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La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

mardi 14 juillet 2015.

 

Dans sa décision sur le Code électoral du Burkina Faso, la Cour de justice de la CEDEAO a indiqué que le fondement de la disposition qui instaure « l’exclusion » dans ledit Code « vise des régimes, des Etats, éventuellement leurs dirigeants ». La Cour aurait dû préciser ce qu’elle entend par « dirigeants » pour prévenir d’éventuelles polémiques.

Par deux requêtes, l’une « au principal » et l’autre pour susciter une « procédure accélérée », et déposées le 21 mai dernier, des formations politiques et un certain nombre de citoyens du Burkina Faso ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO « à l’effet de voir celle-ci constater la violation de leurs droits par les nouvelles autorités, et, en conséquence, d’ordonner l’abrogation de la disposition litigieuse ». En effet, le Code électoral révisé le 7 avril dernier dispose en son article 135 que sont inéligibles aux élections - à commencer par les toutes prochaines - entre autres, « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandat présidentiel ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement. » Ce qui, selon les requérants, constitue une « violation de leurs droits ».

La disposition ainsi dénoncée, le législateur a confié l’avoir insérée dans le Code électoral en s’inspirant de l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Cet article dispose en effet, que « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent pas être autorisés à participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat. » Ce qui, selon l’Etat burkinabé, fonde « l’exclusion d’un certain nombre d’organisations et de citoyens du processus électoral en cours ». Des organisations et citoyens qui « auraient apporté » leurs soutiens « aux anciennes autorités du pays dans leur projet de modification de la Constitution en vue de se maintenir au pouvoir ». Et c’est contre cette considération que sont intervenues les requêtes du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) et de ses alliés.

Après avoir déclaré ces requêtes recevables et s’être déclarée « compétente » pour examiner cette affaire, la Cour a retenu comme véritable problème sur lequel elle est en réalité invitée à trancher, celui « de savoir si la modification de la loi électorale burkinabé, compte tenu de l’application qui en est faite, méconnaît le droit de certains partis politiques et citoyens à concourir au suffrage, à participer aux élections. »

Une ambiguïté qui subsiste

Pour la Cour, la « restriction opérée par le Code électoral », en plus « d’empêcher les requérants à se porter candidats », « limite (…) de façon importante le choix offert au corps électoral, et altère donc le caractère compétitif de l’élection. » A l’en croire, il ne s’agit pas « de nier que les autorités actuelles du Burkina Faso aient, en principe, le droit de restreindre l’accès au suffrage ». Mais, précise-t-elle, « c’est le caractère ambigu des critères de l’exclusion, et l’application expéditive et massive qui en est faite, que la Cour juge contraire aux textes. »

Malheureusement, la Cour elle-même n’aide pas à sortir de cette ambiguïté. En effet, elle s’est contentée d’indiquer que la sanction du changement anticonstitutionnel de gouvernement que semble avoir instaurée le législateur « vise des régimes, des Etats, éventuellement leurs dirigeants, mais ne saurait concerner les droits des citoyens ordinaires ». Son entendement du mot « dirigeants » aurait dû être exprimé. Il reviendra alors au Conseil constitutionnel qui aura à valider les candidatures aux élections, de dégager sa compréhension de ce terme.

En attendant, il a été ordonné à l’Etat burkinabé « de lever tous les obstacles à une participation aux élections consécutifs » à la modification du Code électoral. Une modification constitutive, aux yeux de la Cour, de « violation du droit de libre participation aux élections ».

Fulbert Paré
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 14 juillet 2015 à 00:46, par DOUNDOOZI N’ZIKA En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Cour de Justice de la CEDEAO ! Vous faites honte à l’Afrique ! Quand vos plaignants ordonnaient de tirer à balles réelles sur les dizaines de manisfants morts, où étiez-vous ? Où étiez-vous quand Blaise COMPAORE faisait tirer sur des enfants, des étudiants, des professeurs d’université, ou bien il n’y a que ceux du clan COMPAORE qui ont des droits ? Vous invoquez une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme ! Qui en Europe a déjà fait tirer sur ses concitoyens pour simplement un pouvoir à vie ? Ceux qui sont exclus pour raison d’âge (moins de 35 ans) ou financière (ne peuvent pas avoir 25 millions) n’ont-ils pas de droits ? Ces gens qui sont vos agneaux aujourd’hui ont été les pires criminels que le Burkina n’a jamais connus au regard des crimes économiques et de sang commis sous leur règne.

    DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO.

  • Le 14 juillet 2015 à 02:00, par tontolbou En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Quand un homme est ambigu, ses déclarations sont aussi ambiguës.

  • Le 14 juillet 2015 à 02:06, par Ibrahima En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    C’est une cour instrumentalisée. Honte à elle. Kadré, on sera se voir. Ton mandat finit bientôt non. C’est une mafia qui veut tout mettre en œuvre pour mettre le pays dans l’abime. Cette mafia est basée à Abidjan et agit par Alassane Ouattara. Les valets comme Kadré Désiré Ouédraogo sont en service...

  • Le 14 juillet 2015 à 03:59, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Hum...
    Quand vous lisez "application expéditive et massive", alors même que la loi n’a pas encore été appliquée à qui que ce soit à plus forte raison "massivement", vous comprenez quelle est l’orientation et la "sensibilité" de cette juridiction.

    Mais allons seulement, comme disent les Ouagalais. La loi est dure, mais c’est la loi, et pour le moment il n’y en a pas d’autre jusqu’aux élections !

