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Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

dimanche 19 juillet 2015.

 

La décision de la Cour de justice de la CEDEAO était certainement très attendue dans le landerneau politique burkinabè. En enjoignant à l’Etat burkinabè de lever tous les obstacles de la libre participation des citoyens burkinabè aux élections, la Cour rend justice à une certaine opinion. En effet, depuis début avril, nous avons été constants. Sur le fait de vouloir exclure, au-delà même du cas de notre champion, nous plaidons pour que les organes de transition puissent créer les conditions d’élections apaisées, inclusives et à même de garantir la stabilité du pays.

Une Clarification nécessaire…

Nous avons décidé de voter BASSOLE le 11 octobre, parce que cet homme est connu pour sa pondération et son engagement dans les missions républicaines. Il a de l’ambition face aux atouts inexploités du pays.
On a longtemps parlé du charisme de Djibrill BASSOLE, et de son leadership consommé pendant qu’il était ministre des affaires étrangères.
Et le voilà candidat, pour tenter d’insuffler un nouveau leadership politique au pays. Et on commence à évoquer un prétendu soutien pour la révision de la constitution. Même là aussi, il répond posément, par les faits : « il vous souviendra que depuis 2011, alors qu’on ne parlait pas forcément de révision de l’Article 37, à ma façon, de manière diplomatique mais officiellement, sur la voix des ondes j’ai attiré l’attention sur le risque qu’on en courait d’enclencher un tel processus et j’ai toujours dit que le président Compaoré ne ferait rien qui puisse être de nature à porter atteinte à la paix et à la stabilité de son pays. On ne peut pas être plus explicite que cela ».
Malgré les faits, il y avait simplement un agenda pour stopper un adversaire.
Nous avons noté que certains Burkinabé de bonne foi, ont applaudi la révision du Code électoral le 07 avril dernier, pensant sincèrement qu’il s’agissait là de punir ceux qui se sont rendus coupables d’une faute morale et qui ont conduit le pays aux pertes en vies humaines des 30, 31 Octobre et 02 Novembre 2014. Mais chacun a bien vu par la suite qu’il n’en n’était rien. C’était un acharnement juste pour réduire au silence, principalement un adversaire, dont on redoute le poids, dans les élections à venir, tout simplement. Un acharnement qui n’honore pas des démocrates.
Sur le fait de punir ou ne pas punir, nous sommes restés remarquablement constants aussi. Nous l’avons toujours chanté, nous ne prêchons pas pour notre seule chapelle : toutes les fois qu’il est possible de faire la lumière, de rendre justice, il faut toujours saisir les occasions pour que cela se fasse à la grande satisfaction de tous. Mais on a choisi des voies détournées, la courte échelle, en jetant les notions de droit par la fenêtre.
L’arrêt de la justice communautaire ne surprend pas. Nous voyons dans la décision rendue, une clarification nécessaire. Cette décision faut-il le rappeler, n’est pas susceptible de recours, et s’impose au pays. « Le Burkina Faso, en tant que membre de la CEDEAO, est tenu de se plier aux décisions de la justice régionale. L’arrêt rendu par la cour de justice ouest-africaine est définitive et sans appel », a précisé un porte-parole de la CEDEAO, Sunny Ugoh.
Allons seulement aux élections et que le meilleur gagne. C’est uniquement de cela qu’il faut se préoccuper dans une démocratie, dans un pays normal.
Celui qui détient la solution pour les Cinq Prochaines années…
Dans une interview à un journal malien, BASSOLE dira humblement : « Si je suis admis à compétir et si je gagne ces élections, la première des choses sera de consolider la cohésion et l’unité nationale, la paix et la stabilité.Ensuite, évidemment, il faudra répondre à la sollicitation des jeunes et mettre en action l’ensemble des programmes sociaux traditionnels dans le pays dont l’éducation, la santé, la formation, etc. »
La première condition du Si… étant désormais levée, il nous faut maintenant aller au débat, un débat ouvert constructif et démocratique, pour parler enfin programme. Afin de permettre aux Burkinabè de répondre à cette question, qui est la seule finalement valable, Qui détient le mieux la solution pour les 05 prochaines années ?
Plutôt que de dire les bons par ici et les mauvais par là. Cette vision manichéenne n’est pas la marque d’un leadership efficace à la tête d’un pays.

Et si nous nous aimons un peu plus, les uns les autres ?

