Nuit du coton 2015 : Les champions de la culture cotonnière seront primésLes 19 et 20 juin 2015, la ville de Bobo-Dioulasso vibrera aux couleurs de la deuxième édition de la « Nuit du coton ». Placée sous la présidence du chef de l’Etat Michel Kafando, l’édition 2015 a pour thème « le coton, culture motrice du développement agricole au Burkina Faso ». Pour en parler, Jonas Bayoulou, le président du comité d’organisation, par ailleurs secrétaire général de la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), l’organisatrice des Nuits du coton a rencontré la presse nationale et internationale. Dix producteurs individuels et dix Groupements de producteurs de coton (GPC) seront primés au cours de la nuit du 20 juin. Après le succès de la première édition (2013), la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex) s’active pour la réussite de la deuxième édition de la « Nuit du coton ». Placée sous la présidence du Chef de l’Etat Michel Kafando, la deuxième Nuit du coton est prévue pour se dérouler les 19 et 20 juin 2015 à Bobo-Dioulasso. Pour en parler, Jonas Bayoulou, le Président du comité d’organisation et son staff ont animé une conférence de presse. Et Selon M. Bayoulou, la Nuit du coton a été initiée pour magnifier les meilleurs producteurs et inciter à la production de l’or blanc. Des retouches et innovations pour plus de succès Muries pour magnifier et encourager les meilleurs producteurs, les Nuits du coton entendent se peaufiner d’édition en édition. Pour 2015, les organisateurs ont souligné avec fierté l’obtention de 50 médailles de l’Etat burkinabè. Ces médailles serviront à décorer le mérite des producteurs et des groupements qui se distinguent par leur travail. En ce qui concerne le déroulement de la grande cérémonie de récompense des producteurs et des groupements, les organisateurs ont opté pour un programme « soft », qui durera tout au plus trois heures. Côté prix, Jonas Bayoulou a laissé entendre que les lauréats 2015 de la Nuit de coton se partageront la somme de Cent cinquante millions (150.000.000 F CFA). L’esprit de cette fête étant l’incitation à la bonne culture du coton, les organisateurs disent avoir travaillé pour amoindrir l’écart entre les prix : « Nous avons travaillé à corriger les gros écarts que nous avons pu observer lors de l’édition dernière car, nous estimons que si un producteur fait partie des dix (10) meilleurs producteurs de la zone SOFITEX, il est un champion du coton en Afrique. De ce point de vue, entre le premier et le dixième, l’écart ne doit pas être grand ». Pas de prix en liquidité C’est un choix stratégique. Les dix meilleurs producteurs individuels et les dix meilleurs Groupements de producteurs de coton (GPC) qui seront à l’honneur à la maison de la culture ne retourneront pas avec des enveloppes ou du moins avec de l’argent liquide. En lieu et place et conformément à l’objectif de la nuit du coton (booster la culture cotonnière), ils auront de quoi améliorer leur rentabilité. Du tracteur à offrir au meilleur producteur de la zone Sofitex aux intrants agricoles en passant par des infrastructures de stockage promis aux lauréats, les prix en nature vont pleuvoir. Et pour en bénéficier, la Sofitex tiendra compte de la cohésion au sein des GPC, de la bonne gouvernance au sein des GPC, des volumes de rendement au champ, de la régularité des producteurs… Le budget estimatif de la deuxième édition de la nuit de coton est de 250 millions de francs… L’essentiel des frais liés à l’organisation de l’événement est supporté par les sponsors. Ousséni BANCE |
Vos commentaires
1. Le 15 juin 2015 à 17:51, par Mme KONE En réponse à : Nuit du coton 2015 : Les champions de la culture cotonnière seront primés
Félicitations à la SOFITEX pour inciter les producteurs à faire mieux et bien.
Bonne continuation - nous souhaitons une très bonne campagne cette année et une meilleure qualité de coton - bon vent à la SOFITEX et que les années à venir repondent à vos attentes.
2. Le 16 juin 2015 à 08:55, par Sidpassata - Veritas En réponse à : Nuit du coton 2015 : Les champions de la culture cotonnière seront primés
à quand un système d’encouragement à la transformation du coton burkinabè au Burkina ?
La traite négrière avait pour but de réduire des noire à l’esclavage et de les déporter en Amérique pour produire le coton et la canne à sucre pour les besoins de européens. Aujourd’hui encore, ce sont les fils de nègres qui produisent le coton sur leurs propres terres et toujours pour satisfaire les besoins de européens. Continuez donc dans cette logique pro-coloniale et aliénante qui consiste à produire beaucoup et toujours plus pour une meilleure satisfaction des besoins des autres : oui produisez toujours beaucoup pour faire baisser le prix du coton brut sur le marché international ; ne réfléchissez jamais à travailler par rapport aux besoins de votre peuple ; travaillez beaucoup comme les autres le souhaite, il semble que ça va vous rapporter beaucoup d’argent (à condition que le prix ne baisse pas) s’il n’y a pas des invendus !
Le sous-développement n’est pas une fatalité, c’est plutôt un refus de réfléchir et une refus de prendre en main son propre destin parce qu’on préfère les solutions de facilité et le gain rapide dans le très court terme. COURAGE à nos braves paysans néo-esclaves et aux néo-négriers héritiers d’aujourd’hui des esclavagistes de la traite négrière d’hier.