    Pour la changer, il faudrait qu’il y ait "consensus" (je ne vois pas comment ce CNT là qui l’a voté à la quasi unanimité va trouver consensus pour changer cette loi maintenant !) et même ça encore, on serait dans un délai si proche des élections qu’on enfreindrait beaucoup de lois nationales et internationales.

  • Le 14 juillet 2015 à 06:32, par le moderateur En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    personne ne décidera à la place du peuple, même pas les fantômes de la CEDEAO qui ont contribuer à encourager l’ancien régime à boire le sang du peuple les 30 et 31 oct 2014. vous savez, les vrais terroristes en Afrique qu’il faut combattre avec la dernière énergie ce sont les présidents qui modifient la constitution juste pour demeurer au pouvoir, ce qui entraine souvent des guerres et des morts, à cause d’un individu

  • Le 14 juillet 2015 à 07:26, par GLE BAKO En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance« Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent pas être autorisés à participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État. »

    La CEDEAO :la sanction du changement anticonstitutionnel de gouvernement que semble avoir instaurée le législateur « vise des régimes, des États, éventuellement leurs dirigeants, mais ne saurait concerner les droits des citoyens ordinaires ».

    Moi je me demande, au vu de ce que dit la CEDEAO, si le Nouveau code électoral interdit à un citoyen ordinaire de participer aux scrutins à venir ? Non. Le mot régime, utilisé par cette Cour, bien entendu n’est pas formé par une seule personne, donc ceux qui formait ce régime. Et même le mot "dirigeants", c’est le pluriel. Même le simple citoyen lambda comprend ce que signifie "dirigeants".

    En conclusion la CEDEAO (partie intégrante de l’UA) ne dit pas contraire à ce qui est contenu dans le nouveau code électoral en vigueur au BURKINA FASO voire dans l’article 25 la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
    Le débat est donc clos.........On ne recul plus on avance seulement.
    "DIEU BENISSE LE BURKINA FASO"

  • Le 14 juillet 2015 à 07:45, par traore En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    la CEDEAO était où quand le régime déchu voulait tripatouiller la constitution. ici c’est pas le Burundi. vivier la CNT vive le BF....

  • Le 14 juillet 2015 à 08:04, par Fils du pays En réponse à : Encore un coup au Peuple,

    Au lieu d’ amener devant la Cour Pénale internationale (CPI) ces bandits et voleurs qui pillent le pays depuis le 15 octobre 1987 après être presque parvenu à les chasser du pouvoir exécutif, certains pensaient certainement être enfin parvenus à leur fin, celle d’ arracher le pouvoir et de se servir aussi à leur tour, d’ òu ce chaos complet parmi les autorités de la Transition !

    Ce peuple doit encore payer le haut pris pour la lâcheté et la cupidité de sa soi-disante élite. Oh, Bon Dieu, accorde la lumière à ce peuple de pouvoi enfin se libérer !!!

    Fils du pays !

  • Le 14 juillet 2015 à 08:05, par un autre Koro En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Le citoyen burkinabé de 2015 n’est plus l’homme veule et servile qu’on achetait à coup de Tshirts ou de casquette et un peu d’argent pour en faire du bétail électoral. Le niveau de compréhension des choses par le burkinabé ordinaire à beaucoup évolué. Eddie Komboingo pourra se présenter avec tout l’argent que Blaise a détourné pour eux et lui et ses comparses comprendront que nous ne sommes plus ces nez percés qu’ils achetaient ou faisaient marcher en leur proposant des strapontins pour que la famille Compaoré puisse engranger 700 milliards annuels au détriment du trésor national.

  • Le 14 juillet 2015 à 08:08, par Le Loup En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Bonjour ! Je pense qu’à partir de la décision de la cour de justice de la cédeao, le gouvernement de transition auront la sagesse de revenir à la raison. Le droit a été dit dans cette décision comme le dit le président du cdp, c’est la démocratie burkinabé qui a gagné et si je comprends le but même des événements du 30 et 31 octobre 2014. Les manifestants ont défait un régime qu’il jugeait discriminant et autoritaire. Dans ce contexte, voter un loi beaucoup plus discriminant et liberticide contre des citoyens me semblait très diaboliser. La cour de cédeao a invalidé le nouveau code, revenons simplement à l’ancienne et laissons les blessures guérir. L’ancien régime avait bien compris votre démarche, et le président Blaise Compaoré dans son dernier discours disait compris le message des manifestants. Chers amis construisons-nous un état de droit où les opinions se croient que de chercher à tout point de plaquer notre propre justice.

  • Le 14 juillet 2015 à 08:38, par Daody En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Nous (peuple) payons le prix de notre grande tolerence avec le régime Blaise. On aurait du "faire" Blaise et son frère et s’en était fini. Maintenant avec ses relations malsaines il fera tout pour montrer que sans lui le Burkina connaitra jamais la paix. Et c’est ça qui commence. Il faut maintenant que nous soyons unis pour mettre cet ancien régime hors état de nuire. Allassane Ouattara, Soro et Blaise sont désormais prêt à tout pour bruler notre pays. Que Dieu protège notre pays.

  • Le 14 juillet 2015 à 08:57, par doudouno le cobra En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Les burkinabés sont épris de paix.
    Nous sommes tous conscient que c’est le peuple qui a chassé Blaise.
    Donc laissons a ce même peuple le droit de le faire dans les urnes.
    C’est pas au CNT de sanctionner les gens ; mais la justice et le peuple.
    Si Sheriff Sy veut se venger qu’il le fasse sans mêler le peuple

  • Le 14 juillet 2015 à 09:21 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    il reste une deuxième loi d’exclusion que personne ne peut attaquer " les urnes" donc RDV le 11 octobre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 14 juillet 2015 à 09:35, par baaba En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    La justice ne se dit pas pour faire plaisir, mais pour trancher. Autant elle était valable pour Blaise autant elle doit l’être pour la transition. Vivement que la démocratie de mon pays en sort grandi .

