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Présidence de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso : Safiatou Zongo la candidate du milieu des affaires de la zone de Bobo Dioulasso

lundi 29 juin 2015.

 

En course pour la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI- BF), la candidature de Safiatou Lopez/Zongo a été adoubée par le milieu des affaires de la ville de Bobo Dioulasso. Avec à leur tête El Hadj Mady Porgo.

« Oui, nous voulons que Safiatou Lopez/Zongo soit candidate en notre nom, au nom de l’ensemble des commerçants, industriels, entrepreneurs, opérateurs économiques, transporteurs, commerçants des marchés et yaars de la région de l’Ouest pour que la Chambre de commerce devienne l’affaire de tous, que désormais la voix des plus petits et des plus nombreux compte aussi, à côté des soit disant grands. Que l’orientation nouvelle de notre Chambre de commerce tienne compte désormais de l’avis de tous les acteurs économiques, petits et grands », ce sont là les mots d’ Ousséni Tapsoba. Comme lui, des centaines d’hommes d’affaires, d’industriels, de commerçants et d’ouvriers de tout acabit ont appelé les Bobolais à soutenir Safiatou Lopez dans sa quête de la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. « Femme talentueuse, éprise de justice et surtout travailleuse », Safiatou Lopez serait la personne idéale pour assainir, dynamiser et booster le commerce et l’industrie burkinabè selon ses sympathisants.

Créé en juin 2015, le Bloc pour le renouveau économique (BREC) devrait porter sa candidature à la présidence de la CCI-BF. Aux adeptes du BREC et à tous les burkinabè, Safiatou Lopez/ Zongo à décliné une partie de ses « réformes » si toutefois elle accédait à la présidence de la CCI-BF : « réhabilitation du monde des affaires et une forte moralisation des activités économiques ; régulation du commerce pour que les grossistes ne soient pas en même temps des détaillants pour noyer les petits commerçants ; réforme du dialogue gouvernement-secteur privé ; promotion de la PME (petite et moyenne entreprise, ndlr) et la protection des grandes entreprises ; création d’un centre incubateur et de services communs pour les jeunes entreprises ; le développement d’une diplomatie du commerce et des investissements… »

Ousséni Bancé
Lefaso.net

Présentation de Safiatou Lopez/Zongo par ses sympathisants

Pour le grand public, c’est l’insurrection populaire contre le régime de Blaise Compaoré qui l’a révélée. Safiatou Lopez Zongo est considérée comme l’une des personnes qui ont mobilisé, puis organisé les jeunes pour prendre d’assaut l’Assemblée nationale. On la retrouvera plus tard dans le comité restreint chargé de la rédaction de la Charte de la transition, comme Porte-Parole Adjointe des Organisations de la Société Civile, avec le Professeur Luc Marius IBRIGA comme Porte-Parole, ce document à valeur constitutionnelle qui encadre l’intermède politique ouvert par la démission de Blaise Compaoré.

Son parcours est calqué sur son tempérament, celui d’une battante qui ne renonce point, surtout pas face à l’adversité. C’est auprès de son Père qui évolue dans l’entreprenariat, de la Société SEPSI, le Bureau d’ingénieur Conseil Idossou (BICI), de l’Entreprise Tout Azimut, de la Société Centrale des Travaux Publics au Burkina (SCTP/B) comme Responsable Administrative, de l’Entreprise COLAS, entre autres qu’elle a fait ses armes. L’envie de toujours apprendre dans un monde en constante mutation la pousse à retourner sur les bancs. C’est ainsi que Safiatou Lopez est diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC Club) de Paris.

Aujourd’hui, elle parle parfaitement l’anglais, ce qui est un grand atout pour l’administration des affaires. Si aujourd’hui, elle est citée parmi les prétendants à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina, c’est une maison qu’elle connait plutôt bien. Membre de la Chambre de Commerce, Membre de la Maison de l’Entreprise, Membre du Patronat, Juge Assesseur au Tribunal du Travail au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, elle était très proche du Vieux Kanazoé que certains appelaient son Papa. Elle a par la suite eu mailles a partir avec l’ancienne présidente de la chambre de commerce Alizèta Ouédraogo, dont elle dénonçait la mauvaise gestion. Finalement, elle a refusé que son nom figure sur la liste des membres Consulaires aux élections passées. Son ambition à présent est de redonner un nouveau souffle à la Chambre, pour dit-elle, « qu’elle cesse d’être un instrument au service d’une mafia ». Ses proches le disent : les intérêts de la CCI-BF seront bien défendus si elle est présidée par Mme Lopez. Ils en veulent pour preuve

l’énergie qu’elle met dans le cadre du Syndicat national des Entreprises des Bâtiments et des Travaux Publics (SNEBTP).Lors de la dernière rencontre Secteur privé-gouvernement à Bobo, c’est elle qui s’est adressée à l’assemblée au nom des « constructeurs ».

Safiatou Lopez a réclamé qu’enfin, une lutte réelle soit menée contre
la corruption, la concurrence déloyale. C’est tout simplement
Safiatou, une femme insurgée contre l’injustice.



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