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Burkinabè de Côte d’Ivoire : Le N23 propose une réorganisation de la communauté

jeudi 18 juin 2015.

 

Une grande première dans l’histoire des associations de Burkinabè en Côte d’Ivoire. Le Mouvement du 23 Novembre ou N23 a effectué sa rentée associative le dimanche 14 Juin 2015 au centre Pilote de Port Bouet. Pour Moumouni Pograwa et ses camarades, il était question de faire le bilan de leurs activités et de rendre public le plan d’action du Mouvement d’ici à 2016. Face aux membres et sympathisants de l’association venus d’Abidjan mais aussi de certaines villes de l’intérieur du pays telles que San Pedro, Bouaké, Ouangolo Sassandra, Pograwa a estimé que la baisse du coût de la carte consulaire de 10.000 F CFA à 7.000 F CFA est un acquis du combat. Mais, dira-t-il, ‘’ce combat va se poursuivre afin que la carte soit améliorée et que le coût se situe autour de 3000F pour une validité de 10 ans’’.

A l’entendre, son association veut en finir avec l’anarchie qui règne parmi ses compatriotes et qui donne d’assister à plusieurs querelles de leadership au sein de la communauté. C’est pourquoi Pograwa et ses compagnons proposent l’organisation des états généraux de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire. ‘’Cela va permettre aux Burkinabè de Côte d’Ivoire de mettre en place des organes communautaires, crédibles et consensuels qui aboutiront à l’organisation de l’élection d’un président des Burkinabè de Côte d’Ivoire ; ce qui mettra fin à toute cette anarchie, cette désorganisation endémique donnant droit à tous les vendeurs d’illusions et médiocres de tuer davantage notre communauté’’, a soutenu le leader.

Mais avant que ce grand forum ait lieu, Moumouni Pograwa projette de tenir le 21 Juin 2015 un atelier de formation qui regroupera deux représentants d’associations burkinabè soit les différents présidents et Secrétaires généraux des associations pour un renforcement de leurs capacités administratives et managériales. On indique au sein du N23 que le formateur viendra de Ouagadougou et qu’il est un éminent écrivain, professeur d’université, sans plus de précision.

Côté solidarité, le Mouvement veut mettre le turbo avec la création d’un fonds qui sera bientôt disponible pour les femmes et les jeunes et qui leur permettra d’exercer des activités génératrices de revenus. Ce Mouvement a également un programme de solidarité vis-à-vis des déguerpis d’Abidjan et des forêts classées. Il faut préciser que la rentrée associative a été rehaussée par la présence de l’honorable Hervé Ouattara, député au Conseil national de Transition (CNT) alors en fin de mission en Côte d’Ivoire et de celle de Nana Apinteh, chef de la communauté ghanéenne du quartier Kouassi Lenoir et des Imams de Koumassi.

Emile Scipion, Journaliste, une correspondance particulière



Vos commentaires

  • Le 18 juin 2015 à 11:09, par barro En réponse à : Burkinabè de Côte d’Ivoire : Le N23 propose une réorganisation de la communauté

    Je suis vraiment d’accord que les Burkinabés s’organisent et donne bonne impression dans leur conduite en Côte d’ivoire. Le Burkina Faso sera en harmonie avec la Côte d’Ivoire aussi longtemps que les ressortissants resteront responsables et respectueux de l’ordre que notre hôte voudra.

  • Le 18 juin 2015 à 11:32, par kouadio En réponse à : Burkinabè de Côte d’Ivoire : Le N23 propose une réorganisation de la communauté

    Apres avoir incendie les domiciles et distille la haine au Burkina, Herve Ouattara est devenu honorable. Tchie Tchie Mon Beau pays est tombe tres bas. (WEbmaster, il faut publier ce message, pardon)

  • Le 18 juin 2015 à 21:21, par simple En réponse à : Burkinabè de Côte d’Ivoire : Le N23 propose une réorganisation de la communauté

    "Le collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI )est montée pour menacer les autorités du Burkina Faso. Voici les propos de Mr Moussa Zalle président de ladite association et mouvements de jeunesse burkinabè en CI.
    C’était le mercredi 17 juin 2015 à la maison de la presse d’Abidjan. Voici ses propos :
    « Nous souhaitons que soient prises toutes les mesures idoines pour notre participation effective au choix démocratique du Président du Faso en Octobre 2015 conformément à l’Article 1 de notre Constitution, à la Loi N° 019-2009 du 07 mai 2009, au décret N° 2009-395/PRES du 03 Juin 2009, à l’Article 52 du Code Electoral et de l’Article 22 de la Charte de la Transition signée sans contrainte par tous les acteurs de la vie socioéconomique et politique de notre pays car notre droit de vote que nous réclamons à cor et à cris ne saurait être sacrifié sur l’autel d’une quelconque amitié ou d’un accord tacite passé entre hommes politiques et des autorités de la transition » a-t-il recommandé. Poursuivant, il a émis le vœux de voir leurs requêtes être prises en compte par les autorités burkinabè « avant le 11 octobre 2015 ». Faute de quoi, ils porteront « plainte contre le gouvernement » et iront jusqu’à « déstabiliser toutes les institutions par de fortes actions de mobilisation de toute la diaspora issues des 73 pays  »
    Je crois qu’il y a lieu de réorganiser nos frères vivants en CI pour leurs propres intérêts afin qu’ils évitent de se faire manipuler par des politiciens assoiffés de pouvoir. La communauté en a vraiment besoin.

  • Le 27 juin 2015 à 02:49, par iblenchanteur En réponse à : Burkinabè de Côte d’Ivoire : Le N23 propose une réorganisation de la communauté

    Encore des gens qui veulent manger. A peine en place qu’ils ont les mêmes discours de recherche de financement en parlant de fonds pour"femmes et enfants".Si on fait la remarque c’est devenu la vache laitière de toutes les associations assoiffées et qui espèrent des financement extérieurs.Mes frères je vous comprends oh ;c’est dans"femmes et enfants"il y’a l’argent oh.Celui qui dit pas ça,même pas un rond.