  • Le 14 juillet 2015 à 10:06, par vialy En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    c’est dur sinon même très dur.le peuple souverain a le dernier mot.le 11 octobre n’est plus loin

  • Le 14 juillet 2015 à 10:09, par BAKIEBO Jacques En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    La cour de justice de la CEDEAO, a dit le droit, certes, mais au dessus des lois et des textes, il y a la morale et l’évidence. Chers juges, si au Burundi la cour constitutionnel avait eu le courage de regarder l’évidence, la crise serait fini. Ne savez vous pas que,dans nos malheureux pays africains ; les riches trouvent toujours des personnes pour les applaudir même dans le mal ?
    les disciples de blaise sont dans un déni de notre sacrifice lors de l’insurrection, comme si cela suffisait à nous faire oublier que notre lutte est juste et démocratique. Continuez ainsi front cdp-rsp, vous êtes entrain de réveiller la colère du peuple.

  • Le 14 juillet 2015 à 10:21, par Sidpassata - Veritas En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Franchement, ces juges de la CEDEAO ne méritent qu’on leur confie des responsabilités aussi importantes pour l’avenir de nos États de la CEDEAO. Peut-être sont-ils très diplômés, peut-être sont-ils célèbres aux yeux des chefs d’État, mais pour sûr, ils sont passés à côté de leur sujet, et de la plus triste de manière (pour ne pas dire autre chose de désobligeant).

    - 1- Dans la disposition disputée suivante du code électoral : « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement »
    Concernant ces "personnes", la Cour y voit les "proches du régime défait" comme elle le dit par deux fois dans sa délibérations au n° 28 :« la Cour juge contraire aux textes. Interdire de candidature toute organisation ou personne ayant été politiquement proche du régime défait mais n’ayant commis aucune infraction particulière.  » et au n°33 : « il est question, s’agissant des proches du régime défait, de sanctionner leurs prises de position passées »
    Pourquoi la Cour amène cette notion de "proche du régime défait" alors que le texte parle de "toutes les personnes". J’en conclue que la Cour a été s’est défaussée sur un faux problème qui n’a rien à voir avec ce que dit le code électoral du BF.
    - 2- La Cour elle même peut-elle dire ce que signifie en droit les "proches du régime défait" ; quels sont les critères d’une telle proximité et à partir de on ne peut plus être "proche" ? Le Code parle incrimine, non pas les "proches", mais "toutes les personnes ayant..." comment la Cour fait pour y voir « un moyen de discrimination des minorités politiques » comme elle le prétend au n°29 ? De quelles minorités politiques parle la Cour ? De telles minorités ne sortent que de l’imagination des juges de la Cour, qui ne connaissent pas leurs sujet ! On a le sentiment que cette Cour délire, tant ce qu’elle prône est loin de la vérité et de la réalité des faits. Et c’est bien cela le drame de ces institutions africaines marquées par un certain manque de sérieux dans le traitement des dossiers qui leur sont confiés.

  • Le 14 juillet 2015 à 10:25, par Kôrô Yamyélé En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    - Moi j’ai remarqué ces derniers temps que de nombreux juristes, constitutionnalistes de je ne sais quoi, rivalisent d’arguments, se contredisent et dans les radios, dans les journaux, sur le net à tel point qu’ils nous emmerdent, nous égarent, nous pompent l’air en fin de compte.

    Et pourtant tous, ils l’avaient bouclé lorsque Blaise COMPAORÉ et ses bandes ont voulu déchiqueter la Constitution. Où étaient tous ces nombreux juristes prolixes, bavards et même vantards en son temps ? Où étaient-ils ? Bande de brouhahamens !!! Tous des bavards !!!! Et tous peureux et trop froussards quand BLAISE était en place !!! Et aujourd’hui héros de paille à la noix !! Vous nous emmerdez !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 14 juillet 2015 à 10:34, par Tingsaba En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Nous on s’en fou de la CEDEAO

  • Le 14 juillet 2015 à 10:35, par le citoyen En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Brusquement chacun est devenu juriste et interprète la décision de la cour de la CEDEAO à sa faveur. Je pense ici que ni l’un , ni l’autre ne peut crier victoire pour le moment et nous devront s’en remettre tous à la sagesse de nos juges constitutionnels qui après interprétation de cette décision trancherons car cette décision est ambigu et seul nos juristes peuvent nous départagés . Et pour terminer , je pense que de manière diplomatique la CEDEAO a refile la patate à notre CONSEIL CONSTITUTIONNEL.

  • Le 14 juillet 2015 à 10:52, par Nabiiga En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Ceux qui sont derrière les fausses crises que traverse notre patrie sont les mêmes derrière cette décision. Rien ne se passera, calmus

  • Le 14 juillet 2015 à 10:56, par ka En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Avec un haut représentant Burkinabé a la CEDEAO, CPD de pied a la tête, et valet de l’ex-président de Blaise Compaoré qui est Kadré Désiré Ouédraogo, une loi voter par une transition sur une dynamite a cause de Blaise Compaoré ne peut accepter par uns Justice de la CEDEAO. Ou étais cet organisme caméléon et complexe de la trempe de Blaise Compaoré au moment de l’essaie de tripatouillage de l’article 37 par le criminel Blaise Compaoré et sa clique ? La transition et le peuple sont comptables de leur constitution et ses lois : La CEDEAO et sa clique de mange mil d’ADO n’a quoi que ça soit a décider sur une loi de la constitution Burkinabé, surtout une loi voulu a 90% par le peuple.

