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Commune de Tanghin-Dassouri : Le maire et son équipe rendent compte à leurs populations

jeudi 21 décembre 2017.

 

Le Conseil municipal de Tanghin-Dassouri était face à ses administrés pour faire le bilan de ses actions, après deux ans d’exercice. Intitulé « journée de dialogue et de redevabilité », ce cadre s’est tenu, le samedi 16 décembre 2017 dans ladite commune, sise à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale.

Sous la houlette du maire de la commune de Tanghin-Dassouri, Lassane Kiemtoré, l’exécutif local a donc marqué une halte pour faire le bilan de ses actions, après deux années d’exercice. C’était autour de la « journée de dialogue et de redevabilité » qui a ainsi permis de revenir sur les actions menées, recueillir les préoccupations des populations et projeter les perspectives. Face aux populations, le maire, Lassané Kiemtoré, dont le début de mandat a été difficile à cause des motions de défiance, a égrainé quelques acquis engrangés au cours de la période allant de mai 2016 à décembre 2017, notamment la construction de boutiques de rue, l’éclairage public via le système solaire, la réalisation dune adductions d’eau, la mise en route du concept « 59 villages, 59 forages » et la normalisation en cours des écoles à trois classes.
« A ce jour, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour rapprocher ladministration et les services publics des administrés.

Le maire Lassané Kiemtoré d’avoir pu opérationnaliser le concept « 59 villages, 59 forages » au profit des populations de la commune.

En fonction de nos moyens propres et de l’apport de nos partenaires, nous voulons faire de Tanghin-Dassouri, une des communes émergentes du pays », a déclaré Lassané Kiemtoré.

A la suite de cette première partie qui a consisté en une présentation du bilan, le bourgmestre et toute son équipe ont enregistré des réactions, essentiellement des questions d’éclaircissement et des attentes.

Cet exercice, qui a vu la participation d’un consultant en gouvernance locale, a permis de mieux imprégner les populations participantes sur les contours de « bonne gouvernance » et « gouvernance à la base ». Il s’agit entre autres de la transparence (dans l’information et l’action), la participation, l’implication effective et efficiente aux activités de développement et de la redevabilité. « La redevabilité soumet les élus locaux à une obligation de rendre compte périodiquement à ceux qui les ont investis d’un certain mandat », a indiqué le consultant, Jérémie Bambara, aux administrés de Tanghin-Dassouri.

Après l’épisode des motions de censures, les conseillers ont su mettre le développement de la commune au-dessus des questions partisanes.

« Cet exercice permet d’apprécier ensemble ce qui a bien marché, et voir ce qui peut être amélioré pour engranger beaucoup de résultats. Le travail est bien, mais la commune est grande. Il faut redoubler d’efforts pour satisfaire les contrées qui attendent encore », a exprimé Naaba Boulga de Kari.

« Tout ce qu’il (le maire, ndlr) a cité comme réalisations est visible, à l’image des boutiques, l’éclairage public, les adductions d’eau… », a soutenu Souleymane Kikiéta, jeune ayant suivi cet exercice de redevabilité.

Cest sur des notes d’encouragement donc que les acteurs se sont séparés au terme de cette journée, en se donnant rendez-vous sur les chantiers de développement.

Lire aussi : Tanghin-Dassouri à l’horizon 2020, selon le nouveau Conseil municipal

OL
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