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Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

mardi 21 juillet 2015.

 

Pour que l’insurrection produise réellement les effets escomptés d’une renaissance démocratique, les différents acteurs du paysage socio-politique national actuel doivent faire montre d’une « sure érection » dans la pose des assises de la refondation. D’autant que, plus l’échéance approche, plus le doute s’installe autour d’un aboutissement heureux de ce processus crucial.

A Chaque étape, se dresse un lot d’incertitudes avec des points d’achoppement exacerbés par les crises régulières, latentes et explosives entre le fameux Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et son pion au sein de l’Exécutif, devenu tellement ondoyant et incontrôlable. Les luttes au sein d’un même camp voire dans une même famille sont les plus fratricides. Et celles récurrentes entre le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida et ses frères d’armes ont failli prendre en otage le destin de toute une Nation. Le premier semble guidé par ses nouveaux attributs au sommet de l’Etat avec une fallacieuse compréhension divine de son ascension. Les seconds, évoluant depuis longtemps en « bandes armées », sont préoccupés par la crainte de perdre des privilèges.

La volte-face du Premier ministre devant le Conseil national de la Transition (CNT) vient conforter l’opinion sur ses propos hasardeux et maladroits concernant la vie de la Nation. Cet amateurisme pour une autorité au sommet de l’Etat s’est amplifié avec les déclarations tenues à Abidjan et le spectacle désolant à son retour. Il est temps de rappeler ici que lorsqu’on est porté à de hautes fonctions, l’on doit prendre de la hauteur et s’efforcer d’être au-dessus de la mêlée. Cette remarque vaut aussi pour les leaders politiques et des responsables d’organisations de la société civile. Car leurs sorties intempestives trahissent l’indépendance des organes de la Transition. Le jeu trouble ne met que de l’huile sur le feu et attiser le sentiment d’acharnement, de harcèlement, de règlements de compte, de machination.

Aucune personnalité, actuelle ou à venir n’a intérêt à promouvoir une image clanique en se forgeant une considération partisane en lieu et place d’une stature d’apaisement, rassemblement, d’unité et d’union. Ce n’est guère faire l’apologie de l’impunité mais s’ériger en un rempart rappelant aux Burkinabè « Plus rien ne sera comme avant » signifie en premier que « Nul ne doit ignorer la loi car nul n’est au-dessus de la loi ». Cette boussole doit guider dorénavant la communauté de destin au sein de laquelle les vainqueurs d’aujourd’hui et les vaincus d’hier doivent apercevoir la nécessité de tout réparer à travers une Justice sincère.

L’avenir d’un pays ne peut reposer sur des projets de victimisation, de réactions par à-coup, de propos à l’emporte-pièce, de décisions ciblées, etc. D’autant que la logique erronée du « Tout ou Rien », qui a prévalu pendant vingt-sept (27) ans, ridiculisant les opinions plurielles, ont envenimé les contradictions dans ce pays. Il faut souvent admettre que la majorité peut faire fausse route, se tromper et la minorité est capable d’éclairer la voie, en somme avoir raison. Il faut aussi admettre qu’un régime n’accomplit pas toujours de mauvaises choses. Il sied de savoir reconnaitre les forces et dénoncer les faiblesses, énumérer les acquis et pointer du doigt les insuffisances. Au-delà des tares que l’on peut reprocher au régime de Blaise Compaoré, les plus criantes semblent celles de n’avoir pas trop œuvré à la réconciliation nationale et de refuser de tirer les leçons de ses erreurs au point d’inscrire son pouvoir dans l’éternité. Face à cette myopie, s’est dressée une opposition jusqu’au-boutiste, s’écartant de son rôle de veille pour être manipulatrice et affabulatrice.

Au grand tournant de l’histoire sociopolitique du pays, les mêmes dérives persistent. Le duo Partis politiques-Organisations de la société civile (OSC) n’a fait que donner des gongs qui ont entretenu des braises ardentes. Le tandem Zida-Barry, alliant Défense et Sécurité, a passé son temps au cœur de la complotite avec des intrigues au sein de la Grande muette et des renseignements généraux téléguidés. A tel point que l’ex-parti au pouvoir, le CDP et ses alliés, dont la maturité des acteurs de la Transition aurait pu amener à une reconnaissance sans ambages des responsabilités dans la déconvenue de l’Etat de droit, ont commencé à bénéficier d’une certaine sympathie au regard des maladresses au sommet de l’Etat.

Il ne faut pas se leurrer les anciens partisans de Blaise Compaoré ne vont pas se laisser enterrer de sitôt. Sonnant le réveil et la renaissance, ils se sont déjà lancés à la conquête du paysage politique. C’est de bonne guerre car l’Etat de droit est toujours en vigueur. Les autorités préfèrent les échappatoires et les fuites en avant, cherchant des boucs émissaires plutôt que d’attaquer les problèmes de front. En attendant que le bras de fer entre le RSP et le Premier ministre livrent un jour tous ses secrets, le gouvernement remanié semble avoir pris la mesure du dérapage lié à la connivence entre les anciens détenteurs des portefeuilles de la Défense et de la Sécurité. Il reste à résoudre l’épineuse question posée par l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO pour rendre la loi électorale plus juste.