  • Le 14 juillet 2015 à 10:57, par Alias En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Puisse Dieu bénir le Burkina. Les dispositions des institutions et régionales et nationales doivent doivent permettre de concourir à la paix et au développement.
    Vous n’avez rien dit sous Blaise, vous êtes venus nous voir en incapables au début de la transition et maintenant que nous avons mis sur pieds des institutions pour sortir de la transition, vous cherchez à mettre des battons dans les roues. On n’a pas besoins d’être allé à l’école du droit pour apprécier objectivement et trouver une solution durable à un problème. Pour quelles raisons il y a des sanctions / sensures en toutes situations ???
    Votre décision est plus que ambigue et se veut mettre de l’huile sur le feu.
    En droit, vous parlez souvent de la forme et du fonds. Vous parlez souvent de dispositions reglémentaires, judiciaires, etc... !!!
    Le plus important il faut concilier légitimité et légalité. Si ce n’est une question de mauvaise foi d’interprétation, quelle est la différence entre les dispositions de la CEDEA et celles du BF. Mieux pour finir avec les manières sales des chefs d’état, il faut accompagner l’état burkinabè à jeter les base de la sensure basée sur la volonté du peuple.
    Soyez sage.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:04, par zemosse En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Dans leur précipitation les Hon. (Honni au lieu honorable) juges de la cedao ont commis’des’erreurs incroyables. Mais , ce qui est fait est fait.Au Peuple Burkinabé martyrisé de s’assumer. Advienne que pourra, il sortira toujours vainqueur.Ça, les Hon.juges de la cedao n’y pourront rien de rien.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:05, par zemosse En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Dans leur précipitation les Hon. (Honni au lieu honorable) juges de la cedao ont commis’des’erreurs incroyables. Mais , ce qui est fait est fait.Au Peuple Burkinabé martyrisé de s’assumer. Advienne que pourra, il sortira toujours vainqueur.Ça, les Hon.juges de la cedao n’y pourront rien de rien.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:12, par Karissa En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Rira bien qui rira le dernier
    Quand il aura parlé
    Le conseil des érudits
    Qui délivrera les permis
    Donnant ainsi le signe
    Aux athlètes jugés dignes

  • Le 14 juillet 2015 à 11:13, par yonaba En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    la CEDEAO delire.le peuple du Burkina continue son combat.de toute façon l’ancien régime est mort.tout le Burkina sait bien que le cdp tees salle.Alors nous sommes entrain de sensibiliser tout le peuple a ignorer les rapaces qui ont contribuer a la mort de nos frères.Bientôt ils seront jugés. la lutte continue.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:21, par Somwaya En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Il faut savoir rester zen en toute circonstance pour faire face à toute éventualité. Je dirai qu’il n’y a pas de confusion dans la décision de la CEDEAO. Je trouve qu’elle vient nous inviter à plus de clarification et je pense que nos apprentis juriste sauront guidé le gouvernement dans les actions à prendre pour plus de clarté des parties incriminées dans le code électoral. Par ailleurs, la CEDEAO invite le Burkina Faso à ses responsabilités pour garantir sa stabilité dans l’application des dispositions du code électoral.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:25, par Sidbiiga En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Beaucoup de réaction sur ce forum prêtent à sourire. A l’occasion du vote de la loi, beaucoup ont soulevé les failles de l’article 135. j’en faisait même partie. On avait bien dit à l’époque que si le CDP allait devant une juridiction internationale, il lui serait donné raison. Cette position nous ne la tenions pas parce que nous supportions l’ancien régime, mais plutôt parce qu’elle était bancale et montrait beaucoup d’amateurisme. En passant, la cours de la CEDEAO est à différencier de la CEDEAO. c’est un organe indépendant de la commission qui ne peut être influencé, n’en déplaise aux individus qui assimilent toute la CEDEAO au même organe. Il ne sera pas fait état ici de ce que ces institutions (CEDEAO,, UA etc.) ont fait pour dissuader Compaoré d’abandonner sa décision de référendum, vu que beaucoup croient le contraire avec des slogans comme "où étiez vous". ces slogans montrent même que ceux qui les lancent n’étaient même pas au fait des choses à l’époque.
    en tous les cas, cet article n’avait pour but que de voir gagner certains parties politiques, car le véritable citoyen, ce qui le préoccupe c’est pas que certaines personnes soient frappées d’inéligibilité mais plutôt que les coupables soient jugés et mis en détention pour des peines à la hauteur de leur méfaits. Mais même là ce qui a été fait frisait l’amateurisme. Pas de véritable enquêtes, des arrestations à la va t asseoir etc.
    Je profite justement de ce poste pour mettre en garde le CNT. Les mises en accusations lancées contre les membres de l’ancien régime pourraient au final accoucher d’une souris, tant les chefs d’accusation ne sont pas flagrant. J’ai peur que ces acteurs du régime déchu puissent s’en sortir une nouvelle fois, et qu’on ne puisse plus après les envoyer devant le juge. Puisse Dieu me donner tord sur cela.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:26, par sidpayété En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Cette décision de justice ne nous surprend pas parce que Allassane OUATTARA avait lui même donné l’ordre à la justice de choisir le camp du CDP à travers ses sorties médiatiques. Mais cette décision n’engage que la CEDEAO et ses alliés. La CEDEAO n’a aucune crédibilité à donner des leçons de moral au peuple Burkinabè. Nous allons prendre notre destin en main et personne ne peut autoriser à ceux là même qui sont à l’origine des morts de nos martyrs d’être candidats aux élections. Aucune autorité de la CEDEAO n’a eu le courage de dire à Blaise COMPAORE d’ arrêter son projet de modification de l’article 37 ; donc ils n’ont qu’à se taire !
    On verra bien si le BURKINA FASO appartient d’abord à son peuple ou à la CEDEAO !!!!!!!

