumières de développement par rapport à Ouagadougou. De toute façon sans volonté politique aucune ville ne peut amorcer un réel développement. C’est là qu’il faut un plan Marshall pour Bobo comme Ouaga en a bénéficier et c’est tout le Burkina qui y gagnera. N’attendons pas l’entrée du fantôme dans la maison avant de fermer la porte.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:04, par inside En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Savez-vous quel est le nom international de l’aéroport de BOBO ? c’est BOY. Je connais le français qui a donné ce nom, il est en ce moment à Chicago O’hare. A l’époque c’était pour tester la cupidité du ministre du transport et comme il fallait s’attendre, ce dernier a applaudit à l’annonce de la proposition de nom. Ainsi, comme le ministre et l’ASECNA ont applaudit à la stupidité, l’aéroport de BOBO pour depuis le nom de international de BOY.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:07, par yambia En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Que les autorités travaillent à développer BOBO et les avions atterrirons d’eux mêmes. N’oubliez pas, c’est que Blaizo appelait : PAYS EMERGEANT !!!!

  • Le 30 juillet 2015 à 13:17, par John En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Le Mr Thoma D’Aquin a une bonne vision. Il reste aux politiques de se mettre au travail pour donner a ce aéroport la place qu’elle mérite.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:25, par lecteur En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Il y en a (Thomas d’Aquin et internaute 11) qui parlent de Douala et Casa en oubliant de dire que même si ces villes ne sont pas des capitales, elles sont de loin les plus importantes de leur pays(et l’ont toujours été bien avant l’implantation des aéroports).
    Il faut aussi dire que cette situation n’est nullement la faute de la ville de Bobo car les aéroports sont du ressort du gouvernement national.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:35, par ATTA En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    C’est une volonté POLITIQUE.Cessons de tomber bas,car BOBO DIUOLASSO peut toujours surprendre.Les potentialités sont la.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:39 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    bonjour chers tous,
    je voudrai m’appuyer sur des réalités de stratégie économique réussit pour dire que c’est une mauvaise volonté politique qui met a mal et l’aeroport et la ville même de bobo.
    les pays serieux diriges les vols internationaux sur la capitale economique :
    cote d’ivoire (Abidjan) , au cameroun (douala ), maroc (casa), senegal (dakar)
    toutes les villes cités sont des capitales economique.
    ce choix strategique parceque si un avion de provenance paris attérit a bobo les passagés prendrons oit un vol local pour ouaga soit les bus ou le train et avnt de le faire pourront passer une nuit donc les hotel gagne , les taxi et les compagnis de transports. du moment ou la personne sera obligé de venir a ouaga pour ses documents administratifs et autres.
    C’est dans cette logique le route RN1 (bobo ouaga à été construite) c’est une route qui traverse le maximum de village ( c’est pas parceque l’on ne pouvait pas faire une ligne droite plus courte mais moins economiquement rentable pour le pays) pour que celle —ci beneficient de cette route.
    la ville de bobo est un carrefour et pas n’importe lequel c’est la ville la qui se situe a equidistance de toutes les capitales d’afrique de l’ouest . C’est de ce constat qu’on nous dit au primaire que le burkina est au coueur de l’afrique de l’ouest.
    Ce positionnement confere au burkina un avantage strategique ceratin qui devrai rapporter gros en terme de commerce ouest africain mais ?
    enfin pour revenir a l’article . je pense que le jouranliste devrai mieu se renseigner. car la piste de l’aeroport de bobo n’est certe pas tres frequenté mais la tour de contrôle rapporte plus au burkina que Ouagadougou .
    le role d’une tour est de guidé les avions dans l’espace arerien et c’est la tour de bobo qui guide tous les avions dans l’espace aerien ouest africain ce travail n’est pas gratuit il fait rentrer plus que les milliards qu’on utilise pour l’entretenir.
    moi je suis bobolais mais je vis actuellement a ouaga du fait de la mauvaise strategie de developpement de notre patrie ces dernieres decenies.
    Aussi je repondrai que les investissements de l’envergure d’un areoport du type de bobo n’etait pas fait au hasard meme le lotissement des anciens quartiers de cette ville . prenez la largeur des goudrons tel que le boulevard et les principales routes de la ville réalisé du temps des colons. vous comprendrez que celui les avaient construitent pour la transport de marchandise.C’est la seule ville ou l’on peut jeter un regad sur 10 km sur une meme route.
    Tout comme l’armé fonctionne et est payé même en temps de paix l’aeroport doit demeuré même en temps de faible activité
    par bobo le burkina pouvait etre le leader de la distribution des marchandises et meme du commerce ouest africain.