Encore une fois, les Burkinabè reviennent de loin. Et ils doivent continuer de prier Dieu et les mannes des ancêtres pour que les uns et les autres parviennent à diluer leur bière de mil. A force d’attiser les rancœurs et de semer à profusion les graines de la division, la prouesse de tout un peuple, les 30 et 31 octobre 2014, a failli tourner au vinaigre voire au cauchemar. Tant certains Burkinabè ont transformé la période transitoire en une phase d’aventure où le pays est devenu une éprouvette pour expérimenter et accomplir ce qui n’a pas l’être en cinquante-cinq (55) ans de souveraineté. Sur le papier, en matière de lois et de règlements, le Burkina Faso semble avoir pris une longueur d’avance sur de nombreux pays. Mais les faits révèlent tout autre. La Transition aurait gagné en essayant une conciliation de la théorie et de la pratique. Amenant du coup, les citoyen(ne)s à admettre qu’une République a ses valeurs et une démocratie repose sur des principes.

Les élans populistes et démagogiques du Premier ministre, couplés aux velléités revanchardes du Président du Conseil national de Transition (CNT), n’ont pas permis de satisfaire cette préoccupation dès les premières heures. Quand une personnalité est aux affaires, les convictions politiques et religieuses s’effacent devant la place et le rôle régaliens du pays, de l’Etat et de la Nation. De même, ce n’est pas tout l’avenir de la République qui se discute sur la place publique même s’il s’est trouvé un certain Zida pour enivrer, aux premières heures de ses ambitions inavouées, la foule en prétendant que toutes les décisions se prendront à la Place de la Nation. Les notions de pays, d’Etat, de Nation doivent d’abord être inculquées à toute personne désirant de hautes fonctions. Même en cette phase de la transition, le principe de la séparation des pouvoirs est toujours en vigueur. La persistance des amalgames ignorant cela est à déplorer. Chacun parle et accuse au hasard. Or, un peuple qui n’est pas réconcilié grâce à une justice sincère et équitable ne peut envisager l’avenir dans la sérénité.

L’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 aurait été une aubaine pour tout le Burkina Faso de se ressaisir comme ses colons l’ont fait après leur Révolution du 14 juillet 1789. Au-delà du procès personnel de Blaise Compaoré, chacun des quinze (15) millions de Burkinabè devrait s’adonner à sa propre introspection pour jauger sa conscience en prenant l’engagement que seul l’intérêt supérieur et général devrait guider sa conduite. Au lieu de fumer le calumet de la paix, certaines autorités de la Transition ont préféré allumer le chalumeau de la haine avec des envolées décisionnelles sans légitimité. Les institutions de la Transition et leurs autorités ont parfois manqué de lucidité et se sont écartées aussi bien du temps qui leur est imparti que de leur mission première à la tête du pays pendant cette phase cruciale de son histoire socio-politique. Heureusement que face à l’errance juvénile du Premier ministre, Isaac Yacouba Ziba et à l’impatience caractérielle du Président du Conseil national de la Transition, Moumina Cheriff Sy, se trouve l’attitude d’un vieux singe, en la personne du Président Michel Kafando.

Son flair, son dynamisme et sa perspicacité gérontocratique ont évité à la Nation de sombrer dans l’abime inconsciemment creusé par les relents clair-obscur des « Os d’une société si vile » appelés OSC et de loques politiciennes en perte d’aura. Les postures de règlements de compte et de chasse aux sorcières, adoptées çà et là, ont, à juste titre, radicalisé les positions des vaincus d’hier. D’autant que les initiatives prises ne s’inscrivent pas souvent dans une logique ni de « Vérité, Justice & Réconciliation » ni de moralisation de la vie publique mais d’une vision hégémonique des vainqueurs. Or, il n’est pas exclu que les dirigeants actuels répondent plus tard de leurs actes. Un tel scénario voudrait que les Burkinabè, dans leur ensemble, se rechignent à entourer l’action publique d’un arsenal juridique et judiciaire qui s’impose à toutes et à tous. De telle sorte que tout dirigeant, qui accèdera à la tête du pays, ait conscience de l’obligation de rendre compte de sa gestion tôt ou tard.

Non seulement la terre des « Hommes intègres » paient cash le lourd tribut des longs règnes qui ont capitalisé tant d’erreurs et d’injustices mais aussi elle est confrontée à l’incapacité de ses filles et de ses fils à transcender leurs divergences pour bâtir une nation véritablement réconciliée avec elle-même. Que les Burkinabè se rendent à l’évidence ! Aucun pays ne peut éponger en quelques mois seulement un passif aussi pesant et douloureux d’un règne de vingt-sept (27) ans presque sans partage. Cette sagesse aurait guidé les institutions de la Transition et leurs personnalités respectives à poser les jalons d’un pays dorénavant bâti sur la justice sociale et des valeurs démocratiques indéniables. Or, tout apparait comme sur une scène où règne une collusion entre différents acteurs appelés à rester pourtant indépendants.

La question de l’armée en général et celle du RSP en particulier, le sort à réserver aux anciens dignitaires de l’ex-régime ainsi que la suite à donner aux nombreux dossiers de crimes économiques et de sang auraient pu trouver des solutions idoines, même dans le long terme, n’eût été cette excitation indigne qui s’est emparée de la majorité des OSC et de certains hommes politiques en perte de vitesse. Leurs micro-comportements ont déteint le caractère indépendant des institutions de la Transition. Il se trouve une race de Burkinabè qui profite grassement de la situation actuelle au point de s’activer à ce qu’elle perdure. C’est bien dommage !

Filiga Anselme RAMDE
filiga_ramde@yahoo.fr
Pour lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2015 à 19:17, par jam En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Merci mon frère. Chapeau. !!!!!

