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Célébration de la fête du Saint Sacrement à Ouagadougou.

mardi 9 juin 2015.

 

La fête du Saint sacrement qui a lieu en principe le jeudi qui suit le dimanche de la Trinité, se célèbre le dimanche suivant dans les pays où ce jeudi n’est pas chômé comme au Burkina Faso. Cette année ce rendez-vous s’est fait diocésain dans l’archidiocèse de Ouagadougou le dimanche 7 juin à la place de la nation, qui a connu les couleurs des grands jours. Les fidèles catholiques sortis de toutes les paroisses de la ville de Ouagadougou, ont répondu à l’appel de son Eminence le Cardinal Philippe OUEDRAOGO, pour confier à Jésus Eucharistie leurs supplications en faveur de la paix et la réconciliation au Burkina, et pour l’unité et l’harmonie dans les familles.

Le Cardinal Philippe qu’entouraient Mgr Léopold son auxiliaire, ainsi que Mgr Jude BICABA de Dédougou, a assuré la présidence de la célébration eucharistique. Aux adorateurs venus nombreux à la place de la nation, le cardinal Philippe a rappelé à la suite du Pape François le caractère traditionnel de cette fête, qui se veut un « acte solennel public de foi et d’amour envers Jésus Eucharistie ». « Dieu se fait présence en nous, explique-t-il, pour que nous devenions à notre tour, et de manière qualitative, présents aux hommes et au monde, pour l’avènement de son Règne d’amour, de paix, de justice et de réconciliation, ce monde digne des aspirations les plus profondes du cœur de l’homme ».

C’est pourquoi, son Eminence n’a pas manqué d’exprimer la gratitude de l’Eglise Famille de Dieu à Ouagadougou, à l’endroit des autorités, qui ont marqué comme d’habitude, leur accord afin que la célébration se tienne non seulement à la place de la nation, mais aussi pour qu’elle puisse dans un deuxième volet se poursuivre à travers la procession solennelle dans quelques artères de la capitale. Jésus réellement présent dans l’hostie a donc sous les acclamations et les chants des centaines d’orants, parcouru toute la ville, de son centre vers tous les points cardinaux, l’irradiant de sa force capable d’instaurer selon les mots du cardinal Philippe, « des relations nouvelles et fécondes qui communiquent et promeuvent la vie et qui contribuent à l’avènement du Règne de Dieu ». Ce règne de Dieu-là, se mesurera aux soucis que chaque Burkinabè portera pour la paix et la réconciliation, ainsi qu’aux efforts qu’il fera en faveur de climat irénique familial socle d’une société d’amour et de pardon. Une occasion que ne manquera pas de saisir son Éminence, pour un appel on ne plus direct à l’adresse des autorités de la transition politique en cours au Burkina. « Les besoins de réconciliation, de justice et de paix qui caractérisent cette période de notre histoire commune assène-t-il, révèlent la nécessité et l’urgence d’un nouveau pacte sociopolitique et économique, conclu sur les postulats du sens de l’autre, de la sollicitude pour les autres et de l’attention aux autres ». « Si la transition en cours au Burkina Faso échoue à cause d’intérêts individuels, égoïstes et partisans poursuit-il, tout le monde sera perdant, à commencer par la grande majorité de nos populations notamment les pauvres, les chômeurs, les jeunes », avant de terminer « nous demandons donc à tous les protagonistes de la scène sociopolitique d’avoir pitié de notre peuple et de mettre tout en œuvre pour l’heureux aboutissement du processus de transition ». Les catholiques qui célèbrent Jésus Eucharistie devront donc se départir d’une certaine fréquentation oisive de l’Eucharistie, pour être les premiers acteurs pour l’instauration d’un monde de « renoncement à soi et du partage, seul capable de promouvoir une paix sociale durable ». Ils auront ainsi compris que l’Eucharistie selon le Cardinal Philippe est une école de fraternité et de solidarité, où lorsqu’elle est « reçue, contemplée et vécue dans la foi, elle communique la puissance de cet amour qui tue en nous les logiques de l’égoïsme, de l’individualisme, de l’intolérance, de la haine, de la violence, de la volonté de puissance et de domination ». Une mission dont ils sont investis et pour le succès de laquelle, ils pourront compter sur la présence de la Vierge Marie, femme eucharistique.

Abbé Joseph KINDA
www.egliseduburkina.org



Vos commentaires

  • Le 9 juin 2015 à 09:26 En réponse à : Célébration de la fête du Saint Sacrement à Ouagadougou.

    Un message fort et constant qui interpelle l’ensemble des burkinabé.
    Que Dieu sauve le FASO

  • Le 9 juin 2015 à 10:44, par Une fidèle Chatolique de la Paroisse de Kolog-Naaba En réponse à : Célébration de la fête du Saint Sacrement à Ouagadougou.

    Amen ! nous avons célébré la fête du Saint Sacrement en union avec notre grand frère Jésus Christ celui là même qui a donné sa vie pour nous sauver de la main de l’oppresseur pour que nous ayons par à la vie éternelle merci Jésus. Tous les Burkinabés te demande de sauver notre pays de la main de l’oppresseur, de l’ennemi qui est à nos frontières et qui attend pour semer le désordre dans la Patrie des Hommes Intègres écartes nous de tout mal de tout plan maléfique et accorde à notre Chère Patrie la Paix, l’Amour, la Justice et la Vraie Union Amen !

  • Le 9 juin 2015 à 10:45, par Une fidèle Chatolique de la Paroisse de Kolog-Naaba En réponse à : Célébration de la fête du Saint Sacrement à Ouagadougou.

    Amen ! nous avons célébré la fête du Saint Sacrement en union avec notre grand frère Jésus Christ celui là même qui a donné sa vie pour nous sauver de la main de l’oppresseur pour que nous ayons par à la vie éternelle merci Jésus. Tous les Burkinabés te demande de sauver notre pays de la main de l’oppresseur, de l’ennemi qui est à nos frontières et qui attend pour semer le désordre dans la Patrie des Hommes Intègres écartes nous de tout mal de tout plan maléfique et accorde à notre Chère Patrie la Paix, l’Amour, la Justice et la Vraie Union Amen !

  • Le 10 juin 2015 à 09:01, par juju En réponse à : Célébration de la fête du Saint Sacrement à Ouagadougou.

    Belle idée de faire cette célébration publique. Mais dites moi, la bière vient chercher quoi dans cette fête du Saint sacrement ? Comment les grands chargés de communication ont pu laisser passer cette image de notre Seigneur Jésus Christ sous une ombrelle "flag" ???ou la la la