  • Le 30 juillet 2015 à 13:47, par warasson En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    le probleme de l aeroport de bobo n ai que les autorités ce pays . plus du regionalisme qui me dira le contraire. sinon a lieu d aller conctruire un nouveau aeroport a zinaré pourquoi pas koudougou ou dans d autres ville du burkina

  • Le 30 juillet 2015 à 13:49, par sini beogo En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Grand merci a thomas d’Aquin y.qui a a anticipé mon développement.néanmoins j’y ajouterai l’expérience des grands pays pour contredire ceux qui disent que tout se trouve a ouaga : L’aéroport de Casablanca au Maroc est celui accueille les diplomates et hommes d’affaires qui résident ou vont a Rabat ; la royal Air Maroc transporte des passagers a destination de Sikasso,Ferkessédougou et l’ouest et le sud-ouest du Burkina. Avec une volonté politique,il ne suffirait que de développer les infrastructures routières et la dévierait ses vols sur bobo ;et cela au grand bonheur des transporteurs qui ont misé sur le confort. Pensons-y nous ne pas tout regrouper a ouaga.

  • Le 30 juillet 2015 à 14:20, par Amadoum En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Un peu plus de RAISON et un peu moins d’EMOTION !

    Ma premiere visite a Bobo Dioulasso date de Novembre 1974 et ma toute derniere a eu lieu en Juillet 2014. Entre ces 2 visites, plusieurs autres m’ont donne l’occasion d’y passer des sejours agreables- Jean Malfe. Hormis les quelques briques mises les unes sur les autres, avec une couche de peinture, dans certains lieux, j’ai remarque que Bobo a pris du recul. A chaque fois que la situation de cette belle ville est debatue, les doigts accusateurs sont pointes de part et d’autre ; le debat prend une tournure emotionnelle et le mot REGIONALISME y est vite injecte.
    Toutes les regions du Burkina Faso sont importantes mais certaines sont plus importantes que d’autres. Et cette hierarchie en importance n’est ni de moi ni de personne d’autte : c’est un caprice de la nature que nous preferons taire. Bobo et sa region ont plus d’eau, source de toute vie, que toutes les autres regions du pays. Avec une vision et une bonne gestion demunies de toute betise humaine et toute mesquinerie, la region peut facilement subvenir aux besoins alimentaires de toute la nation ; mieux, elle peut contribuer immensement a son developpement economique.
    Les perosnnes qui ont place cet aeroport important a Bobo avaient une vision et savaient le pourquoi de leur decision. Entre la conception et la construction de l’aeroport de Bobo et aujourd’hui, beaucoup de choses se sont passees et plusieurs donnees ont fondamentalement change. Nous avons l’aeroport de Ouaga, et celui de Donsin en construction (130000 metres carres et 3500 m de piste). Ce nouvel aeroport compliquera d’avantage la situation de l’aeroport de Bobo a court et moyen termes. Les experts en transport aerien (gestion des aeroports) peuvent nous eclairer afin de nous eviter ces depenses dont on peut se passer. Cependant, evitons de detruire cet aeroport aujourd’hui qui, a long terme, devrait etre construit.

    Quant au Burkina Faso, ACUN VRAI DEVELOPPEMENT DURABLE ne peut s’y realiser, tant que les dirigeants, quelle que soit leur region d’orinine, n’auront pas compris l’importance singuliere de notre cher Bobo et de la region.

  • Le 30 juillet 2015 à 14:27, par L’Africain Kounfing En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Bjr !
    Avant de commenter la situation, il convient de se demander qui veut que l’aéroport de Bobo serve à quelque chose et qui même doit le faire fonctionner correctement ?

    Simon COMPAORE disait quand il était môgô-puissant : « Ouagadougou sera ce que vous qu’elle soit ». S’agissant de Bobo, on devrait répéter le même slogan.