  • Le 20 juillet 2015 à 19:23, par Aubin En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    QUE DIEUX MAUDISSENT SES DROGUES OSC, QUI ONT DECREDIBILISES NOTRE INSURECTION

  • Le 20 juillet 2015 à 19:38, par Kader En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Tel un caméléon, nous avançons, la transition avance, ensemble nous avançons, et nous y arriverons et sûrement, n’en déplaise à ceux qui tentent de bâillonner le peuple. Nous ne sommes plus à ce stade de faiblesse. Quel que soit le prix à payer, nous le payerons !! Pour nos martyrs, nous serons fiers de les rejoindre !!

  • Le 20 juillet 2015 à 19:48, par delwende En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Merci pour ce texte clair et d’un apport certain. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent. Espérons que le bon sens va finir par l’emporter sur les tubes digestifs des courtisans sans moralité ni conscience citoyenne. Il est temps de barrer la route aux "Os d’une société si vile". Dommage que le Président Kafando ne leur ait pas adressés une mise en garde ferme comme à l’armée. Ce sont les OSC et leurs leaders corrompus le vrai obstacle au renouveau démocratique dans notre pays.

    Avant, il y avait des OSC de développement (Six S, Tin Tua, CREDO, INADES, SOS Sahel, APES, etc). Leurs réalisations sont visibles sur le terrain. Félicitations à tous les hommes et femmes qui ont animé ces milliers d’organisations et qui ont contribué au développement local dans notre pays.

    Puis vinrent les OSC spécialisées en politique de destruction, qui n’ont que des discours et de la théorie, des mystificateurs au verbe châtié. Mallettes, cravates, costards et gros français à la télé et sur les radios. Marketing personnel et visibilité à tout prix. Champions des raccourcis faciles et experts en combines. L’ambition peut les tuer mais ils font semblant de ne pas être intéressés par le pouvoir. Faites ce que je vous dis de faire, mais ne faites pas ce que je fais. Des escrocs d’un nouveau genre à surveiller de très près. Des individus dangereux à la tête d’OSC prostituées politiques. A quand l’audit de la gestion des OSC politisées ??? Ibriga doit penser aussi à ces OSC qui brassent des millions sans rendre compte depuis des années. J’en connais qui seront poursuivis et enfermés pour des années. Hihihihihi. Faux rapports financiers, malversations et détournement de fonds, corruption de témoins, enrichissement illicite, dissimulation, fausse déclaration des biens. Allons seulement. Rira bien qui rira le dernier. Les langues vont se délier car plus rien ne sera comme avant.

  • Le 20 juillet 2015 à 20:22, par Wuro-yiré En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Je suis d’accord avec ton analyse mr Ramdé. Je l’ai toujours dit et je ne cesserai de le répéter que les dirigeants de la transition doivent mettre l’intérêt général au dessus des intérêts partisans.La lettre de mission de la transition est claire ; c’est tout simplement de tracer les sillons d’une vraie démocratie et d’un développement durable pour les autorités qui viendront après les élections du 11 octobre 2015. Malheureusement le constat est autre. Le premier ministre n’est pas à la hauteur de la tâche avec les pseudo OSC qu’il finance au détriment de la paix sociable tant chère aux burkinabè

    Il n’est pas trop tard pour sauver ce qui peut encore l’être. Il revient au peuple de se ressaisir et de veiller à ce que les objectifs recherchés depuis les 30 et 31 octobre 2014 soient atteints.

  • Le 20 juillet 2015 à 20:38, par drea En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Que Dieu bénisse et sauve notre pays le Burkina Faso

  • Le 20 juillet 2015 à 20:45 En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    C’est avec un tel raisonnement bidon que l’Afrique ne pourra jamais se développer parceque on voit une caste de privilégiés qui peuvent tout se permettre à savoir détourner des milliards voire même trucider des citoyens honnêtes mais il ne faut jamais les toucher car à chaque fois on nous sert les mêmes refrains du genre INCLUSION,PAIX SOCIALE.Il faut attendre combien de temps pour nous prendre en mains,nous responsabiliser ?
    L’Afrique est vraiment maudite

  • Le 20 juillet 2015 à 20:46, par drea En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Les OSC de maintenant ont foutu la merde dans le milieu des vrais OSC comme OCADES, Tintua et j’en passe. La transition a aussi le devoir de mettre de l’ordre dans le monde de ces OCS ; sinon le Burkina ne va plus jamais se retrouver.

  • Le 20 juillet 2015 à 20:54, par Voyons En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Internaute N°. Rectificatif ! L’insurrection n’est pas votre œuvre. Ce fut l’œuvre des OSC. Pourquoi vous voulez qu’elles se départissent de leur œuvre. Elles furent le fer de lance, l’avant garde de lutte depuis des années pour venir à bout du régime de Compaoré. Ainsi par son essence même la transition ne peut pas être neutre n’en déplaise aux nostalgique du régime défunt.

  • Le 20 juillet 2015 à 21:05, par Eliane En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    ""Au lieu de fumer le calumet de la paix, certaines autorités de la Transition ont préféré allumer le chalumeau de la haine avec des envolées décisionnelles sans légitimité""
    Mon frere chapeau bas ,tu as tout dit dans ton argumentaire,tout es haine et vengeance,on ne construit pas une nation comme ça ?