  • Le 14 juillet 2015 à 11:29 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    L’Article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance concerne les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement « or » dans le cas du Burkina « le changement anticonstitutionnel n’a pas été effectif » (donc non consommé - il n y’a eu qu’une tentative de changement). Le suposé délit n’ a pas été comis.
    Par conséquent l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie ne s’applique pas ici.
    D’autre part le changement anticonstitutionnel dont-on parle « n’est pas anticonstitutionnel » puis que « rien dans la constitution du Burkina n’interdisait ce changement » (de l’article 37 qui n’etait pas verouillé). Marck Rock Christian l’a lui meme dit apres avoir creer le MPP.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:36, par Idris En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    toutes mes félicitations a la Cour de la CEDEAO pour avoir dit le Droit. Le Burkina est unique et indivisible ! Tous ceux qui crient et chantent aujourd’hui a la faveur de l’insurrection, ont mangé dans le plat de Blaise Compaore. Ne soyons ingrats jusqu’à ce point. laissons le peuple souverain choisir ses dirigeants. Bon vent à la transition malgré les difficultés et que le meilleur gagne au soir du 11 octobre.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:37, par douèssaa En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Nous on avance. CEDEAO était où quand on trucidait les burkinabè quittez dans ça.

  • Le 14 juillet 2015 à 11:53, par sidzabda En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    la honte est à ceux qui ont voulu se servir des CNTISTES pour assouvir leurs désirs de vengeance on a pas besoin d’être juristes pour comprendre que ce code est ILLEGAL

  • Le 14 juillet 2015 à 11:55, par koro ZON En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    CEDAO doit redoubler le CP1 quelle honte nos martyrs ne sont pas morts pour zéro

  • Le 14 juillet 2015 à 11:55, par Sandrine En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    que vous voulez ou pas c’est ça, vous pensez que quoi Blaise aussi à dieu, tous contre lui alors que ya des salopares en bas, vous n’avez rien vu d’abore ce n’est que le début

  • Le 14 juillet 2015 à 12:01, par écoute En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    vous mêmes vous savez à moins d’être de mauvaise foi que un tel code est procède de la politique politicienne ou seul l’intrigue et la méchanceté ont droit de citer allons y aux élections que le meilleur gagne

  • Le 14 juillet 2015 à 12:08, par Abdou S En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Quand j’observe les politiciens de mon pays j’ai honte comment un démocrate , qui prétend gouverner un pays peut pratiquer la politique d’exclusion ferment des conflits.SI on maintient ce code celui qui se fera élire dans ces condition doit avoir honte car il n’y a rien de gratifiant ni de mérite à se faire élire dans ces condition

  • Le 14 juillet 2015 à 12:09 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion
    Cette decision ne crée aucune confusion la loi instaurée par la transition qui allait entrainer le pays dans le chaos heureusement les vrais juges ont su tranché ; les incapable de kam qui cherche a ce que leur nom soit figurer dans lhistoire du pays

  • Le 14 juillet 2015 à 12:19, par insurection En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    donc ainsi seul Blaise est le seul recalé car le seul dirigeant en sont temps.

  • Le 14 juillet 2015 à 12:22, par sanou siaka En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    En ce mois beni de carème que dieu ns protege contre la Cedeao

  • Le 14 juillet 2015 à 12:29 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Le droit au Burkina n’arrive pas à traduire les aspirations du peuple. Le peuple ne se reconnait pas dans ces textes qui ont "arbitrairement" élaborés. Et biensur les riches sans moral n’hésitent pas à exploiter ces failles. Solution pour le peuple ? Multiplier les insurrections. C’est vraiment dommage. Les juristes sont payés pour rien.

  • Le 14 juillet 2015 à 12:30, par Rodrigue En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    C est pas la fin du monde, le peuple aura de toute façon l occasion de sanctionner, de clouer le bec,de faire mordre la poussière une fois pour toute à ces rescapés CDP,NAFA,UBN et autres le 11 octobre

  • Le 14 juillet 2015 à 12:30, par Rodrigue En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    C est pas la fin du monde, le peuple aura de toute façon l occasion de sanctionner, de clouer le bec,de faire mordre la poussière une fois pour toute à ces rescapés CDP,NAFA,UBN et autres le 11 octobre