    Bref ! Il est fort tentant de dire que tout vient à Ouaga et tout part de Ouaga. Cela est vrai parce que c’est une question de volonté politique. Blaise a toujours flatté les bobolais avec la complicité des bobolais eux-mêmes concernant le développement de la ville de Bobo. Blaise et sa clique ont toujours imposé à la tête de la ville des gens dont le rôle est de dire « oui oui » et piller la ville simplement. Dites-moi pourquoi à Ouaga ce n’est pas comme ça ?
    Il faut dire que c’est depuis les années 70 que les plans machiavéliques ont commencé concernant le statut de Bobo. Puisque les colons venaient de partir, le/la politique national(e) ne pouvait pas immédiatement tout converger vers Ouaga. Alors, ils ont d’abord fait installer quelques unités industrielles pour faire croire à la population que la vision que le colon avait de bobo se poursuit. Puis vers les années 75, ils ont mis le cap sur Ouaga laissant les bobolais dans leur illusion de capital économique. Quand la Révolution est venue, en homme visionnaire soucieux du devenir de la ville, Sankara a voulu rectifier le tir. Il y a fréquenté et il connait les potentialités de la région. Il a donc fait de l’aéroport de Bobo, rail, routes, barrage une question de développement pour booster l’agroéconomie de l’Ouest du Burkina toute entière et ouvrir Bobo au commerce international. Inutile de vous dire qu’en Afrique l’économie et partant le développement tout entier repose sur l’agriculture.
    Bref, Bobo devrait à terme devenir le Dubaï dans la sous-région une fois que l’agroéconomie aura fait décoller le pays (cf. ROSTOW). Mais c’était sans compter avec certains "hiboux aux yeux gluants" comme dirait l’autre et 1987, route barrée ! Tout retourne à Ouaga.
    Pour ne pas perdre leurs privilèges ou s’attirer les foudres des nouveaux boss des années 87, les bobolais soi-disant môgô puissant qui bossaient pour le "beau Blaise" ont mouillé et n’ont pas osé proposer la poursuite de l’œuvre entamée par Sankara au profit de la ville tout comme ils ont été incapable de proposer d’ambitieux projets pour la ville de Bobo. Non seulement, les nouvelles unités industrielles et infrastructures publiques se faisaient rares au profit de Ouaga, pire celles qui existent ; étaient délocalisées au profit de Ouaga (BRAKINA et autres) à défaut de fermer tout simplement (SAVANA et autres). A propos de SAVANA, Blaise s’activait à la ressusciter à l’entrée de Zinairé à travers une unité de fruit et tomate. En plus de maintenir les Bobolais dans leur illusion de capitale économique, on a ajouté celle de capitale culturelle (Bobo 94). Bobo est capitale économique sans infrastructures économiques fonctionnelles en dehors du rail.
    Pire, elle est capitale économique sans centre d’études économiques. Même l’ESSEC (ou FASEG ou UFR SEG si vous préférez) qui devait s’implanter à Bobo est maintenue à Ouaga.
    C’est cette futur école qui tient lieu de Lycée Molo SANOU aujourd’hui. Capitale économique et sportive sans politique culturelle et sportive volontariste ! Bobo qui était le fleuron de l’enseignement et du sport a fané. Pour réussir dans ces domaines, il faut venir à Ouaga.
    Bref ! Pendant ce temps tout était conçu pour et par Ouaga avec toujours la complicité implicite des môgô puissants politiques de l’époque de Bobo. Etc, etc. Pour faire avaler, on a tout mis sur le compte du P.A.S. signé dans les années 90. Or, Ouaga n’avait pas trop de peine à trouver l’argent. Qui pouvait s’opposer aux projets d’un Simon COMPAORE ? Au contraire ! Soit dit en passant, j’ai aimé son slogan qui lui était si cher : « OUAGADOUGOU sera ce que vous voulez qu’elle soit ». Ce slogan disait je pense : tout le monde (populations hô ! Autorités politiques et autres hô !) ; a sa part dans le développement de la ville. Chaque fois que je lisais ce slogan sur les panneaux publicitaires, je répétais à la suite : « Bobo sera ce que vous voulez que Bobo soit ! ».

    Bref encore ! Pour le cas de Bobo, je conclurais que :
    1) L’aéroport n’est qu’un cas parmi tant d’autres à Bobo. Il est illogique que l’on met plus d’une centaine de milliards pour construire un aéroport pour à OUAGA alors qu’il suffit de renforcer à peu de frais les capacités de l’aéroport de Bobo et en faire dans la pratique la vitrine aéroportuaire du pays. Au Cameroun par exemple, en tant que capitale économique, c’est Douala qui est la porte d’entrée du pays par voie aérienne car c’est à partir de son aéroport que le voyageur accède au pays. Au Maroc, en tant que capital économique, c’est Casablanca plus précisément Mohammedia le voyageur entre au Maroc par les airs, Etc. !