  • Le 20 juillet 2015 à 21:19, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Bravo !!! Voici un Enfant du pays qui sait observer et analyser. Ceux là-qui devaient être aux affaires actuellement pour nous tirer d’affaires. Si seulement les membres du CNT et du gouvernement pouvaient lire ce texte ne serait ce que 3fois ( trois ). Les choses avanceraient. En tout cas continuez de nous éclairer L’ANALYSTE

  • Le 20 juillet 2015 à 21:47, par kouadio En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    L’internaute 4 a omis d’ajouter que ce sont des tricheurs la plupart. Je viens de lire dans un communique signe par l’un d’eux qui est dans une institution qu’il est subitement devenu Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information. Renseignement pris aupres des services concernes l’individu en question n’est entre a ;’ecole de journalisme qu’avec le Bac, donc il est assistant. Cet écrit est bien rédigé, c’est une bonne synthèse des causes des problèmes du pays aujourd’hui mais je ne pense pas que ceux qui se sont subitement enrichis vont cautionner ça. Je regarde surtout du cote du CNT, ces individus sans legitimite et qui manquent d’humilite. Ils auraient reconnu leur limite qu’ils auraient epargne le pays de telles humiliations.

  • Le 20 juillet 2015 à 22:06, par Win né fancé En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Mr Ramdé votre texte vous découvre , vous devez être un subversif car vous semblez défendre les idéaux qui ont conduit à l’insurrection tout en dénigrant les acteurs du sommet de la transition comme des opportunistes.En quoi les mesures fortes prises jusque là ne corroborent -elles pas avec l’esprit des insurgés ?
    Lorsque le premier ministre dit au début de l’insurrection que les décisions se prendront à la place de la révolution vous saviez bien que ce n’est pas au sens propre ! mais il fallait être proactif pour calmer les ardeurs de la foule , vous savez bien qu’aux premières heures les gens étaient susceptibles, et je peux vous jurer que beaucoup de caciques du régime déchu pouvaient payer de leurs vies si des subterfuges n’étaient pas trouvés.
    Il faut féliciter ces acteurs là car n’eut été leur ténacité , avec les revendications tout azimut les premiers mois rien de changement n’allait être perceptible. Alors ne soyez pas impatient comme vous le reprochez aux autres.

  • Le 20 juillet 2015 à 22:44, par L’alternateur En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Bonjour chers internautes,
    Merci pour cette vive production de l’esprit de M.Ramde. qui nous oriente dans la réflexion citoyenne et le devoir de participer au développement de notre nation. Cependant il faut relever que la transition elle même comme la si bien décrite Soumane Toure est née bâtarde, avec ce que nous avions vécu comme une comédie républicaine et pour l’usurpation du pouvoir tant chez les militaires que les civils après la démission inattendue de Son EXCELLENCE BLAISE Compaoré. Je fais l’économie de cette parenthèse lamentablement historique de notre démocratie. Et le pouvoir était dans la rue et l’ai toujours. Voici nos institutions incendiées, nos domiciles aussi, l’avènement de l’inquisition, la précipitation dans les votes au CNT d ’ insurgés, l’instigation par de tristes personnalités rentrées dans L’histoire par effraction aux fins de nuire intentionnellement aux personnes ciblees.,les faux complots, le détournement des sommes importantes au trésor public. le financement occulte d’osc ou d’eau au WC, les manoeuvres de certains politiciens en dessietude tapis dans l’ombre attendant encore pour usurper le pouvoir, un premier ministre amateuriste et populiste sans aucune expérience de gouvernance, un président pressé de jeter l’éponge et obligé de se surpasser tel un athlète fatigué et loin de l’arrivée mais qui veut se donner tous les pleins pouvoirs de monarche etc représente le triste tableau de notre cher Faso. Où allons nous ? Que voulons nous ? Comment devrons nous désormais vivre ensemble ? Si nous opérons le mauvais choix en privilégiant des vengeances éphémères, alors attendons nous aux effets boomerang de telles actions. Je termine par des recommendations en m’inspirant de la réflexion de son Excellence BLAISE Compaoré qui disait ceci Je demeure convaincu que seul le dialogue constructif Pourra permettre à notre peuple de retrouver sa quiétude d’antan et regarder L’avenir avec assurance

  • Le 20 juillet 2015 à 22:54, par Koro Yampaoda En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Monsieur Ramde

    Vous êtes certes intelligent mais naïf et c’est la le drame de beaucoup d’intellectuels Burkinabè comme vous.

    Réconciliation, pondération, sens de la mesure c’est bien. Pas de revanche.

    Je déclare que la justice juste est une revanche, revanche sur le faux, le crime, l’exclusion, le "Touk Guili", le "je te fais et il n’y a rien", le "si tu n’es pas juges acquis tu dégages".

    La transition aurait du procéder très rapidement aux opérations suivantes :

    Sur le Plan politique :

    Arrestations pour leur sécurité, investigation et jugement de Blaise Compaoré et ses ministres et ses serviteurs zélés notamment et de façon non exhaustive, son frère Francois Compaoré, la Belle Mère Nationale, Luc Adolphe Tiao et Tertius Zongo, Assimi Kouanda, Gilbert Dienguere et sa bien aimée Fatou, Isac Zida et Kere ses adjoints, Djibrilk Bassole, Herman Yameogo, Gilbert Ouédraogo, Alain Yoda... La listes est très longue mais elle n’atteint pas le nombre de morts causes par le régime Compaoré.

    Elucidation par voie judicaire des crimes de sang dont les Massacres de Koudougou le 26 Octobre 1987(Daniel Kere, Sanogo Elysee ; Ky Bertoa, Sanou......) châtiment exemplaire des criminels comme Gambo, Tibo, Bonkian qui ont osé souillé le sol du Burkina du sang d’officiers valeureux qu’ils ont exécutés et en ont brulé les corps !!!!!!!.