  • Le 14 juillet 2015 à 12:32, par Verité En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    CEDEAO ! Si vous dite que par definition la justice est de dire le droit et non la manifestation de la vérité, le peuple souverain burkinabé pourrait vous comprendre.
    Mais votre position fait de l’injustice à la justice.
    Où etiez vous quant Blaise COMPAORE nargait l’un des articles de la charte de la CEDEAO pour forcer à se m’intenire au pouvoir en violant la disposition suivante :
    « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent pas être autorisés à participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat.
    Qu’avez vous dit quant dans la constitution burkinabé taillée à sa mesure pour Blaise limitait l’âge à la candidature à 36 ans, cependant l’âge de la majorité au burkina était à 18 ans. N’est-ce pas exlure les candidants de l’âge inferieur.
    Que dit la CEDEAO quand la quotion des candidats qui a même évolué jusqu’à 25 millions de FCFA, N’est-ce pas encore une exlusion de ceux qui disposerait peut de moyens financiers.
    Le peuple burkinabé se rappelle comment la CEDEAO a tengué pour gerer la crise post-electorale en Cote d’ivoire et celle au Mali. Resultats, des morts. Il a fallu la France de frapper dans les deux situations pour atenuer les choses.
    Saviez que même en France des exlusions pareilles existent. Les membres de la famille royale sont frappés d’ilégibilité eternelle à la course au pouvoir. Même les descendants de ces gens ne peuvent pas être candisdats.
    Sachez que le peuple burkinabé est souverain et une charte est consensuel. Il a le dernier mot.
    Mais c’est comprehensible ; Kadre qui est solicité pour etre le candidat de l’ex majorité est une autorité dans cette institution.

  • Le 14 juillet 2015 à 12:37 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Pas de panique, si notre avocat de l’etat, est fort il peut faire du dilatoire, comme ils savent si bien le faire, jusqu’à ce que nos élections se tiennent, et puis on avisera.
    Il y a le fond et il y a la procédure...c’est pourquoi certains procès peuvent durer des années. Une décision jutidictionnelle est toujours attaquable. Il y a la CDEAO, mais il aussi l’UA et la CPI...Les agités du CDP auraient tord de pavoiser, la partie est loin d’etre finie.
    J’aimerais que cette CDEAO se prononce aussi sur ce qui se fait au TOGO.

  • Le 14 juillet 2015 à 12:44, par Benaocyn En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    D’accord avec les internautes qui disent qu’il ne faut pas vite crier victoire ou défaite. La cour a renvoyé très subtilement et habilement la question au Conseil institutionnel qui, en dernier ressort interprétera et donnera un contenu precis à la loi au regard d’un contexte qu’il connait mieux, tout en apportant les amenagement necessaires pour ne pas être en porte à faux avec les engagements internationaux du BF.
    ALLONS DONC DOUCEMENT QUAND ON EST PRESSE. Chers compatriotes, prenez le temps de bien lire le verdict de la cour, JE DIS BIEN ’BIEN’, ENTRE LES LIGNES ET MEME DIRRIERE LES LIGNES, MAIS PAS A LA MANIERE DE ME HERMANN YAMEOGO ET CONSORTS. Si on te condamne par écrit, TOUT EN T’OUVRANT DES ARTIFICES ET DES BOULEVARDS juridiques pour que tu obtienne ce que tu veux, où est le problème in fine ?
    LISEZ BIEN LE TEXTE DE LA COUR avant d’agir car celui qui à première vue semble être le gagnant / ou le perdant, ne l’est pas en réalité. Voilà qui va être intéressant ! En définitive, ce sera le Burkina Faso de l’après insurrection qui gagne.

  • Le 14 juillet 2015 à 13:01, par sacis sacum En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Certes, Elle est dure la décision que la cour de justice de la CEDEAO a rendue relative au code électoral burkinabé pour la partie défenderesse mais elle reste une bonne décision dans le respect des règles du droit.
    L’exclusion n’a jamais été une piste de sortie pour un pays en crise.Une politique de sortie de crise basée sur l’exclusion est une détermination vouée à l’échec.Pour un retour effectif de la paix et la légalité constitutionnelle au burkina , il faut que tout le peuple burkinabé y soit associé au processus.

  • Le 14 juillet 2015 à 13:07, par Paquita En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Mon cher Eddy, moi à ta place, je me chercherai car c’est un bombe que les camarades du CDP ont pausé sur ta tête. sauve-toi mon frère. Dieu te protège.

  • Le 14 juillet 2015 à 13:10, par elkabor28(l, original) En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Nous avons voté une loi au CNT rendant illigible les personnes ayant soutenue la modification de l, article 37.les partis politiques concernés par cette loi on posé un recours auprès de la cour de justice de la cedeao qui a une décision supranationale étant donnée que nous sommes menbres de cette même institution. Le verdict est tombé mais hélas l, état burkinabe esr sortir perdant car le nouveau code comporte des ambiguïtés. ..alors nous devons nous pliés à cette décision de justice . c’est aussi ça la démocratie que nous pronons et aspirons. Nous devrions donc se soumettre aux exigences de la cour de la cedeao par pour fait plaisir à qui que ce soit mais tout simplement parce que c’est une décision de justice. ...Certes je suis amer,dessus mais que peut on fait ?rien car la cour est sans appel. ..restons démocrates ds la pensée et aussi surtout ds les actes.....on a jouer on a perdu soyons fair play. ....je suis convaincu que certains forumistes me reconnaîtront pas où ne partageront pas mon point de vu amis je les invites à lire le professeur en droit et constitutionnaliste Marius ibriga et le professeur soma pour mieux comprendre....la vérité rougie les yeux mais ne les cassent pas......

