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Vie politique : La NAFA était au siège de l’UPC

jeudi 18 juin 2015.

 

Une délégation de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) conduite par son président Rasmané Ouédraogo était en visite de courtoisie au siège de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Cette prise de contact avec le parti de Zéphirin Diabré s’inscrit dans le cadre des rencontres entamées par les partisans de Djibril Bassolé avec des acteurs politiques et de la societé civile.

Après le Congrès pour la Démocratie et le Progrès, puis le Mouvement du peuple pour le progrès, c’était autour du parti du lion d’accueillir l’équipe dirigeante de la NAFA dans son QG sis au quartier Gounghin. A l’issue de cette audience à huis clos d’une demi-heure, une ambiance bon enfant régnait au sein des deux équipes. Au menu des échanges, les élections du 11 octobre prochain et implicitement le code électoral.
« Nous sommes venus voir comment ensemble nous pouvons jeter les bases d’un travail collectif dans l’intérêt du pays. Dans le sens des élections à venir et de l’après élections, on a convenu que vu l’émiettement de la classe politique actuelle, il y a lieu de voir dans quelle mesure les forces peuvent se mettre ensemble pour stabiliser durablement la gestion des affaires de l’Etat », dixit le président de la NAFA. La coalition entre les deux partis est probable, mais encore faudrait-il que la candidature de Djibril BASSOLE soit jugée recevable par le Conseil constitutionnel. Et à propos du code électoral, Rasmané Ouédraogo pense qu’il sera très difficile d’appliquer la loi, bien qu’ils ne soient pas des juristes. De ce fait, son parti appelle « à la sagesse et à la vigilance du Conseil constitutionnel pour interpréter le droit dans le sens qui sied » car « Autant nous sommes contre l’impunité, nous sommes contre l’exclusion. L’impunité se nourrit de l’impunité tout comme l’exclusion se nourrit de l’exclusion »
Pour sa part, Zéphirin Diabré a salué cette démarche de la NAFA envers son parti qui, du reste, est ouvert au dialogue.

Le président de l’UPC dit avoir noté des « convergences importantes » au cours des échanges. « Nous nous sommes convenus qu’il fallait que nous cultivions la tolérance afin que nous puissions rentrer dans la paix dans ces élections, avoir le résultat qui est le véritable reflet de l’opinion des Burkinabè et que le pays puisse continuer sa course », dit-il. L’Union pour le progrès et le changement dit souhaiter que la Nouvelle Alliance du Faso puisse avoir des candidats aux législatives et un candidat à la présidentielle. Et la grande équation à résoudre pour les hommes politiques, c’est de savoir « comment gérer le pays pour le grand bénéfice de tous les Burkinabè ». Pour y arriver le parti de Zeph compte « pratiquer une politique de large rassemblement de l’ensemble des compétences, des forces républicaines… ».

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net



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