    2) le beau Blaise et sa clique (la formule du « noperateur néconomique » de bobo sied mieux) ont surtout failli, car 27 ans c’est pas petit.
    3) Les môgô puissants politiques de bobo ont démissionnés car ils n’ont pas eu d’ambitions pour leur ville. Même copier Simon, ils n’ont pas pu. Certains mêmes sont prêts à faire de Djamila leur Président.
    4) enfin, la population de bobo pêche pour son silence coupable. Certes les incidents des premières élections municipales post-état d’exception ont beaucoup marquée cette population pacifique ; mais comme les autres élections ont été bien sereines et pacifiques, elle a eu plusieurs fois occasions pacifiques de choisir contre l’avis des gens d’en haut des hommes valeureux, travailleurs et soucieux du devenir de la ville.

  • Le 30 juillet 2015 à 15:11, par DAO En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    l’aeroport de Bobo n’est pas une affaire communale qui se traite au niveau d’un conseil municipal ! c’est une affaire nationale qui se traite au niveau gouvernemental ! decision hautement poilitique s’il en est !! au Cameroun ce n’est pas la commune de Doual qui a decidé que tous les vols aterrissent à Douala et de Doula ce sont les comppagnies nationales qui transportent pour la capitale ! ce n’est pas la commune de Ouaga ou de Ziniare qui a decide de construire un aeroport international à Donsin ! le problème est simple le gouvernement decide de faire de cette question une question nationale, ou on feme l’aeroport de Bobo ! ceux qui blament les bobolais sur cette question sont de mauvaise foi car ils savent tres bien ou se trouve la verite. il ne s’agit pas de bitumer les rues de Bobo ou de construire des latrines dans les secteurs de Bobo,cela releve effectivement de la commune mais il s’agit de faire de l’aeroport de Bobo un aeroport de portée internationale ce qui aura des retombées pour la ville bien sûr mais les retombees immenses viendront alimenter le tresor public ! demander au Cameroun ; à l’Afrique du Sud ; au Maroc tout ce que leur Etat a gagné en faisant ainsi

  • Le 30 juillet 2015 à 15:16, par naba En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Moi je vis à Bobo et j’ai honte pour le Burkina, surtout pour les bobolais comme Salia qui ont soutenu ce régime 27 années durant. Car avant cela Bobo avait tjrs été une grande ville dans la sous région. Faites le tour des pays et vous verrez qu’après les capitales (Bamako, Lomé, Cotonou...) il n’ya pas de seconde ville importante comme Bobo. Mais les responsables sont clairs :
    - en 1er les mossis du plateau central (je suis moi même mossi) qui ont découragé en sourdine tout nouveaux investissements : "si tu fais à ouaga on te soutient, sinon si c’est à Bobo, débrouille toi"
    - en second lieu les Bobo qui refusent de laisser leur ville grandir (il faut toujours un maire bobo et les masques se baladent comme dans un village)
    - enfin, il y a la faible décentralisation, donc l’adiministration qui oblige les opérateurs à délocaliser ou à être tout le temps à Ouaga

  • Le 30 juillet 2015 à 15:59, par binta En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Internaute 14 , bien parlé car il y a beaucoup de régions à développer et il ne faut pas attendre l’Etat. Les maires centraux qui se sont succédés à Bobo n’ont pas été ingénieux ; même le simple curage des caniveaux n’était pas un souci pour eux alors que les recettes étaient suffisantes.

  • Le 30 juillet 2015 à 16:02, par un observateur En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Aujourd’hui Bobo est peuplé , les Burkinabès et autres nationalités voyagent beaucoup , les gens sont obligés d’aller à Ouagadougou pour prendre leur avion à cause d’insuffisance de vol à Bobo , il n’y a pas de raison que l’aéroport de Bobo ne puisse pas décoller . C’est une Question de volonté . Il faut absolument ajouter d’autres compagnies.

  • Le 30 juillet 2015 à 16:05, par binta En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Internaute 35 parle de mensonges car les hommes investissent où il peuvent tirer profit que ce soit à Gaoua, ou à Dori chacun peut y investir. A quoi sert d’invertir à Ouaga si on gagnerait rien ? pose toi la question.