  • Le 14 juillet 2015 à 13:47, par Rednecker Paris 10 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    On l’ avait dit, vous n’ aviez pas voulu croire dans votre immense majorité : Une révolution ne se réalise pas dans l’ euphorie. Elle se fait dans l’ anxiété. On n’ a pas pris de garde- fou quand Blaise est parti et laissé la main courante à qui ? A son RSP. Pendant qu’ il n’ était pas là, Le RSP s’ occupait de l’ intendance avec Zida comme adjudant d’ ordinaire. Mais quand le jeune a voulu s’ émanciper en s’ écartant de la voie de ses « ancêtres « du RSP, ils le menacent que les chiendents crèvent toujours les yeux à l’ enfant qui refuse de suivre la route de ses aînés.
    Si on avait arrêté tous les membres du gouvernement quand Blaise est parti et dissous le RSP dans le chaud de l’ action ne serait-ce que pour des mesures conservatoires, on n’ en serait pas aujourd’ hui à cette situation où la restauration est réussie au ¾, avec l’ aide de la réaction nationale, sous- régionale et internationale. Les loups ne se mangent pas entre eux. Mais on a voulu faire de la philosophie pure en disant qu’ il ne fallait pas faire la chasse aux sorcières. Oubliant que les sorcières, si elles sont reconnues sorcières, doivent être chassées. Parce qu’ elles vont braconner nos enfants. Il en faut plus pour qu’ elles changent nos sorcières. Aujourd’ hui, voilà qu’ on es payé en pain de singe pour avoir voulu être naîvement vertueux avec des gens qui n’ ont aucun principe dans la vie. Mais croyez- moi, quand la restauration sera totalement réussie, ces gens aux petites vertus d’ en face, ils vont faire pire que Blaise lui- même en personne. On ne fait pas une révolution à moitié. Et quand la révolution échoue, il est encore plus difficile de parler d’une autre révolution dans le court et moyen terme. Car la révolution n’est pas phénomène instantané. Elle est le produit de la fermentation sociétale et de l’ exacerbation des contradictions des classes sociales.Encore faut- il que nous ayons une avant- garde qui s’ amuse. Bonne chance nous tous.

  • Le 14 juillet 2015 à 14:11, par Raogo En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    La cour de justice de la CEDEAO, a dit le droit, certes, mais au dessus des lois et des textes, il y a la morale et l’évidence. Chers juges, si au Burundi la cour constitutionnel avait eu le courage de regarder l’évidence, la crise serait fini. Ne savez vous pas que,dans nos malheureux pays africains ; les riches trouvent toujours des personnes pour les applaudir même dans le mal ?
    les disciples de blaise sont dans un déni de notre sacrifice lors de l’insurrection, comme si cela suffisait à nous faire oublier que notre lutte est juste et démocratique. Continuez ainsi front cdp-rsp, vous êtes entrain de réveiller la colère du peuple

  • Le 14 juillet 2015 à 14:50, par moi aussi En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    il faut savoir prendre acte, car notre révolution magnanime ne pouvait que conduire à cela ; ne le regrettons pas ; il faut œuvrer maintenant à ce que les mangeurs de soupe d’hier laissent la place à d’autres ( je ne suis pas politique et me fiche du politiquement correct, mais à ma façon j’aime mon peuple sans exclusion) qui n’ont pas la "bouche fermée par du bois" (image bien plate n’est-ce pas...)Et attention à tout ceux qui voudrons s’éterniser devant le plat sans laisser la place aux autres ; (je suis contre l’exclusion)...seulement dans ce cas ils seront retiré de force de la proximité du plat (non exclue...) et devrons de force attendre leur tour (car je suis contre l’exclusion)

  • Le 14 juillet 2015 à 14:51, par Touba En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Moi je retiens une seule leçon de la tournure des affaires depuis le 2 novembre à ce jour. Lorsqu’on tien son serpent, on le tu en oubliant pas de lui couper le tête comme nous le faisions pendant la garde des moutons au village. Mon grand-père Tougoulo avait raison.

  • Le 14 juillet 2015 à 14:59 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Ou est encore la souveraineté du Burkina Faso on est toujours sous la domination et sous le contrôle total indirect de la France à travers les institutions Africaines.Je vous pose une question (Qui peut vous dire ce qui est bien pour vous ?)réponse vous et vous seul le sait.Si l’état Burkinabé recule cela supposera que qu’il est complice de cette manipulation.Celui qui reste indifférent face à une injustice, celui la est aussi coupable.Je suis contre l exclusion mais si quelqu un est coupable d un délit que cette personne soit sanctionnée par la loi.Et si quelqu un est condamné après être reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés c est normal que cette personne ne jouisse pas de ses droits civiques donc ne doit pas se présenter aux différentes élections.Et nos morts pourquoi sont ils mort ?A cause de qui ou de quoi sont ils mort ?On répare l’injustice par la justice juste et conformément aux forfaits.J ai mal et honte de mes dirigeants.La C.E.D.E.A.O a besoin de combien de mort afin de voir claire.Qu est ce qu ils feront nous subir demain.Je vous rappelle que la constitution est sacrée ne touchez à notre constitution.Si j ai bonne mémoire l’insurection est née de la volonté de modifier notre constitution ??? Les mêmes causes produisent les mêmes effets

  • Le 14 juillet 2015 à 17:28, par OK En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    la décision de la cdeao est la meilleure. Si ceux qui pensent qu’il parlent au nom du peuple devrait remporter les élections le soir du 11 octobre 2015. Pourquoi aboyer vous unitilement. allons au election. merde !

  • Le 14 juillet 2015 à 17:33 En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    De toute facon, on voyait deja venir la CEDEAO avec ses soutients de Blaise et du CDP avec à sa tete Allasab$ne Ouattara ! C’est le contraire qui allait etonner.

    Cette decision de la CEDEAO est juste theorique. On verra pratiquement sur le terrain ici au Burkina Faso par quelle accrobatie ces gens du CDP et du Front republicain seront candidats aux elections du 11 octobre. On est ensemble ici avec eux et les juges de la CEDEAO sont assis à Abuja labas dans leur fèfè loin des réalités de l’insurrection Burkinabe sur le terrain.