    Elucidation des cas de disparation ou de mort sans tombes connues (Guillaume Sessouma, Dabo Boukari, Jean Baptiste Boukari Lingani, Henri Zongo, David Ouédraogo....).

    Réouverture des dossiers Thomas Sankara, Clement Ouédraogo, Norbert Zongo, Blaise Sidiani...

    Sur le Plan économique :

    Ouverture de tous les tiroirs pour connaître des dossiers de crimes économiques, jugement des délinquants au col blanc et des operateurs économiques véreux notamment les libano syriens et les compradores comme Barro Djinguinaba, des gens comme Guiro, Djibril Bassole, Badini Boureima.....

    Sankara est vraiment loin !!!!
    Mais il y’aura d’autres Sankara tôt ou tard !!!!

    Sur le Plan social :

    De l’eau de l’électricité et des vivres pour le peuple Burkinabé ou des actions de bases qui attestent qu’on peut espérer y arrivera un jour.

    Voici entre autres les vrais problèmes du Burkina sans parler des problèmes de famine , de la santé et de l’éducation auxquels la transitions aurait du s’attaquer plutôt que de se focaliser sur les élections avenir.

    Le reste de tes théories "on tant pi" comme dirait Norbert Zongo lui même.

    Il faut que les marmites bouent dans les foyers.

    Il faut rester par terre ici entre nous et quitter de dedans les théories qui culpabilisent tout le monde. Le fond du problème est que le RSP a manipuler l’insurrection et l’a transformé en révolution inachevé

  • Le 21 juillet 2015 à 00:09, par Marie En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Brilliant ! Tout simplement brilliant !

  • Le 21 juillet 2015 à 01:25, par Djongo En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Merci mon frère Ramde pour ce message assez clair car il est écrit en français facile. les Hommes de mon pays ont perdu la tête ou que dis-je le nord. Soyez tous attentifs et vous verrai les microbes de notre nation attaquer ce message car ils ont perdu la raison. le subjectivisme a pris le dessus dans mon pays. Quand j’imagine que nous avons une multitude de professeurs dit "agrégés" et docteurs en droit dans ce pays (suivez mon regard) et ces derniers ne savent pas que le devoir leur revient d’éclairer le peuple mais au contraire contribuent a dérouter ce peuple c’est simplement écœurant. Mes chers frères il est plus sage de vous abstenir et ne rien déranger que de poser des actes a coup sur nuisibles. Dieu nous protège.

  • Le 21 juillet 2015 à 04:34, par ka En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Dans un de mes messages, je demandais au président Michel kafando de prendre ses responsabilité en tant que chef des armées pour régler cette crise qui n’est pas une crise ‘’’simplement un individu et son régiment qui est une armée dans l’armée et qui a décider d’approprier la victoire du peuple pour que la continuité de 27 ans continu dans les crimes, l’impunité et l’injustice dont il est l’instaurateur avec son complice Blaise Compaoré.’’’’’’ Oui depuis son dernier message a la nation, le président Kafando a pris ses responsabilités a deux mains pour prouver au peuple et la communauté internationale qu’il est le vrais chefs des armées du pays des hommes intègres, et l’armée l’a comprise. Je disais qu’il pleuve ou qu’il neige, Zida restera premier ministre jusqu’à la fin de la transition car il est l’otage de ses paroles données’’’’ comme a la place de la révolution après les 30 et 31 Octobre avec son micro rien ne sera plus comme avant.’’’’’ Depuis son retour de Paris avec sa rencontre avec le président Hollande, le président Kafando a compris que le peuple Burkinabé a besoins de ses propres fils pour régler ses problèmes et avancer avec sa jeunesse dans la mondialisation et dans l’émergence. Quant aux caprices d’un certain Gilbert Diendéré, il a compris que notre cour de justice est réelle, et que rien ne sera plus comme avant avec un peuple mûri. Dire que l’armée Burkinabé a eu satisfaction avec le limonage de Bary c’est trop dire, ce n’est qu’un jeu politique pour que le prochain occupant du fauteuil sacrée de Kossyam puisse prendre ses responsabilités sur une armée qui est un poison pour la démocratie de notre pays. On sent l’air pourri du RSP s’envolé vers la Cote d’Ivoire et libérer le Burkina d’une odeur des morts. Malgré la distance qui se creuse entre le couple Kafando Zida, nous n, avons aucune inquiétude a faire, c’est pour la bonne cause et il faut vivre a fond la politique de la transition pour le comprendre. A tous les internautes qui ne vivent pas a l’intérieur du pays s’abstiennent d’écrire ce qu’ils ne savent pas, pour que le Burkina avance avec sa jeunesse qui aussi l’avenir du pays que nous aimons tous.

  • Le 21 juillet 2015 à 04:44, par sidbale En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    C’est publication, mon sens, est un bilan moral partiel de la Transition politique née de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.Les dérives de l’Exécutif sont justifiées en partie par les agendas cachés de certains membres du gouvernement, qui ont soit soutenu la modification de l’article 37 soit adopté une indifférence à ladite modification. A ce titre, il est sans surprise que ces personnes ignorent les fondements de l’insurrection. Adopter une position de caméléon est n’est pas permis à n’importe qui. Nous attendons avec impatience le bilan de la Transition mais en attendant nous constatons avec avec amertume un recul dans la mise en oeuvre des missions de certains ministères.