Chaque transition est toujours spéciale et cette transition d’équilibre que nous connaissons au Burkina est plutôt sur le point de réussir et le comité de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE en est convaincu, c’est une mission qui va réussir ! Elle va réussir, parce qu’elle va réunir les Burkinabè dans l’espoir et non les diviser par la haine et la peur. Elle va réussir parce qu’elle va tracer des sillons, comme cela était prévu depuis le début. Des sillons, d’espoir et non de peur, des sillons d’union et non de division abandonnant les intrigues et les projets lugubres. Ce serait ainsi envoyer un message clair au monde entier. Comme quoi le temps du vrai changement est arrivé au Burkina Faso !
Une décision de justice fait toujours quelque attristés, mais dans le cas présent, il n’y pas de victoire, il n’y a pas de défaite. Il y a juste un pays, où les fils et les filles, vont désormais aller se choisir un Leader efficace, accepté de tous pour conduire sa destinée pour les cinq (05) prochaines années.
Notre désir de nous aimer et de vivre ensemble, malgré des opinions différentes, comme des frères, doit être plus fort que tout.

Dieu bénisse le Burkina Faso

Pour le comité des réseaux et structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE,
Le secrétaire à la communication
hermannbado@gmail.com



Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2015 à 01:28, par Nabiiga En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Cette sortie médiatique, est-ce que Djirbril lui-même est informé ? Très prochainement il faut bien avoir son aval avant de parler en son nom car présentement, il a bien d’autres soucis autre que la candidature. Il doit rembourser l’argent qu’il nous a volé. S’il vous plaît, laisser lui le temps de régler ce problème d’abord. S’il ne finit pas en prison, l’autre problème immédiat à régler serait comment surmonter la honte, la honte d’être le voleur de la chose du contribuable d’une part, et l’autre part se présenter devant le même contribuable pour lui demander son voix afin qu’il ait de nouveau, accès à sa bourse. Voyez-vous, le contribuable n,est pas si bête.
    Oui Djirbril pour Kosyam !
    Oui, Djirbril l’espoir et le développement
    Oui, Djirbril pour le courant de toujours
    Oui, Djirbil pour des océans à Dori, Gorom Gorom et dans tout le Sahel
    Oui, Djribril pour la transparence.
    Seulement voilà, il faut qu’il surmonte ces problèmes mentionnés ci haut. Il n’a pas la tête tranquille, ne dérangez plus. Laissez-lui le temps de voir claire son devenir.

  • Le 17 juillet 2015 à 01:47, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Oups...

    On dirait que les chargés de communication ont chanté victoire un peu tôt, visiblement avant la mise en accusation de tout le dernier gouvernement Compaoré par le CNT.

    Dans cette histoire, je trouve vraiment que la transition a péché en ne sortant pas plus tôt les accusations concernant les anciens dirigeants. Même maintenant il y a encore beaucoup de "cas" dont l’opinion publique parle et qui sont en attente.

    Vivement qu’on règle tout ça, et le plus vite sera le mieux.

  • Le 17 juillet 2015 à 03:24, par wonou En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Maintenant que votre champion est accusé de détournement de la somme de 393 499 543 francs et sera mis en examen par la haute cour de justice, on fait comment ?

  • Le 17 juillet 2015 à 09:02, par Raogo En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    @ Hermann BADO droit de réaction d’un citoyen a la lecture de votre contribution !
    Obstacles avérer a la candidature de votre champion :
    - Instruction au niveau de la haute cour de justice en l’endroit de Djibrill Ypènè Bassolé pour « détournement de deniers publics et enrichissement illicite portant sur la somme de 393.499.543 FCFA
    - Ce que la CEDEAO ne veut pas c’est l’exclusion des citoyens ordinaires ;
    Sous cet angle le code électoral burkinabé pose problème parce qu’il exclut tous les militants qui ont soutenus le changement anticonstitutionnel et c’est ce qui est contraire au droit international,
    Mais ce que la cour a oublié de voir reste le fait qu’elle a été saisie par des dirigeants et non des citoyens ordinaires ;
    A cela il faut ajouter que l’esprit du code électoral Burkinabé n’est pas d’exclure des citoyens ordinaires mais des dirigeants et c’est d’ailleurs eux les requérants ;
    Au delà de tout, il faut saluer cette décision qui est bonne dans l’ensemble ;
    L’action des requérants permet au conseil constitutionnel de se souvenir que le traité de la CEDEAO permet exclure les dirigeants ;
    Qu’il peut légalement exclure les requérants des élections à venir parce qu’ils sont des dirigeants, certains pour avoir été dans l’exécutif et d’autres pour avoir été au parlement ou à la tête de partis politiques.
    J’appelle le gouvernement à dresser la liste des dirigeants pour faciliter la tâche du conseil constitutionnel.
    Je suis surpris de voir les requérants crier victoire au regard de ce qui précède.
    Je trouve que c’est de la mauvaise foi si non comment peut-on se réjouir face à une telle décision.
    J’appelle au calme de tous et à saluer cette décision de la Cour qui nous rappelle les personnes susceptibles d’être frappées par l’exclusion et on n’en demandait pas mieux.
    Sans cette décision, on pourrait agir dans l’illégalité qui peut nous coûter cher.
    Maintenant que l’exclusion commence ! uniquement les dirigeants et non les citoyens ordinaires ! et nous seront conforme au traité international et à la volonté du peuple.