    Un exemple : Meme le fait d’avoir chassé Blaise avant la fin de son mandat et pendant qu’il etait legalement et legitmement le President du Faso etait illegale selon la loi. Mais la CEDEAO ne nous a pas empeché de le faire et personne n’a osé nous comdamné pour cela. Donc le droit ou la loi est une chose mais la volonté populaire et l’application pratique de loi qui vous donne raison sur le terrrain sont une autre affaire !

  • Le 14 juillet 2015 à 17:51, par nadjiol En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    si l’Afrique est au stade ou nous en sommes ceux sont ces faux intellectuels qui n’obéissent au doigt et à l’œil de nos dirigeants dictateurs, guidés par leurs égoïsmes, leurs intérêts personnels au détriment des intérêts collectifs.j’invite la jeunesse africaine à barrer le chemin à ces sinistres intellectuels,particulièrement ,la jeunesse Burknabè à sanctionner tous ceux qui ont collaboré avec l’ ex-président compaoré sans exceptions aucune, au moment de faire le choix dans les urnes, il y va de votre avenir.Si l’ex-président a pu gouverné pendant 27ans c’est grâce a ces faux intellectuels parce que ils y trouvaient leur compte . L’ex-président a Tué des vrais intellectuels burkinabe ou étaient-il ?c’est en ce moment qu’ils devraient démissionner et rejoindre le camp des vrais démocrates.BLAISE compaoré serait parti du pouvoir ,depuis belle lurette, et on aurait économisé beaucoup de vies humaines.

  • Le 14 juillet 2015 à 18:08, par Durandal En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Ecoutez ! La cour a dit le droit me diront certains. Mais lisez bien la décision de la cours et vous remarquerai le cette soit-disante cour est carrément passée à côté du sujet. Ladite cour nous parle de "PROCHES DU REGIME DECHU" alors que ce terme n’a jamais été mentionné dans le code électoral incriminé. Allez-y comprendre quelque chose. Lisez plutôt ceci :

    "1- Dans la disposition disputée suivante du code électoral : « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement »
    Concernant ces "personnes", la Cour y voit les "proches du régime défait" comme elle le dit par deux fois dans sa délibérations au n° 28 :« la Cour juge contraire aux textes. Interdire de candidature toute organisation ou personne ayant été politiquement proche du régime défait mais n’ayant commis aucune infraction particulière. » et au n°33 : « il est question, s’agissant des proches du régime défait, de sanctionner leurs prises de position passées »
    Pourquoi la Cour amène cette notion de "proche du régime défait" alors que le texte parle de "toutes les personnes". J’en conclue que la Cour a été s’est défaussée sur un faux problème qui n’a rien à voir avec ce que dit le code électoral du BF.
    - 2- La Cour elle même peut-elle dire ce que signifie en droit les "proches du régime défait" ; quels sont les critères d’une telle proximité et à partir de on ne peut plus être "proche" ? Le Code parle incrimine, non pas les "proches", mais "toutes les personnes ayant..." comment la Cour fait pour y voir « un moyen de discrimination des minorités politiques » comme elle le prétend au n°29 ? De quelles minorités politiques parle la Cour ? De telles minorités ne sortent que de l’imagination des juges de la Cour, qui ne connaissent pas leurs sujet ! On a le sentiment que cette Cour délire, tant ce qu’elle prône est loin de la vérité et de la réalité des faits. Et c’est bien cela le drame de ces institutions africaines marquées par un certain manque de sérieux dans le traitement des dossiers qui leur sont confiés."

    Blaise à aidé ADO à détruire la cote d’ivoire et à son tour ADO veut lui retourner la monnaie.

    Entre-nous, que peut faire d’autre une cour de justice composée uniquement de "juges francophones (malien, guinéen et sénégalais)" ? N’oublions pas que les présidents de ces 3 états sont tous redevables à notre Blaiso et seraient donc fiers de recevoir sous peu sur leurs sols des réfugiés burkinabé.

    Le conseil constitutionnel fera le reste du travail en apportant plus d’éclaircissement au code électoral.

  • Le 14 juillet 2015 à 19:54, par le démocrate En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    La CEDEAO n’est pas sérieuse. Pour statuer sur une loi qui exclu une minorité, elle est prompte. Mais s’agissant de la situation de crise que vit le Burkina, elle ne pipe pas un seul mot. Pour qui roule t-elle ? Tout porte à croire qu’elle attend que la crise explose pour faire semblant d’en être préoccupé.

  • Le 15 juillet 2015 à 11:15, par ZELA Marcel En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    Vraiment ça me fait très mal au cœur l’intervention de la CEDEAO à quelques mois des élections. Tout ce que notre pays intègre subissait depuis jusqu’aujourd’hui, où était la CEDEAO pendant tout ce temps ?
    Que le SEIGNEUR bénisse le BURKINA FASO. AMEN !!!

  • Le 16 juillet 2015 à 07:27, par ZOUNGRANA Saidou En réponse à : La CEDEAO sur le Code électoral burkinabè : Cette décision qui crée la confusion !

    les juges de la CDEAO sont pour Alassane OUATTARA bien sur. Et le burudi que dite vous la cours. Moi à votre place j’allais condamner aussi l’état du burkina. Les malfrat devaient être arrêter et emprisonner. L’erreur est commis par l’état burkinabè. S’ils étaient depuis lors en prison ils ne seront aujourd’hui à parler de droit. Aujourd’hui prénom notre responsabilité en mains et les mettre en prisons ou bien les exclure sans limite.