  • Le 21 juillet 2015 à 06:29, par YIRMOAGA En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    L’ordre de préséance sur la photo me préoccupe tout de même ? Le MATDS à gauche immédiatement du PF ? Qui a pu placer le Ministre dans ce rang ? Et le Prési CNT à l’extrême du PM ? Ce sont ces genres de positionnement qui ont mis à l’écart le ministre. Pas ça seulement mais un détail important ? Un regret tout de même pour son limogeage ?

  • Le 21 juillet 2015 à 08:14, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Tout en félicitant les efforts d’analyse et de participation au débat citoyen de M. Ramdé, je m’inscris en faux contre ses conclusions !

    Le rôle premier de la transition, ce n’est pas seulement d’inaugurer des séminaires et d’organiser les élections, mais bien de poser les bases d’un état de droit véritablement démocratique. Ne pas pouvoir tout faire en un an ne signifie pas qu’on ne doit rien faire !

    Les institutions de la transition ne sont pas les arbitres impartiaux qui devraient traiter sur le même pied d’égalité les bourreaux d’hier et leurs victimes, et réclamer justice quand on a tété victime n’est pas être "revanchard" ! Ces institutions sont l’émanation de l’insurrection et ont pour rôle de réaliser les aspirations des insurgés, pas de protéger les criminels au nom d’une soit-disant inclusion. Il y a réconciliation APRÈS la vérité et la justice, mais vous voudriez qu’on fasse l’économie de la justice au nom d’un "apaisement" alors même que ceux qui doivent en bénéficier nient toute faute et restent arrogants, provocateurs et vindicatifs.

    Si vous trouvez que le président du CNT est impatient, que dire de nous autres qui sommes sortis les 20, 30 et 31 Octobre 2014 ? Ou alors vous estimez qu’on aurait dû attendre que le clan Compaoré se lasse du pouvoir ? Ou maintenant attendre calmement que l’ancien régime reprenne le pouvoir par des intrigues politico-militaires ? Ou on devrait attendre que les pilleurs de la république utilisent cet argent pour se placer politiquement et assurer l’avenir de leur petits-enfants avant de les poursuivre ? Oui, nous sommes impatients, car nous savons qu’il nous faudra du temps pour défaire 30 ans d’un système mafieux, et le plus tôt et le plus vite on va, mieux c’est. C’est comme retirer le sparadrap d’une plaie, un coup sec est mieux que de tirer en longueur !

    Pour le reste, vous pouvez épiloguer sur les traits de personnalités des uns et des autres, leurs erreurs ou leurs supposés "tendances" politiques ou religieuses, ce sont des détails. L’important c’est que nos responsables réalisent la volonté populaire, et pas celle d’un groupuscule qui veut préserver ou reconquérir ses privilèges indus ! Tant que ce sera le cas nous les soutiendrons. Cordialement

  • Le 21 juillet 2015 à 08:21, par sidnoma En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Monsieur RAMDE je vous félicite pour cette analyse dont je partage les idées car en effet
    1. On ne gouverne pas avec l’émotion (haine) mais avec l’intelligence pratique
    2. l’un de principe de la démocratie c’est le contrat social. il faut donc controler le respect du contrat pour éviter les crise comme l’inserrection. mais avec quel instrument : la justice. la transition devait laisser la justice agir librement au lieu de les ambrigarder pour proteger certains insurgés.
    3.de la compréhension du principe d’intéret général. dans la gestion des sociétés, "le lièvre ne revient pas automatiquement à celui qui l’a levé à mais celui qui l’a abbattu". Que les insurregés comprennent ici qu’ils sont des erros "morts comme vivants" pour avoir apporter la démocratie vraie dans ce pays. Mais ceux qui ne sont pas des hommes d’Etat , ne pourront pas recolter la dividente politique.
    4. il reste important que les OSC dans les institutions ou pas commencent à ce preparer pour donner une autre image au OSC post inssurrectionnels dans leur de role de veille et non dans la confusion des roles (politico-OSC). Car les OSC crédibles sont indispensables

  • Le 21 juillet 2015 à 08:29, par Mr. OUEDRAOGO En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Qu’on m’excuse mais tous ceux qui continuent à vénérer Blaise en ces termes "Son Excellence Blaise Compaoré" souhaitent le chaos. Mais qu’ils se tiennent tranquilles. Nous les connaissons très bien. La machine divine est irréversiblement en mouvement. C’en est bien fini.

  • Le 21 juillet 2015 à 08:50, par Zwwa En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Excellente production.....

  • Le 21 juillet 2015 à 09:13, par Ciceron En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Article tres interessant, chapeau à Mr Ramdé pour avoir saisi la quintessence de la situation politique du pays. Il faudrait que Zida et Sy s’en imprégnent pour les décisions à venir. Mais je doute fort que du jour au lendemain Zida devienne suffisamment intelligent et mûr en politique et que Sy arrive à dépasser sa haine revancharde. Pour ce dernier c’est carrément des enfantillages à ce stade. Apres la décision de la CEDEAO qui a pointé du doigt ses errances sur le plan juridique, la réaction immédiate a été la mise en accusation de tous les personnages publiques dont il redoute le poids politique. Sans commenter la forme (je ne suis pas sur que c’est à un organe legislatif de mettre en exécution une loi votée en désignant immédiatement les personnes qui tombent sous son courroux et en faisant ressortir des éléments à charge comme les sommes soit disantes détournées), le timing montre certainement que la décision est réactionnelle, et donc irréfléchie. Il aurait fallu le faire au debut de la transition pour qu’on ne doute pas de votre intégrité. Sinon maintenant cela montre seulement que vous définissez des lois hasardeuses que vous ne comprenez meme pas, et que vous appliquer encore une fois hasardeusement selon la seule logique de votre intérêt personnel : la vengeance. Par pitié, cessez de nous mettre la honte, tous les juristes du monde rient au éclats de vos lois bidons au CNT. Vous avez perdu toute crédibilité à l’international et cela risque de plomber notre transition. Persister dans la rancune et la haine n’est pas digne d’un homme responsable, il faut dépasser tout cela comme le suggère Mr Ramdé. Si vous ne pouvez pas le faire, cela témoignerait de votre médiocrité et confirmerait ce que beaucoup de gens pensent de vous, surtout à Ouahigouya : vous n’êtes pas qualifié pour ce poste. Dieu merci donc que vous ne soyez pas président du Faso. Vous auriez conduit le pays dans l’enfer de l’ignorance, de la haine et de la division.