  • Le 17 juillet 2015 à 14:23, par osarou En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    . J’adore beaucoup ce monsieur qui a occupé tous les postes de haut niveau,un cv impressionnant ; intelligent,discret et sensible ; je pense personnellement que son destin n’ est pas inscrit dans toutes ces agitations et contestations politiciennes.

  • Le 17 juillet 2015 à 15:20, par À malin, malin et demi En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Tapez votre tam tam et dansez
    Chatouillez vous et riez
    Ecrivez....Ecrivez....
    Djibril Bassolet sera exclu pian
    Vous n’avez pas compris le verdict ou vous faites semblant

  • Le 17 juillet 2015 à 15:57, par ® L’Immortel 1er © En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Ahh la Nafa, patientez, preparez vous tres bien pour occuper la place d’opposants que certains ont detenu pendant au moins 27 ans.

  • Le 18 juillet 2015 à 10:47 En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    On parle de lever les obstacles à la libre participation des citoyens Burkinabé, on peut l’interpréter en sa faveur en se faisant des illusions mais cela ne veut pas dire accepter toutes les candidatures quel que soit l’auteur de cette candidature, le dernier mot revient au Conseil Constitutionnel.

  • Le 18 juillet 2015 à 11:08 En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    ts les ministres(dirigeants) de l’ex regime qui ont soutenu la modification de l’art.37, à mon sens si j’ai compris, n’ont pas le droit d’être candidat. Je pense que le rapport du CM qui a voté le modit projet de loi pourrait être brandi en cas d

  • Le 18 juillet 2015 à 12:46, par Benao Cynthia En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    A la lecture de l’Arrêt, j’ai cherché en vain ce qui ordonne l’Etat burkinabè à abroger la disposition litigieuse, effet recherché par les plaignants. Prenez le temps de bien lire le verdict de la cour. Si on te condamne par écrit, tout en t’ouvrant des artifices et des boulevards pour que tu obtiennes ce que tu veux, où est le problème in fine ? En fait, celui qui à première vue semble être le gagnant, ne l’est pas en réalité. La cour a renvoyé très subtilement et habilement la question au Conseil constitutionnel du Burkina Faso qui, en dernier ressort interprétera et donnera un contenu précis à la loi au regard d’un contexte qu’il connait mieux, tout en apportant les aménagements nécessaires pour ne pas être en porte- à-faux avec les engagements internationaux du Burkina Faso. En définitive, ce sera le Burkina Faso de l’après insurrection qui gagne »

  • Le 19 juillet 2015 à 12:22, par Traore Seydou En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Mes chers amis(ES),
    Vous ne pensez pas que vous êtes venu tardivement pour soutenir votre candidat ? Certainement que le général a des fans dans le Burkina Faso. Seulement entre nous, il devait avoir le courage et l’intelligence de se proposer candidat au moment ou des intellectuels comme lui dans ce pays, croyaient que seul Monsieur Blaise Compaoré pouvait gérer ce pays. De grâce tous les ministres ont pousser BLAISE COMPAORE de prendre une mesure en conseil de ministre pour autoriser les députés de voter pour la modification de l’article 37. Ils ont pris les députés en otage à l’Hotel AZALAI.
    Imaginez vous ci les députés avaient pu voter ? Légalement nous étions dans la merde, sans défense. Heureusement que le peuple a pris courageusement sa responsabilité pour mettre fin à cette pagaille législative. Certain que le général est populaire pour être un président mais l’ hypocrisie étant une arme des fantaisistes il est rattraper par l’histoire. Comprenez que c’est le temps du C.N.T. Votre époque est fermée.