  • Le 30 juillet 2015 à 17:18 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Soyons sérieux. C’est le bobolais même qui tue Bobo. Quand il devient un peu fort il pense que c’est Ouaga qui est mieux ; alors qui viendra développer votre ville à votre place. Il faut faire quelque chose pour inciter le politique à vous aider. C’est la même chose pour toutes les villes de l’Ouest. Nous sommes toujours dans l’attentisme. Et quant ils viennent de Ouaga, il faut les voir : je veux pas rater mon car ; je peux pas dormir ici..... Comme si on les chassait. Des bandes d’inconscients. Allons seulement

  • Le 30 juillet 2015 à 18:12, par Thomas d’Aquin Y. En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    MERCI A TOUS POUR CES REACTIONS QUI CONFIRMENT QUE TOUS SOMMES PREOCCUPE PAR LA SITUATION DE NOTRE CHERE « EX CAPITALE ECONOMIQUE » (RIRES). QUAND VOUS EVOQUEZ BOBO A L’ETRANGER, SURTOUT AVEC DES PERSONNES QUI Y SONT PASSEES (MEME DE PASSAGE), VOUS AVEZ TOUJOURS DES REACTIONS DU STYLE « CHOUETTE ENDROIT ».

    NOS AMIS FRANÇAIS AVAIENT ADOPTE CETTE CITE (LES RAISONS SONT NOMBREUSES) A TEL POINT QU’ILS Y ONT OUVERT UNE ECOLE FRANÇAISE ET UNE BIBLIOTHEQUE, VOIR MEME UN CONSULAT (QUI SEMPLE T’IL EST AUJOURD’HUI MENACE DE FERMETURE). DITES-MOI COMBIEN DE SECONDE VILLE ONT UNE ECOLE FRANÇAISE DANS LA SECONDE VILLE ? (CELA VEUT DIRE, CE QUE ÇA VEUT DIRE)

    QUANT A NOUS, QU’AVONS-NOUS FAIT ? JE ME REPETE SANS DOUTE, MAIS JE PENSE QU’IL NOUS FAUT UNE VISION DANS CETTE VILLE. IL UN PLAN MARSHAL COMME LE DISAIT QUELQU’UN.

    LE PARADOXE C’EST QUE BOBO A PRODUIT DE GRANDS HOMMES DANS CE PAYS. J’ALLAIS MEME DIRE QUE NOMBRE DE NOS AUTORITES SONT PASSEES PAR LA ET SAVENT TRES BIEN COMBIEN IL Y FAIT BON VIVRE.

    ET SI ON CONSACRAIT A BOBO UN STATUT PARTICULIER (UN PEU PLUS QUE CE QUE LA DECENTRALISATION A CONSACREE) ; UN STATUT PARTICULIER QUI LUI PERMETTRAIT PAR EXEMPLE D’AVOIR UNE POLITIQUE FISCALE EXCEPTIONNELLE ET ATTIRANTE POUR LES ENTREPRENEURS ; UN SOUTIEN EXCEPTIONNELLE DE L’ETAT, UNE DISCRIMINATION TERRITORIALE POSITIVE ET ENFIN DES HOMMES ET FEMMES AYANT L’AMOUR DE LA PATRIE ET NON DE LEURS POCHES.

    UNE VILLE NE SE DEVELOPPE QUE SI L’ON Y ATTIRE DES PRODUCTEURS DE REVENUS ET DU SAVOIR FAIRE. QUAND UNE ENTREPRISE S’INSTALLE C’EST DU « TOUT BENEF » ; QUAND UNE ORGANISATIONS (NATIONALE, INTERNATIONALE, REGIONALE) S’INSTALLE C’EST DU « TOUT BENEF » ; QUAND UNE VILLE DEVIENT UNE DESTINATION TOURISTIQUE OU DE FORMATION (UNIVERSITE, GRANDE ECOLES, SEMINAIRES, ATELIERS ET AUTRES), C’EST DU « TOUT BENEF ».

    AU SECOURS CITOYENS DE BOBO !