  • Le 21 juillet 2015 à 10:26, par Tianbè En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Très belle analyse monsieur RAMDE. En dehors des martyrs des 30 et 31 octobre 2014 beaucoup de fils et filles de notre pays se sont ou ont été sacrifiés pour que le Burkina Faso arrive en 2014, même si ces sacrifices n’ont pas fait autant d’éclat que ceux des martyrs. Aussi, pour bâtir un Burkina de paix et d’avenir il faudrait à tout prix éviter de créer par nos actes, un cercle infernale de vengeance. Car, le vivre ensemble que nous cherchons ne saurait être une réalité que si l’on s’assure de ne faire végéter d’autres vengeances par nos actions, nos velléités revanchardes. Tous les internautes (épris de paix bien sur) s’accorderont sur la hauteur d’esprit qu’à eut Nelson MANDELA à sa sortie de prison après 27 ans. Malgré les atrocités indescriptibles auxquelles sont peuple à été l’objet des décennies durant, a su faire marcher les bourreaux et leurs victimes d’hier vers une vision commune du développement de la nation arc-en-ciel.
    Rien ne sert d’agir pour plaire aujourd’hui et créer les base d’une nation instable que nous allons léguer à nos enfants. Même si nous pensons que nous n’avons plus de chance réelle de nous réaliser, que nous ayons au moins à cœur de laisser une pierre qui pourra servir la nation que nous défendons si chèrement. Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 21 juillet 2015 à 11:34, par concret En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    C’est bien d’analyser, de critiquer, mais qu’est que vous auriez fait. quelles sont VOS PROPOSITIONS CONCRETES ???

  • Le 21 juillet 2015 à 15:05, par l’ânge En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Chers internautes, vous allez beaucoup m’excuser pour mes propos. je trouve vos commentaires nuls de gens qui soient allés à l’école pour un jour. Quelle qualité attribuez-vous à l’article de ce monsieur ? Combien de fois a t’il souhaité rencontrer ceux qu’il se permet de critiquer pour faire valoir son opinion ? pouvait il tenir les mêmes propos sous blaise Compaoré ? Qu’il arrête de divertir les gens car il ne sait même pas le sens qu’on a donné à son propre nom. il n’a rien d’un intellectuel ce monsieur là. vous aussi vous sautez sur l’article et sans réfléchir, vous emboitez son pas. c’est normal puisque vous ne pouvez pas faire de discernement. je tire tout de même mon chapeau aux internautes 7,13,15 et certainement 2 autres. les reste à la poubelle de l’histoire. COMME QUOI, IL EST PLUS FACILE DE CRITIQUER LES AUTRES PAUVRE AUTEUR DE L’ARTICLE. TON INTELLIGENCE DE PRO-COMPAORE FAIT TOUT DE MEME TRES HONTE.

  • Le 21 juillet 2015 à 15:08, par Neekré En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Internaute 18, Ka, de quel droit tu voudrais demander à ceux qui ne sont pas au pays de se taire sous prétexte qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent ? Moi, je ne suis pas au Burkina, et pourtant, j’ai exactement la même vision des choses que tu viens de décrire dans ton post. Ce n’est pas une question d’être au pays, mais plutôt une question de logique, de bonne fois, et d’amour pour la Patrie. Je peux aussi te garantir qu’ils y’a des gens assis à Ouaga qui ne comprennent rien de l’environnement politique de leur pays. Fraternellement

  • Le 21 juillet 2015 à 16:05, par Popo En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Trophé d’or à Mr Ramdé. Quelle analyse ? Tu as dit haut ce que les gens n’osent pas dire. Tu as éclairé le citoyen lamda. Il faut que cette analyse apparaisent dans les journaux de la place et meme traduit en langue nationale dans les radio FM. Ce sont ce genre de journaliste que nous avons besoin pour le développement notre pays. Ce que tu a fait c’est ce qu’on appel se regarder dans un miroir. La transition ira à bout n’en déplaise aux assoiffés de pouvoir.