  • Le 19 juillet 2015 à 20:53, par Legrand FOF En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Un message plein de sagesse.Il faut reunifier le peuple burkinabe. cela passe a mon avis par le travail. attaquer le chomage des jeunes. redynamiser les filieres coton, karite, sesame, ... Numeriser les supports didactiques pour que nos enfants se familiarisent avec les TIC. Donnez du travail au peuple vous en ferez des freres. Donnez leurs du ble vous en ferez des ennemis. Disait un sage. Que Dieu eclaire le CNT pour la stabilite du pays.

  • Le 20 juillet 2015 à 12:24, par kone En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    j’ai beaucoup d’estimes pour Mr BASSOLE mais je le prefère neutre loin de tous les bords politiques -

  • Le 20 juillet 2015 à 14:54, par VISION En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    QUAND A LA MISE EN ACCUSATION LE CNT IL ME SEMBLE S’EST PLANTE UNE FOIS DE PLUS, PAR PURE AMATEURISME ET CA DÉMARCHE JE ME DIS CONNAITRA LE MÊME SORT QUE LE CODE ÉLECTORAL.

    " l’article 139 de la Constitution précise que la mise en accusation du président du Faso est votée à la majorité des quatre cinquièmes des voix des députés composant l’Assemblée nationale.

    Eh bien, exerçons à un peu d’arithmétique élémentaire.

    Le CNT, on le sait, est composé de 90 députés. Dans ce cas, il faudra pour respecter la procédure, au moins 72 voix favorables à la mise en accusation de l’ex-président.

    Mais ce quantum a été loin d’être atteint. Puisque lors de la plénière de jeudi dernier, sur les 90 CNTistes, 63 seulement étaient présents dont 60 se sont prononcés pour l’assignation de Blaise Compaoré devant la juridiction compétente de le juger.

    Certaines bonnes âmes soutiennent que du 90 il faut soustraire 12 qui représentent les députés membres de la Haute cour de justice qui n’auraient pas en l’espèce, droit au vote, sous peine d’être juges et parties à la fois.

    Qu’à cela ne tienne, retour à nos calculettes : 90 moins 12 cela donne 78. Sur cette base, la majorité des quatre cinquièmes nécessaire à la mise en accusation du président est de 62,4. Or comme on le sait, seulement 60 ont voté pour la fameuse résolution. Donc là aussi on est en déca du quorum requis.

    Dans un cas comme dans l’autre, on se rend aisément compte de l’amateurisme dans lequel besognent « nos honorables députés ».

    Certes leur volonté de nettoyer les écuries de Blaise est louable. Si les anciens dignitaires ont commis des fautes voire des crimes dans l’exercice de leurs fonctions (et Dieu seul sait qu’il y en a) il est tout à fait légitime qu’ils en répondent devant les juridictions compétentes. Mais ce qui est navrant, ce sont ces tâtonnements affligeants dont nous gratifient les locataires de l’Hôtel du député.

    Faut-il in fine, croire, comme le disent certains, que cette vague d’accusations procède davantage d’une volonté d’en découdre définitivement avec des adversaires politiques ? "

  • Le 22 juillet 2015 à 03:10, par alla bakary En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Sur une émission de radio oméga, un supporter de DB dit que c’est ridicule de poursuivre quelqu’un qui a plus de 20 milliards pour 300 malheureux millions !!! Mon mooré est approximatif, mais je crois que c’est à peu près ce que l’auditeur a dit. Je ne cherche pas à savoir si ce Mr a 20 milliards, mais c’est le raisonnement qui est inquiétant.
    Au cas où ce serait vrai aussi, pour un fonctionnaire, fusse-t-il le premier général de gendarmerie du Faso, il y aurait bien des dessous à une telle fortune non ?
    Il est clair que c’est un message que ce supporter a lancé. De toute évidence, Mr Kiema et ses amis ne mobilisent ni ne voyagent à travers le pays avec leurs propres sous, encore moins avec le salaire de général de leur candidat Djibril BASSOLET.

  • Le 28 juillet 2015 à 12:00, par escone En réponse à : Pour Le Comité des Réseaux et Structures de soutien à la candidature de Djibrill BASSOLE, CE N’EST PAS UN SENTIMENT DE VICTOIRE, MAIS UN ESPRIT DE RESPONSABILITE.

    Juste deux questions aux réseaux et structures de soutien à Djibril Bassolet.
    - Ne croyez-vous pas que les militaires ont trop duré au pouvoir ?
    - Faut-il passer en pertes et profit les cadavres par balle réelle de l’insurrection des 30 et 31 ?