    Thomas d’Aquin Y.
    Conseiller en développement,
    Critique politico-Social

  • Le 30 juillet 2015 à 18:35, par Jeremy En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Beaucoup de passagers potentiel préfèrent aller prendre leur vol à Ouaga parce qu’ils doivent y faire des courses pour récupérer leurs visas ou leurs ordre de mission centralisés dans les ministères, eux-même concentrés à Ouagadougou. Une bonne politique consisterait à autoriser les gouverneurs à signer les ordres de mission quitte à envoyer des copies au ministère à Ouaga. Un système informatique de gestion des ordres de mission peut également résoudre ce problème. En outre, l’état pourrait encourager les missions diplomatiques à ouvrir des consulats qui délivreront des visas à Bobo-Dioulasso. Tout est une vison d’ensemble de l’intérêt de la nation, et non une vision égocentrique ou enthnocentrique. Bien sût le citateur déchu ne pouvait avoir une telle vision. Il ne pensait qu’à lui-même et à son Ziniaré. On comprend alors le choix de Donsin

  • Le 30 juillet 2015 à 20:56 En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    "vous dépouillez cette ville de son rôle de capitale économique". ’Vous avez tout amener à Ouaga", "Vous avez..............’. N’importe quoi !!!!!! Sachez que l’économie est dirigée par une loi et elle dure, je dirai même cruelle : la loi du marché. Les commerçants vont là où il ya des clients. Qu’est ce que l’Etat va voir dans des billet d’avion. Air Burkina n’est même plus pour l’Etat (ou presque). Arretez tout le temps d’amputer le desartre économique de Bobo à la capitale. Toutes les capitales du monde ont toujours eu des infrastructures dignes d’une capitale. C’est tout de même la vitrine du pays.
    Un petit conseils pour les élections locales à venir. Placez Djamila à la tête de Bobo et Bobo n’aura plus rien à envier Paris.

  • Le 2 août 2015 à 21:46, par borobosso En réponse à : Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Mon propos est une réaction à celui du 42 ,sur la liste des commentateurs, puisqu’il a pris soin de ne pas signer son mot.Vous faites parti de ces burkinabés qui réussiront à enflammer ce pays , par votre mauvaise foi, vos visions ultra régionalistes.Qu’est-ce qui vous dérange que la 2e capitale, pompeusement appelée capitale économique, retrouve un peu de couleur par la valorisation de son aéroport ? Quoi ?, Avez vous entendu ceux qui défendent cet aéroport dire de détruire ceux de Ouagadougou au profit de celui de bobo ?ou de ne pas faire de notre capitale une capitale digne de ce nom ? .Mais, vous, cela vous gène que bobo retrouve son lustre d’antan ,manifestement.Tout ce que vous dites être des balivernes ? le sont pour vous .MAIS C’EST LA VÉRITÉ .ELLE ROUGIT LES YEUX ,MAIS NE LES CASSENT PAS.IL n’est écrit nulle part qu’une capitale doit écraser les opportunités des autres villes de l’intérieur, mais apparemment des burkinabés comme vous semblent le penser et c’est , non seulement abject comme mode de pensée, mais c’est périlleux à la longue , pour tous ( y compris vous qui semblez être si sur de vous ) . Du reste , votre haine pour la ville transparait , à travers votre écrit ; Si Bobo ne fait pas parti du Burkina , pour vous, sachez que cela vous engage, mais tous ceux qui se plaignent , le font parce que dans leurs têtes , le Burkina est un et indivisible. En vous entêtant ou en conseillant des gens à s’entêter dans ce sens , c’est comme si vous décidez de tenir, entre vos mains, une brindille pas loin d’une poudrière .Que vous le vouliez ou pas ,Il faudra bien comprendre ,QUE LE BURKINA NE SE LIMITE PAS A OUAGADOUGOU !!!! Et que vous n’ avez pas non plus licence pour parler au nom de tous les burkinabés .Ceux qui se plaignent sont burkinabés comme vous et ont le droit de se plaindre et se plaindront jusqu’ a ce que ça change.C’est la roue de l’histoire qui le veut ,vous n’ y pourrez rien !!!!!on peut politiquement retarder une ville, pendant un certain temps, mais on ne peut vider une ville de son âme , de ses potentialités tout le temps !!!

  • Le 5 septembre 2016 à 13:37, par GIRAUD En réponse à : cherche quel’qu’un Aéroport de Bobo-Dioulasso : Deux vols par semaine, des milliards pour l’entretien

    Bonjour, Je voudrai savoir ci vous avez pas vendu un billet pour entrer en France le 03/09 à 22h
    Mr ROUSSEL Martin SVP aider moi de comprendre pour quoi il et pas arriver en France ? Ci il acheter le billet cher vous bien Merci à vous

    Cordialement