    Que Dieu protégé le Burkina

  • Le 21 juillet 2015 à 16:28, par Le Loup En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    J’ai relu la charte de la transition, je note qu’elle prône l’inclusion et l’impartialité des autorité de la transition. De plus, elle est une œuvre consensuelle , c’est-à-dire un consensus entre les osc, l’armée , les parties politiques (les pro révisions et les anti-révisions de la constitution. Tous ont été d’accord pour une solution apaisée et réconciliable après la démission du Blaise Compaoré. Le choix d’un président impartial et n’ayant été appartenu aucune partie politique s’imposait dont Michel Kafando. Mais je remarque après la prise de fonction du régime de transition, il y a eu une violation des principes de la charte qui prônait une impartialité. Les nouvelles autorités ont vite élaboré un projet génocidaire des pro-Compaoré avec des prises de position va-t’en-guerre. Il y a eu d’abord, un syllogisme de langage (l’ancien régime déchu ou les anciens dignitaires, ensuite la réquisition des entreprises ayant appartenu des proches du présidents Compaoré, l’ouverture des dossiers sensibles, l’exclusion au vote des burkinabé de l’étranger, le vote du nouveau code électoral épinglé aujourd’hui par la cour de justice de la cédeao et se termine par la mise en accusation du président Compaoré et le dernier gouvernement. Que chechez vous au juste ?

  • Le 21 juillet 2015 à 16:31, par Benaocyn En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Quand on lit l’article de M. Filiga Anselme Ramdé, le premier réflexe à chaud, c’est de lui jeter des fleurs pour la pertinence et le caractère bien à propos de son analyse. Ce que bien d’internautes ont fait, avec juste raison. Mais à froid, on reste sur sa faim et la tentation de lui poser un certain nombre de questions pour mieux le suivre reste forte.
    Qu’ont entrepris les autorités de la transition qui peut être qualifié de « chasse aux sorcières » ? Si les récentes mises en accusations en font partie, c’est sur la base de rapports existant bien avant la transition, que ces mises en accusation sont faites. Certains de ces rapports date de 2012 et même avant.
    Pour qui a pris part ou suivi de près l’insurrection, quel aura été le mérite de la transition si des initiatives visant à clarifier ces situations ne font pas partie des jalons posés, des sillons tracés par elle, à charge pour ceux qui viendront après le 11 octobre 2015 de poursuivre ? La vingtaine de dossiers passés aux dernières assises criminelles à Ouagadougou font partie de ces sillons. Voyons ensemble l’image que véhicule l’expression « chasse aux sorcières ». Il existe d’une part des sorciers et des sorcières et d’autre part ceux qui organisent une battue pour les chasser. Qu’auriez-vous voulu qu’on fasse de sorciers et de sorcières ? N’est-ce pas que c’est plutôt une chasse aux non sorciers / sorcières et aux personnes innocentes qui devrait poser problème ? Des gens ont fait de la spoliation du peuple et des détournements de biens et deniers publics leur sport favori, et ce depuis des décennies. Les différents rapports s’entassaient dans des tiroirs sous Blaise Compaoré et ceux qui se plaignent aujourd’hui, malgré l’existence de juridictions censées être compétentes. En moins de 9 mois de transition, on commence à faire sortir ces dossiers et il se trouve des gens pour s’en plaindre ! Du reste, la culpabilité des personnes visées n’est pas encore attestée. Il y en a qui sortiront blanchies j’en suis sûre. Le bon sens et la volonté de rendre justice au peuple (qui ne peut se soigner ni manger à sa faim ni scolariser ses enfants ni …) devrait commander qu’on salue l’initiative et qu’on demande l’accélération du processus. De cette façon, ceux qui ont été faussement accusés seront blanchis et ceux dont la culpabilité aura été établie subiront les rites de purification avant de réintégrer la société qui guidera encore leurs nouveaux premiers pas. En fait, c’est le processus d’enracinement de ce que vous avez appelé « entourer l’action publique d’un arsenal juridique et judiciaire qui s’impose à toutes et à tous, de telle sorte que tout dirigeant, qui accèdera à la tête du pays, ait conscience de l’obligation de rendre compte de sa gestion tôt ou tard », qui est enclenché.
    Comme vous l’avez si bien diagnostiqué « la terre des « Hommes intègres » paie cash le lourd tribut des longs règnes qui ont capitalisé tant d’erreurs et d’injustices mais aussi ». C’est donc à ceux qui ont régné longtemps et à ceux qui ont rendu possible ce long règne (27 ans presque sans partage), qu’il faut s’en prendre et non à ceux qui travaillent à en corriger les tares.

  • Le 22 juillet 2015 à 00:46 En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Je suis d’accord avec Cynthia et avec Ramdé. Le citoyen honnête.

  • Le 22 juillet 2015 à 23:27, par Nebnoma En réponse à : Situation nationale : entre le chalumeau de la haine et le calumet de la paix

    Je souscrits entièrement aux commentaires des internautes 7, 9, 13, 15, 18, 21, 23 et 32 qui semblent avoir compris le jeu de Mr Filiga Anselme RAMDE et de ses commanditaires. L’individu s’acharne inutilement sur les dirigeants de la transition et sur les ONC engagées en utilisant des propos injurieux et foncièrement mensongers dans la ferme intention de nuire aux intéressés et de déstabiliser les institutions de la transition.
    L’internaute 15, Koro Yampaoda, connaît mal les intentions du sieur Filiga Anselme RAMDE lorsqu’il dit que l’intéressé est intelligent mais naïf. J’affirme pour ma part que l’intention de nuire est évidente. Son article est visiblement tendancieux et fait partie d’un plan visant a discréditer les responsables de la transition qui tentent de répondre aux besoins de vérité et de justice que exprimés par les insurgés et a protéger les intérêts des responsables de l’ancien régime et préparer leur retour aux affaires.
    Le RSP a échoué dans ses multiples tentatives de déstabilisation de la transition malgré sa maitrise des moyens de désinformation et ses forces de nuisance et ce ne sont pas les apprentis sorciers et autres nais politiques qui pourront freiner la marche vers un véritable renouveau démocratique voulu par le peuple.